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Il y a un an jour pour jour, une "mise en situation" était organisée au Haut-Vernet en présence de 17 personnes convoquées par les enquêteurs. Parmi eux, plusieurs membres de la famille, dont les quatre placés en garde à vue en début de semaine. Isabelle Colombani, avocate du grand-père maternel d'Émile, s'exprime. 

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Transcription
00:00Alors vous utilisez le mot soulagement, je crois qu'il faut remettre les choses dans leur contexte.
00:05N'oubliez pas qu'il a été placé en garde à vue avec son épouse et deux de ses enfants, deux jeunes majeurs.
00:11Donc ça a été une déflagration, puisqu'il faut vivre, il faut connaître la garde à vue pour savoir tout ce que ça peut engendrer.
00:19Il est bien évident que le fait de ne pas avoir été déféré devant le magistrat instructeur,
00:25le fait de ne pas avoir été mis en examen ou même sous le statut de témoin assisté,
00:30est bien évidemment un soulagement énorme pour la famille, pour lui et pour les trois autres gardés à vue.
00:36Et soulagement aussi d'avoir pu s'expliquer, d'avoir pu donner peut-être certaines informations aux enquêteurs
00:43et de savoir aujourd'hui que l'enquête va se poursuivre.
00:47Vous diriez que votre client pendant ces quasi 48 heures de garde à vue s'est expliqué ou s'est défendu ?
00:54Non, il ne s'est pas défendu, il s'est expliqué.
00:59Ça a été une explication sur ce qui a pu se passer le jour de la disparition d'Emile
01:04et puis ensuite une explication, comme dans toute garde à vue, sur ce que vous vivez, sur les relations familiales,
01:11sur ce qui a pu entraîner et la disparition et le décès d'Emile.
01:15Ce sont des explications et non pas un système de défense.
01:19La défense, on la met en place bien plus tard devant une juridiction.
01:23Là, ce sont vraiment des données précises qui ont été apportées aux enquêteurs.

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