Avec Benoît Magand, Co-fondateur de la Compagnie des Déboucheurs
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00:00SUD RADIO CESA LA FRANCE, Nathalie Schrengerma, avec les chambres de métiers de l'artisanat,
00:05artisans, porteurs de projets, apprentis, nous vous accompagnons depuis 100 ans pour
00:10faire battre le cœur de la France. Bonjour à tous, bienvenue dans CESA LA FRANCE,
00:15l'émission qui met en avant les entrepreneurs qui s'imposent sur le marché avec des concepts
00:18innovants, qui souhaitent produire sur le territoire à travers, vous allez voir un
00:22six-histoires inspirant, vous découvrirez des parcours d'entrepreneurs audacieux,
00:26qui repensent les codes traditionnels, qui créent des emplois et qui participent activement à la
00:31relance économique tout en valorisant le savoir-faire local. Et oui, chaque semaine,
00:35on vous plonge dans l'univers de ces créateurs, leurs visions, leurs défis,
00:38leurs réussites, pourquoi pas pour vous inspirer à votre tour et au programme du jour,
00:42la compagnie des déboucheurs, leader en France du débouchage de canalisation qui ne cesse de
00:48se développer. Et bien justement, on va en parler avec l'un des deux co-fondateurs de
00:53cette belle success story, c'est parti. Et au micro de Sud Radio, Benoît Magan, bonjour Benoît.
01:01Bonjour Nathalie. Je le disais à l'instant, une belle success story, la compagnie des déboucheurs
01:06qui a réussi à s'imposer dans cet univers-là. Alors expliquez-nous déjà comment vous avez
01:11réussi, vous êtes implanté dans la Loire, c'est ça, enfin, sabonner les houles, c'est ça,
01:16si je ne me trompe pas ? Sabonner les houles, oui. Sabonner les houles dans le département de la Loire.
01:20Racontez-nous justement comment vous avez réussi à innover dans ce secteur et vous imposer dans
01:24l'univers justement de la réparation des canalisations. Alors à la base déjà, c'est le
01:30débouchage de canalisation. Le débouchage, oui. Voilà, vous voyez, on est parti d'un constat simple finalement,
01:36c'est que quand on a un WC de bouchée, on ne savait pas à quelle sauce on allait se faire manger.
01:39Donc ça, c'est un constat qui a été fait en 2015, un petit peu le syndrome du serrurier parisien,
01:44que nos amis connaissent bien. Et nous simplement, ce qu'on a amené, c'est de la transparence, pas de
01:50mauvaise surprise. Donc les tarifs sont annoncés, il y a trois tarifs simples qui sont faciles à
01:55comprendre par le client. Qui sont fixes, c'est ça ? Il n'y a pas de mauvaise surprise. Exactement, pas de
02:00frais de déplacement et pas de majoration soirée ou week-end. Donc là déjà, on est dans la réassurance
02:04au niveau du client, c'est là où vraiment on a été disruptif avec la compagnie des boucheurs à
02:08l'époque. Oui, c'était une manière vraiment de complètement transformer ce métier, le proposer
02:13différemment. Exactement, exactement. Vous dites même redorer l'image du débouchage de canalisation,
02:19c'est-à-dire que c'était un métier qui était mal perçu ? C'est un métier qui était mal perçu parce que très
02:24opaque. Encore une fois, sans vouloir charger mes amis serruriers, mais c'est vrai qu'il y a
02:30quand même quelques difficultés dans certains métiers, surtout les métiers du dépannage dans
02:34l'artisanat. Et dans ce cadre-là, on s'est positionné à la place du client. Le client,
02:40il veut savoir qui va venir, quand est-ce qu'il va venir, combien il va payer et qu'est-ce qu'il
02:43va faire. Donc c'est en partant du constat et de ce résultat qu'on a créé la compagnie des
02:50déboucheurs avec cette recette. Mais alors c'était du vécu ? C'est la raison pour laquelle vous avez
02:54souhaité vous lancer dedans ? Vous étiez déjà dans cet univers-là avec votre associé Grégory Bonhomme ?
02:59Alors pas du tout. Moi, j'étais à la base multifranchisé à l'eau-pneu, donc le leader de la
03:05vente de pneus sur Internet. Et Grég, qui est un ami d'enfance, lui était chef de chantier dans
03:11une reprise de travaux publics local. Et c'est autour d'un verre qu'on a discuté de ça, parce que
03:17ni l'un ni l'autre, on avait eu de canalisation bouchée. Donc c'est vrai que c'était une belle surprise.
03:21Oui, parce qu'il faut le dire, les canalisations sont quand même très vétustes sur une bonne
03:26partie du territoire français. Donc j'imagine que le boulot ne manque pas. Mais comme vous le disiez
03:31à l'instant, après, c'est la confiance qu'on a en la personne qui va venir justement, qui va
03:35intervenir chez soi. La compagnie des déboucheurs a été fondée en 2015. Et alors, vous avez connu
03:42une croissance exceptionnelle. De ce que j'ai pu lire en 2022, vous avez généré 19 millions d'euros
03:47en chiffre d'affaires, une hausse de plus de 54% par rapport à 2021. Alors en 2024, je ne sais pas
03:53ce que ça a donné, mais c'est vraiment en constante, une croissance exceptionnelle.
04:00Oui, on a une belle croissance. Donc ça fait plaisir. On est sur une base de 27 millions
04:05d'euros de chiffre d'affaires en 2024. Et surtout, ce qui est intéressant, c'est qu'on a inauguré
04:10notre centième agence. Donc ça fait un petit mois. Et la première facture date exactement de mars
04:162016. Et donc on a ouvert notre première agence en juillet 2018. Et depuis, comme vous l'avez dit,
04:24on a ouvert d'abord, première année, une agence par mois, ensuite deux pour aller jusqu'à trois.
04:29Et là, pour l'instant, on oscille entre une et deux, parce que le territoire se maille. Et forcément,
04:37la plupart de nos candidats sont sur des secteurs qu'ils ont déjà pourvus. Donc c'est un petit
04:43peu difficile de caler tout le monde. Alors vous avez opté pour la franchise. C'est ce qui vous
04:49a permis de vous étendre assez rapidement. Oui, c'est ça. L'idée, en fait, finalement,
04:53c'est de simplifier l'accès à l'entrepreneuriat. C'est-à-dire qu'on a beaucoup de reconversion
04:57professionnelle. Ce sont des salariés. Et nous, l'idée, c'est de leur apporter la qualité de
05:03service en intégrant chez nous le call center. Donc on traite aujourd'hui 20 000 appels par mois,
05:091500 chats. On a aussi développé une application, même chose avec des ingénieurs informatiques
05:15locaux. Cette application va traiter tous les accords de travaux, les RGPD, enfin tout ce qui
05:22est mention légale, et va aussi rédiger automatiquement les factures, faire une demande
05:26d'audit et les accompagner aussi dans la prospection. Donc d'où cette volonté de former sur
05:32place ? C'est bien ça, pour être sûr, j'allais dire, d'avoir une qualité de service, qu'elle
05:36ne soit pas dégradée. Donc c'est vous qui formez les futurs franchisés ? Exactement,
05:43oui, et ce depuis le départ. Donc la formation se passe au siège social et notre siège social,
05:48ça a toujours été un peu particulier, c'est une maison depuis nos débuts. Donc pourquoi une maison ?
05:54Parce que simplement les franchisés habitent sur place pendant la formation. Donc il y a une
05:59semaine de théorie et une semaine sur le terrain. Et donc dans cette formation, on va aborder
06:03plusieurs sujets. C'est déjà la prise en main du matériel, comment fonctionnent les réseaux,
06:08comprendre ce que c'est que l'entrepreneuriat, la partie aussi communication qui est importante.
06:14On a un service communication qui est omniprésent parce qu'on fait du mass media aujourd'hui,
06:19donc c'est un beau levier pour une marque comme la nôtre qui est assez jeune. Donc l'idée,
06:25c'est vraiment de leur donner tous les outils pour qu'ils puissent débuter leur
06:29aventure entrepreneuriale dans les meilleures conditions possibles. Au niveau de la communication,
06:33là aussi, il y a cette volonté de proposer quelque chose de différent par rapport à une
06:37communication plus classique dans cet univers là. Eh bien oui, on est les super héros du
06:42débouchage. C'est important ça aussi, cette communication décalée ? C'est super important
06:48pour le client déjà d'une part, pour dramatiser un petit peu la situation parce que dans certains
06:53moments, on arrive à nous rapporter qu'on sauve la vie de nos clients, alors c'est un petit peu
06:57exagéré. On n'est ni médecin ni pompier, on les salue pour tout ce qu'ils nous apportent. Et ce
07:03qui est important aussi, c'est que finalement, on a créé une vraie marque que les franchisés
07:07s'approprient. Donc c'est toujours plus sympa de communiquer au travers d'une marque pour
07:12laquelle on partage les mêmes valeurs. Oui, d'où l'importance, on le rappelle, de cette formation.
07:18C'est vraiment comprendre l'état d'esprit de la maison pour rester vraiment dans ce même
07:23univers. Et vous le disiez, c'est cette innovation aussi, l'automatisation pour simplifier la
07:29gestion des franchises. Donc ça aussi, c'est important. Avant d'être lâché, entre guillemets,
07:34dans la nature, vous êtes obligé de bien cadrer les choses. Exactement. En fait, il faut se dire
07:38une chose, c'est que finalement, l'opérationnel, la partie débouchage, c'est qu'une infime partie
07:43du travail. Nous, ce qui nous intéresse, c'est que le franchisé fasse vivre son entreprise sur
07:49son secteur. Et notre job, de notre côté, c'est de lui fournir un outil qui soit le plus performant
07:54possible pour qu'il le fasse dans les meilleures conditions et qu'il ait les meilleurs résultats
07:59possibles. Alors aujourd'hui, vous êtes réparti de quelle façon sur le territoire français ?
08:03Donc, on a une centaine d'agences et j'ai envie de dire qu'on a la diagonale du vide qui se
08:08dessine. Mais plutôt vers quelle région ? Alors j'imagine autour de la Loire, là où vous êtes
08:13implanté déjà ? Alors clairement, on est partout en France. Aujourd'hui, au-delà de la diagonale
08:19du vide, on a vraiment la Bretagne, c'est Mayen en premier. On a encore quelques disponibilités
08:25sur le sud de la France. Donc voilà, quand je suis sur de la radio, j'en profite. Mais oui,
08:28c'est vrai parce que j'ai oublié de le préciser, sur votre site internet, vous le dites, il y a un
08:32lien, on recherche des personnes qui veulent rejoindre l'aventure. N'hésitez pas à nous
08:36contacter pour développer justement la franchise dans votre région. C'est ça, oui. Et puis aussi,
08:42accompagner nos franchisés dans le recrutement avec les salariés. On met en place 45 nouveaux
08:48techniciens par an. Donc bon, il y a de la croissance organique aussi qui est assez
08:51intéressante. Donc on a de la place à la compagnie des déboucheurs, il ne faut pas hésiter. S'il y a
08:55des vocations qui se créent au travers de cette interview, vous êtes les bienvenus.
08:58Combien de personnes travaillent en ce moment au siège justement pour former tous ces franchisés,
09:02pour faire vivre l'entreprise, pour répondre aux appels téléphoniques qui sont donc centralisés ?
09:07Oui, alors donc il y a 25 personnes, 8 personnes sur le call, on a 4 personnes sur la communication,
09:15on a 7 personnes sur la partie réseau, donc l'animation, le développement, la formation.
09:22On a de l'administratif et des achats aussi parce qu'on a une marketplace. On centralise tous les
09:26achats pour essayer de mutualiser les coûts et avoir les meilleurs tarifs. Et la partie
09:31opérationnelle, on est en direction opérationnelle, on est 3. Alors ça, c'est la première partie,
09:36ça a été créé en 2015. Et depuis quelques temps, vous avez lancé une autre entreprise très
09:42complémentaire, la compagnie des chemiseurs. On va se quitter un court instant et on en parle
09:46juste après. A tout de suite.
09:47Sud Radio, c'est ça la France.
09:50Nous voilà de retour dans c'est ça la France, l'émission du savoir-faire français. L'émission
09:55qui met en avant ces entrepreneurs qui innovent et nous sommes avec la compagnie des déboucheurs
10:01depuis le début de cette émission. Cette entreprise qui a su s'imposer dans le débouchage
10:05de canalisations sur le territoire français qui ne cesse de se développer et désormais en débouche
10:10mais en répare également. On en parle tout de suite avec Benoît Magan, notre invité,
10:14le cofondateur de cette entreprise.
10:16Sud Radio, c'est ça la France.
10:18Benoît Magan, alors on évoquait le débouchage des canalisations, cette belle entreprise qui a
10:24su s'imposer sur le territoire français. Et depuis quelques temps, on répare également
10:29les canalisations.
10:30Exactement, oui, on répare les canalisations. Depuis tout à l'heure, on parle de bon sens
10:35et dans la continuité, ce qui se passait souvent, c'est que quand on avait une canalisation de
10:41boucher, elle pouvait être cassée dans 10% des cas à cause de racines, à cause de cailloux,
10:45d'écrasement, de sécheresse. Aujourd'hui, c'est des mots qu'on voit souvent revenir en été par
10:53exemple. Et donc, ce qui nous intéresse nous finalement, c'est d'apporter une solution
10:56curative aussi à notre client avec une technologie qui soit écolo d'un côté parce qu'il n'y a
11:04pas de casse non invasive. On ne va pas arracher des arbres ou casser des cuisines, des choses
11:15comme ça. Il faut qu'il y ait du bon sens, comme vous le disiez dans tout ça.
11:20Exactement. Et puis surtout, ce qu'il y a, c'est que les synergies sont complémentaires entre les
11:28deux activités.
11:30J'imagine que c'est une demande que vous avez pu observer sur le terrain, d'être capable aussi
11:35d'être réactif dans la réparation de ces canalisations.
11:38C'est exactement ça. Ce qui se passait, c'est que finalement, on débouchait, on rétablissait
11:45l'écoulement, sauf que derrière, il y avait une récurrence qui était provoquée par la casse. Donc
11:50nous, on était un petit peu embêtés et on orientait derrière sur des artisans qui étaient
11:56en mesure de reprendre la problématique, mais toujours avec des technologies qui étaient moins
12:01poussées que celles qu'on peut avoir actuellement. Et donc le chemisage, en fait, si vous voulez,
12:05ça consiste à passer une chaussette imbibée de résine à l'intérieur de la canalisation. Et cette
12:11chaussette, une fois qu'elle va être mise en place, on va passer une lampe à UV qui va la faire
12:16polymériser et elle va devenir rigide. Donc ça va être structurant pour votre canalisation. Donc on
12:23se retrouve avec une installation à neuf.
12:26Donc ça, c'est pareil, c'est un produit que vous avez mis en place, que vous avez développé au sein de votre entreprise, que vous avez mis en place.
12:32Alors, voilà, ça a été mis en place au sein de l'entreprise. Ce n'est pas nous qui avons inventé le process.
12:37Ça a été créé en Allemagne il y a une vingtaine d'années. Les Allemands sont plus au fait de cette technique.
12:43Là, aujourd'hui, c'est un petit peu à discrétion en France. Et nous, ce qui nous intéresse, c'est, comme pour le débouchage, de former des personnes
12:51qui soient de vrais professionnels, des spécialistes, en fait, finalement, de ce type d'intervention.
12:56Et les synergies entre les déboucheurs et les chemiseurs, elles sont évidentes.
13:01Du coup, on ne peut pas être à la tête d'une compagnie de déboucheurs et chemiseurs. C'est soit l'un, soit l'autre, c'est ça ?
13:08Ce sera vraiment deux types d'entreprises différentes, mais complémentaires.
13:11Voilà, c'est ça. C'est deux types d'entreprises différentes.
13:15Dans leur savoir-faire, dans leurs compétences.
13:17Exactement. Et nous, on cherche à avoir des spécialistes.
13:20Donc, on est capable d'offrir la solution curative.
13:24Par contre, il y aura deux intervenants qui partageront les mêmes valeurs. C'est ça qui est vraiment important pour nous.
13:28Alors ça, c'est tout nouveau. Pour l'instant, j'imagine que ce n'est pas encore bien déployé, la compagnie des chemiseurs.
13:34Alors, l'entité pilote est en place à Saint-Etienne. On va ouvrir une autre entité aussi sur Lyon.
13:40Et après, je pense que la commercialisation se fera d'ici 20 années.
13:43Sauf si on a de belles opportunités humaines qui se présentent à nous.
13:47Parce qu'en fait, ce qui nous intéresse, d'abord, c'est de partager notre aventure avec des personnes qui partagent nos valeurs.
13:53C'est ça vraiment qui est important.
13:55C'est ça qui est important. Puis après, il y a ce côté aussi de maintenir des savoir-faire sur le territoire.
14:00Exactement. Aujourd'hui, on a un beau territoire avec des personnes qui ont envie de s'en sortir.
14:06L'atmosphère, l'ambiance actuelle, ce n'est pas le top.
14:09Et à côté de ça, je trouve que les gens qui se prennent en main et qui ont envie d'entreprendre,
14:14il faut les mettre à l'honneur parce qu'ils prennent leur courage à deux mains et ça fonctionne.
14:18Donc j'ai le courage là-dedans et on fait le maximum pour qu'ils s'éclatent.
14:22Eh bien, on vous souhaite le même succès avec la compagnie des chemiseurs.
14:26Merci beaucoup, Benoît Magan, d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.
14:30Et encore bravo pour cette belle success story 100% française.
14:34Merci Nathalie. Merci mille fois.
14:36Au revoir. Au revoir.
14:38Allez, il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre French Trotter.
14:41Sud Radio, c'est ça la France, avec Thibaut, le French Trotter.
14:45Bonjour Thibaut. Bonjour Nathalie.
14:46Alors, il y a deux semaines, vous étiez au Conseil économique, social et environnemental au Palais de Diana à Paris.
14:53Et il y a un événement là-bas, qui a lieu maintenant chaque année, qui concerne directement les lycéens.
14:59Exactement Nathalie, dans ce cadeau prestigieux, j'ai pu assister à la rencontre au sommet entre 300 lycéens de région parisienne
15:05et une cinquantaine de grandes entreprises françaises.
15:08L'objectif, c'est aider ces jeunes à préparer leur avenir en échangeant avec des professionnels passionnés
15:13et en explorant la diversité de leurs métiers.
15:16C'était donc la deuxième édition de Top Jeunes, organisée par l'AFEP, l'Association française des entreprises privées.
15:22Et je vous propose d'écouter sa directrice générale, Stéphanie Robert, qui va nous en dire plus.
15:26Le Top Jeunes, c'est un événement qui a un objectif de découverte des métiers.
15:31En fait, on se rend compte que les jeunes connaissent assez peu de métiers et qu'au fond,
15:35au moment où ils doivent faire des choix d'orientation, il faut leur ouvrir un maximum d'opportunités.
15:40Et l'AFEP, c'est l'Association des grandes entreprises françaises,
15:45et donc qui réunit une centaine d'entreprises et des milliers de métiers différents
15:49et qui sont souvent, le plus souvent, insoupçonnés de la part des jeunes.
15:52Et on s'est dit qu'on allait donc réunir une dizaine de classes de secondes, une cinquantaine d'entreprises.
15:59Chacune allait identifier un certain nombre de métiers qui pourraient susciter la curiosité de ces jeunes
16:05et leur présenter au cours d'une matinée.
16:07Côté entreprises, je m'adresse maintenant à Valérie Garry, qui est responsable marque-employeur chez Air France.
16:11Alors, pourquoi êtes-vous présente ici aujourd'hui ?
16:13Alors, tout simplement, c'est être sur le terrain, rencontrer ces lycéens de secondes.
16:18Il était important pour nous de faire connaître nos métiers,
16:21de les rassurer sur leurs études et les orientations professionnelles.
16:25Je suis venue avec des ambassadeurs métiers pour leur parler maintenance, pour leur parler informatique.
16:30L'éducation nationale est au cœur de Top Jeunes 2025.
16:33Je suis avec Caroline Pascal, directrice générale de l'enseignement scolaire des GESCO.
16:38Madame, que pouvez-vous nous dire de cette rencontre ?
16:40C'est une très, très belle rencontre, d'abord, où un grand nombre de jeunes viennent entendre des témoignages
16:46qu'ils n'ont pas l'habitude d'entendre et où ils rencontrent directement des entreprises
16:51à partir desquelles ils vont peut-être choisir de faire leur stage de fin de seconde.
16:54Ces rencontres-là leur permettent de construire et de mûrir leurs projets.
16:57On dit que la génération Z, ces jeunes, a du mal à s'engager. Est-ce que c'est vrai pour vous ?
17:02Je ne pense pas du tout que la génération Z ait du mal à s'engager.
17:05Je pense qu'elle a surtout le sentiment qu'elle fera beaucoup de choses dans la vie et pas toujours la même chose.
17:10Et ça se reflétait dans les questions qu'ils ont posées.
17:13Est-ce que les métiers qu'ils exerceront dans 20 ans existent déjà ?
17:17Donc, je pense qu'ils sont conscients de cette mobilité, mais qu'ils sont très engagés.
17:22Le TUB Jeunes, c'est aussi le partage d'expériences et ça tombe bien, je suis avec deux techniciens ambassadeurs.
17:26Je peux vous demander de vous présenter chacun ?
17:28Moi, c'est Charline, je suis la préventrice HSE chez Storengy de la plaque Nord-Est.
17:31Florian Thibault, technicien de maintenance mécanique sur le site des productions de la CPCU.
17:35C'est la compagnie parisienne de chauffage urbain.
17:38Vous êtes ici pour partager votre expérience, c'est ça, avec les jeunes présents ?
17:42Alors, quelles sont les questions qu'ils vous posent ?
17:44Quelle est votre valeur ajoutée ? Est-ce que ce sont des métiers sûrs ?
17:47Comment on fait pour accéder à ces métiers-là ? Est-ce qu'on peut, après, muter à l'intérieur pour évoluer ?
17:52Si vous aviez un seul conseil à leur donner, ce serait quoi ?
17:55Être à l'écoute dans leur métier, dans leur vie personnelle, parce qu'on apprend tous les jours et on va évoluer.
17:59Et c'est comme ça qu'ils vont être heureux, tout simplement.
18:02Je trouve que c'est vraiment une très belle initiative.
18:04C'est pas maudit, c'est du découvrir le monde de l'entreprise de façon simple, efficace, très concrète, en un seul lieu.
18:11C'est tellement compliqué d'entrer en contact avec ces chefs d'entreprise, avec ces décideurs.
18:15Ces jeunes, vous avez parlé avec eux, qu'avez-vous ressenti ?
18:18Moi, j'ai senti une vraie curiosité chez ces lycéens, une envie sincère de comprendre avant de se lancer.
18:23Par exemple, juste avant les rendez-vous individuels, il y avait un grand rendez-vous dans l'hémicycle du Palais Diana
18:28avec tous les grands patrons et ils n'ont pas hésité à les interpeller, que ce soit Patrick Puyanné, patron de Total, ou Sébastien Bazin, le PDG d'Accor.
18:35Mais est-ce qu'ils ont une idée de ce qu'ils recherchent ?
18:38Ah ouais, ils ont déjà une petite idée, on devine chez eux déjà des intérêts très marqués.
18:42Par exemple, pour les métiers de la transition écologique, qui les attirent pas mal, pour le luxe aussi.
18:47Mais aussi pour les filières techniques et scientifiques, c'est par exemple le cas de Noémie, une élève de seconde, qui nous explique ce qu'il a poussé à venir ici.
19:01Moi, je suis venue chercher des nouvelles rencontres, de nouvelles informations sur des métiers de l'avenir qu'on ne peut pas en avoir autrement.
19:09Je peux aller à la rencontre réelle des entreprises et pas aller sur un site internet pour avoir quelques informations qui ne seront pas forcément vraies.
19:16Et j'aime beaucoup cet endroit pour le contact humain, pour vraiment rencontrer des gens passionnés et qui pourront nous raconter ce qu'ils font en détail.
19:24Est-ce qu'il y a déjà des filières qui vous attirent ?
19:26Oui, moi, c'est tout ce qui est scientifique. J'aimerais justement voir les entreprises dans ce secteur.
19:32Merci beaucoup Thibaut pour ce compte-rendu très complet du Top Jeune 2025 et on vous retrouve la semaine prochaine.
19:40Merci beaucoup Thibaut. Merci à vous, chers auditeurs, on arrive déjà à la fin de cette émission.
19:45Je vous souhaite un très très bon dimanche et rendez-vous la semaine prochaine, même jour, même heure et même radio.
19:51Et surtout d'ici là, portez-vous bien.
20:02Nous nous unissons depuis 100 ans pour faire battre le cœur de la France.