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  • 06/04/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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News
Transcription
00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure d'épreuves à la une.
00:05Ce matin, ce sont trois Frances irréconciliables qui se mobilisent ce dimanche à Paris.
00:10D'abord place Vauban autour de Marine Le Pen, une France silencieuse qui n'a pas pour habitude de battre au pavé.
00:15Une France éloignée de la bobosphère parisienne, sans ADN militant, mais qui reste massive dans les urnes.
00:20Les législatives, les européennes ont montré cette volonté d'alternance.
00:24Pouvoir d'achat, sécurité, immigration, souveraineté nationale.
00:27Une France qui aspire en bref à ce qu'on protège la France.
00:30Sur l'autre rive, place de la République, la gauche radicale se donne rendez-vous pour contester le rassemblement du RN.
00:37Lutter contre la dite extrême droite avec les dix antifas.
00:40LFI accompagné des verts, verts à l'extérieur, rouges à l'intérieur.
00:44Une mobilisation boudée par le PS et par le PCF.
00:48Accueilli par la Jeune Garde et Urgence Palestine.
00:51Un camp qui se marginalise.
00:53Ces réunions publiques sont de moins en moins suivies, mais ne restent pas moins présentes dans les médias.
00:58Cette nouvelle France théorisée par son chef, Jean-Luc Mélenchon, où l'islamo-wokisme prospère.
01:03En dehors de Paris, à la Cité du Cinéma, la France européiste, mondialiste, autour de Gabriel Attal,
01:09qui se réveille ce matin avec la gueule de bois dans la course à la présidentielle.
01:13La photographie du moment, les places loin, très loin de Marine Le Pen et même de Jordan Bardella.
01:18Plus inquiétant encore, en cas d'alliance à gauche, le candidat du centre est sur un siège éjectable pour le second tour.
01:26On cite souvent la phrase du regretté ministre Gérard Collomb, côte à côte, désormais face à face.
01:32On oublie Jean Castex, lors de son discours de politique générale, parlant des Frances, de ces territoires archipélisés.
01:38Nous sommes en juillet 2021.
01:40Il avait pour ambition première, je cite, de réconcilier ces Frances si différentes, les souder et les ressouder.
01:46Promesse faite par François Bayrou sur le perron de Matignon trois ans plus tard.
01:51Force est de constater que jamais la France n'a semblé aussi fracturée.
01:56Et on va en parler, évidemment, dans cette émission.
01:59Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin.
02:01Bonjour Marine.
02:02Bonjour Eliott, bonjour à tous.
02:03François Bayrou se dit favorable à une fusion du modem avec Renaissance.
02:07La division, c'est la faiblesse, dit le Premier ministre dans les colonnes du Parisien.
02:11Je suis pour l'unité et je crois que l'unité se fera, ajoute-t-il.
02:15Un sommet trilatéral sur la situation à Gaza organisé demain en Égypte en présence d'Emmanuel Macron.
02:20Seront également présents son homologue égyptien Fatah al-Sissi, mais aussi le roi de Jordanie, Abdallah II.
02:25Emmanuel Macron est attendu sur place dès ce soir.
02:28Et puis après l'entrée en vigueur des droits de douane additionnels de 10%,
02:31visant une bonne partie des produits importés par les États-Unis,
02:34Donald Trump demande au peuple américain de tenir bon.
02:36C'est une révolution économique et nous allons gagner, a commenté le président américain sur son réseau social.
02:42Et puis ne manquez pas à 10h, l'heure du grand rendez-vous.
02:45Pierre Deville nous recevra sur CNews et sur Europe 1.
02:48Jean-François Copé, ancien ministre et maire LR, deux mots.
02:51C'est à vous Eliott pour l'heure des pros.
02:53Merci Marine Sabourin, c'est très intéressant parce qu'on était déjà en train de débattre.
02:57Alors est-ce qu'il y a des France conciliable, dirait conciliable ?
03:01Il y en a deux qui finissent toujours par se concilier contre la troisième.
03:05Ça s'appelle le front républicain.
03:09Le front républicain, mais est-ce que vous pensez qu'après toutes les outrances de la France insoumise,
03:13Gabriel Attal serait susceptible de dire la même chose qu'après le premier tour des législatives anticipées,
03:19à savoir à choisir entre LFI et l'ERN, je mettrais un bulletin éloignant.
03:25Vous voulez parier Eliott ?
03:27On fait le pari, je pense qu'il s'est décrédibilisé une première fois,
03:32il refuserait de se décrédibiliser une seconde fois.
03:36On va faire comme au foot, il y a le VAR.
03:40D'ailleurs aujourd'hui, c'est une décision qui l'a mis en grande difficulté
03:48et c'est la raison pour laquelle il est aussi loin aujourd'hui dans les sondages,
03:52puisque quand vous faites la photographie du premier tour de la présidentielle,
03:56il est sur les standards de Valérie Haillet.
03:58C'est du simple double entre Jordan Bardella et Gabriel Attal.
04:02Il y aura toujours ce réflexe, le réflexe antifasciste.
04:06Alain Finkielkraut a dit que le fascisme ne trépasserait pas dans leur tête,
04:11ils le garderont jusqu'au bout.
04:13Je voulais qu'on commence par la bonne mer, mais comme vous lancez le débat politique,
04:17on parlera de la bonne mer dans un instant.
04:20L'actualité du jour, c'est bien sûr ces mobilisations à Paris,
04:24vous avez des rassemblements, contre rassemblements, meetings.
04:29On est exactement, si on calque le premier tour de la présidentielle 2027 avec celui de 2022,
04:35on est à 735 jours du premier tour de la présidentielle 2027.
04:40On voit le sujet de Maxime Lavandier qui nous propose ces différents rassemblements et ces enjeux.
04:47Trois rassemblements à l'appel de trois formations politiques
04:50et pourtant un seul mot d'ordre, la défense de la démocratie.
04:54Pour le RN, c'est un rassemblement de soutien à Marine Le Pen
04:57qui se tiendra place Vauban dans le 7ème arrondissement.
05:00Pour les militants et sympathisants qui prévoient de se rendre sur place,
05:03la condamnation lundi de la chef de file du parti à une peine d'inégibilité
05:07est un coup directement porté aux principes démocratiques.
05:10A partir de 15h, juste derrière l'hôtel des Invalides,
05:13Louis Alliot, Éric Ciotti, Jordan Bardella et Marine Le Pen
05:16prendront la parole pour dénoncer un procès politique.
05:19Face à cette offensive du RN, la gauche se rassemble en ordre dispersé.
05:23La France Insoumise et les écologistes appellent à un rassemblement place de la République.
05:27Rejoints par différentes organisations politiques ou syndicales,
05:30mais boudés par le PS et les communistes,
05:32le bloc de gauche espère faire contrepoids face aux quelques 8000 manifestants
05:36attendus par les forces de l'ordre devant l'estrade du RN.
05:40Au même moment, à quelques kilomètres de là,
05:42c'est Renaissance qui rassemble ses forces autour d'un slogan
05:45« Pour la démocratie et nos valeurs ».
05:476000 personnes sont attendues à Saint-Denis pour ce meeting préparé de longue date.
05:51Mais depuis la condamnation de Marine Le Pen,
05:53Gabriel Attal a changé sa communication.
05:55En France et à travers le monde, nos institutions, nos démocraties,
05:59notre état de droit font l'objet d'attaques sans précédent.
06:02Ce dimanche 6 avril, ensemble, faisons la démonstration
06:05qu'il y a des femmes et des hommes qui sont prêts à les défendre.
06:08Selon l'entourage de l'ancien Premier ministre,
06:10le parti présidentiel souhaite être une force de résistance
06:13face à ceux qui remettent en cause la justice et la démocratie.
06:16À deux ans de l'élection présidentielle,
06:18il flotte déjà dans l'air un parfum de campagne électorale.
06:22« Et je découvre les poncifs forces de résistance
06:26dans la défense de la démocratie, etc. »
06:30« On se voit tellement souvent que j'ai même oublié de vous saluer.
06:33Je vous présente mes excuses. »
06:35« Georges Le Fenech, cher Georges, bonjour.
06:38Cher Arnaud Bénéti, bonjour.
06:40Cher Alice Sommer, bonjour.
06:41Et Jean-Christophe Gallien, bonjour.
06:43Également, c'est de la faute d'Elisabeth Lévy. »
06:45« C'est vous qui avez lancé le débat ? »
06:47« Bien sûr. »
06:49« Bon alors, qu'est-ce qui se passe ce dimanche ?
06:51Qui a le plus à perdre aujourd'hui ? »
06:55« Je crois que la campagne présidentielle a commencé
06:59depuis le jugement concernant Marine Le Pen.
07:02Il y a eu un mouvement de plaques tectoniques.
07:04Aujourd'hui, la présidentielle ne sera pas
07:06ce qu'on avait pu penser qu'elle serait.
07:09Parce qu'il y a de plus fortes chances
07:10que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter.
07:13Je ne mets pas de jugement de valeur, mais je constate,
07:15parce que j'ai aussi l'expérience du passé,
07:17et je me souviens d'avoir participé avec François Fillon
07:20à ce qui s'est passé à ce moment-là.
07:22Quand la justice s'en mêle, c'est très compliqué.
07:24C'est très compliqué.
07:25Et aujourd'hui, on peut dire que, malheureusement,
07:27pour elle en tout cas,
07:28elle se trouve dans une très très grande difficulté.
07:30Est-ce qu'elle pourra concourir ?
07:32Donc on voit bien que tout le paysage
07:33est en train de se redessiner.
07:35Il y a une crispation des trois blocs, comme vous dites,
07:37et on voit bien ces trois manifestations aujourd'hui.
07:39« Il y a une forme...
07:40Alors, moi j'ai vraiment...
07:42Ça m'intéresse d'avoir votre avis d'ancien magistrat.
07:46Pourquoi ?
07:47Parce que beaucoup se mobilisent aujourd'hui en disant
07:50ce que fait le Rassemblement national est séditieux,
07:54antidémocratique, de se rassembler
07:58contre une décision de justice. »
08:00Ça n'est pas une manifestation, ils l'ont dit, répétée,
08:03contre la décision de justice.
08:04C'est une manifestation de soutien pour leurs candidats,
08:07comme on avait soutenu François Fillon au Trocadéro
08:10après sa mise en examen, voyez-vous.
08:12Donc je pense que, voilà, maintenant,
08:15vous savez, ce n'est pas la première fois,
08:17pour ceux qui ont un tout petit peu de mémoire,
08:19que la justice se manifeste au moment crucial.
08:23Moi, je me souviens, par exemple,
08:25de la campagne présidentielle de Jacques Chirac,
08:29où on voit un juge publier un livre
08:31qui s'appelait « 7 ans de solitude »,
08:33c'était Eric Alphen, au mois de mars 2002,
08:36pour expliquer qu'il ne fallait pas voter.
08:38Il ne fallait pas voter pour Jacques Chirac.
08:39Et les gens allaient voter avec une pince à linge,
08:42pour se pincer le nez.
08:43Donc je me souviens de cela.
08:45Je me souviens de la mise en examen intempestive
08:48de François Fillon, qui s'est retrouvé handicapé.
08:52Donc cette fois-ci, on le voit avec Marine Le Pen.
08:54La justice montre beaucoup de zèle
08:57à se manifester pendant ces moments cruciaux.
08:59Et ça, c'est un danger pour la démocratie.
09:01Ce qui me plaît, c'est que c'est l'analyse d'un homme
09:04qui a été un adversaire dans sa carrière politique,
09:06du Front National et du Rassemblement National.
09:09Donc on ne peut pas voir dans votre déclaration
09:13une forme de…
09:14Moi, je regrette toujours, lorsque la justice…
09:16Partisan, militant, du côté du RN.
09:18Non, voilà.
09:19Hier, par exemple, j'ai échangé avec Martin Garagnon,
09:23qui est porte-parole d'Ensemble pour la République.
09:25C'est difficile d'avoir une discussion,
09:27puisque c'est un enchaînement expansif.
09:29Et dès lors que vous expliquez qu'il y a des juristes,
09:34des spécialistes qui considèrent
09:36que se mobiliser pour une candidate
09:39ou même s'indigner d'une décision de justice,
09:41il n'y a rien dans cette démocratie.
09:43En fait, malgré tout, j'en reste à un constat.
09:47C'est-à-dire que le parti politique,
09:49en l'occurrence le Rassemblement National,
09:51a subi une défaite judiciaire.
09:53Et ça, c'est un fait.
09:54C'est-à-dire qu'on soit d'accord ou pas
09:55avec la décision de justice,
09:56il y a une réalité de défaite judiciaire.
09:58Tout le pari du RN pour dire qui peut perdre
10:00ou qui peut gagner ce week-end,
10:02dans un contexte où on est d'accord ou pas,
10:04sur l'élection présidentielle qui a commencé bien plus tôt,
10:07c'est de dire, attention,
10:09il ne faut pas que ça devienne une défaite politique.
10:11C'est-à-dire que la défaite politique,
10:12ce serait quoi ?
10:13C'est un, effectivement, que Marine Le Pen,
10:15à la sortie, non seulement puisse ne pas se représenter,
10:18mais son image personnelle, si vous voulez,
10:20dans l'idée qu'une manifestation
10:22contre la justice, contre la République,
10:24finalement, finisse par être,
10:25non pas écornée, mais abîmée.
10:27Vous voyez, on vous l'avait dit,
10:29ce sont des gens qui sont contre la République,
10:30et ainsi de suite.
10:31C'est un vrai sujet.
10:32On voit bien que, d'ailleurs,
10:33les porte-parole du RN, partout, sur les médias,
10:35sont dans cette espèce de dimension,
10:37cet étiage.
10:38C'est-à-dire, en gros,
10:39il faut faire très attention
10:40à ne pas salir quelque chose
10:41qui, de toute manière, est collectif.
10:43Bien sûr, la marque Le Pen,
10:44c'est la seule marque politique,
10:45avec Emmanuel Macron, aujourd'hui, dans ce pays.
10:47La seule marque politique réelle, si vous voulez.
10:49Bardella, c'est encore un produit.
10:50La marque Jean-Luc Mélenchon.
10:52Non, non, non.
10:53Pas de la même manière, exactement.
10:54Ah bon ?
10:55Dans cet espace-là, si vous voulez.
10:56Après, on peut le discuter.
10:58Mais, je vous le dis, aujourd'hui,
10:59l'enjeu, pour eux,
11:00c'est d'éviter ce basculement
11:02en quelque chose qui est une défaite politique.
11:03Et ce n'est pas garanti.
11:04Ça n'est pas garanti,
11:05parce qu'ils prennent un petit risque
11:06avec la manifestation.
11:07Inédite.
11:08Inédite pour un mouvement de ce type.
11:10Dans un contexte, vous l'avez dit, parisien.
11:12Ça pourrait être ailleurs.
11:13Ça serait un peu différent.
11:14Et donc, il faut maîtriser cette communication,
11:16ce qui a été plutôt bien fait
11:17depuis ces déclarations du dimanche soir.
11:18Voilà.
11:19Enfin, j'ai l'impression
11:20que, tout au long de la semaine,
11:21le Rassemblement national s'est presque
11:23excusé de se mobiliser dimanche
11:26en disant, à chaque phrase,
11:28lorsqu'il disait
11:29on va être présent dimanche,
11:30ça va être pacifique,
11:31Arnaud Beneditti.
11:32Encore heureux que c'est pacifique.
11:34Il y a indéniablement un narratif,
11:37comme on dit aujourd'hui,
11:38qui se met en place
11:39pour rediaboliser le Rassemblement national.
11:41Parce que, tout simplement,
11:42ils prennent position
11:43contre une décision de justice.
11:44Mais, après tout,
11:45ils ont le droit.
11:46Parce que, tout simplement,
11:47elle est présumée innocente
11:48et que la procédure n'est pas achevée.
11:49Il y a un appel, je le rappelle.
11:50Donc, en l'occurrence,
11:51il n'y a pas l'autorité
11:52de la chose jugée
11:53de manière définitive.
11:54Mais, on a quand même le droit.
11:55Donc, je veux dire,
11:56c'est quand même une réalité.
11:57Elle a le droit, en l'occurrence.
11:58Il n'y a rien de choquant
11:59dans, finalement, ce rassemblement.
12:02Mais, moi, ce qui est très frappant,
12:03c'est qu'on interdit, aujourd'hui,
12:06la possibilité de questionner
12:08une décision de justice
12:09qui questionne, pourtant,
12:10un certain nombre de constitutionnalistes.
12:12Écoutez Jean-Éric Schottel,
12:14qui est certainement
12:15l'un des meilleurs constitutionnalistes
12:16actuels,
12:17qui a été secrétaire général
12:18du Conseil constitutionnel
12:19et qui dit qu'en effet,
12:20cette décision de justice
12:21n'a pas tenu compte des réserves
12:23du Conseil constitutionnel,
12:24sur la proportionnalité de la peine,
12:26sur la liberté des électeurs,
12:28que c'est une décision de justice
12:29qui pose problème
12:30parce qu'on reconnaît
12:31qu'il n'y a pas d'enrichissement personnel,
12:32qu'on fait le dissingo
12:33entre un contrat fictif
12:34et un emploi fictif.
12:36Donc, vous avez des tas d'éléments
12:37qui auraient pu permettre au juge,
12:39finalement, d'amodier la peine.
12:41Ils ne l'ont pas fait.
12:42Et poser cette question,
12:43c'est quasiment, aujourd'hui,
12:44être séditieux.
12:45Moi, je suis désolé,
12:46ce n'est pas être séditieux,
12:47c'est poser une question démocratique.
12:48Sauf que vous avez employé
12:49le bon terme,
12:50c'est le narratif officiel,
12:52le narratif officiel médiatico-politique
12:55tout au long de la semaine.
12:56Il a fait intervenir des experts.
12:58Moi, j'ai regardé, par exemple,
13:00à une heure de grande écoute,
13:01sur une chaîne nationale,
13:02pour le JT,
13:03et je ne vais pas citer la chaîne,
13:05il faut un sujet.
13:06Nos experts nous expliquent
13:08la décision de justice
13:10en première instance.
13:11C'est juste l'ancienne présidence
13:13du syndicat de la magistrature
13:14qui a interrogé.
13:15Et pas une seule fois,
13:16on vous explique que c'est
13:17la présidente du syndicat
13:18de la magistrature.
13:19C'est un autre syndicat
13:20du mur des cons.
13:21Qu'est-ce que vous voulez dire, Georges ?
13:22Pardon, mais...
13:23Et Gaplet a battu le candidat.
13:24Bien sûr.
13:25Pardon, mais je crois...
13:26Allez-y.
13:27Non, mais d'abord,
13:28il y avait les deux possibilités.
13:29Tout le monde le disait.
13:30Il pouvait le faire,
13:31il pouvait ne pas le faire.
13:32Ils l'ont fait.
13:33Deuxièmement,
13:34la contestation des décisions de justice
13:36me semble tout à fait encouragée,
13:38y compris par un ancien ministre
13:39de l'Intérieur,
13:40M. Castaner,
13:42quand c'est le comité
13:44Adama Traoré,
13:45quand c'est Sainte-Sauline,
13:48quand c'est...
13:49On va en parler dans un instant là-dessus.
13:51Mais la République, c'est moi.
13:53Quand Jean-Luc Mélenchon
13:54crie la République, c'est moi.
13:55Je vous rappelle que c'est une perquisition
13:57ordonnée par la justice.
13:59Donc, cette espèce...
14:00Et la deuxième chose,
14:01je remarque juste
14:02que les deux partis absents
14:03de vos trois Frances,
14:05c'est les grands partis...
14:06Oui, mais là, il n'y en a que...
14:07Les deux partis absents, réellement,
14:09les deux grands partis de gouvernement
14:11de l'Ancien Monde,
14:12c'est-à-dire la droite,
14:13les amis de Georges,
14:15si je puis dire,
14:16et le PS,
14:18Thierry Mariani,
14:19on l'écoute,
14:20il était l'invité Thierry Mariani,
14:21eurodéputé du Rassemblement National,
14:23il était l'invité de la matinale sur CNews
14:25sur l'inéligibilité
14:26et la raison pour laquelle
14:27le Rassemblement National
14:29se mobilise aujourd'hui.
14:31Beaucoup de Français sont indignés.
14:33Beaucoup de Français disent que
14:35on ne peut pas,
14:36sous prétexte de privé d'appel
14:40dans des délais raisonnables,
14:42Marine Le Pen,
14:43lui interdire d'être candidate.
14:44C'était le jugement.
14:45Depuis, je reconnais que la justice est adaptée
14:48et c'est un grand progrès
14:50et on en est bien sûr satisfaits.
14:52Mais, excusez-moi,
14:53ce n'est quand même pas Marine Le Pen
14:55qui, j'allais dire,
14:57a créé cette situation.
14:59Et donc, c'est normal que
15:01des Français disent tout simplement
15:03à Marine Le Pen
15:04qu'on veut qu'elle soit candidate
15:05et qu'on la soutient.
15:06Thierry Mariani a raison de dire
15:08que beaucoup de Français sont indignés
15:10et il ne rajoute pas que
15:11beaucoup de Français considèrent
15:12que l'exécution provisoire
15:14est une bonne chose.
15:15Je voudrais vous faire réagir
15:17à la déclaration de François Bayrou ce matin.
15:19Qu'est-ce qu'il dit ?
15:20Il dit
15:21« Manifestation contre manifestation,
15:22c'est aussi vieux que la République. »
15:24Mais ce n'est ni sain,
15:26ni souhaitable,
15:27puisque nos institutions
15:29organisent à la fois
15:31la séparation des pouvoirs
15:32et la protection de la justice,
15:34Arnaud Bénédetti.
15:35Mais là, il se rattrape manifestement
15:37en termes de communication
15:38parce qu'il a été très contesté
15:41sur les bancs de l'Assemblée
15:42par une partie de sa majorité
15:44enfin de sa majorité,
15:45de sa coalition
15:46sur, justement,
15:47le fameux trouble.
15:48D'ailleurs, il avait raison,
15:49sur le fond, en l'occurrence,
15:50d'avoir ce trouble
15:51sur la peine d'exécution provisoire.
15:56D'autant plus que lui-même
15:57est finalement embarqué
15:59dans un procès qui n'est pas sans rappeler
16:01celui du Rassemblement national.
16:03Donc voilà, bon.
16:04Et là, il essaye de donner des gages.
16:05Vous êtes très nombreux
16:06sur les réseaux sociaux
16:07à réagir
16:08et je reçois un message
16:10très déçu, ces news.
16:11Non, Eliott Deval,
16:12ce n'est pas trois,
16:13mais quatre manifs ce jour.
16:14Une oubliée essentielle.
16:15Oui, nous sommes en colère.
16:16Chers téléspectateurs,
16:18on vous écoute,
16:20on vous entend à 9h30.
16:22Alexandre Jardin,
16:23qui a lancé cette grande mobilisation
16:25les gueux et contre les ZFE,
16:27sera notre invité.
16:28Bien évidemment qu'on va en parler.
16:30Pour l'instant,
16:31c'est la petite poloche
16:32et ensuite,
16:33ce sera la colère contre les ZFE.
16:35Autre déclaration,
16:36c'est la tribune de Marion Maréchal
16:38qui va dans le fond du sujet.
16:40C'est très intéressant.
16:41Elle dit,
16:42c'est la prise en otage
16:43du destin européen.
16:45Parce que dans les 154 pages
16:48qui expliquent la décision de justice,
16:51il y a aussi l'idée
16:53de la contestation de l'Europe
16:56et de ses fondements.
16:58Elle dit,
16:59pour justifier l'impossibilité
17:00faite à la candidate
17:01favorite des Français
17:02de se présenter en 2027,
17:03la magistrate énonce
17:04le motif suivant.
17:05L'atteinte aux intérêts
17:07de l'Union européenne
17:08revêt une gravité particulière
17:09dans la mesure
17:10où elle est portée
17:11par un parti
17:12qui revendique son opposition
17:13aux institutions européennes.
17:15Après une telle phrase,
17:17qui oserait encore prétendre
17:19que cette décision
17:20ne revêt pas une dimension politique,
17:22Georges Fenech ?
17:23Oui, vous avez raison
17:24de rappeler cela,
17:25qui est une, je dirais,
17:27une motivation à caractère politique.
17:29Il y a aussi le fait
17:30quand la décision nous dit,
17:32mais attention,
17:33ce sera un grave trouble
17:34à l'ordre public
17:35si Marine Le Pen
17:36pourrait se présenter
17:37dans la mesure
17:38où l'ordre démocratique,
17:39qui n'existe pas,
17:40c'est une notion nouvelle,
17:41effectivement,
17:42dans la mesure
17:43où l'art a été,
17:44de toute manière,
17:45condamné en première instance
17:46pour des faits graves, etc.
17:47Donc, on voit bien
17:48qu'il y a une volonté
17:49dans cette décision,
17:50et je crois
17:51que ce n'est pas injurieux
17:52vis-à-vis de la justice
17:53de le dire,
17:54de se substituer,
17:56quelque part,
17:57à l'électeur.
17:59Mais, alors là,
18:00il faudrait que les politiques
18:01aussi balayent devant leurs portes
18:03parce qu'ils ont créé
18:04cette peine d'inéligibilité.
18:05Il faut quand même...
18:07Ça, vous avez entièrement raison.
18:09Donc, ils ont donné les instruments
18:11aux juges de les battre.
18:12Dans cette tribune,
18:13elle cite une phrase
18:14que je ne connaissais pas
18:15de Jean-Claude Juncker.
18:17Je connaissais Jean-Claude Juncker,
18:18mais je ne connaissais pas
18:19sa phrase, bien évidemment.
18:20Je rappelle qu'il est
18:21l'ancien président
18:22de la commission européenne.
18:24Il dit
18:25« Il ne peut y avoir
18:26de choix démocratique
18:27contre les traités européens. »
18:29Et elle fait le parallèle
18:30entre la phrase
18:31de la magistrate...
18:32C'est ce qu'il avait dit
18:33à l'épisode du 5.
18:34Mais vous vous rendez compte ?
18:36C'est une autoroute
18:37dont on ne peut pas sortir d'Europe.
18:39Après 2005,
18:40organisée à Paris,
18:41où justement,
18:42il fallait mettre un terme
18:43au référendum
18:44qu'ils pouvaient,
18:45d'une certaine manière,
18:46mettre en cause.
18:47C'est une autoroute
18:48dont on n'a pas le droit
18:49d'en sortir.
18:50Alors, ce qui est intéressant
18:51également,
18:52c'est que,
18:53que ça soit Marine Le Pen
18:54ou alors le plan B,
18:55Jordan Bardella,
18:56le Rassemblement national
18:57reste toujours en tête.
18:58Sondage de ce matin,
18:59sondage ELAB,
19:00vous avez Marine Le Pen
19:01qui est à 32%,
19:02et doit être Philippe
19:03qui est à 32%.
19:04Jean-Luc Mélenchon
19:05à 10%.
19:06Bruno Retailleau
19:07à 10%.
19:08Je vous mets les 4 premiers.
19:09Je ne vous mets pas toute la liste.
19:10Elle est très très longue.
19:11Si Jordan Bardella
19:12est candidat,
19:13c'est Gabriel Attal.
19:14Je vous disais
19:15que M. Attal
19:16est dans les standards
19:17de Valérie Allié
19:18aux européennes.
19:19Madame simple au double.
19:20Bon,
19:21Jordan Bardella,
19:22quasiment 36%.
19:2335,5%.
19:24Gabriel Attal,
19:2518%.
19:26Jean-Luc Mélenchon,
19:2710,5%.
19:28Et Fabien Roussel,
19:295,5%.
19:30Jean-Christophe Gallien.
19:31Ça va rassurer un peu
19:32les gens.
19:33Ça va rassurer
19:34l'Assemblée nationale
19:35sur le premier tour
19:36parce qu'on est rentrés
19:37dans une terre inconnue.
19:38Je suis assez d'accord
19:39avec Georges Fenech.
19:40On est rentrés
19:41dans une terre politique
19:42relativement inconnue
19:43malgré tout.
19:44On était très balisés.
19:45Rappelons-nous
19:46que le contexte politique
19:47est quand même très fragile.
19:48Vous voyez François Béroud
19:49qui à l'Assemblée nationale
19:50est très sûr de lui
19:51et à mon avis très honnête
19:52dans sa réaction.
19:53Et ensuite,
19:54il fait machine arrière
19:55effectivement par rapport
19:56à ce week-end.
19:57Mais là,
19:58ça rassure effectivement
19:59ce bloc
20:00de l'Assemblée nationale
20:01sur l'idée que le premier tour
20:03leur présence en finale
20:04est garantie.
20:05Maintenant la question
20:06et je reviens sur ce que je dis
20:07sur la défaite politique
20:08c'est que se passe-t-il
20:09sur ce qu'il reste à gagner
20:11pour aller enfin concrétiser
20:13cette puissance politique
20:14en victoire électorale définitive.
20:16Ils ne l'ont pas aujourd'hui
20:17et malgré tout
20:18cette terre-là
20:19demeure inconnue
20:20d'où l'idée
20:21qu'il ne faut pas faire de fautes
20:22en ce moment.
20:23Ils sont pour le coup
20:24je vous le dis
20:25dans un contexte
20:26où il y a eu
20:27défaite judiciaire.
20:28Elle va être contestée
20:29et c'est très bien.
20:30Elle va être mise en appel.
20:32Il y a un travail politique
20:33à mener
20:34et ce travail politique
20:35aujourd'hui il prend en compte
20:36sa décision judiciaire
20:37ce qui n'est pas facile pour eux
20:38à manipuler par rapport
20:39au reste de l'opinion.
20:40Pas leur base à eux
20:41mais le reste de l'opinion.
20:42Alors parlons justement
20:43parce que je le disais
20:44il y a trois rassemblements
20:45il y a un enjeu aussi
20:46il est sécuritaire
20:47cette manifestation en soutien
20:48à Marine Le Pen
20:49organisée place Vauban
20:50à Paris
20:51entre 5 et 8 000 participants
20:53à l'histoire
20:54sont attendus
20:55selon les autorités
20:56et il y a un dispositif
20:57de sécurité
20:58très conséquent
21:00qui a été mis en place.
21:01Oui un dispositif
21:02même exceptionnel
21:03vous avez raison de le noter
21:04qui a commencé
21:05dès hier soir 18h
21:06les périmètres
21:07du quartier latin
21:08Saint-Sulpice
21:09et Saint-Germain
21:10ainsi que le secteur
21:11évidemment de la place Vauban
21:12ont été sécurisés.
21:13Alors sur place
21:14les effectifs assurent
21:15des surveillances renforcées
21:16par ce que l'on appelle
21:17des patrouilles dissuasives
21:19et ces forces mobiles
21:20font des contrôles
21:21avec des objectifs
21:22très clairs.
21:23Premièrement
21:24identifier les individus
21:25faisant l'objet
21:26d'une interdiction
21:27de se rendre à Paris
21:28et le profil de casseur.
21:30Ensuite
21:31la détection d'armes
21:32ou d'objets
21:33et pour finir
21:34détecter tout groupe
21:35à risque
21:36ou tout rassemblement
21:37susceptible de provoquer
21:38des troubles
21:39à l'ordre public.
21:40La gauche
21:41excepté le PS
21:42et le PCF
21:43organise également
21:44à 13h
21:45une manifestation
21:46cette fois-ci
21:47contre le Rassemblement National
21:48et d'ailleurs
21:49pardonnez-moi Alice
21:50c'est pas la gauche
21:51c'est la gauche radicale
21:52qui se mobilise.
21:53C'est les verts
21:54qui sont verts à l'extérieur
21:55rouges à l'intérieur
21:56comme disait Olivier Véran
21:57l'ancien porte-parole
21:58du gouvernement.
21:59Les pastèques.
22:00Vous avez la jeune garde
22:01Jean-Marie.
22:02Donc vous avez
22:03les antifas
22:04dits antifas
22:05qui seront mobilisés
22:06avec la France insoumise
22:07il y a urgence paléistine
22:08bref vous connaissez
22:09le cocktail.
22:10Oui et donc
22:11on a à nouveau
22:12un dispositif mobile
22:13qui va être déployé
22:14depuis 6h30
22:15ce matin
22:1647 équipes
22:17de police des transports
22:18sont en place
22:19sur les secteurs
22:20les plus à risque.
22:21C'est le cas
22:22dans les 5 gares
22:23parisiennes importantes
22:24et le complexe
22:25Châtelet-Léal
22:26qui sont sécurisés
22:27par plus d'une quinzaine
22:28d'équipages
22:29sur la journée
22:30et enfin à partir
22:31de ce midi
22:32deux équipes BLAST
22:33la brigade chargée
22:34des transports en commun
22:35seront implantées
22:36au niveau des stations
22:37de métro.
22:38Ligne 13
22:39Saint-François-Xavier
22:40et ligne 8
22:41École militaire.
22:42Un dispositif
22:43donc important
22:44qui devra permettre
22:45de garantir
22:46la liberté d'expression
22:47de tous.
22:48C'est ce qu'a rappelé
22:49Laurent Nunez
22:50le préfet de police
22:51de Paris.
22:52Je le cite
22:53nous n'avons pas repéré
22:54d'appels
22:55à la police
22:56de Paris,
22:57c'est ce qu'il a dit
22:58juste après la publicité
22:59les amis.
23:00On a encore
23:01beaucoup de sujets
23:02et je veux absolument
23:03bien sûr qu'on va
23:04traiter des zédes-feux
23:05parce qu'Alexandre Jardin
23:06sera notre invité
23:07dans un instant
23:08mais on va parler
23:09de la bonne mer.
23:10La France insoumise
23:11est en colère
23:12parce que le département
23:13subventionne
23:14massivement
23:15et bravo à eux
23:16la rénovation
23:17de la bonne mer
23:18de la cathédrale
23:19de Notre-Dame-de-la-Garde
23:20mais vous vous rendez compte
23:21?
23:22Il s'appuie sur des arguments
23:23juridiques dont on discutera
23:24et c'est vraiment
23:25à côté d'appel.
23:26Franchement !
23:27C'est à côté d'appel !
23:28Mais quelle honte !
23:29Quelle honte !
23:30Ce serait-il indigné
23:31pour d'autres zédes !
23:32Franchement !
23:33Donc on va en parler
23:34juste après la publicité.
23:35Tiens ça !
23:36On va faire une petite parenthèse
23:37avant de revenir
23:38sur la petite poloche.
23:39On va parler de la bonne mer,
23:40de Notre-Dame-de-la-Garde
23:41et on salue
23:42nos amis marseillais.
23:43A tout de suite !
23:47Quasiment 9h30
23:48sur CNews
23:49et on poursuit
23:50l'heure des pros
23:51ce matin consacrée
23:52en grande partie bien sûr
23:53à ces rassemblements
23:54que vous pourrez suivre
23:55sur les antennes de CNews.
23:56Toutes nos équipes
23:57seront mobilisées
23:58pour couvrir
23:59le rassemblement du RN,
24:00le rassemblement
24:01de la gauche radicale
24:02Place de la République
24:03ainsi que l'événement
24:04Renaissance
24:05à la cité du cinéma.
24:06Petite parenthèse
24:07mais qui est tellement importante
24:08et symbolique bien sûr
24:09la polémique
24:10sur la rénovation
24:11de la bonne mer
24:12Notre-Dame-de-la-Garde
24:13à Marseille.
24:14LFI met la pression
24:15contre les aides publiques
24:16de la bonne mer
24:17à la cité du cinéma.
24:18LFI met la pression
24:19contre les aides publiques
24:20de la bonne mer
24:21à la cité du cinéma.
24:22LFI met la pression
24:23contre les aides publiques
24:24accordées
24:25à la rénovation
24:26de cet édifice
24:27qui est un édifice
24:28ô combien important
24:29à Marseille
24:30mais même pour la France.
24:31On devrait mettre
24:32tous les moyens possibles
24:33pour le magnifier,
24:34pour le protéger.
24:35Souvenez-vous
24:36l'année dernière
24:37la polémique
24:38vous aviez eu
24:39des responsables verts
24:40qui entendaient
24:41mettre une salle de shoot
24:42du moins qui était favorable
24:43pour qu'il y ait
24:44une salle de shoot
24:45dans Notre-Dame-de-la-Garde.
24:46C'est comme ça
24:47qu'on respecte,
24:48qu'on sacralise
24:49nos édifices
24:50religieux.
24:51Alors je vous propose
24:52de voir le sujet
24:53de Laura Lestrade
24:54et Stéphanie Rouquier.
24:55Martine Vassal
24:56s'était exprimée.
24:57Elle a dit
24:58Honte à vous
24:59s'attaquer à la bonne mer.
25:00Oui messieurs
25:01Sébastien Delogu
25:02Emmanuel Bompard
25:03ils sont toujours
25:04dans les bons coups
25:05ces deux-là.
25:06Je suis fier de participer
25:07au financement
25:08de notre bonne mer
25:09classée ou non.
25:10Elle est inscrite
25:11dans le cœur
25:12de chaque Marseillais
25:13de toutes les communautés
25:14femmes, hommes et enfants.
25:15En attaquant la bonne mer
25:16ce sont les Marseillais
25:17que vous attaquez.
25:18Votre ville
25:19c'est ce que vous attaquez.
25:20Votre communautarisme
25:21est écœurant.
25:22Vous ne respectez
25:23ni Marseille
25:24ni la France.
25:25Laura Lestrade
25:26et Stéphanie Rouquier.
25:29Les travaux de restauration
25:30de Notre-Dame-de-la-Garde
25:31au cœur
25:32d'une passe d'armes
25:33politique.
25:34Le chantier débuté
25:35en février dernier
25:36est chiffré à 2,8 millions
25:37d'euros.
25:381,7 sont financés
25:39par les collectivités
25:40territoriales.
25:41Pour la France Insoumise
25:42ça ne passe pas.
25:431,7 millions
25:44d'argent public
25:45pour la rénovation
25:46de Notre-Dame-de-la-Garde.
25:47Renaud Muselier
25:48Martine Vassal
25:49et Benoît Payan
25:50main dans la main
25:51contournent la loi de 1905
25:52en s'appuyant
25:53sur un décret
25:54hérité de Vichy.
25:55On est toujours
25:56encore une fois
25:57dans du populisme
25:58on est dans des idées
25:59de bas étage
26:00où on essaye
26:01d'énerver les uns
26:02contre les autres
26:03et déjà rien
26:04que cette démarche
26:05elle est négative.
26:06Moi ça fait partie
26:07du patrimoine français
26:08donc à juste titre
26:09je pense que tout le monde
26:10doit participer
26:11y compris les fonds
26:12publics
26:13qui vont attirer
26:14beaucoup de touristes
26:15comme vous pouvez le constater.
26:16Pour financer les travaux
26:17Vichy a fait un appel
26:18aux dons
26:19et a pu bénéficier
26:20d'aides publiques
26:21alors que l'édifice
26:22n'est pas classé
26:23au monument historique
26:24dénonçait l'FI.
26:25Martine Vassal
26:26la présidente
26:27du conseil départemental
26:28et de la métropole
26:29se défend.
26:30On t'avoue
26:31s'attaquer à la bonne mère
26:32oui messieurs
26:33Sébastien Delogu
26:34Emmanuel Bompard
26:35je suis fière
26:36de participer
26:37au financement
26:38de notre bonne mère.
26:39Classée ou non
26:40elle est inscrite
26:41dans le coeur
26:42de chaque Marseillais
26:43de toutes les communautés
26:44femmes, hommes
26:45et enfants.
26:46Le conseil départemental
26:47avait proposé
26:48de classer
26:49la basilique marseillaise
26:50au monument historique.
26:51Le diocèse
26:52a indiqué réfléchir
26:53à la question.
26:54Vous avez dit
26:55quelque chose
26:56d'intéressant
26:57en regardant le sujet
26:58Elisabeth.
26:59Oui je lui ai dit
27:00que moi je vais participer
27:01parce que
27:02toutes ces argues
27:03si juridiques
27:04sur la laïcité
27:05la laïcité
27:06c'est quand ça les arrange
27:07parce que pour d'autres
27:08édifices religieux
27:09ils n'auraient pas
27:10dit la même chose
27:11pour les ruptures
27:12de jeûnes etc.
27:13Et je suis sûr
27:14qu'il y a beaucoup
27:15de marseillais
27:16qui vont participer
27:17au financement
27:18et non mais je dis ça
27:19parce qu'on sait bien
27:20qui drague le parti
27:21que vous savez.
27:22Mais c'est d'ailleurs
27:23d'aller sur ce terrain-là
27:24et d'une malhonnêteté
27:25et d'une bêtise intellectuelle
27:26parce que
27:27Notre-Dame-de-la-Garde
27:28c'est un édifice
27:29qui appartient
27:30aux Marseillais
27:31à tous les Marseillais
27:32quel que soit
27:33leur religion
27:34je ne partage pas
27:35votre avis.
27:36Ah bon Georges
27:37pourquoi ?
27:38Parce que juridiquement
27:39il y a une vraie question
27:40qui se pose.
27:41Dans la mesure
27:42où depuis la loi 1905
27:43c'est une propriété privée
27:44donc Notre-Dame
27:45à laquelle on est tous
27:46très attachés
27:47appartient effectivement
27:48à l'immédiat de Marseille.
27:49C'est une propriété privée.
27:50Et la loi 1905
27:51est normalement interdite
27:52sauf pour les monuments
27:53classés historiques.
27:54Et d'ailleurs
27:55Rachid Haddadi a dit
27:56on y réfléchit
27:57mais de toute urgence
27:58il faudrait classer
27:59cette église
28:00en monument historique
28:01de façon à ce qu'on puisse
28:02subventionner
28:03que l'État
28:04et les collectivités locales
28:05puissent juridiquement
28:06être inattaquables.
28:07Donc on voit
28:08dans la loi 1905
28:09qu'il y a une vraie question
28:10qui se pose
28:12On voit que
28:13Sébastien Deleugeu
28:14est un traitant.
28:15Un fin connaisseur du droit.
28:18Sur l'histoire
28:19parfois il y a
28:20quelques difficultés.
28:21En opportunité.
28:22Sur le droit.
28:23C'est un défenseur de l'État.
28:24En opportunité
28:25je trouve ça
28:26vraiment regrettable
28:27qu'elle ait fait
28:28et soulevé cette question.
28:29Là je suis parti
28:30avec Elisabeth
28:31c'est-à-dire que
28:32municipale évidemment
28:33dans l'objectif.
28:34Mais bien sûr.
28:35Municipale sur ce sujet-là
28:36à Marseille
28:37alors qu'ils sont marseillais
28:38exactement.
28:39Je ne vois pas
28:40une politique immédiate.
28:41Même auprès
28:42d'une cible électorale
28:43déterminée.
28:44Effectivement
28:45à tout le moins
28:46qui n'aime pas
28:47la religion catholique
28:48ou ainsi de suite.
28:49Je crois que
28:50l'idée de cet édifice
28:51ce n'est pas un édifice
28:52qui n'est que religieux.
28:53On est bien d'accord.
28:54C'est un phare de Marseille.
28:55C'est un phare méditerranéen.
28:56C'est aussi pour la France
28:57quelque chose
28:58qui passe très au-delà
28:59du religieux.
29:00Qui traverse évidemment
29:01les communautés.
29:02Je crois qu'ils ont fait
29:03une erreur
29:04pour le coup là
29:05même dans l'objectif
29:06municipal de Marseille
29:07de 2020.
29:08Parce que
29:09c'est le chef
29:10de la mairie de Marseille.
29:11Et il le dit
29:12ouvertement.
29:13C'est ma ville natale.
29:14Ah c'est votre ville natale
29:15Isabelle ?
29:16Alors on est d'accord
29:17qu'à Marseille
29:18et c'est un supporter
29:19du PSG
29:20qui le dit.
29:21Il y a deux choses
29:22qu'on ne touche pas.
29:23C'est le vélodrome
29:24et c'est la bonne mer.
29:25Ne commencez pas.
29:26Je ne commence pas.
29:27Ne vous inquiétez pas.
29:28Tout va bien ce matin.
29:29On est champion
29:30pour la 13e fois
29:31de notre histoire.
29:32C'est la plus belle chose
29:33qui pouvait nous arriver.
29:34Le Paris-Saint-Germain
29:35ne vous inquiétez pas.
29:36Alexandre Jardin
29:37Alexandre Jardin
29:38merci d'être avec nous.
29:39Bonjour.
29:40Bonjour.
29:41Alors j'ai hésité
29:42à vous faire venir.
29:43Vous savez pourquoi ?
29:44Parce que je vous ai écouté
29:45chez Pascal Praud.
29:46Et il y a quand même
29:47dans la volonté
29:48de la mobilisation
29:49je n'avais pas eu
29:50le sentiment
29:51comme une sorte de
29:52révolutionnaire
29:53mais quasi.
29:54Alors je me suis dit
29:55attention
29:56c'est un rassemblement
29:57pacifique qui va se passer.
29:58Très familial.
29:59Familial aussi.
30:00Très familial
30:01à 14h
30:02dans une quinzaine
30:03de grosses villes
30:04en France
30:05derrière les motards.
30:06Vous savez
30:07on dit toujours
30:08que les gens
30:09ne se mobilisent plus
30:10pour les autres.
30:11Et là
30:12vous avez les motards
30:13en colère
30:14qui ont décidé
30:15de défendre
30:16tout le monde.
30:17C'était l'ordre républicain
30:18de se battre
30:19pour qu'on arrête
30:20cette rupture d'égalité.
30:21Voilà.
30:22Et c'est à travers
30:23ce combat que vous menez
30:24contre les zones
30:25à faible émission
30:26les fameuses ZFE
30:27il y a un projet de loi
30:28qui vise à les supprimer
30:29définitivement
30:30soutenu par les républicains
30:32et le Rassemblement National
30:33ça va être examiné
30:34à partir de la semaine prochaine
30:35à l'Assemblée Nationale
30:37et j'ai cru comprendre
30:38que le gouvernement
30:39l'exécutif
30:40était en train
30:41de mettre la pression
30:42pour créer des exceptions
30:43à Paris
30:44et à Lyon.
30:45C'est-à-dire que
30:46les gueux
30:47c'est l'expression
30:48que vous avez employée
30:49dans toute la France
30:50ça va
30:51mais Paris et Lyon
30:52il y a une exception
30:53les gueux ne sont pas
30:54les bienvenus.
30:55C'est-à-dire que
30:56de toute façon
30:57le gouvernement
30:58va essayer tout
30:59jusqu'à la dernière minute
31:00pour essayer d'imposer
31:01au fond la sécession
31:02des grandes villes.
31:03Parce que c'est ça
31:04qui est en jeu.
31:05Est-ce qu'on reste
31:06une République unie
31:07ou est-ce qu'on va avoir
31:08des sous-citoyens
31:09et puis des citoyens
31:10de plein droit
31:11qui peuvent avoir
31:12le bon véhicule ?
31:13C'est un vrai problème
31:14très fondamental.
31:15C'est-à-dire
31:16il y a des manifestations
31:17aujourd'hui
31:18un peu partout
31:19légitimes de partis.
31:20C'est normal
31:21un parti ça dépend
31:22de son truc.
31:23Ce qu'on défend nous
31:24c'est vraiment
31:25la République.
31:26La République.
31:27L'égalité.
31:28L'absolue égalité
31:29de la République.
31:30L'égalité de la République.
31:31L'égalité de la République.
31:32L'égalité de la République.
31:33L'absolue égalité
31:34entre les citoyens.
31:35Et c'est pour ça
31:36que je vous invite ce matin
31:37parce que depuis
31:38plusieurs jours
31:39on ne parle
31:40que des partis politiques.
31:41Or il y a
31:42des millions
31:43de Français
31:44qui sont concernés.
31:4520 millions.
31:4620 millions de Français
31:47c'est ce que j'entendais
31:48cette semaine
31:49quand vous étiez
31:50chez Pascal.
31:51On va virer des villes.
31:52Donc il y a
31:5320 millions de Français
31:54qui potentiellement
31:55peuvent nous regarder
31:56aujourd'hui
31:57et qui n'ont pas été entendus
31:58sur cette situation
31:59avec les ZFE.
32:00Je vais vous raconter
32:01une anecdote.
32:02Je vais vous raconter
32:03un morceau
32:04sur quelque chose
32:05que j'ai vécu jeudi.
32:06Allez-y.
32:07Discussion franche.
32:08Vraiment franche.
32:09Avec la ministre
32:10Mme Pannier-Runacher.
32:11Dans son bureau.
32:12Et à un moment
32:13je lui dis
32:14tenez-vous bien.
32:15Je lui dis
32:16est-ce que vous avez
32:17évalué
32:18la perte économique
32:19pour chaque Français
32:20puisque les véhicules
32:21classe 3 et 4
32:22ne pouvaient plus les vendre.
32:23Ils ont une décote
32:24énorme.
32:25On va acheter ça.
32:26Et je lui dis
32:27est-ce que vous l'avez
32:28évalué ?
32:29A ce moment-là
32:30devant moi
32:31elle décroche
32:32son téléphone.
32:33Elle appelle un grossiste
32:34à qui elle pose
32:35la question de la décote.
32:36Je la vois reposer
32:37le téléphone.
32:38J'ai devant moi
32:39la preuve
32:40qu'elle ne le sait pas.
32:41Incroyable.
32:42Ils ont pris
32:43une décision
32:44d'appauvrissement
32:45des classes populaires.
32:46D'appauvrissement
32:47des gens.
32:48De milliards
32:49que l'on supprime.
32:50Elle ne le savait pas.
32:51Devant moi
32:52elle décroche
32:53le téléphone
32:54et pose la question.
32:55Mais à ce moment-là
32:56vous partez du bureau
32:57j'imagine ?
32:58Non.
32:59J'ai été tellement choqué.
33:00A ce moment-là
33:01vous dites
33:02Madame la Ministre
33:03merci.
33:04Excusez-moi
33:05le sujet central
33:06des ZFE
33:07le coup pour les Français
33:08vous ne le connaissez pas
33:09Madame la Ministre
33:10merci c'est un plaisir
33:11de vous rencontrer.
33:12Je retourne
33:13et je retourne
33:14voir mes motards
33:15pour l'organiser
33:16et la mobiliser.
33:17On voit les sujets
33:18pour comprendre les enjeux
33:19avec Maxime Lavandier.
33:20Et à 14h
33:21moi je serai
33:22à la mairie de Paris.
33:23Ah oui vous allez
33:24encercler la mairie de Paris
33:25mais de manière pacifique
33:26bien sûr.
33:27C'est très familial
33:29Maxime Lavandier.
33:31Elles sont devenues
33:32pour certains
33:33des symboles
33:34d'exclusion
33:35des automobilistes
33:36et des motards.
33:37Les ZFE
33:38zones à faible émission
33:39sont de plus en plus contestées
33:41depuis leur création
33:42en 2019.
33:43Renforcées par la loi climat
33:45en 2021
33:46elles visent à limiter
33:47la circulation
33:48des véhicules
33:49les plus anciens
33:50et polluants
33:51dans les grandes villes
33:52et incitent
33:53les propriétaires
33:54à se tourner
33:55vers de nouveaux moyens
33:56de transport plus écologiques
33:57parfois plus chers.
33:58Fin 2024
33:59Paris
34:00Lyon
34:01Toulouse
34:02Nice
34:03ou encore Montpellier
34:04faisaient partie
34:05des 12 agglomérations
34:06concernées par cette mesure.
34:07Mais depuis
34:08le 1er janvier 2025
34:09ce ne sont pas moins
34:10de 30 nouvelles métropoles
34:11qui sont désormais
34:12soumises aux ZFE.
34:13On y retrouve
34:14des villes
34:15comme Bordeaux
34:16Lille
34:17Amiens
34:18Caen ou Nantes.
34:19Six ans après
34:20sa mise en place
34:21les zones à faible émission
34:22pourraient cependant
34:23être abandonnées.
34:24Mercredi
34:25la commission
34:26mixte paritaire
34:27à l'Assemblée nationale
34:28a voté en faveur
34:29de leur suppression.
34:30Il n'y a pas que
34:31les motards
34:32qui manifestent
34:33contre les ZFE.
34:34Les artisans
34:35les commerçants
34:36les forains
34:37accessoirement
34:38c'est la mort
34:39de la culture populaire
34:40des forains
34:41puisqu'ils ne pourront
34:42plus rentrer.
34:43Bien sûr.
34:44Déjà ils ne peuvent
34:45plus avoir d'animaux.
34:46C'est également
34:47la mort complète
34:48du commerce.
34:49Il faut qu'on sache
34:50que je vais vous prendre
34:51un exemple.
34:52La ville de Grenoble
34:53a voté
34:54a voté
34:55l'interdiction
34:56des classes 2
34:57en 2028.
34:58Les classes 2
34:59c'est 75%
35:00des véhicules.
35:01Ça veut dire
35:02que c'est la mort
35:03complète
35:04d'une ville.
35:05Donc tant qu'on laisse
35:06un outil juridique
35:07aussi dangereux
35:08entre les mains
35:09de certains cinglés
35:10notre pays est en danger.
35:11C'est le rétablissement
35:12du tiers état.
35:13Oui.
35:14Donc 3 en fait.
35:15Voilà c'est ça.
35:16C'est la mort
35:17complète
35:18d'une ville.
35:19Donc tant qu'on laisse
35:20un outil juridique
35:21aussi dangereux
35:22entre les mains
35:23de certains cinglés
35:24notre pays est en danger.
35:25Donc 3 en fait.
35:26Mais surtout
35:27ça va faire crever
35:28nos villes.
35:29Oui mais c'est pour ça
35:30que vous vous mobilisez
35:31et vous êtes en passe
35:32de faire plier
35:33le gouvernement
35:34sur la question
35:35des aides et feux.
35:36Je me rappelle
35:37c'est une question
35:38d'essence,
35:39de taille
35:40qui avait déclenché
35:41le second gilet jaune.
35:42Mais alors justement
35:43j'allais vous le dire
35:44parce que vous parlez
35:45de vos anecdotes.
35:46Je vais vous en raconter
35:47une personnelle.
35:48Premier week-end
35:49des gilets jaunes.
35:50Première mobilisation
35:51des gilets jaunes.
35:52J'attends
35:53sur un rond-point
35:54pas sur un rond-point
35:55mais sur un péage
35:56à côté d'une station essence
35:57à on va dire
35:5840 minutes de Paris
35:59dans le 77.
36:00Et en fait
36:01les motards
36:02ont été mobilisés
36:03pendant les gilets jaunes.
36:04Et je vois arriver
36:05au début je me disais
36:06bon ça va peut-être
36:07pas être
36:08une grande manifestation
36:09les gilets jaunes
36:10ou une grande mobilisation.
36:11Il y a
36:12je vous assure
36:13c'est une marée
36:14noire de motards
36:15qui arrivent
36:16sur cette autoroute
36:17qui va de Disneyland
36:18jusqu'à Paris.
36:19C'est la 6
36:20ou la 4 ?
36:21La 4.
36:22Et là je me dis
36:23il se passe quelque chose.
36:24Et tous les motards
36:25vont en direction
36:26ensuite de place
36:27de la Concorde
36:28et lancer cette grande
36:29mobilisation des gilets jaunes
36:30à Paris.
36:31Qui a duré 18 mois.
36:32Et dans toute la France
36:33bien sûr.
36:34Il y a quelque chose
36:35dans le mouvement
36:36des motards
36:37sincèrement
36:38ils pourraient se battre
36:39que pour eux
36:40pour leur crèmerie
36:41comme tout le monde
36:42fait en France.
36:43Et à un moment donné
36:44ils sont venus me voir
36:45et ils m'ont dit
36:46il y a un problème
36:47de République
36:48on est d'accord
36:49pour se battre
36:50mais on a besoin
36:51d'un premier par exemple
36:52pour créer une marée
36:53de motards.
36:54Avec le maire Laurent Jaoul
36:55qui est embarqué
36:56dans son agglomération.
36:57Laurent Jaoul
36:58mobilisons-nous
36:59je viens de voir son tweet
37:00rendez-vous à 14h
37:01devant l'hôtel
37:02de la métropole
37:03de Montpellier.
37:04Une question
37:05et ensuite
37:06on reprend l'actualité politique.
37:07Je comprends très bien
37:08que vous ne vouliez pas
37:09politiser votre mouvement
37:10mais simplement
37:11on a quand même
37:12le sentiment
37:13qu'il y a une forme
37:14de sécession des élites
37:15comme le disait
37:16Christophe Herlache
37:17le sociologue américain.
37:18C'est ce dont vous avez parlé.
37:19C'est la France qui prend à chaque fois sa candidate qui pue, ses voitures qui puent, ses idées qui puent, et sa chaîne de télé d'ailleurs.
37:26C'est un peu la même France, il y a un peu une continuité dans tout ça, même si pour vous ce n'est pas politique.
37:32Est-ce que vous ressentez ça en fait ?
37:34Je ferai un très gros distinguo entre la base et le haut.
37:38Par exemple, moi j'ai beaucoup d'amis écolos qui font des AMAP. La ségrégation, ils n'aiment pas.
37:43Est-ce qu'ils sont au parti écolo ?
37:45Non, ils n'y sont pas.
37:47Non mais c'est pour ça que je dis que, y compris dans le mouvement écologiste, il y a une scission entre la base et l'expression politique.
37:55Et donc en réalité, c'est beaucoup plus territorial tout ça.
37:59Eh bien écoutez, merci d'être venu sur le plateau Alexandre Jardin. Restez avec nous, il nous reste encore quelques minutes.
38:04Et je veux qu'on revienne sur cet enjeu-là, cette fois-ci politique, à savoir ces trois rassemblements ce dimanche.
38:10On parlait du narratif officiel et de la pression médiatico-politique et aussi syndicale qui peut être mise sur le rassemblement national
38:19qui a décidé de se réunir ce dimanche à Paris.
38:23J'ai failli tomber de ma chaise en voyant cela.
38:26Le SOS Racisme qui va manifester samedi 12 avril, donc la semaine prochaine, pour la défense de l'état de droit contre l'extrême droite.
38:36SOS Racisme, il s'allie à qui ?
38:38Il s'allie à la CGT et à la LDH, la CGT de Sophie Binet.
38:43Et personne ne va faire ce qu'on va faire ce matin.
38:45Sophie Binet, 11 juillet dernier, qu'est-ce qu'elle dit ?
38:49Madame qui va être donc en première ligne pour défendre l'état de droit.
38:53Elle dit quoi juste après le second tour des législatives ?
38:56Il faut toutes et tous rejoindre ces rassemblements pour mettre l'Assemblée Nationale sous surveillance
39:03et appeler au respect du vote populaire.
39:05Parce qu'elle voulait Madame Castet, qu'on salue d'ailleurs, qui doit être en train de préparer l'élection 2032.
39:14Alors, ça c'est pour la CGT, tartufferie complète.
39:18Les défenseurs de l'état de droit à la CGT.
39:21Autre chose, la LDH, on parle de qui ? De quelle LDH ?
39:26Celle qui refuse la dissolution du CCIF ?
39:29Celle qui refuse l'expulsion d'Ikiusen ?
39:32La LDH de Sainte-Soline ?
39:34La LDH qui n'est pas présente parmi les grandes associations au procès de Charlie Hebdo et du Père Cacher ?
39:39Pas celle de la Père Dreyfus en tout cas.
39:41Pas celle qui a été créée au moment de la Père Dreyfus.
39:44Vous vous rendez compte ?
39:46Mais vous vous rendez compte ?
39:48Et donc c'est eux qui vont nous faire la leçon sur l'état de droit, qui vont faire la leçon aux Français sur l'état de droit ?
39:53Vous imaginez la tartufferie, Georges Fenech ?
39:55Non, vous avez raison, il ne faut pas être dupe de ce qui est en train de se passer.
39:59C'est un mouvement ultra-gauche qui rassemble à la fois des syndicats, des associations,
40:05qui sous couvert de causes très nobles, la défense des droits de l'homme,
40:09en réalité mettent un combat purement idéologique et on sait sur quel échiquier politique ils se situent.
40:14Je crois que c'est plus simple, ce sont des gens qui sont en difficulté.
40:17Ils ont un problème d'audience, de performance, de part de marché, on va dire,
40:21non seulement médiatique mais surtout politique et d'identité.
40:24Ils ont besoin de trouver un ennemi.
40:26Cet ennemi commun, c'est celui qu'il leur sert à chaque fois qu'ils sont en difficulté de performance,
40:30je vous le dis, performance syndicale, performance SOS Racisme, vous vous rendez compte,
40:34on ne les a plus entendus.
40:35Qui d'ailleurs aujourd'hui a la tête d'SOS Racisme ?
40:37On ne sait plus, si on sait que c'est M. Sopo, mais la réalité c'est qu'ils ont besoin d'un ennemi,
40:41un ennemi puissant sur lequel ils puissent aller chercher, oui, cette opportunité de sortir de l'anonymat.
40:47Et je pense que ça n'est que ça, il n'y a même pas d'idéologie, c'est comment on essaie de sortir.
40:51C'est quand même une belle idéologie, mais M. Sopo qui manifestait à quelques mètres de la France Insoumise
41:00il y a deux semaines dans cette manifestation de lutte contre l'extrême droite,
41:03où pour les affiches vous repreniez les codes des années 30,
41:06et qui ont pondu un communiqué pour condamner ces affiches,
41:11cinq jours plus tard, arrêtez de nous prendre pour des lapins de six semaines.
41:16Dernière information ce dimanche, nous serons très prudents sur cette information,
41:20mais c'est un article que j'ai vu publié dans Valeurs Actuelles,
41:24qui explique que ça se complique pour Ouest France,
41:29qui n'a finalement selon cet article pas les moyens et appel au secours.
41:32François Pinault, vous savez que Ouest France remplace C8,
41:37alors ils ne seront pas sur la 8, sur la chaîne 8, mais ils seront sur la 19, le canal 19.
41:43En octobre dernier, Ouest France s'était positionnée pour remplacer la chaîne C8,
41:46non renouvelée par l'ARCOM.
41:48Six mois plus tard, le groupe semble rencontrer des difficultés à lancer sa fréquence TNT,
41:53et un peu plus loin, il est expliqué que si à l'origine Ouest France avait annoncé
41:57reprendre la suite de C8 après sa fermeture le 28 février,
42:00il faudra finalement attendre le 1er septembre prochain pour voir arriver la chaîne sur le canal 19.
42:05Par ailleurs, si le groupe avait indiqué embaucher 58 salariés,
42:09le chiffre a été revu à la baisse, faute de moyens financiers.
42:12Seuls 35 embauches sont donc à prévoir dans ce dossier-là.
42:18Encore une fois, c'est la crédibilité de l'ARCOM qui est en jeu, Georges Fenech et Arnaud Benedetti.
42:23Oui, vous avez tout à fait raison, mais encore une fois, on se trouve devant une décision
42:28de gens qui n'ont pas finalement de légitimité directe,
42:32issue du suffrage universel, pour décider qui doit émettre, qui ne doit pas émettre.
42:36Voilà, c'est une institution, des hautes autorités nommées
42:40qui ont pris cette décision extrêmement lourde et sans précédent
42:44de supprimer un média qui était numéro un sur la chaîne de la TNT, voyez-vous,
42:49et qui était plébiscité par les téléspectateurs.
42:53Et on en parlait hier, il y a longue vie à Ouest France,
42:57l'idée n'est pas évidemment d'avoir des passions tristes
43:00et on souhaite le meilleur pour Ouest France.
43:03D'ailleurs, on aurait pu imaginer maintenir la fréquence C8
43:07tout en créant de nouvelles chaînes et que Ouest France se développe également.
43:13C'est juste la première chaîne de la TNT de France qui n'émet plus depuis le 28 février.
43:18C'est juste 400 personnes qui sont sur la paille depuis le 28 février.
43:22C'est juste qu'ils sont censés quand même vérifier que les projets auxquels s'est volé,
43:25ils ont été très sourcilleux avec C8, ils ont quand même supposé
43:29vérifier que les projets sont viables.
43:32Et il y a aussi le projet de CMI dont on attend.
43:35De qui ?
43:36De CMI, de M. Kretinsky.
43:38On peut le dire, mais ils sont allés aussi dans le sens du vent,
43:42je dirais, après toutes ces commissions d'enquête.
43:45Comment je vous parle de sens du vent ?
43:48Oui, le sens du vent mauvais.
43:51Du vent mauvais qui...
43:53Non, je ne vois vraiment pas de...
43:55Bon, chers amis, c'était un plaisir d'être avec vous.
43:58Quatre grands rassemblements dans la capitale,
44:00trois rassemblements politiques,
44:02le rassemblement national Place Vauban,
44:04la gauche radicale Place de la République,
44:07la cité du cinéma avec le meeting de Renaissance,
44:10et puis un rassemblement, on dit quoi ?
44:12Populaire ? Citoyen ?
44:13Citoyen.
44:14En colère ?
44:16Qui se battent pour rester un pays uni.
44:20Qui se battent pour rester un pays uni
44:22avec la mobilisation un peu partout en France et notamment à Paris.
44:26Contre les ZFE.
44:27Contre les ZFE et c'est donc à 14h.
44:29Merci d'être venus Alexandre Jardin.
44:31Il est quelle heure ? 9h50.
44:33Un dimanche matin, je pense que vous pouvez arriver
44:36en traversant Paris vers 14h10.
44:38D'accord ?
44:39Merci à tous les cinq dans un instant.
44:41C'est Causeur.
44:42Oh, pardon.
44:43Causeur.
44:44Qui est notre ennemi ?
44:45Marcel Gaucher et Pierre Manon.
44:47Non, c'est pas Marcel Gaucher et Pierre Manon nos ennemis.
44:49Mais j'ai bien compris, merci.
44:51Marcel Gaucher et Pierre Manon.
44:53Accords et désaccords.
44:54Ça doit être un entretien absolument passionnant
44:56que je n'ai pas encore lu.
44:57Et la question contre Poutine, Trump, Téboune, Islamiste
45:00qui est notre ennemi.
45:01La grande question que vous vous posez dans Causeur.
45:03Merci à tous les cinq.
45:04On est en retard.
45:05Jean-François Copé qui sera l'invité du grand rendez-vous
45:07dans un instant.
45:08On reprend les échos.
45:09C News.
45:10Restez avec nous pour suivre cette journée.
45:12Oh, combien politique la campagne présidentielle
45:14est peut-être lancée ?

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