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La proposition de loi sur la fin de vie est étudiée demain à l'Assemblée nationale. Alors que l'appel de Charles Biétry a relancé le débat politique autour de la fin de vie, le Premier ministre François Bayrou semble moins résigné que ses prédécesseurs à étudier le projet de loi. Le 21 janvier dernier, il avait annoncé sa volonté de scinder en deux parties le projet de loi, avec d'un côté, le développement des soins palliatifs, et de l'autre l'aide active à mourir.

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Transcription
00:00Avant son retour au centre des débats, certains dénoncent des dérives.
00:05La proposition sur la fin de vie est étudiée demain à l'Assemblée nationale
00:09et un collectif d'une centaine de personnalités s'inquiète.
00:12Ancien ministre, politique, soignant et spécialiste de l'éthique,
00:16certains craignent que ce texte permette un accès sans limite au suicide assisté.
00:21Notamment au niveau de la formulation du texte qui pose problème,
00:24car selon ces détracteurs, ce texte ouvre désormais la voie à l'euthanasie à plus grande échelle.
00:29Diabète, insuffisance rénale, difficultés respiratoires,
00:33une centaine de milliers de personnes deviendraient éligibles.
00:36Une procédure également jugée expéditive,
00:39plusieurs collectifs dénoncent une décision solitaire et non collégiale d'un médecin
00:43pour se prononcer sur une demande de mort assistée.
00:46Cette procédure est plus laxiste qu'ailleurs.
00:49En France, il suffirait d'une demande orale à un médecin sans aucune traçabilité.
00:53La Belgique par exemple impose une demande datée, signée
00:56et un délai d'un mois entre la demande et l'injection.
00:59Enfin, les collectifs évoquent un risque d'apparition d'un droit opposable
01:02et la multiplication de recours devant la justice
01:05si un médecin n'accède pas à une demande de mort assistée.

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