Entre les murs encore nus, les câbles qui pendent et le sol brut en béton, il faut certes faire un petit travail d'imagination. Se représenter l'ancienne pièce qui accueillait, jadis, les rayonnages de DVD, en salle d'accueil toute pimpante, au centre de laquelle trônera un robot-trieur destiné aux opérations de retour des ouvrages. Se figurer, en lieu et place de l'ancien hall blotti au pied des immenses livres emblématiques aujourd'hui disparus, une cafétaria animée. Visualiser, dans les anciennes salles de cours de l'IUT du livre, un espace moderne dédié au traitement des collections. Ou encore, dans les locaux qui abritaient autrefois la fondation Saint-John Perse, projeter mentalement une salle polyvalente accolée à un lieu destiné à des expositions. Pour le public familier de la Méjanes, c'est bien une révolution architecturale qui est en cours, sur le site emblématique des Allumettes.
Isolation, réseaux...
"On sort du gros œuvre"
Parfois, cette restructuration est faite de tout petits détails, invisibles à l'œil nu mais qui nécessitent des prouesses techniques. Comme cette toiture élevée de quelques centimètres pour épaissir l'isolation du bâtiment. Les simples vitrages sont aussi doublés. Un des objectifs de la réhabilitation de la bibliothèque est en effet de réduire considérablement les factures énergétiques; pas une paille, dans cet édifice autrefois à vocation industrielle, dont les concepteurs se souciaient bien peu d'écologie. Autres détails qui disparaîtront bientôt sous le sol de l'établissement: les réseaux secs et humides. Obsolètes, ils ont été complètement refaits. "Un travail colossal", commente Christian Gaubert, directeur projets et grands équipements à la mairie. Ce dernier accompagnait, il y a quelques jours, des groupes d'agents de la bibliothèque, curieux de découvrir la transformation de leur lieu de travail. Une visite à laquelle La Provence était conviée. Dans la nouvelle entrée - l'accès à la nouvelle bibliothèque se situera rue des Allumettes - "toute la verrière a été refaite" explique l'architecte de formation. Ouvriers et artisans terminent actuellement le "gros œuvre" de l'accueil, de la salle de médiation numérique, du futur espace "animations actualités" ou encore de celui qui sera consacré au cinéma et à la musique.
Isolation, réseaux...
"On sort du gros œuvre"
Parfois, cette restructuration est faite de tout petits détails, invisibles à l'œil nu mais qui nécessitent des prouesses techniques. Comme cette toiture élevée de quelques centimètres pour épaissir l'isolation du bâtiment. Les simples vitrages sont aussi doublés. Un des objectifs de la réhabilitation de la bibliothèque est en effet de réduire considérablement les factures énergétiques; pas une paille, dans cet édifice autrefois à vocation industrielle, dont les concepteurs se souciaient bien peu d'écologie. Autres détails qui disparaîtront bientôt sous le sol de l'établissement: les réseaux secs et humides. Obsolètes, ils ont été complètement refaits. "Un travail colossal", commente Christian Gaubert, directeur projets et grands équipements à la mairie. Ce dernier accompagnait, il y a quelques jours, des groupes d'agents de la bibliothèque, curieux de découvrir la transformation de leur lieu de travail. Une visite à laquelle La Provence était conviée. Dans la nouvelle entrée - l'accès à la nouvelle bibliothèque se situera rue des Allumettes - "toute la verrière a été refaite" explique l'architecte de formation. Ouvriers et artisans terminent actuellement le "gros œuvre" de l'accueil, de la salle de médiation numérique, du futur espace "animations actualités" ou encore de celui qui sera consacré au cinéma et à la musique.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00On est dans la phase placo réseau sec, on peut voir toute l'importance en fait de l'électricité
00:08et de l'impact que ça prend. L'impact mais aussi le temps que cela prend. Le chantier de
00:15la bibliothèque Méjean semble pharaonique et donc déjà très long à concrétiser. Et voilà
00:20comme il s'agit d'une réhabilitation, la ville a eu de mauvaises surprises et le chantier prend
00:25du retard. C'est simple, là on est sur un projet de réhabilitation et qui dit réhabilitation dit
00:31découverte des choses qui n'ont pas été prévues. En l'occurrence justement l'impact de la peinture
00:37plombée qui n'a pas été prévue mais pas que. La découverte de réseaux amiantés en sous-sol qu'on
00:42a découvert une fois en ayant enlevé la dalle existante donc en réhabilitation il y a obligatoirement
00:48un temps de découverte qui font du retard sur le chantier. L'idée c'est qu'il y ait le moins de
00:53découvertes possibles. Un retard qui s'explique donc mais au bout du compte il semblerait que la
00:57patience en vaille la peine puisqu'une fois le projet terminé la Méjean aura totalement changé
01:02de visage pour entrer dans une nouvelle ère. C'est des espaces qui vont être complètement
01:06rénovés donc avec un confort acoustique et un confort thermique vraiment plus important donc
01:12ça c'est la première des choses très matérielle aussi en termes d'offre de services et de visibilité
01:17de ce que propose la bibliothèque avec l'entrée sur la rue on donne vraiment à voir aussi ce
01:21qu'est la bibliothèque et inciter les gens à rentrer dans la bibliothèque et puis avec des
01:25espaces qui vont être plus adaptés aux pratiques d'aujourd'hui notamment avec des espaces qui
01:30proposeront des jeux à la fois de sociétés et des jeux vidéo un espace de fabrication numérique
01:36des espaces plus diversifiés on va dire et puis deux beaux espaces de programmation donc une
01:40salle d'expo une salle polyvalente où on pourra faire des spectacles vraiment on va dire une
01:45pluralité d'offres de services dans des espaces rénovés avec un mobilier à la pointe si tout se
01:52passe bien les ex-soirs pourront découvrir leur bibliothèque fin 2027 sans les grands livres qui
01:57trônaient à l'entrée et faisait sa réputation mais avec de tout nouveaux espaces qui en feront
02:02l'un des poumons de la culture à ex