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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-04-07##

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News
Transcription
00:00— Nous allons parler politique un peu. Il y a eu ces meetings hier, ces rassemblements politiques, pas grand succès, ça a été du bide, notamment...
00:10— En fait, en ratio avec 68 millions de Français, il y avait un monde fou, et bref...
00:13— Non, c'était un bide. Un bide à la République, un bide Place Vauban. Alors le troisième meeting, c'était un meeting dans une salle fermée,
00:21donc évidemment, un bide à la salle, mais bon, c'est pas non plus l'affluence... Non, ça veut dire quoi ?
00:29Ça veut dire que les Français sont fatigués par la politique, et les politiciens ou politiciennes, je ne sais pas.
00:34Je ne sais pas. La triple mobilisation dessine... Vous croyez que ça dessine ce que sera la campagne présidentielle ?
00:41— Dans l'idée, oui. Même s'il y avait, au fond, assez peu de gens mobilisés hier, il y avait quand même trois forces politiques présentes.
00:48Le paradoxe, c'est que parmi les trois, il y en a une qui redoute d'être disqualifiée au deuxième tour, et les deux autres d'être hors-jeu en 2027.
00:56Et deux forces absentes, hein, Jean-Jacques ? Les anciennes, qui ont déjà gouverné, qui espèrent revenir au tout premier plan.
01:03Alors ça, c'est le paradoxe. Avec ce parfum de présidentielle que vous décrivez, les quelques autocars pour amener les militants, les drapeaux tricolores,
01:11puis les chiffres de participation, tout ça est un brin ridicule. Nous sommes à deux ans de la présidentielle. C'est loin, tout ça.
01:18Bon. Marine Le Pen a donné le ton avec sa nouvelle bataille politique, « Je ne lâcherai rien », qui, elle, revendique l'héritage de Martin Luther King,
01:27comme pour éloigner, un petit peu symboliquement, Donald Trump, hein, qui lui colle la bouche.
01:32— Oui, sauf que Donald Trump avait évoqué... — Oui, il avait évoqué Martin Luther King, mais dans l'imaginaire collectif,
01:36Trump et Luther King, c'est quand même deux mondes différents. — Oui, oui.
01:39— Battue dans les prétoires, la tripe candidate en appel à une victoire par le peuple, par-delà la justice, c'est justement ce qu'a fait Donald Trump pour se faire réélire aux Etats-Unis.
01:49Elle a pourtant opéré un virage, hier. Elle ne joue plus vraiment le bruit, la fureur, plus trop, mais plutôt la démocratie outragée.
01:57Elle maintient la pression sur les jus. Ça va durer jusqu'à l'appel, à l'été 2026, l'an prochain. Elle se pose en victime du système.
02:04Tiens, c'est comme son père, Jean-Marie Le Pen. C'est un peu le retour aux fondamentaux. Il sera toujours à temps pour elle de sortir, de dégoter le plan Bardella,
02:12qu'elle juge, aujourd'hui, trop précoce. Elle ne veut pas en parler, tant qu'il y a de l'espoir. Ça se passe comme ça.
02:18— Oui, Bardella, c'est... Oui, c'est curieux, d'ailleurs. Elle ne le met pas en scène. — Pas vraiment.
02:22— Elle ne le fait pas monter sur scène. — Vous verrons bien.
02:25— Il peut parler, il peut provoquer, mais c'est tout, hein, c'est tout. — Oui, pour l'instant.
02:29— Face à elle, hier, deux autres partis dont l'avenir présidentiel est incertain, quoi.
02:36— Oui, la France insoumise, Place de la République, qui veut se positionner en éternel alternatif face à l'extrême-droite.
02:41On se jette des anathèmes en permanence. Mais sans le PS, sans le Parti communiste, ça veut dire que le divorce, pour l'instant,
02:48est durablement consommé à gauche, y compris quand il s'agit de cogner sur le RN, quand même.
02:53— Même Alexis Corbière a été hué, sifflé, insulté lorsqu'il a pris la parole.
03:00— Oui, alors le désamour avec Jean-Luc Mélenchon est profond. Ça, c'est pour la France insoumise.
03:03Même difficulté, tout de même, pour Gabriel Attal, qui s'est glissé sur la photo.
03:08Son meeting Renaissance était quand même prévu de longue date. Il aura cogné.
03:12Vous savez, c'est « tu voles, tu payes », surtout quand on est un politique adressé à Marine Le Pen.
03:16Et il nous a resservi ce barrage anti-RN de 2022, cette espèce de plat réchauffé.
03:23— Mais comment survivra Emmanuel Macron, pour lui, après deux quinquennats avec des Français toujours plus dégagistes ?
03:29Il faut le rappeler, quand même. — Oui, les Français sont de plus en plus dégagistes.
03:33— Oui, c'est vrai. Il reste donc les absents, les républicains et les socialistes, presque effacés de la vie politique ces dernières années.
03:42— Oui, vous recevez tout à l'heure Laurent Wauquiez, qui est le patron... Pas patron des LR, il veut être patron du Parti.
03:48Mais il est patron du groupe LR à l'Assemblée nationale, député.
03:52— Ils rêvent tous d'un « revival », un retour au tout premier plan, reprendre ces parts de ce marché perdu de l'alternance politique.
03:59Ils sont un peu tous entre opportunité et chimère. Alors une difficulté de taille, il faut le rappeler.
04:04C'est le peuple et lui seul qui décide à la fin. Et en ce moment, il n'a pas la tête à ça, le peuple français.
04:09L'inquiétude et la colère sont toujours là. Jean-Jacques Marine Le Pen, qui est à l'origine de ce déclic présidentiel,
04:14il joue sa survie politique. Personne ne sait ce qui va se passer dans les prochains mois. Personne !

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