• avant-hier
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec François-Louis Bournaud ; Alexandre Jardin, écrivain et auteur de "Les gueux" publié chez Michel Lafon ; Jean-Marc Belotti, coordinateur de la Fédération Française des Motards en Colère ; Patrick Chicheri, propriétaire de la résidence du Château du Mée ; Jehan de Thé, vice-président de la branche mobilité partagée de Mobilians et directeur des affaires publiques du groupe Europcar ; Richard de Cabrol, directeur général du Grand Prix ACF Autotech.


---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2025-03-27##

Catégorie

🚗
Auto
Transcription
00:00SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:08Et on vous souhaite la bienvenue, les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David.
00:11Tous les jeudis soirs, on est très heureux et au sommaire de cette émission, on va revenir sur les amendements LR et RN contre les zones à faible émission,
00:19un juge trop dur pour les foyers modestes qui ont été votés en commission hier. Deux de nos invités seront avec nous dans un instant.
00:26Ce seront Alexandre Jardin, écrivain et auteur du livre « Les Gueux » publié chez Michel Laffont et Jean-Marc Bellotti, coordinateur de la Fédération Française des motards en colère.
00:34Face aux contraintes environnementales et réglementaires, de plus en plus d'entreprises se trouvent vers l'allocation courte durée pour verdir leur flotte.
00:42Et on en parlera avec Géant2T, vice-président de la branche mobilité partagée de Mobiliance et directeur des affaires publiques du groupe Europcar.
00:50Et puis on reviendra sur le Grand Prix ACF Autotech en partenariat avec Sud Radio qui valorise les innovations les plus marquantes dans le secteur de la mobilité et de la technologie automobile.
00:59Finale le 2 avril prochain.
01:01Et les vrais voies y seront, en direct de l'Automobile Club de France et nous recevrons Richard de Cabrol, le fondateur et directeur général du Grand Prix ACF Autotech.
01:09On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies qui vont rouler la France.
01:12Les vraies voies Sud Radio.
01:14Et l'info qui roule ce soir avec François-Louis Bernot, bonsoir, merci d'être là.
01:20Vitesse d'abstention du permis de conduire, production auto en chute libre, sur taxe américaine, l'actualité de la semaine a bien été mouvementée visiblement partout dans le monde.
01:29François-Louis Bernot, vous nous faites le point de ce qu'il ne fallait pas manquer en tout cas.
01:33Absolument Cécile, après l'acier et l'aluminium autour des voitures.
01:37Donald Trump va imposer à partir de ce mercredi des droits de douane supplémentaires de 25% sur les véhicules importés aux Etats-Unis et parmi eux les véhicules produits en Europe.
01:47Dans la foulée Emmanuel Macron a dit espérer que Donald Trump puisse revenir sur sa décision d'augmenter les droits de douane.
01:54Et du côté de la France, ça ne va pas fort non plus.
01:56Et pour cause Philippe, la production automobile française a chuté de 11% en 2024.
02:02Un chiffre qui fait mal quand on sait que la France a produit 849 000 voitures contre plus de 3 millions en Allemagne.
02:09Sur le territoire, c'est l'usine Renault de Douai dans le nord qui s'en sort bien avec une production de plus 74%.
02:16Il y a quand même des bonnes nouvelles finalement dans cette actualité.
02:18Il y a toujours des bonnes nouvelles je vous rassure, notamment pour les habitants du Var qui nous écoutent.
02:22Où les candidats au permis de conduire n'attendent en moyenne que deux petites semaines pour décrocher une date à l'examen.
02:29C'est ce que nous apprend le classement réalisé par l'auto-école en ligne En voiture Simone
02:33qui a publié un baromètre sur les délais pour passer le permis en France.
02:37Et en mauvaise élève, on a le Calvados et la Charente-Maritime qui font partie des moins bons.
02:42Pardon, le Calvados et la Charente-Maritime qui font aussi partie de ces bons élèves.
02:46Et à l'inverse, l'Isère et la Sarthe où le temps d'attente est d'environ 11 semaines et demi.
02:50Et on va en reparler juste après avec nos invités.
02:52Mais les partisans des ZFE ne décolèrent pas.
02:55L'association Respire dénonce la suppression des ZFE lors d'un vote en commission à l'Assemblée Nationale.
03:01Ce n'est pas une solution, clame-t-elle.
03:03Et elle rappelle que la pollution tue chaque année en France 40 000 personnes.
03:08Merci beaucoup François-Louis.
03:14Et c'est un coup de gueule avec Éric Depertuis qui est avec nous.
03:18Bonsoir Éric.
03:19Bonsoir.
03:21Vous êtes vers la suppression des ZFE.
03:25Aujourd'hui, qu'est-ce que vous avez envie d'en dire ?
03:30Les ZFE, pour moi, ne servent à rien.
03:32C'est compliqué.
03:34Les réglementations ne sont pas les mêmes pour chaque ville en France.
03:38Que ce soit pour Paris, pour Aix-en-Provence ou Marseille, les vitesses sont différentes.
03:44Les conditions d'accès sont différentes.
03:46En gros, c'est n'importe quoi.
03:49Quand vous êtes étranger à la ville où vous allez,
03:53s'il faut se renseigner et connaître toutes les réglementations à chaque fois,
03:58ça devient invivable.
04:00Exemple, vous allez dans le sud-est, vous pouvez rouler à Marseille mais pas à Toulon.
04:04Vous pouvez rouler à Nice, mais pas à Cannes.
04:07C'est assez aberrant.
04:09Oui, et puis il y a des parties sur des périphériques ou des zones de contournement
04:16où on rentre dans une ZFE, on en ressort.
04:19Je sais qu'à Grenoble, il y a des hôpitaux qui sont retrouvés au milieu des ZFE.
04:24Il a fallu qu'ils fassent des dérogations dans les rues.
04:28Ils ont fait des dérogations pour que les rues soient sorties de la ZFE,
04:33pour que les ambulances puissent aller aux hôpitaux.
04:35Mais c'est n'importe quoi.
04:36Vous avez bien raison de râler.
04:38Merci beaucoup Eric, puisqu'on va en parler dans un instant avec Alexandre Jardin,
04:41écrivain et auteur du livre Les Gueux, publié chez Michel Laffont.
04:44Et Jean-Marc Bellotti sera avec nous, coordinateur de la Fédération française des motards en colère.
04:48On en parle dans un instant.
04:49Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 20h.
05:03On vous souhaite la bienvenue, les vraies voies qui font rouler la France,
05:05avec Philippe David.
05:06Vous l'avez entendu, les amendements de LR et RN contre les zones à faible émission,
05:11les ZFE jugés trop durs pour les foyers modestes, ont été votés en commission hier.
05:16Nos invités pour en parler aujourd'hui, très en colère tous les deux,
05:19Alexandre Jardin, écrivain et auteur du livre Les Gueux,
05:22publié chez Michel Laffont, qui fait un carton.
05:24Et on comprend, Jean-Marc Bellotti est avec nous, coordinateur de la Fédération française des motards en colère.
05:30On va commencer par vous Alexandre Jardin,
05:32puisque ce livre qui en dit long, en tout cas sur votre partie prime,
05:37et sur ce qui se passe vraiment depuis qu'elles ont été instaurées en 2019,
05:42c'est l'incompréhension totale, quasi.
05:44C'est la rupture d'égalité complète.
05:47C'est à la fois le bordel intégral qui était décrit par l'auditeur,
05:50et puis la rupture d'égalité.
05:52C'est-à-dire que tout à coup, on est en train de dire à plus de 20 millions de gens,
05:57vous êtes le problème, vous sentez mauvais,
06:00et on va purifier l'air des riches en virant les pauvres.
06:06Parce que vous n'avez pas les moyens de changer de bagnole, tant pis, vous rentrerez plus.
06:10Mais la voiture c'est le travail, les gens qui nous écoutent le savent parfaitement.
06:13La voiture c'est l'accès aux hôpitaux qui sont dans les ZFE.
06:17La voiture c'est le lien social,
06:20c'est tout à coup des millions de petites retraites,
06:24qui ne sont pas imposables,
06:26qui ont conservé une petite voiture, une voiture ancienne,
06:29qu'ils entretiennent pour avoir un lien avec la famille,
06:32et à qui on dit qu'il va falloir acheter des voitures à 35 000 euros électriques,
06:37ou à 15 000, classe 1, classe 2,
06:39alors que 25% des gens qui nous écoutent,
06:42sont dans le rouge sur leur compte en banque régulièrement,
06:46à partir du 15 du mois.
06:48Et cette France-là, on est en train de lui dire, bouffez de la brioche.
06:51Donc, il y a eu un mouvement qui s'est constitué sur les réseaux,
06:55il y a eu un hashtag, moi j'ai fait un premier tweet le 31 décembre,
06:59en disant, mais on s'en fout, c'est des gueux,
07:02de manière provocatrice,
07:04et le pays s'est reconnu dans ce mot, gueux,
07:07dans ce mot de mépris social.
07:09Parce que derrière tout ça,
07:11il y a un système complètement déconnecté,
07:14c'est pour ça que j'ai écrit ce livre,
07:16parce qu'il va falloir qu'on le répare.
07:18Et puis là, il faut qu'on règle le problème,
07:20donc je ne suis pas venu tout seul,
07:22je suis venu avec la cavalerie,
07:24parce qu'il y a un livre,
07:26il y a un mouvement citoyen,
07:28mais il y a aussi les motards en colère,
07:30et le 6 avril, la cavalerie va occuper les centres-villes
07:34qui excluent les gueux,
07:36qui excluent le peuple,
07:38il va vous expliquer.
07:40Et puis nous, on sera les fantassins,
07:42c'est-à-dire tous les gens qui nous écoutent,
07:44vous restez connectés, sur mon compte,
07:46ou sur le site des motards en colère,
07:49et vous aurez les lieux de rendez-vous du 6 avril,
07:52à un moment, stop,
07:54parce que la loi, elle sera débattue le 8.
07:56Donc il faut foutre une pression extraordinaire.
08:00Alors vous êtes là, parce que l'actu,
08:02c'est que hier, comme l'a rappelé Cécile,
08:04en commission à l'Assemblée nationale,
08:06les ZFE ont été supprimés,
08:08alors Sylvie...
08:10Non, il y a eu un amendement,
08:12c'est ça qui est passé,
08:14mais ça n'a rien à voir avec une suppression.
08:16Il n'y a rien à voir.
08:18Il ne faut pas qu'on se leurre.
08:20Tout va se jouer après,
08:22en commission, pas en commission,
08:24Non, à l'Assemblée et au Sénat.
08:26Oui, mais en plénière.
08:28Et puis après, il y aura encore un autre round.
08:30Est-ce que le Conseil constitutionnel
08:32acceptera, parce qu'il peut y avoir
08:34une interprétation, comme quoi nous ne sommes
08:36pas dans les clous par rapport au texte européen.
08:38Et si jamais
08:40la représentation nationale
08:42suit le peuple,
08:44nous débarrasse de cette loi
08:46de ségrégation sociale,
08:48et qu'on a un problème,
08:50Conseil constitutionnel,
08:52tous les maires que je suis en train
08:54de rassembler, il y a une tribune dans le Figaro
08:56aujourd'hui, qui est un appel des maires.
08:58Combien de maires aujourd'hui ?
09:00C'est massif.
09:02Pourquoi ? Il y avait d'ailleurs le président
09:04des maires de France, David Lissner,
09:06qui a signé la tribune.
09:08On veut que ce soit une révolte républicaine,
09:10au nom des valeurs de la République.
09:12La République, c'est l'inclusion de tous.
09:14Mais le problème, vous le disiez,
09:16c'est qu'il n'y a pas de couleur politique.
09:18La France, si on supprimait les ZFE,
09:20se mettrait immédiatement
09:22hors la loi vis-à-vis du droit européen,
09:24mais aussi d'un arrêté du Conseil d'État.
09:26Alors la France a déjà été condamnée
09:28pour sa lenteur à les mettre en place.
09:30Est-ce que ça ne condamne pas d'ores et déjà
09:32vos ambitions de les faire supprimer ?
09:34Ça va dépendre de mon voisin,
09:36et ça va dépendre des gens qui nous écoutent.
09:38Est-ce que le 6,
09:40on se mobilise ou pas,
09:42de manière à envoyer nos élites politiques
09:44au Conseil constitutionnel
09:46l'image d'un peuple
09:48qui, à un moment, ne marche pas
09:50pour la partition ?
09:52On reste une République.
09:54C'est une histoire de fou.
09:56Les droits pour tout le monde.
09:58Jean-Marc Belletier, coordinateur de la Fédération française des motards en colère.
10:00Merci d'avoir accepté notre invitation.
10:02C'est un sujet, bien entendu,
10:04qui vous concerne aussi, vous.
10:06Non seulement ça nous concerne,
10:08mais nous on se bat contre ces restrictions
10:10depuis bien longtemps.
10:12On a commencé à se battre en 2010 contre ça.
10:14Puisqu'en 2010, ça s'appelait
10:16les ZAPA, les zones d'action prioritaire de l'air.
10:18Et nous, tout de suite, on avait rencontré
10:20les élus à cette époque en leur disant
10:22attention, ça va être un phénomène social
10:24que vous n'allez pas pouvoir contrôler.
10:26Parce que là, vous êtes en train d'exclure des gens qui n'ont pas les moyens.
10:28C'est exactement ce que vient de dire Alexandre.
10:30Ensuite, ça est devenu les ZCR,
10:32les zones à circulation restreinte.
10:34Et puis, zone à circulation restreinte, c'était un petit peu
10:36trop violent comme nom.
10:38Du coup, ils ont appelé ZDF, zone à faible émission.
10:40Mais ce sont exactement les mêmes choses.
10:42Et la problématique, comme on disait tout à l'heure,
10:44c'est que ça exclut des gens.
10:46Et alors, ok, ce sont des décisions européennes.
10:48Mais déjà, l'Europe, ils sont
10:50complètement perchés par rapport
10:52aux populations.
10:54Et la réalité du terrain, surtout.
10:56Nos élus sont aussi un peu perchés.
10:58Mais les Européens, ils sont encore un peu plus loin.
11:00Là, à un moment donné,
11:02je pense qu'il faut revenir
11:04à la réalité de la vie, à la réalité du terrain.
11:06Sauver la planète, on a tous
11:08envie de le faire, bien évidemment. Parce que l'écologie,
11:10c'est excessivement important. Et on ne prend pas ça
11:12par-dessus l'épaule. Mais par contre,
11:14il ne faut pas que ce soit une écologie punitive, exclusive
11:16et surtout
11:18violente.
11:20On parle des populations, bien entendu.
11:22Mais on parle aussi des métiers,
11:24les artisans, tous ces gens-là.
11:26Tous les métiers, tous les gens qui travaillent,
11:28les forains, les artisans,
11:30etc.
11:32Et ça me permet de reposer sur ce que vous dites.
11:34Parce que, vous savez, lors du Covid,
11:36on applaudissait les soignants,
11:38on applaudissait les gens qui allaient ouvrir
11:40les magasins d'immigration, on applaudissait les forces
11:42de l'ordre, on applaudissait tous ces gens
11:44qui, effectivement, travaillaient pour
11:46faire vivre la France qui était complètement
11:48confinée. Eh bien, ces gens-là
11:50n'ont pas les moyens de vivre dans les grandes villes
11:52comme Paris, par exemple.
11:54On n'est pas qu'à Paris, il y a Marseille, etc.
11:56Et ces gens-là, ils habitent en banlieue
11:58parce qu'ils ont des salaires qui ne leur permettent pas
12:00d'habiter dans les villes qui sont de plus en plus chères.
12:02Et ces gens-là qu'on applaudissait à 20h,
12:04à cette période, eh bien maintenant, on leur dit
12:06merci pour tout, restez chez vous.
12:08Non seulement vous ne pouvez pas rentrer dans les villes,
12:10mais vous ne pouvez même pas sortir de chez vous.
12:12Parce que le pire, c'est que dans certaines
12:14métropoles, vous avez
12:16des villages
12:18qui sont inclus dans ces
12:20métropoles et des feux,
12:22et que ces villages sont à 10 ou 15
12:24kilomètres de tout autre village.
12:26Et ces gens-là sont inclus dedans,
12:28et ils ne peuvent même pas sortir la voiture de chez eux.
12:30Ce n'est pas qu'ils ne peuvent pas rentrer dans la ville,
12:32c'est qu'ils ne peuvent pas sortir de chez eux, ils sont insignes à l'évidence.
12:34Et c'est une folie !
12:36C'est inacceptable !
12:38C'est ce qui arrive à ma femme,
12:40on est dans une commune
12:42qui est coupée en deux par la A86.
12:44Il y a une partie ZFE, une partie pas ZFE.
12:46Elle a une voiture de grand luxe, une Smart
12:48critère 3. Eh bien donc la Smart
12:50elle est sur le parking, parce qu'on n'a plus le droit
12:52de rouler avec. Donc même si on veut la tenir
12:54dans un garage, on est hors-la-loi.
12:56Est-ce que ce n'est pas vous qui êtes un éminent écrivain,
12:58un peu le remake d'Alfred Jarry,
13:00huburois ?
13:02Qui aurait fait un enfant
13:04euh...
13:06problématique.
13:08C'est-à-dire,
13:10très clairement,
13:12on est en train de dérailler.
13:14Ça veut dire qu'on est en train
13:16d'entrer dans une société d'hyper contrôle
13:18administratif.
13:20J'entends s'il y a des écolos
13:22qui disent, oui, mais on va adoucir.
13:24Je dis, mais alors, on abolit.
13:26On abolit.
13:28Parce qu'on ne peut pas vivre
13:30dans un... On ne va pas faire
13:32vivre les classes populaires sous régime
13:34administratif.
13:36C'est-à-dire que j'entendais le monsieur
13:38qui disait, ah oui, mais on donne des
13:40dérogations.
13:42Mais on est un peuple libre.
13:44Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
13:46En plus, les dérogations, on les donne à qui ?
13:48On les donne aux gueux ?
13:50En fait, les
13:52coeurs de vide deviennent des sanctuaires dans lesquels
13:54effectivement, il y a plein de gens qui ne peuvent pas rentrer.
13:56La solution, c'est quoi, aujourd'hui ?
13:58Vous avez dit
14:00c'était le 8 avril.
14:02D'abord, le renouvellement du parc.
14:04C'est-à-dire que le renouvellement naturel.
14:06Naturel. Parce qu'on...
14:08Ou alors, on se fout de notre gueule
14:10avec le contrôle technique. Le contrôle technique
14:12sert à quoi ? Nous le payons.
14:14À vous donner l'autorisation de rouler.
14:16À vérifier qu'on a un véhicule qui est
14:18au norme. Qui ne pollue pas, qui est au norme,
14:20pas dangereux, etc.
14:22Le contrôle technique, on peut s'amuser à durcir
14:24quelques trucs, on peut faire des
14:26accompagnements, mais
14:28il faut que ce soit dans le respect
14:30et non pas dans une logique
14:32ségrégative.
14:34Sinon, il n'y a plus de République.
14:36Certains disent que les ZFE
14:38pourraient causer les nouveaux gilets jaunes.
14:40Vous êtes d'accord avec ça ?
14:42Ce n'est pas que ça pourrait, c'est que ça va.
14:44Ça va le faire, bien sûr.
14:46Les gilets jaunes, ils sont partis sur une augmentation de l'essence.
14:48D'accord ?
14:50Et le 80 km heure aussi.
14:52Mais il n'y a plus de problème, puisque de toute façon,
14:54il n'y a pas d'augmentation d'essence, il n'y a pas de 80 km heure,
14:56c'est juste que vous ne pouvez plus du tout utiliser votre véhicule.
14:58Donc, la raison,
15:00elle est bien plus importante qu'à l'époque
15:02où se sont réveillés les gilets jaunes.
15:04Les gilets jaunes, c'est quoi ? C'est des gens du peuple
15:06qui se sont sentis totalement
15:08délaissés par des élus
15:10qui sont complètement hors-sol,
15:12qui travaillent d'abord pour leur carrière politique,
15:14ensuite, qui travaillent pour
15:16leur parti, et puis s'il reste un petit peu
15:18de place, ils vont travailler pour la population, d'accord ?
15:20Et là, ça s'est
15:22réveillé pour pas grand-chose, on va dire.
15:24Là, ça peut se réveiller pour
15:26beaucoup plus.
15:28Et ce qui est intéressant
15:30de voir aujourd'hui, c'est que
15:32les élus, les mêmes élus
15:34qui ont voté ces ZF,
15:36quel que soit leur
15:38famille politique, eh bien aujourd'hui,
15:40ils sont en train de revenir en arrière,
15:42et moi, on m'a toujours dit que gouverner,
15:44c'était prévoir. Comment n'ont-ils
15:46pas pu prévoir, à l'époque,
15:48que ça allait être une explosion
15:50sociale ? Comment
15:52n'ont-ils pas prévoir que, privés des gens
15:54de leur voiture, des gens qui n'ont pas de moyens,
15:56pour qui, parfois, la voiture
15:58pourrait être la seule
16:00chose qu'ils pourraient revendre,
16:02et récupérer un peu de sous,
16:04là, on leur dit, ta voiture,
16:06tu la jettes en mer, elle ne coûte plus rien,
16:08tu ne peux même plus la mettre sur le marché de l'occasion.
16:10Excusez-moi, mais même problème pour les DPE,
16:12pour certains logements. Mais bien sûr !
16:14Donc, comment n'ont-ils pas pu prévoir
16:16que ça allait être comme ça ? Aujourd'hui,
16:18ils s'aperçoivent qu'effectivement, il y a une montée en puissance,
16:20puisque, forcément, ça commence à s'installer
16:22petit à petit, et les gens, quand ils arrivent au pied du mur,
16:24ils s'aperçoivent qu'il y a un problème.
16:26Et comment n'ont-ils pas pu s'apercevoir avant de ça ?
16:28C'est complètement hallucinant.
16:30Et on leur dit, en plus, il y a des vélos
16:32à votre disposition, ce qui est quand même assez dingue.
16:34Oui, c'est sûr que quand les gens viennent
16:36de 50 kilomètres de banlieue pour travailler
16:38dans une grande ville, ils ne prennent pas le vélo, ce n'est pas possible.
16:40Le vélo, bien sûr que c'est une solution, on est tous
16:42d'accord pour ça, c'est une solution qui est extrêmement
16:44écolo, c'est parfait, quand on a
16:4610 kilomètres à faire dans la journée,
16:48on peut faire 15 kilomètres en fonction de sa forme.
16:50Mais pour les gens qui viennent
16:52de loin, ou les gens qui ont des heures décalées,
16:54ils ne peuvent pas prendre que des vélos.
16:56Quand vous avez fait 10-15 bornes de vélo
16:58que vous arrivez chez vous, en tout cas au bureau,
17:00et qu'il n'y a pas de douche, il n'y a pas de machin,
17:02elle est sympa la journée.
17:04Mais ça peut être une solution. Le doron motorisé
17:06est aussi une solution, puisque, effectivement,
17:08c'est un véhicule très mobile.
17:10Mais la voiture, effectivement, il y a des gens qui ne peuvent
17:12pas faire autrement que de prendre leur voiture.
17:14Et ceux-là, on ne peut pas les mettre au rebus,
17:16ce n'est pas possible.
17:18Derrière les motards en colère, derrière
17:20les gueux, derrière tout ce que vous dites,
17:22il y a un mot, la déconnexion.
17:24Tout le monde le sait.
17:26On sait qu'on a un problème de déconnexion,
17:28on sait que notre démocratie
17:30représentative a du mal à représenter,
17:32et qu'elle est plus ou moins
17:34aux mains d'une bureaucratie qui discute
17:36avec une bureaucratie à Bruxelles,
17:38qui rediscute avec une autre bureaucratie,
17:40et que quoi que vous votiez,
17:42au fond, vous prenez des mesures,
17:44et l'année prochaine, début janvier,
17:46il y aura le malus sur les bagnoles d'occasion,
17:48au cas où le gueux
17:50qui arriverait à trouver du blé pour changer de voiture,
17:52on lui fout un malus.
17:54À partir de l'année prochaine.
17:56Mais c'est...
17:58Si on ne met pas un coup d'arrêt...
18:00Il nous reste 30 secondes.
18:02Un coup d'arrêt, on va en parler, parce que c'est la troisième partie du livre.
18:04Il faut le référendum
18:06d'initiative citoyenne.
18:08Il faut que notre peuple puisse se défendre.
18:10Et reprendre le contrôle.
18:12Le 6 avril, vous demandez d'une part
18:14aux citoyens, bien entendu, de se mobiliser,
18:16mais aussi aux maires, aux 36 000 communes,
18:18peut-être, de se mobiliser.
18:20Évidemment, c'est la République qui se réveille,
18:22le 6 avril.
18:24Merci beaucoup, messieurs, merci beaucoup,
18:26Alessandre Jardin, écrivain et auteur du livre
18:28Les Gueux, publié chez Michel Laffont,
18:30ça se lit très vite, je vous incite à le découvrir,
18:32et merci beaucoup Jean-Marc Bellotti
18:34d'avoir été avec nous, coordinateur de la Fédération française des motards,
18:36en colère.
18:38C'est le 6 avril, un petit peu partout dans les centres-villes,
18:40et voilà, si vous aussi, vous estimez que
18:42c'est une contrainte et qu'elle est
18:44illégitime, eh bien, soyez dans la rue
18:46et faites venir vos maires,
18:48vos élus, avec vous.
18:50Merci d'avoir été avec nous, on fait une petite pause,
18:52on revient dans un instant, avec
18:54la suite de ce sujet,
18:56avec Patrick Chichéry, propriétaire
18:58de la résidence du Château de Mais.
19:00A tout de suite.
19:10Patrick, Station E est son badge universel
19:12pour des usagers libres et heureux.
19:14Informations et conditions sur
19:16station-e.com
19:18Cécile, vous aimez
19:20vous mettre au vert. J'adore ça.
19:22Je vous emmène à quelques kilomètres de Paris,
19:24au Château du Mais, au sud de la Seine-et-Marne,
19:26un beau lieu pour les séminaires d'entreprise,
19:28ou pour passer un week-end en famille,
19:30n'est-ce pas Patrick Chichéry,
19:32propriétaire de la résidence du Château du Mais ?
19:34Vous avez repris le domaine en 2008,
19:36et vous l'avez totalement transformée,
19:38racontez-nous.
19:40Eh bien, en 2008, lorsque j'ai acquis
19:42ce château du 19ème siècle,
19:44il n'était pas destiné
19:46à devenir ce qu'il est devenu,
19:48une résidence trois étoiles,
19:50dédiée à des séminaires d'entreprise
19:52la semaine, et
19:54à accueillir des familles le week-end.
19:56Il a fallu donc réaliser
19:58de très grands travaux,
20:00de grosses rénovations,
20:02le château, on a conservé quand même
20:04une partie du château, la façade,
20:06mais adapté celui-ci
20:08et ses dépendances
20:10à vos séminaires,
20:12l'activité touristique,
20:14touristique d'affaires,
20:16donc des salles de réunion,
20:18des salles d'accueil, de restauration,
20:20des salles polyvalentes.
20:22Nous avons également transformé
20:24une grange en salle de séminaire,
20:26nous avons construit une piscine couverte,
20:28et cela ne suffisait pas
20:30d'avoir une capacité d'accueil,
20:32il a fallu donc construire 5 nouveaux bâtiments,
20:34et ça nous a permis
20:36aujourd'hui, on a une capacité
20:38d'hébergement de 450 personnes,
20:40soit 224
20:42studios. Donc c'est
20:44assez impressionnant,
20:46important, ça nous permet
20:48de recevoir en moyenne, aujourd'hui,
20:50150 personnes en semaine
20:52pour les séminaires,
20:54et qui viennent profiter aussi de la campagne,
20:56des activités éthiques,
20:58et le week-end pour les
21:00familles, pour les mariages, pour les anniversaires,
21:02pour les manifestations. Alors là, vous avez
21:04totalement rénové ce château de mai,
21:06mais vous êtes aussi un bâtisseur engagé
21:08dans la transition énergétique, c'est important pour vous ?
21:10Oui, très important.
21:12Chaque jour, nos 40 salariés
21:14qui travaillent
21:16sur la résidence
21:18accueillent le midi,
21:20le soir, pour la restauration,
21:22une cinquantaine de personnes.
21:24En hébergement, on a
21:26à peu près 70 personnes par nuitée,
21:28mais c'est d'une moyenne,
21:30des fois ça double, bien évidemment,
21:32mais j'ai souhaité,
21:34dès 2010, donc dès l'origine,
21:36allier confort,
21:38modernité, réduction de l'empreinte
21:40carbone, avec des économies d'énergie.
21:42Alors que la construction
21:44du bâtiment BBC,
21:46qu'on dit bâtiment basse consommation, n'était encore pas
21:48obligatoire, j'ai voulu, dès le départ,
21:50réaliser
21:52toutes ces constructions, suivant
21:54ces normes, à savoir l'isolation
21:56par l'extérieur, les doubles vitrages,
21:58les panneaux solaires photovoltaïques
22:00sur toutes les toitures, les panneaux solaires
22:02thermiques sur toutes les toitures également,
22:04des pompes à chaleur,
22:06et, je dirais, des réductions
22:08de consommation d'eau, avec des
22:10systèmes sur des mousseurs,
22:12sur des robinetteries.
22:14Il a fallu aussi
22:16réduire la consommation d'énergie
22:18lumineuse dans chaque studio
22:20qui ne dépasse pas 90 watts.
22:22L'isolation de toute la tuyauterie,
22:24et prochainement, puisque nous sommes
22:26un ERP qui reçoit du public,
22:28nous devons avoir
22:30des lampadaires allumées toute la nuit,
22:32nous allons, je dirais, transformer
22:34toutes ces lampadaires en LED.
22:36Et la décarbonation passe aussi par les transports, pour venir
22:38chez vous, on vient en voiture, pourquoi avez-vous
22:40accueilli les investissements privés de Station E ?
22:42Allez, il nous reste 30 secondes.
22:44Oui, l'opportunité, pour nous, était une évidence
22:46de la continuité de
22:48cette décarbonation,
22:50de trouver, je dirais, des solutions
22:52de recharge rapide,
22:54mais pas uniquement, c'est-à-dire
22:56que l'opportunité de la station multiservices
22:58de Station E nous a permis
23:00de comprendre qu'ils allaient offrir
23:02un service
23:04de qualité, à moindre coût.
23:06Est-ce qu'on arrive à 30 centimes
23:08de kilomètre heure, ça ne parle peut-être pas à tout le monde,
23:10mais 5 euros pour 100 kilomètres,
23:12ça, ça parle le plus,
23:14grâce à l'activité multiservices.
23:16Merci.
23:18Donc, nous c'est prêt de finir.
23:20Eh bien, merci beaucoup, Patrick.
23:22Chéri, propriétaire
23:24de cette très belle résidence
23:26du Château de Mais,
23:28merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
23:46Et comment les entreprises de Verdis, elles les flottent,
23:48grâce à la location longue durée, Philippe ?
23:50Oui, nous sommes en compagnie de Jean Dete,
23:52vice-président de la branche mobilité partagée
23:54de Mobilian, c'est directeur
23:56des affaires publiques du groupe Europcar. Bonsoir.
23:58Bonsoir.
24:00Merci d'être avec nous. Alors, on parle de transition,
24:02des flottes et des véhicules
24:04verts avec vous. Quel est le rôle
24:06justement de la location courte durée
24:08dans cette transition ? Comment
24:10on peut l'expliquer ? Alors, la location
24:12est évidemment un acteur de la transition
24:14et d'abord, c'est le premier
24:16élément qui fait qu'on passe de la
24:18possession à l'usage et en fait,
24:20on favorise l'usage plutôt que la
24:22possession, ce qui permet aussi
24:24de démotoriser, qui est déjà une première chose.
24:26Par ailleurs, on achète 10%
24:28de l'ensemble des véhicules
24:30en France chaque année,
24:32qu'on garde assez peu de temps, 9 mois
24:34et donc, on alimente le marché de l'occasion
24:36aussi avec des modèles neufs et donc
24:38critère 1 ou critère 2 et en effet,
24:40aussi partie de la solution, nous ne sommes pas le problème,
24:42nous faisons partie de la solution.
24:44La nouveauté, c'est que
24:46l'homme qui est en place maintenant depuis longtemps
24:48oblige toutes les grandes sociétés de plus de
24:50100 véhicules à verdir leurs parcs
24:52avec soit le leasing
24:54soit les flottes qu'on
24:56achète directement. Il y a un délai en plus,
24:58il y a un délai, là, c'est un peu la course.
25:00Là, il va y avoir un pourcentage, il y a un pourcentage
25:02chaque année, mais non, parce que
25:04depuis le PLF de cette année, en février,
25:06a été voté ce qu'on appelle une taxe
25:08incitative, c'est vrai qu'en France, on est un peu
25:10créatif, et la taxe
25:12incitative,
25:14la taxe incitative, c'est 2000 euros
25:16de pénalité par voiture manquante par rapport à l'ambition.
25:18Donc, effectivement, ça peut chiffrer très vite.
25:20La location de voiture courte
25:22durée ne rentrait pas
25:24dans le calcul
25:26du verdissement des flottes de ces sociétés.
25:28Pour nous, c'est effectivement extrêmement important
25:30de faire passer le message que maintenant,
25:32chaque journée de location courte durée
25:34compte dans le reporting
25:36de ces compagnies-là.
25:38C'est un moyen pour elles de réduire
25:40leur potentiel.
25:42Un, ça va les éduire,
25:44les aider à réduire
25:46les pénalités éventuelles,
25:48à atteindre leur objectif,
25:50et on apporte une flexibilité aussi
25:52sans qu'elles aient à investir lourdement
25:54dans des véhicules neufs.
25:56C'est des flottes
25:58à partir de, peu importe,
26:00la taille de l'entreprise
26:02et la taille de la flotte.
26:04L'ALOM aujourd'hui, elle concerne
26:06que les sociétés qui ont plus de 100 voitures,
26:08et dans les propositions
26:10de loi en cours, il y a l'idée
26:12de faire baisser ce ratio à 50 voitures,
26:14donc ça va évidemment concerner beaucoup plus de sociétés.
26:16Quel frein ralentit cette bascule dans les entreprises ?
26:18Quand vous êtes
26:20en entreprise, c'est beaucoup plus facile parce que
26:22votre employé, vous pouvez être directif,
26:24vous pouvez l'inciter
26:26plus ou moins fortement. En location
26:28courte durée, c'est beaucoup plus compliqué
26:30et c'est là où il y a notre difficulté, c'est que
26:32la demande, malheureusement, elle n'est pas là.
26:34Elle n'existe pas.
26:36C'est un manque de pédagogie ?
26:38De quoi ? D'informations ?
26:40Non, c'est assez normal.
26:42Quand vous avez un véhicule électrique, en général,
26:44soit c'est votre choix, soit c'est un véhicule de fonction,
26:46à priori, vous savez où vous habitez,
26:48vous savez aller à votre société,
26:50et dans le meilleur des cas, vous pouvez vous charger
26:52soit à l'un, soit à l'autre, soit les deux.
26:54Lorsque vous louez une voiture, par définition,
26:56ce n'est pas pour faire votre trajet domicile-travail,
26:58c'est en itinérance. Vous allez à un endroit
27:00différent, un territoire que vous ne connaissez pas,
27:02un département que vous ne connaissez pas, voire un pays
27:04que vous ne connaissez pas.
27:06Est-ce que je vais pouvoir me recharger ?
27:08Pour ceux qui ne connaissent pas le véhicule électrique,
27:10oui, bien sûr. C'est ça le problème,
27:12c'est qu'aujourd'hui, le taux de pénétration
27:14du véhicule électrique en France, le taux réel, c'est 3%.
27:16Ce qui est très faible.
27:18Les ventes nouvelles, aujourd'hui, sont autour de 16%,
27:20mais le taux de pénétration,
27:22donc la clientèle naturelle, n'est que de 3%.
27:24Quand vous le faites dans votre zone de confiance,
27:26pas de problème. Mais si vous partez à l'étranger,
27:28moi-même qui roule en électrique
27:30tous les jours, si demain je vais
27:32en Allemagne, malheureusement, je ne vais pas
27:34louer un véhicule électrique, parce que que voulez-vous
27:36que je fasse devant une borne en Allemagne, où il faut donner
27:38une application en Allemagne, que je ne parle pas ?
27:40Donc ça fait partie de ces contraintes-là.
27:42On parlait des ZF
27:44tout à l'heure, là, pour le coup,
27:46c'est open bar,
27:48ça veut dire.
27:50L'allocation de voiture,
27:52ce n'est pas le problème, c'est la solution,
27:54y compris pour les ZF.
27:56C'est vrai qu'aujourd'hui,
27:58dans les grandes villes, dans les villages,
28:00c'est un autre débat, mais dans les grandes villes, avec les transports publics,
28:02la multimodalité, l'autopartage,
28:04l'allocation courte durée, vous pouvez
28:06abandonner votre véhicule, et nous, on est là,
28:08justement, pour apporter la solution,
28:10lorsqu'il y a un réel besoin. Je pense que
28:12chaque usage a son
28:14mode de transport idéal, et nous, on
28:16vient s'intégrer dans cette multimodalité.
28:18En fait, les problèmes
28:20qu'on a, lorsqu'on est propriétaire d'une voiture,
28:22ou lorsqu'on a une flotte,
28:24on est une entreprise et qu'on a une flotte,
28:26finalement, les problèmes, ils reviennent à vous,
28:28c'est-à-dire que vous prenez, vous,
28:30le problème, et vous l'allégez l'entreprise.
28:32Alors, il y a tout,
28:34il y a énormément de différents
28:36problèmes, mais au moins, il va falloir parler des
28:38solutions aussi, mais force est
28:40de constater qu'aujourd'hui, pour un loueur, c'est extrêmement
28:42compliqué. Un véhicule électrique, ça coûte 40% plus
28:44cher.
28:46Donc, ça coûte 40% plus cher à louer ?
28:48Alors, non, justement, parce que
28:50nous faisons, pour l'instant, les efforts,
28:52nous faisons... D'absorber ? Oui, absolument,
28:54on met en place un certain nombre d'actions pour
28:56essayer d'attirer et de convertir un
28:58maximum de personnes au véhicule
29:00électrique. On price
29:02au même prix le véhicule thermique et son équivalent
29:04électrique, de façon
29:06à attirer et convertir un maximum
29:08de personnes. On ne force pas
29:10les gens à retourner le véhicule chargé,
29:12on met en place un certain nombre
29:14d'actions, de façon à
29:16favoriser, et malgré ça, la
29:18demande n'est toujours pas là, d'où notre
29:20volonté d'accélérer les choses, et
29:22notamment grâce à cet amendement du PLF
29:24et les sanctions
29:26et les taxes incitatives de la LOM, on peut aider les sociétés
29:28sans que ce soit aucun coût pour eux.
29:30Et, allez-y, quelle est la
29:32prochaine révolution de la mobilité partagée ?
29:34Probablement la
29:36digitalisation, mais
29:38vous savez, les prospectives,
29:40c'est toujours compliqué. Rappelez-vous, il y a quelques années,
29:42on parlait du véhicule autonome,
29:44on allait en voir partout.
29:46Les taxis volants, on allait en voir
29:48partout. Le MAS,
29:50Mobility as a Service, une application
29:52qui fait que vous abandonnez votre voiture, la vie est merveilleuse,
29:54vous n'en avez plus besoin.
29:56La vraie vie, c'est que le changement,
29:58il prend beaucoup plus de temps
30:00que ce que l'on
30:02prévoyait, et que ce qui est déclaré
30:04aussi, parce que moi, si j'en crois
30:06les sondages qui sont faits de tous les gens qui sont prêts à abandonner
30:08leur voiture pour passer à l'usage, donc à l'allocation
30:10de courte durée, le chiffre d'affaires de l'ensemble
30:12de la profession, il serait dix fois ce qu'il est aujourd'hui.
30:14La réalité, c'est que ça va
30:16lentement. C'est la pédagogie
30:18qu'il faut mettre en place.
30:20C'est pour ça que je vous remercie de l'opportunité de passer
30:22le message aux grandes sociétés d'utiliser
30:24des véhicules électriques pour leur location.
30:26Moralité, le changement, ce n'est pas maintenant.
30:28Jehan ou Jean ? On dit Jean.
30:30On dit Jean, voilà.
30:32Merci en tout cas, Jean Detté, d'avoir été
30:34avec nous, vice-président de la branche mobilité
30:36partagée de Mobilian, c'est directeur des affaires publiques
30:38du groupe Europcar,
30:40et ce système, effectivement, du verdissement
30:42des flottes, grâce à la
30:44location longue durée, en tout cas à courte durée,
30:46c'était plutôt une belle opportunité. Allez, dans un instant,
30:48vous savez qu'on est partenaire
30:50d'un événement qu'on adore ici, le Grand Prix
30:52ACF Autotech. Richard De Cabreau
30:54sera avec nous dans quelques instants pour en parler.
30:56A tout de suite.
30:58Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
31:00Ça donne beaucoup
31:02de bien aux gens, rien que de vous écouter à la radio
31:04régulièrement. C'est très agréable,
31:06c'est rare.
31:08Vous voulez me rendre ému, je le suis un peu.
31:10Sud Radio,
31:12parlons vrai.
31:14Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
31:1619h20, les vraies voies
31:18qui font rouler la France.
31:20Et on va désormais parler d'un événement
31:22dont Sud Radio est partenaire, le Grand Prix
31:24ACF Autotech. Bonsoir, Richard.
31:26On y sera, d'ailleurs. Bonsoir, Richard De Cabreau.
31:28Vous êtes chez vous, ici, on vous connaît par cœur.
31:30Ça serait bien que vous y soyez aussi,
31:32Richard. Je ne regarde plus le trajet
31:34pour venir, c'est dire.
31:36Huitième édition de ce Grand Prix
31:38ACF Autotech.
31:40Et on le dit à chaque fois,
31:42systématiquement, des surprises, des surprises, des surprises.
31:44On se dit toujours, ah mais, qu'est-ce qu'ils vont
31:46encore nous inventer l'année prochaine ?
31:48Et c'est dingue, toute cette imagination
31:50déployée de ces lauréats.
31:52C'est vrai qu'en même temps, on se facilite
31:54la tâche. On fait des appels à projets larges,
31:56on a 90 candidatures,
31:58dont vous trouvez 2, 3, 4, 5, 6
32:00finalistes qui ont des idées originales
32:02ou des idées qui améliorent un peu
32:04le quotidien des utilisateurs
32:06de véhicules, ça se trouve.
32:08Du coup, quelque part, on triche un peu
32:10en faisant tout cet amas de candidatures,
32:12parce que forcément, s'il y a 6 sélectionnés,
32:14il y en a quand même 84 dessus.
32:16Et qui peuvent revenir l'année prochaine ?
32:18Qui peuvent revenir l'année prochaine, mais à chaque fois
32:20qu'on leur dit revenir l'année prochaine, ils ne veulent pas.
32:22C'est comme s'ils se sentaient vexés d'avoir été refusés.
32:24Généralement, on a toujours 10, 15 qui reviennent
32:26des années précédentes sur 90, donc ça fait
32:28qu'on a toujours beaucoup de nouveautés.
32:30C'est ça qui est bien.
32:32Diriez-vous qu'à priori, le cru 2025 va être un grand
32:34ou un bon cru ?
32:36C'est un grand cru, de toute façon, tous les crus
32:38de tout début...
32:40Là, on parlait
32:42de location courte durée
32:44et des recharges tout à l'heure.
32:46ChargeMap date quand même de 2018.
32:48Est-ce que je peux ne pas dire que 2018 n'était pas
32:50un grand cru ? Je ne peux pas.
32:52Et l'année dernière, avec l'absorption du nickel
32:54dans les sols, je ne peux pas non plus.
32:56Chaque année est un grand cru, et puis chaque année, c'est un bon divertissement.
32:58Et en plus, je crois qu'on pourrait
33:00voir la vidéo sur le site de Sud Radio.
33:02Absolument. Alors, les 3 finalistes du Grand Prix
33:04ACF, des start-up françaises,
33:06forcément ?
33:08Pas forcément, ça n'arrive pas tout le temps.
33:10Une année, on avait eu la moitié de start-up étrangères.
33:12Là, cette année, on n'en a qu'une seule étrangère
33:14dans le prix pionnier. Dans le Grand Prix,
33:16c'est 100% français. Effectivement,
33:18c'est plus de la structure,
33:20c'est de la conception des véhicules, toujours les rendre
33:22plus légers, moins chers, moins consommateurs
33:24en matériaux, voire même
33:26utiliser l'hydrogène pour combler
33:28une brique de l'infrastructure qui
33:30manque à la recharge électrique. Donc,
33:32finalement, c'est toujours pour aller dans un peu plus
33:34de verre et un peu plus d'économie.
33:36On va vous poser une question philosophique. Vous n'avez pas
33:38quatre heures, ce n'est pas l'épreuve du bac.
33:40Dans ces trois finalistes du Grand Prix ACF,
33:42il y a H2G, qui est dans l'hydrogène, Carbon Water,
33:44ce qui fabrique des additifs de performance,
33:46TETMED, qui est dans les pièces de structure.
33:48On a reçu les trois avec Cécile, on était
33:50ébahis avec les trois. Ces trois
33:52enregistrent complètement différemment. Ce n'est pas cornélien
33:54de faire un choix entre les trois ?
33:56Parce qu'il n'y a pas la ligne droite de Longchamp
33:58comme ils attirent les gens. Alors, j'avoue que c'était déjà
34:00cornélien lors de la demi-finale
34:02puisqu'à un moment, ils se demandaient quand est-ce qu'on
34:04allait boire et manger à la sortie. Je crois qu'on a passé
34:0645 minutes à essayer de discuter qui on allait
34:08mettre en finale. Donc, si on a eu énormément
34:10de mal à passer de 6 à 3, je pense qu'on
34:12aura encore énormément de mal de passer de 3 à 1.
34:14Mais là, vous n'allez pas faire 45 minutes plus
34:1645 minutes plus 45 minutes ?
34:18Non, mais on a simplifié aussi le système de vote.
34:20Là où ils ont une énorme grille d'évaluation
34:22pour la demi-finale, la demi-finale, c'est vraiment la partie la plus
34:24dure pour les startups.
34:26La finale, puisqu'on a quand même un événement à faire,
34:28les gens regardent un événement...
34:30Et une émission sur Sud Radio !
34:32Bref, on a un timing.
34:34Là, ils ont juste la startup
34:36de leur choix à choisir. Donc, ils sont obligés
34:38d'en choisir qu'une à chaque fois que les
34:403 pitches se terminent. Mais est-ce que quand on est
34:42dans les 3 premiers, en tout cas,
34:44est-ce que ce n'est déjà pas une victoire ?
34:46Alors, c'est déjà une victoire, notamment parce qu'on a
34:48par exemple 8 fonds d'investissement partenaires
34:50et avec chacun des 8 fonds,
34:52chaque candidat aura une heure soit de conseil
34:54soit d'études d'investissement et
34:56d'autres même prix qui vont s'ajouter
34:58à cela. Donc, en fait, ils ont déjà gagné aussi.
35:00On réinvite chaque année nos finalistes
35:02puisque certains passeront chez Sud Radio aussi.
35:04Et ça, c'est aussi
35:06une chance pour eux puisqu'ils peuvent se
35:08connecter à la communauté chaque année. Donc, en fait,
35:10à partir du moment où on est finaliste, on fait partie de la grande famille du Grand Prix
35:12ACF et d'autant plus qu'on en est très fiers
35:14puisqu'il n'y en a aucune qui ont fait faillite depuis 2018.
35:16Je rebondis. Quand on a été finaliste,
35:18on peut revenir ou pas ?
35:20Alors, on peut recandidater
35:22tant qu'on n'a pas gagné le Grand Prix.
35:24D'accord. La semaine dernière, on recevait
35:26une immense entreprise française, Opé Mobility,
35:28qui nous racontait qu'ils travaillaient depuis
35:30quelques années avec une des startups
35:32du Grand Prix ACF Autotech.
35:34Toutes les grandes boîtes de l'automobile ont les yeux
35:36fixés sur vous ?
35:38Alors, typiquement, et je ne les
35:40nommerai pas, j'ai eu un concurrent
35:42de l'un de nos partenaires premium qui m'a demandé
35:44de venir au Grand Prix ACF Autotech.
35:46Je lui ai dit que c'était quand même
35:48privilégié pour des
35:50marques qui soutiennent les startups,
35:52qui s'engagent à faire vivre l'événement.
35:54Et ensuite, bien entendu, cette personne
35:56et ses grands acteurs, regardant
35:58le live, lui-même m'a dit, je regarderai la vidéo.
36:00Je lui ai dit, oui, c'est le maximum que tu puisses faire
36:02à ce moment-là, mais ne t'inquiète pas,
36:04tu pourras les contacter sur LinkedIn après.
36:06Je confirme à ces startups, elles auront potentiellement
36:08d'autres contacts avec d'autres constructeurs, d'autres équipements
36:10tirés après ça. On a des adresses de psy,
36:12spécialistes des frustrations, on peut vous donner un coup de main.
36:14Mais la frustration est la base du marketing.
36:16Si vous n'avez pas de frustration, il n'y aurait pas autant de demandes
36:18pour venir. C'est le fond du
36:20Grand Prix ACF Autotech. Si on revient sur les
36:22années précédentes, est-ce qu'on a
36:24des grandes victoires, justement,
36:26ces grandes victoires de ce Grand Prix ?
36:28Est-ce que vous
36:30les suivez aujourd'hui, au fur et à mesure ?
36:32Est-ce qu'ils reviennent vers vous en disant, ben voilà,
36:34grâce à vous, je suis là ?
36:36Quand vous parliez de famille tout à l'heure, est-ce qu'il y a toujours
36:38ce lien ? Alors oui,
36:40et ça, on est toujours assez contents, parce que
36:42chaque année, il y a à peu près
36:44une quinzaine d'anciens qui s'inscrivent au Grand Prix.
36:46Vous le verrez quand vous viendrez, ils sont là.
36:48D'ailleurs, on aura une table
36:50ronde animée par Jean-Marie Bordry, qui accueille
36:52trois anciens encore, et pas forcément des gagnants,
36:54puisqu'il n'y aura que Justine Bonneau,
36:56de Window Love, qui a gagné à prix.
36:58Les deux autres, Karen Weave, aussi Cobaltis, mais
37:00Kurt Jaeger, par exemple, n'a pas gagné de prix, donc
37:02on les met en valeur même quand ils n'ont pas gagné de prix.
37:04Et typiquement, l'année dernière,
37:06Exos, qui avait fait la solution de
37:08refroidissement de batterie immersive,
37:10avait levé 35 millions d'euros,
37:12avec l'aide de Meridiam, l'un de nos partenaires
37:14investisseurs. Donc,
37:16c'est permanent. Ils seront encore invités,
37:18et des startups de 2018
37:20comme ChargeMaps seront encore invités
37:22jusqu'au bout.
37:2435 millions d'euros, c'est au moins un mois
37:26de salaire d'un footballeur. Merci beaucoup
37:28Richard de Cabrol, directeur général du Grand Prix
37:30ACF Autotech, dont Sud Radio,
37:32et partenaire. Et pourquoi je parle
37:34de football ? Pourquoi ? A votre avis ?
37:36Parce que Lionel Rousseau est avec nous, pour le but football club !
37:38Bonsoir !
37:40Encore une passe décisive.
37:42Je vous félicite, Cécile, c'est formidable.
37:44Oui, nous allons parler des salaires de la Ligue 1,
37:46des salaires à l'étranger également,
37:48qui sont un peu à la baisse en moyenne,
37:50mais ça reste quand même, notamment du côté
37:52du Paris Saint-Germain, très élevé.
37:54On l'évoquera avec un Michel Moulin,
37:56qui a toujours un coup de gueule à pousser,
37:58qui dit « Moi, président d'un club, si tu révèles
38:00le salaire de mes joueurs, je porte plainte. »
38:02Et il va vous expliquer pourquoi.
38:04Et dans quelques instants, nous parlerons aussi de l'équipe
38:06de France, qui s'est qualifiée
38:08pour la Ligue des Nations, pour les quarts de finale de la Ligue des Nations
38:10contre la Croatie, et on se dit
38:12qu'elle est belle cette équipe quand même.
38:14Alors qu'on n'a pas arrêté de taper sur le jeu
38:16de Didier Deschamps, de sa stratégie,
38:18de sa tactique, et le match de dimanche,
38:20il était magnifique.
38:22Oui, mais alors excusez-moi si je veux une métaphore cinématographique,
38:24le match allé, c'était un avé, et le match retour,
38:26c'était un chef-d'œuvre.
38:28Exactement, c'est exactement ça.
38:30Un jour sans fin,
38:32pour faire une référence cinématographique.
38:34Et votre émission est un chef-d'œuvre.
38:36Et je vous remercie, je vous renvoie la pareille, je vous renvoie la balle.
38:38Très bien, ça va vous sinon ?
38:40Oui, moi c'est pas très bien, je me sens pas du tout exclu.
38:42Allez, mes amis, on vous souhaite une très belle soirée,
38:44on vous retrouve demain à partir de 17h.
38:46Allez, salut !
38:48Et on retrouve le Grand Prince et les Photothèques mercredi prochain.
38:50Absolument !

Recommandations