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Les Vraies Voix responsables avec Jean-Baptiste Leprince, fondateur d'EcoRéseau Business et des Trophées Optimistes EcoRéseau ; Maï-Linh Camus, CEO de Prisme Intelligence et Lauréate du Prix Électron libre aux Trophées Optimistes EcoRéseau ; Vincent Vallin, représentant de Duralex, Lauréat du Prix du Rebond aux Trophées Optimistes EcoRéseau ; Guillaume-Alexandre Pithioud, co-fondateur de Vaziva, partenaire des Trophées et membre du jury des Trophées Optimistes EcoRéseau ; Olivier Goy, entrepreneur, ambassadeur de différentes associations, co-fondateur de l'association Les Invincibles et Lauréat du Prix de l'Initiative positive aux Trophées Optimistes EcoRéseau ; Vincent Klingbeil, CEO d'European Digital Group, sacré Entrepreneur de l’année + Entreprise de l’année avec EDG aux Trophées Optimistes EcoRéseau.


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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-03-26##

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Transcription
00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06Les vraies voies responsables, chaque année, le magazine Éco-Réseau Business que je tiens dans ma main pour ceux qui nous voient sur Youtube.
00:12C'est un mensuel, à la une de ce mensuel pour le mois de mars.
00:17Du coup, Julie Huguet qui est directrice de la mission French Tech.
00:20Donc ce magazine, ce mensuel de référence pour l'entrepreneuriat et l'optimisme,
00:24remet 5 trophées qui ont pour but de valoriser les individus et les entreprises qui se sont particulièrement distingués.
00:29Par leur optimisme et leur engagement dans leur projet, Philippe.
00:32Les trophées décernés, l'initiative positive, l'électron, l'entreprise de l'année, la culture l'urban et l'entrepreneur de l'année,
00:39soulignent des parcours inspirants et des réalisations qui contribuent à transformer positivement le monde des affaires.
00:44Ce sont donc les trophées optimistes Éco-Réseau Business.
00:48En studio avec nous, nous sommes avec Jean-Baptiste Leprince qui est fondateur Éco-Réseau Business
00:52et le trophée aussi fondateur des trophées optimistes Éco-Réseau.
00:56Bonsoir Jean-Baptiste.
00:57Bonsoir, bonsoir Judith, bonsoir Philippe.
00:59Nous sommes aussi avec Myline Camus qui est lauréate du prix Électrons Libres et CEO de Prism Intelligence.
01:06Bonsoir.
01:06Bonsoir.
01:07Bonsoir.
01:07Bienvenue.
01:08Nous sommes également avec Vincent Valin qui représente l'entreprise Duralex et vous êtes lauréat du prix du Rebond.
01:15Bien le bonsoir.
01:16Bonsoir.
01:16Bonsoir.
01:17Et puis Guillaume Pitou, co-fondateur de Vasiva, partenaire des trophées Éco-Réseau et membre du jury.
01:22Bonsoir.
01:23Bonsoir.
01:24Et puis Olivier Goua qu'on va entendre dans un instant.
01:27Olivier Goua, vous êtes entrepreneur et ambassadeur de différentes associations.
01:30On va en parler.
01:31Et puis en visio, on sera aussi avec le lauréat entrepreneur de l'année et entreprise de l'année qui est Vincent Klingbel
01:37et qui est CEO de Européenne Digital Group.
01:40C'est parti pour ces vrais voix responsables.
01:45On va commencer avec vous Jean-Baptiste Leprince.
01:47Vous êtes le fondateur d'Éco-Réseau Business et des trophées optimistes Éco-Réseau.
01:51Comment est né le trophée Éco-Réseau ?
01:54Alors les trophées sont nés en 2016.
01:57C'est bien on a le même âge.
01:59C'est parfait.
02:00Quel mytho.
02:01Si vous vouliez aussi je ne vais pas faire Philippe.
02:03Et donc en 2016, quelques années après la création de ce magazine que vous montriez à l'instant,
02:09donc Éco-Réseau Business en 2013.
02:12Et l'idée c'était d'aller plus loin que ce que l'on fait chaque mois,
02:15à savoir mettre en lumière, en exergue ces femmes, ces hommes, ces entreprises
02:19qui entreprennent, qui innovent, qui témoignent de cette France qui a de l'audace finalement.
02:23Et je considère qu'on ne félicite pas, qu'on ne récompense pas suffisamment ces entrepreneurs
02:30qui rencontrent des difficultés, qui rencontrent des échecs parfois,
02:34évidemment qui réussissent aussi.
02:36Et c'est quelque chose de très personnel que je voulais impérativement mettre en avant.
02:40Et on soutient ça évidemment, j'ai su de radio,
02:42les entrepreneurs en est partenaire de ce très bel événement et très content de l'être, n'est-ce pas ?
02:47On est d'ailleurs avec un autre de vos partenaires, Guillaume Pithou.
02:50Guillaume Pithou, vous êtes co-fondateur de Vaziva.
02:53Alors vous êtes aussi partenaire, on l'a dit.
02:55Mais Vaziva, c'est intéressant parce que c'est une carte qui organise la gestion des dotations sociales,
03:02qui dématérialise l'échec cadeau, etc.
03:04Dites-nous en plus.
03:06Oui, tout à fait.
03:07Approchez-vous du micro.
03:08Vous pouvez tirer, allez-y.
03:10Oui.
03:11Vaziva, en fait, c'est une société qui fournit des avantages sociaux aux salariés.
03:17D'accord.
03:18Une forme que l'on connaît tous, une carte de paiement Mastercard.
03:21C'est-à-dire que le salarié reçoit sur sa carte des chèques cadeaux, des chèques vacances équivalents,
03:26chèques cultures, chèques déjeuners,
03:28tout ça sur une carte de paiement qui regroupe la totalité des avantages,
03:31valable 4 ans, qui donne la possibilité au salarié d'enfin dépenser où il le souhaite et quand il le souhaite.
03:38D'accord.
03:39Alors, comment sont sélectionnées les entreprises, Jean-Baptiste Leprince ?
03:44Parce que c'est une compétition, il y a beaucoup d'entreprises, il y a des finalistes, un peu comme l'Eurovision.
03:48Comment est-ce que ça se passe ?
03:50Alors déjà, tout le monde pourrait gagner parce que quand on voit l'ensemble des nominés cette année...
03:53Là, c'est plus l'Eurovision, c'est l'école des fans.
03:56Il y en avait quelques-uns la semaine dernière, mais je crois que c'était...
03:59Ils n'ont pas chanté sur scène, par contre.
04:01Non, mais on aurait pu.
04:02On peut faire ça dans le studio à la fin de l'émission, si vous avez envie.
04:05Vous avez très envie, on le sait, on a compris.
04:06L'école des fans sponsorisée par Duralex.
04:09Évidemment, évidemment.
04:11La chanson pour les fans de foot sera « Allez les Verts » avec Duralex.
04:16Allez les Verts Verts.
04:18Jean-Baptiste.
04:20C'est un travail au quotidien de toute une année par la rédaction Décoréseau
04:25qui présélectionne dans un premier temps des « candidats ».
04:29Donc des femmes, des hommes, des entreprises qui témoignent, je le disais tout à l'heure,
04:32de cette France qui va de l'avant.
04:34Et des initiatives, on en a énormément.
04:37On a souvent tendance à se plaindre un petit peu chez nous autres Français.
04:40L'idée, c'est de montrer au travers de ces talents qu'il y a plein de choses qui vont bien,
04:44qui avancent, et quand ça ne va pas bien, il y a des solutions.
04:47C'est ce qu'on veut mettre en avant tout le temps.
04:49Et puis, sur la fin, on a une secrète sauce, donc on ne peut pas tout dévoiler non plus,
04:53mais on a un jury éminent qui se réunit quelques heures avant cette cérémonie.
04:58Julie, tu en faisais partie le jour J.
05:00J'ai eu le grand plaisir de participer à cet événement.
05:02On a une vingtaine de personnes qui débarquent,
05:05qui défendent ses idées, ses opinions,
05:07et puis naît ensuite le fameux palmarès qu'on a découvert jeudi dernier
05:12à la CCI Paris-Ile-de-France,
05:14chez son président Dominique Cressinaud, que je salue.
05:16Dans un lieu très très beau, d'ailleurs.
05:18Alors, Guillaume Pitu, d'où vient cette volonté d'accompagner ces trophées éco-réseaux
05:24et pourquoi vous engagez comme ça pour l'entrepreneuriat ?
05:26On imagine que c'est assez logique comme réponse.
05:29J'ai rencontré Jean-Baptiste, justement, dans le cadre d'un partenariat.
05:34J'ai trouvé son idée de mettre en avant, justement,
05:38des réseaux, des réseaux d'entrepreneurs,
05:41des idées, des moyens, des besoins,
05:44et d'exprimer tout ça autour d'une récompense avec des jurys,
05:48des trophées qui est vraiment fabuleuse.
05:52Et je pense que l'entrepreneuriat français a vraiment besoin
05:56de se développer, d'être mis en avant
05:59avec toutes les belles idées que chacun a
06:02et la possibilité, justement, de briller encore plus.
06:06Et de se faire du bien parce que c'est optimiste, je tiens à le souligner.
06:09Un trophée optimiste, tout à fait.
06:10Et si je peux me permettre, on a aussi un nom qui est assez engageant
06:12avec le nom Vas-y-va.
06:13Et c'est vrai que nous, on est dans l'action,
06:14on récompense les gens qui vont de l'avant.
06:16Vas-y, quoi !
06:18Ça n'a aucune connotation viticole.
06:20Est-ce que le cru 2025 a été un bon cru, Jean-Baptiste Leprince ?
06:24Je ne serais pas du tout obsédé !
06:27C'est l'heure de l'apéro, c'est ça ?
06:28Cette émission fait des bulles, c'est normal !
06:31Allez, vas-y, Jean-Baptiste !
06:33Oui, le cru est absolument exceptionnel.
06:35Tous les gens qui sont autour de la table en témoignent.
06:38Ils sont exceptionnels, on peut le dire.
06:39On a de l'échec, on a de la résilience,
06:41on a du rebond, on a de l'action, quelle qu'elle soit.
06:46On a des gens qui réussissent.
06:50Le cocktail est explosif.
06:52En témoigne la soirée que l'on a passée jeudi dernier.
06:55On a du mal encore un petit peu à retomber,
06:56ça se voit sur les réseaux sociaux depuis.
06:58C'est vrai.
06:59Vous titrez votre petite introduction dans ce nouveau éco-réseau,
07:03le journal, la France et ses incroyables talents.
07:06Parce qu'en fait c'est ça,
07:07c'est-à-dire qu'on a tendance à oublier
07:09le nombre de savoir-faire et d'incroyables talents
07:11qu'on a sur ce territoire.
07:13C'est ça que vous vouliez nous dire aussi.
07:14Oui, complètement, parce que c'est vrai que
07:16des talents, on en a.
07:17Est-ce qu'on en parle suffisamment ?
07:19Je n'en suis pas certain.
07:21Je le disais aussi tout à l'heure,
07:22on a souvent tendance à se plaindre.
07:24Donc c'est bien de voir le verre à moitié vide.
07:27Moi je le vois plutôt à moitié plein.
07:29Et puis si on est un peu plus solidaires,
07:31peut-être qu'on pourra leur remplir davantage.
07:33Du côté de chez Duralex, c'est ça ?
07:37Guillaume Pitu, vous êtes membre du jury.
07:39C'est cornelien de faire des choix
07:41quand on est dans le jury de ces trophées ?
07:43Toujours.
07:44On se retrouve face à un certain nombre de dossiers,
07:48tous aussi exceptionnels,
07:50avec des vies différentes.
07:52Et c'est pas simple de choisir,
07:55de se retrouver autour d'une table,
07:57d'exprimer chacun ses pours, ses contres.
08:00Et en fait, chacun mérite ce trophée.
08:04Donc l'idée c'est de pouvoir récompenser quand même,
08:07mais tout le monde est gagnant.
08:08Et de pouvoir mettre en valeur l'ensemble des lauréats
08:13qui ont tous été choisis,
08:16puisque chacun de leur travail et de leur participation
08:18est exceptionnel.
08:19Mais c'est un exercice très sympathique.
08:21Donc vous y allez au cœur en fait, c'est ça ?
08:23Oui.
08:24Un peu quand même.
08:26Allez-y.
08:27Vous y allez aussi au cœur, Jean-Baptiste Leprince ?
08:29Il y a une part d'affect, mais pas que.
08:31Il y a quand même des trucs objectifs.
08:33Il s'est dit hier qu'il y a de l'affect, mais pas que.
08:36Heureusement.
08:37Il y a quand même des chiffres,
08:38il y a un historique,
08:39il y a de l'innovation.
08:40Donc on se doit d'évaluer tout ceci.
08:43Il y a des histoires de rebonds incroyables
08:46avec, on en parlera tout à l'heure,
08:48avec Duralex.
08:49Il y a des parcours incroyables
08:51avec celui de Maïline.
08:52On passe d'agent secret à une société de renseignement.
08:55On a un entrepreneur en part avec Olivier ici
08:58et Vincent qui va nous rejoindre.
09:00Il y a le domaine associatif,
09:02il y a des engagements très forts.
09:03Toutes ces initiatives, il faut les soutenir.
09:06C'est pour moi indispensable.
09:08Bravo.
09:09Je me pose quand même souvent cette question,
09:11qui on est pour récompenser ces gens-là ?
09:14C'est difficile parce que peut-être personne,
09:16et en même temps, si on ne le fait pas,
09:17qui va le faire ?
09:18Maïline, vous qui étiez agent secret,
09:19la secret sauce du jury dont a parlé Jean-Baptiste Leprince,
09:21vous n'avez jamais enquêté dessus ?
09:23Non, et puis même si je connais la recette,
09:25vous pourrez essayer de me torturer,
09:26je ne vous la donnerai pas.
09:28Elle y tient.
09:30Restez avec nous, dans un instant,
09:32on va découvrir l'association Les Invincibles
09:35qui a été créée par Olivier Gouin.
09:36C'est pas n'importe quoi.
09:37A tout de suite.
09:38Sud Radio.
09:39Parlons vrai.
09:40Parlons vrai.
09:41Sud Radio.
09:42Parlons vrai.
09:43Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
09:4519h20, les vraies voies responsables.
09:48L'association Les Invincibles a été créée
09:50par Olivier Gouin, John et Ludovic.
09:53Tous les trois touchés par la maladie de Charcot,
09:55cette affection neurologique rare et dévastatrice
09:58qui infecte les motoneurones,
10:00entraînant une paralysie progressive des muscles.
10:03Et leur engagement vise à récolter des fonds
10:06pour financer la recherche et à sensibiliser la société
10:08à l'importance de trouver des traitements
10:10pour stopper cette maladie.
10:12Les Invincibles, c'est un appel à l'espoir,
10:15à la solidarité et à l'action.
10:17Pour répondre à nos questions, Olivier Gouin.
10:19Alors, Olivier Gouin, la première question.
10:23Vous êtes vraiment invincible.
10:25D'ailleurs, bravo, bravo.
10:27C'est très agréable de vous regarder évoluer.
10:29Ça donne du courage.
10:31Et d'ailleurs, la preuve, vous avez gagné le trophée
10:33de l'initiative positive.
10:36Invincible, c'est un grand mot.
10:39Je ne suis évidemment pas invincible
10:41au sens physique du terme.
10:43Mon corps me le rappelle chaque jour.
10:45Mais ce qui est invincible, c'est l'énergie qu'on met
10:47à transformer une épreuve en action,
10:49un combat en engagement collectif.
10:51Recevoir le trophée de l'initiative positive,
10:54c'est bien sûr un honneur.
10:56Mais surtout, c'est une reconnaissance
10:58pour tous ceux qui se battent avec moi.
11:00Car derrière chaque initiative positive,
11:02il y a une équipe, une mobilisation, un élan.
11:05Ce prix, je ne le vois pas
11:07comme une récompense individuelle,
11:09mais comme le symbole que notre combat
11:11pour la recherche, pour la reconnaissance
11:13de la SLA commence à être entendu.
11:16Alors, si être invincible,
11:18c'est refuser de baisser les bras,
11:20c'est continuer à avancer malgré tout,
11:22c'est croire que chaque action, chaque levée de fond,
11:24chaque prise de parole peut changer les choses.
11:27Alors oui, peut-être que je suis un peu invincible,
11:30mais surtout, nous le sommes tous ensemble.
11:33Et ce trophée, il ne marque pas une victoire.
11:36Il nous rappelle juste que le combat continue,
11:38plus fort que jamais.
11:40Olivier Gouin, quels sont vos secrets
11:42de réussite dans l'entrepreneuriat ?
11:46Déjà, il est important de rappeler ce qu'est la réussite.
11:49C'est quand la différence entre les succès
11:51et les échecs est positive.
11:53Trop souvent, on a tendance à croire
11:55que c'est éviter, éviter l'échec.
11:57L'entrepreneuriat n'est pas une question
11:59de savoir parfait, mais de passage à l'action.
12:02Si j'avais attendu d'avoir toutes les réponses
12:04avant de me lancer,
12:06aucune de mes sociétés n'existerait.
12:08Et c'est pour cela que l'échec existe.
12:10Les meilleurs entrepreneurs sont souvent
12:12ceux qui osent puis apprennent
12:14en marchant et à juste, en permanence.
12:16Tout entrepreneur connaît des échecs.
12:18La vraie question est comment on les utilise.
12:20Personnellement, chaque obstacle
12:22a renforcé ma capacité à rebondir,
12:24à repenser ma stratégie
12:26et à avancer plus intelligemment.
12:28L'échec n'est jamais un point final,
12:30c'est juste une réécriture du chemin.
12:32Le succès financier, c'est bien.
12:34Il offre la liberté d'action,
12:36mais ce qui donne du sens
12:38à l'entrepreneuriat, c'est l'impact.
12:40Ma motivation a toujours été
12:42de créer quelque chose
12:44qui apporte une vraie valeur aux autres.
12:46L'argent suit l'impact
12:48et non l'inverse. Le monde change vite.
12:50Rien n'est jamais acquis.
12:52Les meilleurs entrepreneurs sont ceux
12:54qui continuent d'apprendre, d'écouter,
12:56d'évoluer, de tâtonner,
12:58dirais-je,
13:00car il n'y a pas de recette ultime.
13:02La curiosité est une arme incroyable.
13:04Elle permet de saisir
13:06des opportunités là où d'autres
13:08ne voient que des risques.
13:10Si la maladie m'a appris une chose
13:12sur l'entrepreneuriat,
13:14c'est que l'énergie et la volonté sont
13:16les plus grandes ressources d'un entrepreneur.
13:18Peu importe les défis, tant qu'on a
13:20une raison d'avancer, rien ne peut nous arrêter.
13:22Vous êtes invincible, Olivier Gouin.
13:24D'ailleurs, vous avez fondé le Collectif Invincible
13:26avec deux autres hommes dont on parlait tout à l'heure
13:28qui sont aussi atteints de la maladie de Charcot.
13:30Est-ce que c'est aussi
13:32à la suite de votre constat
13:34d'un problème de financement pour la recherche ?
13:36Oui, en grande partie.
13:38Le Collectif Invincible
13:40est né d'un constat brutal.
13:42La recherche sur la SLA est dramatiquement sous-financée.
13:44Avec mes deux amis, Ludovic et John,
13:46nous avons tous fait face
13:48au même choc du diagnostic,
13:50aux mêmes questions, à la même impuissance.
13:52Mais très vite, une évidence s'est imposée.
13:54Nous ne voulions pas simplement être des malades.
13:56Nous voulions être des acteurs du changement.
13:58Et quand on s'est plongé dans les chiffres,
14:00le constat était accablant.
14:02Les maladies neurodégénératives
14:04sont l'un des plus grands défis médicaux
14:06de notre siècle.
14:08Mais elles restent largement sous-financées.
14:10Les chercheurs passent
14:12trop de temps à chercher des financements.
14:14Les fonds publics
14:16sont trop cloisonnés, imposant
14:18des cahiers des charges qui ne laissent
14:20même pas assez de liberté aux scientifiques.
14:22Les dons privés ponctuels sont précieux
14:24mais insuffisants.
14:26Chaque année, il faut repartir de zéro.
14:28Nous avons donc décidé de faire entendre
14:30notre voix autrement.
14:32De porter ce combat non pas comme un cri d'alarme,
14:34mais comme un mouvement collectif,
14:36un élan qui dépasse nos propres histoires.
14:38Les Invincibles, ce n'est pas
14:40un simple collectif de malades.
14:42C'est une force de mobilisation,
14:44une manière de dire que nous sommes
14:46encore debout, que nous avons un rôle
14:48à jouer, que nous ne resterons pas
14:50invisibles. C'est aussi une plateforme
14:52pour accélérer le financement,
14:54encourager l'innovation et
14:56surtout, rendre la lutte
14:58contre la maladie de Charcot
15:00incontournable dans l'espace
15:02public et politique.
15:04En résumé, oui, nous avons vu un problème
15:06majeur de financement, mais nous
15:08avons surtout vu une opportunité
15:10d'agir ensemble, de
15:12fédérer et d'avancer. Malgré tout,
15:14je me permets aussi de finir
15:16par une actualité. A titre personnel,
15:18je crois qu'il faut aller encore plus loin
15:20parce que globalement, l'argent manque
15:22toujours et que les enjeux sont énormes.
15:24C'est pour cela que nous avons lancé
15:26tout récemment un fonds philanthropique
15:28très innovant, ayant pour objectif
15:30de ramener 1 million d'euros par an
15:32à la recherche pendant 99 ans.
15:34Une recherche française et européenne, collaborative
15:36et avec des moyens dans la durée.
15:38Merci beaucoup Olivier Gouin. Je rappelle
15:40pour que les auditeurs comprennent bien que
15:42vous êtes touché aussi, vous Olivier Gouin,
15:44par la maladie de Charcot et que du coup,
15:46vous nous répondez avec des réponses préenregistrées
15:48puisqu'on vous a envoyé les questions en amont
15:50et c'est pour cela qu'on a le plaisir de pouvoir
15:52vous écouter aujourd'hui.
15:54Par le biais d'un logiciel, c'est absolument
15:56une startup, c'est absolument étonnant
15:58et impressionnant. Bravo à vous.
16:00Jean-Baptiste Leprince, est-ce que
16:02quelque part, quand on voit Olivier Gouin qui gagne
16:04le trophée de l'initiative positive,
16:06est-ce que ce n'est pas un modèle
16:08de courage et d'espoir ?
16:10Évidemment, mais c'est difficile de prendre
16:12le micro après les mots d'Olivier.
16:16Je le félicite une nouvelle fois,
16:18évidemment, pour l'ensemble
16:20de tout ce que tu peux faire.
16:22Je me sens aussi
16:24très petit à côté parce que
16:26faire passer ces messages-là,
16:28alors on est très petit et en même temps,
16:30il faut qu'on continue parce que si on peut servir
16:32de passerelle pour ces messages,
16:34il faut qu'on aille encore de l'avant.
16:36Et puis, j'ai envie
16:38de t'applaudir, Olivier, je pense qu'on peut tous
16:40l'applaudir.
16:42Je pense que tu les entends très bien.
16:44Vous qui êtes entrepreneur, vous voulez
16:46lui dire un mot ? Parce que franchement,
16:48il mérite nos encouragements à toutes et à tous.
16:50Myline, commençons par les femmes.
16:52Merci, quel honneur.
16:54C'est très inspirant. Merci, Olivier,
16:56pour ces mots sur les mots de la réussite,
16:58de comment
17:00entreprendre, comment faire face à
17:02ces échecs. J'ai envie de dire que c'est des mots qui font du
17:04bien, avec toute ton expérience
17:06pour nous, les entrepreneurs qui vivons
17:08l'aventure au quotidien.
17:12Olivier, je vous écoute. Je peux vous
17:14rassurer sur un point, si besoin.
17:16Votre impact est assez impressionnant
17:18sur ce plateau et je pense aussi
17:20à l'antenne.
17:22Un mot aussi ?
17:24Pour moi,
17:26Olivier, c'est aussi le symbole
17:28du rebond, également.
17:30Avec tout ce qu'il a accompli
17:32par le passé et ce qu'il a accompli
17:34maintenant et tout ce qu'il va accomplir
17:36à l'avenir.
17:38Il y a un petit truc
17:40que j'ai noté, moi,
17:42dans ce qu'il a dit et qui est vrai pour tous les
17:44entrepreneurs. Je voudrais juste que vous réagissiez tous là-dessus.
17:46C'est que l'échec n'est jamais un point final et,
17:48a priori, vous l'avez tous connu.
17:50On commence par vous,
17:52Vincent.
17:54Je parle évidemment au nom des salariés
17:56de Duralex,
17:58en parlant de résilience
18:00ou en tout cas de rebond, puisque
18:02l'histoire de Duralex,
18:04c'est si dépôt de bilan
18:06depuis 1997
18:08et qu'évidemment,
18:10il y a aujourd'hui une nouvelle forme
18:12dans l'avenir
18:14de Duralex.
18:16On peut évidemment toujours
18:18trouver des choses positives dans cet échec,
18:20Olivier. En l'occurrence, là, c'est un
18:22double challenge. C'est une reprise
18:24collective avec les salariés.
18:26Quelque chose d'assez nouveau
18:28sur, en tout cas,
18:30la reprise de ce type de format d'entreprise.
18:32Et puis, évidemment,
18:34cet aspect-là
18:36ne doit pas négliger
18:38le fait qu'il faut avant tout rendre
18:40cette entreprise compétitive, puisque
18:42ça doit s'étudier l'entreprise comme les autres.
18:44En scope, reprise par
18:46ses salariés, mais les enjeux sont les mêmes.
18:48Mylène Camus et
18:50Guillaume Pithou, vous allez répondre
18:52à la question juste après cette petite coupure.
18:54Surtout, restez avec nous, chères auditrices, chers auditeurs.
18:56On continue dans un instant.
18:58Sud Radio, votre attention est notre
19:00plus belle récompense.
19:02Je voulais vous dire que j'apprécie vraiment Sud Radio
19:04sans quoi vous flatter, parce que vous êtes
19:06les seuls, quasiment, qui êtes capables d'inviter
19:08des personnalités qui ont des points de vue différents.
19:10Sud Radio, parlons vrai.
19:12Sud Radio,
19:14les vraies voies qui font bouger la France.
19:1619h20, les vraies voies responsables.
19:18Alors, chers amis,
19:20à l'instant, Olivier Gouin nous disait que
19:22l'échec n'est jamais un point final, mais c'est une réécriture
19:24du chemin. Je voulais avoir
19:26vos réponses là-dessus. Mylène Camus,
19:28on va commencer par vous. Je rappelle que vous êtes CEO
19:30Prism Intelligence.
19:32Je rebondis totalement sur les propos d'Olivier.
19:34Face à l'échec,
19:36il faut faire preuve de résilience et je salue
19:38la résilience des dirigeants d'entreprise en ce moment
19:40dans ce contexte économique difficile.
19:42Guillaume Pithou.
19:44Oui, il n'est jamais facile
19:46justement de se développer
19:48et d'innover par ces
19:50temps difficiles, mais
19:52il y a toujours des solutions, des choses
19:54à faire, des idées
19:56à sortir, à construire, comme le fait
19:58Olivier. Plein de choses
20:00intéressantes à venir.
20:02Bravo. Allez, on accueille
20:04le lauréat Entrepreneur de l'année
20:06du Trophée Entrepreneur de l'année et
20:08Entreprise de l'année, attention, avec
20:10l'European Digital Group,
20:12Vincent Klingbeil.
20:14Bonsoir Vincent. Bonsoir.
20:16Bonsoir à tous, bonsoir Olivier,
20:18bonsoir Jean-Baptiste, bonsoir à tous.
20:20Bonsoir. Alors tout d'abord,
20:22présentez-nous EDG European
20:24Digital Group. Je n'ai pas pris l'accent
20:26anglais, vous ne m'en voudrez pas.
20:30EDG European Digital Group,
20:32c'est un groupe qui est spécialisé dans
20:34le Conseil en Transformation Digitale,
20:36IA et Data, et on accompagne
20:38plus de 2000 clients, des grands groupes,
20:40des ETI et des PME, dans leur
20:42accélération digitale, à travers
20:44nos ultras spécialistes. Sur chaque levier,
20:46on a un expert, un ultras spécialiste
20:48qui va proposer ses services
20:50à nos clients. Alors vous Vincent,
20:52vous avez un parcours très atypique. Vous êtes
20:54un ancien avocat d'affaires, vous avez monté
20:56une boîte qui n'a pas très bien marché, après vous en avez
20:58monté une deuxième qui a cartonné, que vous
21:00avez revendu, et une troisième
21:02justement, qui est donc l'European Digital
21:04Group, qui cartonne aussi.
21:06Donc finalement, avoir connu l'échec, pour revenir
21:08là-dessus, ça vous a aidé, objectivement ?
21:10Oui, moi j'ai pour coutume
21:12de dire que, pour moi, l'échec, c'est l'impôt
21:14à payer avant, après, d'arriver
21:16au succès.
21:18Moi, je connais beaucoup
21:20d'entrepreneurs, et quand je regarde
21:22des entrepreneurs successfulls, pour moi, il y a
21:2499% des
21:26entrepreneurs successfulls qui ont
21:28énormément galéré avant d'y arriver, et pour
21:30moi, il n'y a que 1% des entrepreneurs
21:32qui lancent une app, et tout d'un coup, elle fait tout de suite
21:34un million de téléchargements, elle cartonne et devient
21:36milliardaire en deux ans.
21:38Ça, c'est très rare. Pour moi,
21:40un entrepreneur,
21:42puisqu'on parle d'échec, c'est quelqu'un
21:44qui sait surmonter les échecs et
21:46qui galère énormément, qui a connu
21:48beaucoup de difficultés, et qui a juste su, à chaque fois,
21:50se relever.
21:52Alors, il y a des échecs entrepreneuriels, mais même
21:54au quotidien, on est un entrepreneur,
21:56moi j'ai pour habitude de dire, toute la journée
21:58il reçoit soit un bisou, soit
22:00une claque, une bonne, pour les nouvelles,
22:02et toute la journée, on a quelqu'un qui entre
22:04dans le bureau et qui dit, tiens, on vient de gagner
22:06un énorme contrat, donc là, on est super content, et juste
22:08après, tiens, il y a tel profil
22:10qui veut démissionner, et juste
22:12après, encore une bonne nouvelle. Et donc, c'est ça
22:14toute la journée, c'est des bonnes, des mauvaises nouvelles,
22:16et il faut se réjouir
22:18rapidement des bonnes nouvelles,
22:20et vite passer après à autre chose, et remettre
22:22de l'énergie sur de nouveaux sujets,
22:24et pareil pour les mauvaises nouvelles, ne pas rester contrarié
22:26trop longtemps. Alors, je me permettrais de citer
22:28Steve Jobs, qui nous disait que la différence entre
22:30un entrepreneur qui réussit et un entrepreneur qui
22:32réussit pas, c'est la persévérance, c'est ça que vous nous
22:34dites aussi.
22:36Alors, allez-y, allez-y.
22:38Oui, tout à fait,
22:40pour moi, c'est la persévérance aussi,
22:42il y a un élément important
22:44que moi j'ai intégré, et surtout
22:46dans la période actuelle, qui est une période
22:48qui est un peu anxiogène, c'est qu'un entrepreneur
22:50doit accepter la peur du vide.
22:52C'est-à-dire, on ne sait pas, surtout quand
22:54on se lance au tout début, la première année,
22:56on ne sait pas si dans six mois, notre
22:58entreprise, elle sera toujours
23:00viable, si on va réussir ou pas à lever des fonds,
23:02à gagner des clients. En fait,
23:04il faut réussir à vivre avec la peur du vide, et pour ça,
23:06le meilleur moyen, c'est d'être très
23:08optimiste, c'est pour ça les trophées EcoRiso
23:10de l'optimisme, c'est important d'être
23:12optimiste quand on est entrepreneur, et
23:14moi, j'essaie toujours de voir les
23:16opportunités dans les difficultés, j'essaie toujours de voir
23:18les côtés positifs dans toutes les situations,
23:20et voilà, et
23:22surtout, j'y crois, je me dis, quoi qu'il arrive,
23:24on va y arriver, et pour moi, toutes les difficultés
23:26auxquelles je suis confronté chaque jour,
23:28c'est comme des équations de mathématiques, et je me dis juste
23:30comment je vais résoudre cette équation,
23:32donc, voilà, c'est comme ça
23:34que moi, que je fonctionne.
23:36Vous étiez avocat d'affaires, vous avez jamais
23:38regretté votre vie d'avocat d'affaires, quand une fois
23:40devenu entrepreneur ? Moi, j'ai la réponse.
23:42Ah bah, c'est bien.
23:44Bah, maintenant, c'est mieux, maintenant, je suis client,
23:46c'est encore mieux.
23:50Maintenant, vous savez à combien les avocats
23:52d'affaires coûtent cher, au moins.
23:54A priori, vous n'avez pas trop regretté, Vincent.
23:56Exactement. Il y a un truc que je ne fais pas,
23:58et que moi, on me faisait quand j'étais avocat
24:00d'affaires, et ça, je ne le ferais jamais, c'est qu'il y avait
24:02des clients qui, le vendredi soir, à
24:0419h, me donnaient
24:06du travail pour le lundi matin,
24:08c'est-à-dire, c'était sacrifice du week-end,
24:10donc moi, ça, je fais très attention
24:12à ce que les conseils, les partenaires,
24:14et d'ailleurs aussi tous les salariés, ne travaillent jamais
24:16le week-end. Bravo. Alors,
24:18on va passer à Maëline Camus. Maëline Camus,
24:20vous êtes lauréate du prix Electron Libre,
24:22et donc CEO de Prism Intelligence.
24:24Alors, vous êtes une ancienne espionne,
24:26donc déjà, forcément, ça nous a tous interpellés.
24:28Et puis, quelques mots sur votre entreprise, quand même.
24:30C'est un cabinet de renseignements d'affaires
24:32qui apporte à l'ensemble
24:34des acteurs économiques
24:36des informations stratégiques, pour prendre
24:38les meilleures décisions.
24:40Donc, on imagine que vous avez aussi accès à des
24:42informations extrêmement sensibles. On a envie d'en savoir
24:44plus sur comment vous faites, ce que vous faites,
24:46qu'est-ce que ça veut dire tout ça ?
24:48Vous voulez ma secret sauce aussi, c'est ça ?
24:50On n'a déjà pas eu celle de Jean-Baptiste Leprince,
24:52on n'a aucun espoir
24:54d'avoir la vôtre.
24:56On peut essayer quand même, on n'y pense jamais.
24:58Alors, derrière un cabinet
25:00comme celui-ci, qui obtient du renseignement,
25:02moi j'aime dire qu'on obtient le bon renseignement
25:04au bon moment, pour prendre les meilleures décisions.
25:06Et bien, derrière ce cabinet, c'est des
25:08hommes et des femmes de l'ombre, qui travaillent,
25:10qui ont des savoir-faire spécifiques,
25:12pour aller capter du renseignement stratégique
25:14au service
25:16de l'entreprise. Voilà un petit peu
25:18ce que c'est.
25:20Et comment vous allez le choper, les renseignements ?
25:22C'est comme si vous étiez encore en action
25:24d'espionne, quoi, c'est ça ?
25:26Alors, on ne fait pas d'espionnage.
25:28On ne fait pas d'espionnage, parce que
25:30l'espionnage, c'est des moyens illégaux
25:32pour obtenir du renseignement.
25:34Par contre, l'intelligence économique, c'est à travers
25:36des moyens légaux. Et, mine de rien,
25:38il existe énormément
25:40de moyens d'obtenir du renseignement.
25:42Légalement.
25:44Avec des sources techniques,
25:46des sources humaines, et il y a énormément
25:48de techniques qui existent.
25:50Est-ce que votre expérience d'espionne
25:52vous a servi, et si oui, dans quel sens
25:54dans l'entrepreneuriat ?
25:56L'instinct.
25:58Avoir un peu d'instinct.
26:00Et surtout, la cohésion d'équipe.
26:02Alors ça, c'est d'être espionne ou pas,
26:04c'est surtout d'être passé par les armées.
26:06Le travail d'équipe, la capacité
26:08de résilience. Donc moi, malheureusement,
26:10pas comme Vincent, mes équipes travaillent
26:12le week-end et peuvent travailler aussi la nuit.
26:14Donc c'est aussi de bien
26:16s'entourer pour pouvoir être réactifs.
26:18Vous, c'est pas la France qui se lève tôt, c'est la France qui se couche pas.
26:20Exactement.
26:22J'arrive pas à travailler chez vous.
26:24Le bien-être au travail,
26:26je ne sais pas.
26:28C'est eux qui parleront pour moi.
26:30Mais néanmoins,
26:32c'est vraiment cette capacité d'obtenir
26:34du renseignement, mais de travailler en équipe.
26:36Vincent Klingbeil, quand vous écoutez
26:38justement Mylene Camus, qui a une autre
26:40manière de travailler, pas contraire,
26:42mais très différente de la vôtre finalement.
26:44Qu'est-ce que ça vous évoque, vous ?
26:46Est-ce que vous dites que vous pourriez assouplir ?
26:48Même si le bien-être au travail, c'est important,
26:50il y a des sujets qu'il faut traiter, même le week-end.
26:52Déjà, je connais
26:54un petit peu et j'admire beaucoup
26:56son parcours d'être passé
26:58de l'armée
27:00à l'entrepreneuriat. C'est admirable.
27:02J'adore aussi son entreprise
27:04et le concept.
27:06Après, je pense que
27:08chacun a son type
27:10de management.
27:12Nos équipes travaillent beaucoup, mais c'est vrai que
27:14le figou de management,
27:16le fait que les collaborateurs
27:18sentent bien l'entreprise, c'est une priorité,
27:20mais je pense que c'est aussi son cas.
27:22Après, il y a des métiers
27:24dans la restauration,
27:26justement dans les renseignements
27:28où on n'a pas le choix.
27:30Quand on n'a pas le choix, on n'a pas le choix.
27:32Je pense que
27:34beaucoup... J'ai l'impression qu'aux
27:36États-Unis, ils ont un peu ringardisé
27:38les RSE,
27:40un peu ringardisé.
27:42Il faut que
27:44nous, les entrepreneurs français,
27:46on dise que prendre soin
27:48de ses salariés, être
27:50défenseur de valeurs
27:52d'éthique, ça ne veut pas dire
27:54que notre entreprise va être moins performante.
27:56On peut allier surperformance
27:58et care leadership, care management.
28:00Bien sûr. Mylene Camus, je me posais une question.
28:02Quand vous avez été une ancienne espionne,
28:04quand vous vous présentez à un client,
28:06en disant mon nom est Camus, Mylene Camus,
28:08ou vous avez une autre manière ?
28:10Non, j'ai une autre manière. Comme à l'armée,
28:12j'ai ma façon à moi d'être
28:14tout naturelle.
28:18Non, non, j'impose rien.
28:20Comment faire fuir un client
28:22en deux secondes ?
28:24Jean-Baptiste Leprince,
28:26vous avez choisi votre métier parce que vous êtes
28:28très bien entouré comme ça, c'est ça ?
28:30Absolument. C'est tout ici comme on est là.
28:32Ce métier est absolument
28:34incroyable parce que je suis au contact
28:36chaque jour de femmes et d'hommes
28:38dont je ne soupçonnais parfois pas
28:40l'existence, le métier, la façon
28:42dont ça peut se faire. C'est génial
28:44et il faut le faire connaître au plus grand nombre.
28:46Comment vous faites pour aller sélectionner
28:48toutes ces entreprises ? J'imagine
28:50qu'il y a une sélection beaucoup plus large au départ
28:52avant d'arriver au choix final du jury.
28:54Toute l'année, on dresse des portraits
28:56dans notre magazine, notre newsletter.
28:58C'est un travail vraiment au quotidien
29:00et puis les taux se resserrent à un moment donné.
29:02C'est vous qui faites le premier
29:04fois ? C'est la rédaction. Vraiment, c'est la rédaction
29:06que je pilote avec Geoffrey Wetzel,
29:08notre rédacteur en chef, que je salue aussi au passage.
29:10On lui passe le bonsoir. On sélectionne
29:12tout cela, on va se baser sur des critères de performance,
29:14on va regarder le secteur
29:16d'activité ou les secteurs d'activité,
29:18quelles innovations ont été apportées,
29:20l'originalité d'un projet,
29:22une initiative positive,
29:24dans quel contexte,
29:26jusqu'au niveau associatif,
29:28quelle forme d'investissement. Il y a plein de critères
29:30mais c'est notre secret sauce.
29:32Oh zut alors !
29:34Décidément, ce soir,
29:36vous êtes dans les vraies voies secret sauce, ce n'est que sur Sud Radio.
29:38Allez, restez avec nous,
29:40on revient tout de suite pour la fin de cette émission.
29:42Tout de suite.
29:44Sud Radio, parlons vrai.
29:46Parlons vrai.
29:48Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
29:5019h20, les vraies voies
29:52responsables. Et vous êtes bien
29:54dans les vraies voies responsables.
29:56Vincent Klingbel, on rappelle que vous êtes entrepreneur de l'année
29:58et entreprise de l'année.
30:00Des trophées de l'optimisme éco-réseau.
30:02On vous remercie beaucoup d'avoir participé
30:04à cette émission.
30:06Et on vous applaudit !
30:08Merci beaucoup.
30:10Merci d'être venu nous voir.
30:12Est-ce que je peux en profiter pour remercier
30:14Olivier qui est ici présent.
30:16Peut-être qu'il ne s'en rappelle pas,
30:18mais quand j'ai lancé EDG, avant même de le lancer,
30:20je suis venu le voir dans ses bureaux,
30:22et il m'avait reçu avec beaucoup de bienveillance,
30:24il m'avait donné beaucoup de conseils.
30:26Olivier, il faut savoir
30:28qu'avant de lancer
30:30October, il avait une énorme carrière
30:32dans le private equity,
30:34et il m'avait donné de super conseils.
30:36Et voilà, Olivier, je vais en profiter
30:38pour te remercier parce que ça a été
30:40très bienveillant, tu m'avais encouragé,
30:42même si ce n'était qu'une idée quand je suis venu te voir.
30:44Et donc, voilà, pour ça.
30:46C'est ça que moi j'ai pour habitude
30:48d'avoir pas mal de mentors, de demander
30:50beaucoup de conseils à des entrepreneurs
30:52qui sont plus expérimentés.
30:54Et voilà. Et en tout cas, Olivier,
30:56merci beaucoup parce que t'avais vraiment joué le jeu
30:58et t'avais été adorable.
31:00Merci beaucoup, Vincent.
31:02Alors, on va parler de Duralex maintenant,
31:04lauréat du Prix du Rebond. On est avec
31:06Vincent Valin. Quelques mots
31:08sur Duralex. Est-ce qu'en reprenant
31:10Duralex, vous n'avez pas tenté de sauver
31:12outre un outil industriel,
31:14une entreprise vraiment du patrimoine français ?
31:16Parce que le verre Duralex, sur la nappe à carreaux,
31:18c'est incontournable.
31:20On peut quand même dire que c'est à la chapelle
31:22d'un messement Duralex et que
31:24vous fabriquez, on le sait tous,
31:26de la vaisselle, du verre trempé,
31:28des produits fabriqués, dont des verres,
31:30des assiettes, des plats, etc.
31:32Et vous sortez d'un redressement judiciaire.
31:34Allez-y. Brière dans le micro.
31:36En effet. Alors, patrimoine, parce que c'est
31:38une spécialité, une technologie
31:40très maîtrisée par les
31:42Français, le verre trempé.
31:44C'est un de nos arguments
31:46d'ailleurs principaux. C'est la qualité
31:48de la résistance de nos verres,
31:50bien sûr.
31:52Mais c'est surtout, en fait, au-delà
31:54du sauvetage, c'est surtout
31:56un projet tourné vers l'avenir, parce qu'il y a une marque
31:58qui est absolument incroyable, avec une très forte
32:00notoriété.
32:02Et le projet, c'est de relancer
32:04commercialement cette marque
32:06et de mettre beaucoup de moyens
32:08en abordant le projet
32:10justement par le prisme de la marque.
32:12Alors moi, je voudrais quand même dire que
32:14des verres qui rebondissaient à la cantine quand ils tombaient par terre
32:16et après qu'on ait regardé nos âges dedans,
32:18mais qui n'a pas fait ça ?
32:20Autour de cette table ?
32:22Moi.
32:24Et tout l'enjeu, c'est de convertir
32:26toutes ces
32:28chères têtes blondes
32:30qui ont fait tomber leurs verres en clients.
32:32Mais comment s'est passé le sauvetage de Duralex ?
32:34Ça s'est passé,
32:36c'est un vrai rebond.
32:38Le rebond, un rebond, alors la trajectoire
32:40est à suivre. D'abord, ça a été un montage d'une levée de fond
32:42qui a été déjà complètement
32:44iconoclaste, puisqu'il a fallu
32:46que l'entreprise
32:48cède son foncier,
32:50donc l'ensemble du terrain
32:52de l'usine de la Chapelle Saint-Mémin
32:54pour boucler la levée de fond
32:56à hauteur de 60%,
32:58les 40 autres pourcents étant
33:00de la dette
33:02à la fois bancaire, mais surtout
33:04qui vient de l'économie sociale
33:06avec l'Urscop
33:08et France Active, donc c'est déjà un montage
33:10qui en soi est déjà très particulier.
33:12Et quelles sont les cibles clients de Duralex
33:14aujourd'hui ?
33:16Pour ce qui est de l'avenir de Duralex,
33:18c'est évidemment de trouver
33:20de nouveaux clients
33:22et surtout une nouvelle clientèle, en tout cas
33:24les clients qui utilisent nos verres.
33:26Donc on a évidemment tous,
33:28pour la France, Duralex c'est deux images,
33:30c'est une image française et une image internationale.
33:32Pour la France, il y a cette image
33:34très patrimoniale, beaucoup dans l'émotion
33:36du verre de cantine.
33:38Ça c'est la génération, on va dire,
33:40Baby Boomer et X.
33:42Mais maintenant, ce sont
33:44évidemment les générations X et Y
33:46auxquelles on va s'intéresser.
33:48À l'étranger, c'est une marque
33:50qui est très connue pour véhiculer
33:52la qualité à la française, l'art de vivre
33:54à la française.
33:56Vous vendez dans combien de pays, à peu près ?
33:58On vend dans une centaine de pays.
34:00C'est énorme !
34:0240% de l'activité est en France, mais 60%
34:04à l'étranger, à l'export.
34:06Et le Trophée Rebond,
34:08c'est un plus on imagine,
34:10qu'est-ce que ça vous apporte concrètement ?
34:12C'est aussi une reconnaissance de votre engagement ?
34:14C'est une reconnaissance pour l'ensemble
34:16des salariés, effectivement, puisque
34:18c'est le collectif qui
34:20joue. Aujourd'hui, on a
34:22entre 65 et 70%
34:24de l'ensemble des salariés qui sont
34:26sociétaires. Donc évidemment,
34:28ça donne beaucoup de
34:30énergie
34:32en interne, sachant que
34:34les vents contraires sont là.
34:36Ce qui est bien dans ce trophée, c'est qu'il y a du numérique,
34:38de l'intelligence,
34:40il y a vraiment de tout. Et il y a même de l'industrie,
34:42Jean-Baptiste Leprince,
34:44avec Duralex.
34:46Oui, et c'est important, surtout aujourd'hui.
34:48Il y a de l'industrialisation.
34:50Il est incarné aussi par Vincent Vallin.
34:52Exactement. Et nous, si on peut être un transmetteur
34:54d'ondes positives sur ce type de sujet,
34:56notamment le rebond de Duralex,
34:58on ne s'en prive absolument pas.
35:00Et on sait que la route est encore longue,
35:02donc il faut encourager la marque,
35:04il faut la faire connaître encore un peu plus,
35:06il faut effectivement travailler ces nouvelles générations
35:08pour qu'elles puissent perdurer.
35:10L'histoire de la Scope, moi je la trouve aussi géniale,
35:12parce qu'on a des gens derrière.
35:14Il y a une ou deux personnes, évidemment,
35:16qui tractent cet ensemble, mais derrière,
35:18c'est tous les collaborateurs qui oeuvrent au quotidien
35:20et qui sont sociétaires. C'est génial.
35:22C'est bien tout le monde qui tracte. L'industrie,
35:24c'est vraiment quelque chose de très humain.
35:26Il faut absolument,
35:28au-delà des 80 ans que nous fêtons cette année,
35:30on va évidemment
35:32faire venir nos clients à nous
35:34au travers d'un certain nombre de choses.
35:36Visiter l'usine,
35:38c'est d'abord quelque chose d'exceptionnel.
35:40Et puis, on a évidemment
35:42tout un écosystème
35:44en local, en ce qui concerne les vocations,
35:46évidemment, qui est important.
35:48C'est vrai qu'un bon mélange d'industrie,
35:50de tech,
35:52dans l'optimisme,
35:54c'est, je pense, pour la suite
35:56absolument important.
35:58On va redonner la parole à vous,
36:00Olivier Gouin. Juste avant de vous la donner,
36:02je rappelle quand même que vous avez sorti un livre
36:04avec Anne Fulda, qui s'appelle
36:06Invincible. Derrière le sourire, le combat
36:08d'une vie, que je recommande fortement
36:10aux éditeurs et aux auditrices.
36:12Et vous avez un dernier message à nous passer, Olivier Gouin.
36:16Si vous me laissez gentiment la parole librement,
36:18je vais obligatoirement me transformer en
36:20VRP de Charcot. Et mon catalogue
36:22est épais. Allez, je me lance.
36:24Demain, ce sera le jour de sortie de
36:26Invincible, écrit par Anne Fulda et moi
36:28en format livre audio.
36:30Il sera disponible sur les principales plateformes,
36:32notamment Audible, Spotify
36:34ou Apple. Le livre sera lu par
36:36Guillaume de Tonquedec, acteur de cinéma
36:38et de théâtre, fait pas ci,
36:40fait pas ça, et le prénom,
36:42et lauréat d'un César. Le 2 avril,
36:44on sort le single Invincible,
36:46été tiré du concert de l'Olympia.
36:48Pareil, dispo sur toutes les plateformes
36:50liquées le 3 avril.
36:52L'église Sainte-Eustache
36:54accueille un concert exceptionnel,
36:56animé par les voix sublimes des petits jeux
36:58de chanteurs de Sainte-Croix, de Neuilly.
37:00Puis, fin mai, le film arrive sur M6
37:02et Paris 1ère. Le 14 juin,
37:04la conférence Les Belles Personnes,
37:06le concept, rencontrer sur une journée
37:08une vingtaine de personnalités
37:10inspirantes, ayant toutes
37:12pour point commun de m'avoir aidé dans mes combats.
37:14Elles s'exprimeront
37:16sur des thèmes et des médiums variés.
37:18À l'affiche, Aurore Berger,
37:20Jacques Séguéla,
37:22Bernard Cazeneuve, le professeur Gérard Saillant,
37:24Jean-Charles Decaux,
37:26Alain Ducasse, Sarah Pognatowski,
37:28Jean Todd,
37:30ou encore Philippe Cavé-Rivière.
37:32Et si tout cela ne vous plaît pas,
37:34vous pouvez toujours acheter nos T-shirts
37:36sur le site Invincible Eté
37:38ou Les Invincibles. Je vous remercie.
37:40La recherche vous remercie.
37:42Merci Olivier Gouin.
37:44Bravo pour cette émission,
37:46bravo pour ces trophées. Je vous rappelle
37:48qu'on était autour de la table avec le fondateur
37:50Eco-Réseau Business et des trophées,
37:52optimiste Eco-Réseau Jean-Baptiste Leprince.
37:54Merci à vous.
37:56Merci à tous les lauréats.
37:58Merci à la lauréate du prix Electroly,
38:00Maïline Camus, CEO de Prisme Intelligence.
38:02Au lauréat du prix Rebond,
38:04Duralex, représenté par Vincent Vallin.
38:06Guillaume Pitu, co-fondateur
38:08de Vaziva, partenaire des trophées Eco-Réseau
38:10et membre du jury.
38:12Et puis Vincent Klingbel, CEO de European Digital Group.
38:14Merci à tous d'être venus.
38:16Bravo pour ce que vous faites.
38:18Merci à vous Julie, ça a été un plaisir d'être avec vous
38:20pendant ces trois jours.
38:22On retrouvera Cécile Dominibus,
38:24qu'on embrasse.
38:26Et tout de suite, comme tous les soirs
38:28du mardi au jeudi,
38:30ce sont les vrais voix du foot.
38:32Vous allez retrouver Tonton Mauricio et sa bande
38:34et ils ont énormément de choses à vous raconter
38:36sur le football actuel.
38:38Nous on se retrouve demain, 17h, pour les vrais voix.
38:40Allez, bises.