La vidéo originale de brut : https://www.youtube.com/watch?v=tcKreIHY7r0
Un homme pesant 150 kg, animé par une passion dévorante pour la course à pied, défie les lois de la gravité et les préjugés. Chaque foulée est une bataille contre son propre corps, chaque kilomètre parcouru est une victoire sur les défis physiques et mentaux. Dans ce reportage poignant, il partage ses difficultés quotidiennes, ses douleurs, ses doutes, mais aussi sa détermination inébranlable. Courir à 150 kg, est-ce vraiment dangereux ? En tant que médecin, je vous emmène dans les coulisses de ses journées, décryptant les impacts de cette pratique sur sa santé et son bien-être.
Plongez dans l'univers épique de cet homme hors du commun. Découvrez comment chaque journée commence par une lutte contre les douleurs articulaires, les essoufflements et les regards incrédules. Mais aussi, comprenez les bénéfices insoupçonnés de cette activité sur sa santé mentale et physique. En tant que médecin, je vous explique les risques associés à la course à pied pour une personne de ce poids, mais aussi les stratégies pour minimiser ces dangers. Apprenez comment une préparation adéquate, une nutrition adaptée et une progression mesurée peuvent transformer ce défi en une source de force et de résilience. Cette vidéo est un hommage à la détermination humaine et un appel à repousser les limites, tout en prenant soin de notre corps. Rejoignez-moi dans cette aventure épique et découvrez comment courir à 150 kg peut être une source d'inspiration pour tous !
Vous pouvez également me retrouver :
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Musique utilisée pour le générique :
Keziah Kyser ft. Prince of Falls – Don’t Know How It’s Like
Un homme pesant 150 kg, animé par une passion dévorante pour la course à pied, défie les lois de la gravité et les préjugés. Chaque foulée est une bataille contre son propre corps, chaque kilomètre parcouru est une victoire sur les défis physiques et mentaux. Dans ce reportage poignant, il partage ses difficultés quotidiennes, ses douleurs, ses doutes, mais aussi sa détermination inébranlable. Courir à 150 kg, est-ce vraiment dangereux ? En tant que médecin, je vous emmène dans les coulisses de ses journées, décryptant les impacts de cette pratique sur sa santé et son bien-être.
Plongez dans l'univers épique de cet homme hors du commun. Découvrez comment chaque journée commence par une lutte contre les douleurs articulaires, les essoufflements et les regards incrédules. Mais aussi, comprenez les bénéfices insoupçonnés de cette activité sur sa santé mentale et physique. En tant que médecin, je vous explique les risques associés à la course à pied pour une personne de ce poids, mais aussi les stratégies pour minimiser ces dangers. Apprenez comment une préparation adéquate, une nutrition adaptée et une progression mesurée peuvent transformer ce défi en une source de force et de résilience. Cette vidéo est un hommage à la détermination humaine et un appel à repousser les limites, tout en prenant soin de notre corps. Rejoignez-moi dans cette aventure épique et découvrez comment courir à 150 kg peut être une source d'inspiration pour tous !
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SportTranscription
00:00Bonjour à tous c'est Paul Mathieu et bienvenue sur la chaîne du DOC. Dans cette vidéo je vais réagir au reportage de Brut qui s'est
00:06intéressé au cas de Vincent, un marathonien qui pèse
00:10actuellement 150 kg. Et vous allez voir qu'il y a beaucoup de choses à dire et à commenter sur ce reportage
00:15et on va le faire tous ensemble. Mais avant de commencer la vidéo
00:19j'aimerais savoir ce que vous vous en pensez. Est-ce que de courir en pesant 150 kg c'est quelque chose de raisonnable
00:26ou est-ce que ça peut faire des dégâts au niveau du coeur ?
00:30Et vous allez voir, je vais vous donner ensuite mon avis. C'est parti pour la vidéo générique.
00:50J'ai choisi de courir, c'est ma passion.
00:53Donc oui c'est pas facile tous les jours avec
00:5680 kg de plus que la moyenne
00:58mais j'adapte ma foulée, j'adapte mon cardio, mon souffle.
01:10Clairement c'est la première chose que l'on peut voir et c'est quelque chose qui ne sera
01:14normalement une surprise pour personne.
01:16C'est que de courir quand on est en surpoids et encore plus quand on est obèse parce que oui
01:22150 kg c'est une obésité morbide et bien c'est quelque chose de difficile.
01:26Typiquement la course à pied par opposition à d'autres sports qui vont être dits portés comme par exemple la natation ou encore le vélo
01:33où le poids du corps va être justement porté par quelque chose. Donc soit le vélo
01:38soit la flottaison avec l'eau qui va réduire le poids du corps. Ce sont des sports, les sports portés
01:44qui seront un petit peu on va dire moins difficiles quand on est quelqu'un d'obèse.
01:49Mais à l'inverse, tous les sports où il va falloir porter son propre poids de corps et la course à pied en est le meilleur exemple
01:57puisque à chaque pas, si tu es en surpoids, il faut porter tous les kilos
02:02excédentaires. Et le meilleur exemple que l'on peut donner c'est de se balader avec un sac à dos lesté.
02:08Typiquement si vous mettez votre sac à dos avec ne serait-ce que 10 kg dedans, vous allez voir comme il est difficile de se déplacer.
02:15Alors l'exemple n'est pas parfait. Avoir on va dire 10 kg de surpoids, ce n'est pas équivalent à porter
02:22un caillou de 10 kg dans son sac à dos parce qu'il y a une question aussi de
02:26répartition de la masse et du poids. Parce que quand vous avez 10 kg en trop,
02:30les 10 kg ne sont pas logés sur une bosse au niveau de votre dos. Ils vont être en général répartis de façon plus ou moins
02:37harmonieuse au niveau des membres inférieurs, donc des jambes où déjà ce sera un petit peu plus facile de les porter,
02:42des avant-bras, de la tête, du cou, du dos,
02:45bref, du ventre. Donc ce n'est pas un poids qui va être localisé comme
02:49véritablement le ferait un sac à dos ou une ceinture de leste.
02:51Mais pour autant, le total est bien là. A chaque pas, vous devez porter le poids en excès et donc ce sont des sports où
02:58la meilleure façon de progresser, c'est de s'alléger. En tout cas c'est schématique mais vous aurez compris l'idée.
03:04Donc courir à 150 kg, et bien clairement c'est un effort et ce n'est pas étonnant que l'on le trouve
03:11complètement essoufflé, tout simplement parce que dès qu'il va se mettre à courir,
03:15et bien son poids fait que pour son coeur et pour ses muscles, c'est un effort qui va être
03:21important. Donc le simple fait de trottiner va déjà être un effort significatif.
03:25Donc déjà,
03:27respect à lui de faire ça parce que comme il l'a dit, si courir c'est sa passion et bien il faut se donner les moyens
03:32de ses ambitions et il faut essayer au maximum de faire des sports qui nous intéressent et qui nous passionnent.
03:39Maintenant, ça ne répond pas à la question est-ce que c'est dangereux ou pas, on continue le reportage.
03:46Mais tu vois, ça redescend plus vite qu'avant.
03:49Il y a un an et demi, je restais comme ça en boucle.
03:52Vincent, en fait, il prépare une course
03:53assez importante pour lui. C'est la première fois qu'il va la faire. Il va réaliser une course qu'on appelle la Saint-Élion.
03:58On va partir sur quelque chose de réalisable. Voilà, 13 km.
04:02T'es en fier de toi, non ?
04:04Pas encore, on verra plus.
04:06Ça peut paraître un objectif qui n'est pas énorme, mais encore une fois, tout dépend d'où est-ce qu'on part parce que des fois je
04:12vois des gens critiquer et dire voilà, regarde un tel, il s'est fixé un objectif de 5 ou de 10 km, c'est pas beaucoup,
04:18c'est pas un vrai sportif, etc.
04:20Au final, est-ce que le sport c'est un mode de vie ou est-ce que c'est un objectif de performance et bien personnellement, c'est plutôt une
04:27question philosophique.
04:28Il est évident quand même qu'il faut chercher à progresser parce que dans le sport, si on fait que du loisir
04:33et si on ne se challenge pas un petit peu, forcément on va stagner et avec l'âge, quand on stagne de plus en plus,
04:40en réalité, on régresse. Donc à tout âge, il faut chercher la progression même si c'est plus difficile en vieillissant et c'est aussi plus
04:48difficile quand on part avec, entre guillemets, ce que je vais appeler comme un handicap qui est un handicap en vérité de poids.
04:53Mais le fait de courir 13 km quand on est en surpoids à
04:58150 kg, c'est un objectif plus que respectable parce que,
05:01croyez-moi, pas beaucoup de personnes de 150 kg peuvent le faire pour ne pas dire qu'il y en a probablement
05:07extrêmement peu. Donc il n'y a pas de petit objectif et encore une fois, il faut se fixer des objectifs
05:13réalisables. Si vous démarrez la course à pied que vous n'en avez quasiment jamais fait et que vous vous dites
05:18dans trois mois ou même six mois, je veux courir un marathon, eh bien c'est un objectif qui probablement est
05:25irréalisable pour la plupart d'entre vous. Et encore, ça ne veut pas dire que certains d'entre vous, avec une bonne génétique, un entraînement acharné,
05:32ne pourront pas y arriver.
05:33Mais ça ne veut pas dire que vous le ferez dans des bonnes conditions parce que combien de personnes préparent des marathons avec
05:39insuffisamment
05:41d'expérience et vont finir par se blesser ?
05:43Et ce ne sera pas, contrairement à ce que la plupart des gens pensent, des blessures au niveau blessure, je mets des guillemets, des blessures
05:49au niveau cardiovasculaire. Ce n'est clairement pas ça le problème dans ce type de course d'endurance.
05:53Mais ce sera plutôt des problèmes au niveau de la carrosserie, de l'orthopédie, c'est à dire des
06:00tendinites, des problèmes aux genoux, des douleurs musculaires ou encore des problèmes articulaires.
06:05Bref, encore une fois, il n'y a pas de petits objectifs et il faut croire en ses rêves.
06:11Allez, c'est parti pour l'entraînement.
06:13Il faut la bouger l'anatomie, comme on dit.
06:15J'étais monté à 30 knots plus qu'actuellement, ce qui est absolument énorme.
06:20Maintenant, avec l'âge, avec la hanche, avec tous les petits problèmes qu'on peut rencontrer à partir de 50 ans,
06:25je pense qu'il faut que je redescende en dessous et que j'aille plus vers les 130 kg pour me permettre de rêver un nouveau marathon.
06:31Voilà.
06:32Alors, c'est sûr que s'il avait en plus 30 kg de plus, si j'ai bien compris le reportage, c'est à dire qu'il pesait
06:38180 kg, pour le coup, le poids c'est exponentiel avec la difficulté
06:43de l'effort. Tout simplement parce que déjà, quand on rajoute 3 ou 4 kg,
06:46on peut avoir l'impression que ce n'est pas beaucoup, mais encore une fois, sur la distance, ça fait toute la différence.
06:51Donc là, quand il rajoute 30 kg à un poids qui est déjà très élevé, et bien 180 kg, on s'approche probablement du poids où
07:00mécaniquement, il va être de plus en plus difficile de bouger.
07:03Encore une fois, c'est des calculs qu'on peut tout à fait faire, à la fois sur la performance
07:08cardiovasculaire, sur la VO2, puisque ce qu'on appelle la VO2, donc la consommation d'oxygène,
07:12qui est un reflet de la performance
07:14aérobie et des efforts que vous pouvez faire en commençant l'essoufflement et en vous essoufflant de plus en plus, c'est à dire, en gros, c'est
07:21votre niveau de performance, et notamment, alors je pourrais vous faire un cours dessus qui durerait longtemps,
07:26mais en gros, l'idée, c'est de déterminer différents seuils en fonction des métabolismes aérobie, anaérobie et de savoir à quel moment
07:34de l'effort vous vous essoufflez. Bref, sans rentrer dans les détails, ce qu'on appelle le seuil aérobie,
07:39c'est le moment où, véritablement, on rentre dans un effort relativement significatif du point de vue énergétique,
07:45c'est à dire que l'on rentre dans un effort qui va essouffler un petit peu.
07:49Typiquement, quand on marche, on est en dessous de ce premier seuil, parce qu'on est inépuisable.
07:54Je mets une parenthèse, quand on marche et qu'on a un poids normal. Pour Vincent, quand il marche à 150 kg,
07:59pour peu qu'il marche un petit peu vite, il est probablement déjà au-delà de ce seuil, parce qu'encore une fois, ça dépend de la
08:06quantité de poids à transporter. Mais pour la plupart des gens de poids normal, on peut marcher toute la journée.
08:11Ce n'est pas un problème d'essoufflement et ce n'est pas un problème d'énergie.
08:15C'est simplement qu'au bout d'un moment, à force de marcher, on va en avoir marre, on va avoir faim, on va avoir soif,
08:20on va avoir des ampoules aux pieds. Bref, on va s'ennuyer et on va vouloir s'arrêter, mais il n'y a pas de problème énergétique.
08:26Mais si vous accélérez un petit peu la cadence ou que vous montez une côte, vous pouvez commencer
08:31à ressentir de l'essoufflement. Et c'est justement cet essoufflement qui fait que vous allez avoir un effort conscient.
08:37Bref, tout ça pour dire que Vincent, à cause de son poids,
08:41son premier seuil, ce qu'on appelle ventilatoire, le seuil
08:45aérobie, il est probablement très précoce dans l'effort. C'est-à-dire que dès qu'il marche un petit peu vite, il va être
08:52déjà un petit peu essoufflé. Tout ça pour dire que s'il rajoute encore 30 kg,
08:57il arrive un moment, et c'est le cas pour certaines personnes,
09:00que les moindres efforts de la vie quotidienne, c'est-à-dire se lever du canapé pour aller aux toilettes,
09:07génèrent déjà un essoufflement. Ça peut paraître un petit peu conceptuel et un petit peu
09:13mystique pour certaines personnes, notamment si vous êtes jeune et en bonne santé et avec un poids normal.
09:18Mais regardez autour de vous, des personnes âgées en surpoids, elles peuvent être déjà
09:23essoufflées, ne serait-ce qu'en marchant ou en montant quelques marches. Donc encore une fois, tout dépend de votre degré de performance et de ce qu'on
09:30appelle les seuils ventilatoires.
09:31Bref, 30 kg en plus sur un gabarit déjà important, eh bien très clairement, c'était incompatible avec la course à pied,
09:38et même la marche, ça devait être quelque chose de compliqué. Donc, il a clairement tout intérêt à perdre du poids pour
09:44performer de façon beaucoup plus optimale.
09:47Tu avais déjà atteint cette barre de 130 kg ?
09:49Oui, oui, oui. J'étais,
09:51comme je le dis de temps en temps, j'étais un avion de chasse à l'époque.
09:56Quand j'ai récupéré Vincent, il y a un an et demi maintenant ?
09:58Ouais, c'est ça, ouais.
10:00On est parti sur des choses très basiques, très simples, avec de la marche-course,
10:05avec des fractions de travail qui étaient très, très petites, de l'ordre de 15 secondes, 20 secondes, 30 secondes.
10:10Et puis petit à petit, on est arrivé à un travail un peu plus continu. Puis, je suis bien sûr obligé d'adapter.
10:14Bien évidemment, l'apport d'un coach est important parce que l'expérience,
10:19l'expertise d'un coach qui va planifier un programme d'entraînement,
10:22c'est quelque chose de capital, tout simplement pour s'entraîner de façon efficace, mais surtout de ne pas se blesser
10:29et de ne pas se sur-entraîner, parce que trop de personnes vont chercher à courir vite, vite, vite.
10:33Or, pour développer le cardio, pour développer l'endurance et pour renforcer les structures articulaires tendineuses, bref, la carrosserie,
10:40c'est fondamental de le faire de façon
10:44intelligente et surtout de ne pas faire en fait que de l'intensif.
10:47C'est comme si en musculation, on faisait lourd, lourd, lourd, lourd, ça marche un petit temps. Et ensuite, c'est le sur-entraînement,
10:54c'est des problématiques au niveau du système nerveux, c'est des problématiques articulaires.
10:57Bref, en course à pied, c'est pareil. Et l'autre chose qu'il est important de préciser,
11:02c'est que ça peut peut-être marcher, là aussi pour Vincent, parce que comme il a dit, il a déjà fait de la course à pied depuis
11:08très longtemps. Et il a même déjà
11:10complété un marathon alors qu'il pesait 130 kg, ce qui est déjà, cela dit, une très belle performance, parce que 130 kg,
11:15il faut les soulever. Et l'autre chose aussi, c'est que son corps s'est déjà
11:20adapté à la fois à sa structure, c'est-à-dire que le fait de courir un marathon
11:24sans avoir de difficultés ou de blessures avec 130 kg, ça veut dire que son gabarit, sa carrosserie,
11:29est adaptée déjà à un gros gabarit et que finalement, quand il pèse
11:33150 kg, ça n'est que, et je mets des gros guillemets, ça n'est que 20 kg de plus que les 130 kg.
11:39Mais ça n'est pas forcément quelque chose de réalisable pour tout le monde. Et ça, il faut en être conscient, si vous n'avez jamais fait
11:45de sport, jamais fait de course à pied, que vous avez simplement pris du poids au fil des années à cause d'une sédentarité
11:50extrême, n'essayez pas de vous fixer un objectif de marathon, ou en tout cas, pas dans un délai raisonnable et pas sans perdre du poids,
11:57parce qu'en tout cas, je vous garantis, en tout cas, moi, c'est ma conviction,
12:00je vous garantis que vous allez possiblement vous blesser, ou en tout cas, le risque de blessure est
12:06important. Et l'autre chose, je sais, d'ailleurs, je vais vous orienter vers sa vidéo, parce que je la trouve très intéressante,
12:11il y a Emric, Emton Kiné, qui a fait une vidéo
12:14sur le fait de faire un programme de course à pied à une personne en surpoids, je crois peut-être même
12:19obèse, en la faisant courir tous les jours, et pour montrer que c'était possible de courir tous les jours en partant de zéro.
12:26Sa vidéo est intéressante, elle est bien construite, et je vais y apporter, enfin en tout cas, un petit bémol, dans le sens où moi,
12:32je ne suis pas totalement d'accord, alors oui, on peut courir tous les jours en partant de zéro,
12:36ça peut être fait même chez des personnes en surpoids, mais je ne suis pas sûr que ce soit forcément quelque chose de judicieux,
12:42parce que ce qu'il ne faut, enfin, la petite nuance que je vais mettre, c'est que là, la personne était suivie par justement un coach,
12:48Emric, qui lui a fait son programme, qu'il a adapté de façon précise au jour le jour, mais la plupart des gens qui vont
12:55faire possiblement ce genre de test, en se disant, moi, je vais courir tous les jours si un tel l'a fait,
13:00eh bien, s'ils ne sont pas suivis, et avec une personne compétente, parce que parfois, il y a des coachs aussi qui font des programmes,
13:06on ne va pas se mentir, un petit peu bidon de course à pied, ou de n'importe quel sport,
13:10bref, le risque de blessure, et moi, en tout cas, c'est encore une fois, ma conviction reste importante, et je pense que ce qui peut être
13:17intéressant pour justement renforcer son corps, c'est d'alterner le type de stress, c'est-à-dire, ce serait de faire de la course à pied, par exemple,
13:24une ou deux fois par semaine au démarrage, et ensuite, de faire des sports moins traumatisants, donc typiquement,
13:30c'est ce que je vous disais en début de vidéo, des sports portés, qui vont permettre de développer le cardio et le foncier,
13:36tout en brûlant également des calories, pour améliorer le régime et perdre du poids, mais sans avoir de contraintes articulaires,
13:43parce que le vélo, c'est beaucoup plus doux sur les articulations, et pareil, pour la natation,
13:47vous n'avez pas d'impact, alors, je sais, ça ne veut pas dire que les impacts vont forcément détruire votre corps,
13:52probablement que c'est un petit peu surfait, mais c'est quand même une réalité que, si on s'y prend mal, eh bien, le risque de
13:58blessures est quand même plus important dans les sports à impact.
14:01J'ai eu des personnels de santé, quelques fois, des médecins, qui disaient, non, mais, avec ton poids,
14:09ce genre de poids, l'obésité, et l'obésité qu'on dit morbide, ils disent que ça joue trop sur les articulations,
14:14mais les impacts que j'ai sur mes tendons sont énormes, quand on, si on multiplie, on démultiplie le poids par le choc qu'il y a sur les tendons,
14:21donc, ça fait partie des choses que, un, je travaillais déjà avant, mais que Raphaël fait retravailler sur
14:28le talon, la pointe, et tout, pour travailler mon tendon.
14:30Bon, c'est globalement ce que je vous ai dit avant, c'est que, là, il faut se méfier, encore une fois,
14:34il a renforcé son corps déjà avant d'être à 150 kg, et surtout, eh bien, c'est quelque chose qui va être quand même plus traumatisant
14:42quand on est lourd que quand on est léger, donc, forcément, que c'est quand même une recommandation
14:47qui est, on va dire, saine de dire aux gens de faire attention aux impacts, et personnellement, d'un point de vue mécanique,
14:52bien évidemment que c'est toujours une balance, en fait, entre les contraintes et la capacité de récupération et la capacité d'encaissement d'un tissu,
15:00c'est-à-dire que si vous mettez plus de contraintes que ce qui est capable d'encaisser le tissu, et ce qui est capable de récupérer également par la suite
15:07avant de remettre une contrainte, eh bien, ça va bien se passer, schématiquement, c'est ça,
15:11mais la problématique, c'est qu'on ne sait pas exactement quel niveau de contrainte est capable de subir son tissu,
15:19que ce soit un tendon, une articulation, tant qu'on n'est pas allé flirter avec la limite et qu'on ne s'est pas blessé,
15:24et ça, c'est très difficile, c'est comme, et j'en ai déjà moi-même été victime, on va dire, d'abord, tu fais un exercice, tu fais une charge,
15:32et au début, tu dis non, mais ça va, il ne se passe rien, il ne se passe rien, il ne se passe rien, une fois, deux fois, trois fois, dix fois, quinze fois,
15:37et puis, c'est à la 16ème fois où tu te blesses, tout simplement parce qu'en fait, eh bien, ta capacité de récupération,
15:43soit elle était un peu moins bonne ce jour-là, soit tout simplement, eh bien, tu l'as utilisé, tu l'as épuisé au bout de la 16ème fois,
15:50donc c'est toujours un petit peu le problème de ne pas avoir, comme dans les jeux vidéo, vous savez, une jauge de récupération où c'est clair et c'est écrit,
15:57parce que là, on pourrait juger en temps réel de ce qu'on inflige comme dégâts au corps, mais très souvent, le corps humain,
16:02il est fait d'une telle façon qu'on s'en rend compte, soit une fois qu'on est blessé, soit le lendemain quand on a des petites douleurs,
16:08ou qu'on reprend le même type d'effort, donc attention, méfiance, et c'est pour ça que je pense que des fois, il vaut mieux rester,
16:14enfin, sauf si vous avez un objectif de compétition ou de jeux olympiques, où là, forcément, il faudra aller flirter avec la limite de votre corps,
16:20mais pour les personnes qui cherchent à faire les choses un peu plus durablement et justement de façon sécuritaire au maximum,
16:27où le premier objectif doit être de ne pas se blesser, je pense qu'il vaut mieux rester un petit peu en dessous de ce qu'on est capable de faire,
16:35quitte parfois à être un petit peu frustré et à se dire qu'on aurait pu en faire plus, mais encore une fois, c'est une question de philosophie,
16:41et ça, c'est ma philosophie que je vous livre.
16:44Alors, c'est l'heure de déjeuner.
16:46À la différence de gens qui choisissent de courir pour maigrir, moi, quelquefois, je vais essayer de maigrir pour pouvoir courir.
16:52Donc, du coup, moi, je vais essayer de me mettre un peu en diète pour perdre quelques kilos, quelques.
16:58— Tu manges juste des endives ? — Ouais, je mange juste des endives.
17:00Quelquefois, je rajoute un yaourt ou quelque chose comme ça, un petit laitage pour avoir un peu de... Voilà.
17:04— Et en termes d'apport nutritif, c'est suffisant pour... — C'est nul !
17:07— OK. — Surtout après la séance que je viens de faire.
17:12Mais c'est justement... C'est là où moi, en plus, ayant conscience de mes dérapages, des possibilités que j'ai d'avoir de ce qu'on appelle les crises de boulimie,
17:20je préfère minimiser mes calories sur la journée ou sur la semaine.
17:25Je vais juste vous mettre ce passage. Je vais pas forcément faire de commentaires.
17:28J'en ai déjà parlé dans le précédent reportage de Brut.
17:31Et d'ailleurs, ça touche à une maladie qui est interdite sur YouTube.
17:35On ne peut pas en parler, donc je ne vais pas vous faire de commentaires.
17:38Mais bien évidemment que ces problématiques de TCA n'aident pas, puisque forcément, quand il va reprendre beaucoup de poids dans un laps de temps très court,
17:46son corps n'aura pas forcément le temps de s'adapter.
17:49Et inversement, quand il va ensuite se mettre dans la restriction pour justement revenir à un poids un peu plus normal et lutter contre les excès alimentaires qu'il a fait,
17:58eh bien, il n'aura plus les nutriments. En tout cas, il aura beaucoup moins de nutriments disponibles pour à la fois ses stocks énergétiques,
18:05qui sont quelque part très importants dans les sports d'endurance pour refaire les stocks de glycogène qui vont fournir une source d'énergie au moment de l'effort,
18:14mais aussi pour la réparation des tissus, des muscles, des tendons, des articulations, bref, de la totalité de la structure.
18:21Donc le risque est un petit peu double quand en plus vous êtes sous-alimenté ou que vous êtes en régime.
18:26Et c'est toute la difficulté avec laquelle il va devoir composer, d'où l'intérêt d'être suivi par quelqu'un quand on y connaît.
18:33Enfin, pas grand chose, ce n'est pas une critique, c'est juste que la plupart des gens, ça n'est pas leur métier.
18:37Donc d'où l'intérêt d'être suivi par un coach et éventuellement d'un ou une diététicienne, bref, de quelqu'un qui va aussi vous aider à gérer votre plan alimentaire
18:46pour éviter les restrictions trop importantes et notamment les carences.
18:50Bref, voilà pour cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plu et qu'elle vous aura un petit peu éclairé sur mon sentiment sur le fait de courir à 150 kg.
18:59Et donc si on résume schématiquement, non, ce n'est pas impossible.
19:03Maintenant, est-ce que c'est donné à tout le monde ? Je pense que clairement non.
19:06Et encore une fois, c'est discutable et je vais vous laisser en débattre dans les commentaires et me donner votre avis parce que pour le coup, je pense qu'il y aura des avis différents.
19:16Et encore une fois, c'est très bien comme ça de pouvoir en débattre.
19:19Bref, avant de partir, n'oubliez pas de laisser un pouce bleu si la vidéo vous a plu et de vous abonner à la chaîne pour ne rien rater des prochaines vidéos.
19:26Retrouvez-moi également sur Instagram et sur TikTok, ledoc.pm.
19:30Et sur ce, je vous dis à bientôt pour la prochaine vidéo.
19:33Salut à tous !