Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Bruno Pomart, maire de Belflou ; Eugène Berg, diplomate, géopolitologue, ancien ambassadeur, auteur de "Ukraine février 2023 - Les racines du conflit" publié aux éditions Hémisphère ; Thibault Verbiest, avocat et auteur de "Voyage au coeur de l'IA".
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-11##
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00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Et c'est un plaisir de vous accueillir chez nous et merci de vous accueillir chez vous.
00:00:10Bienvenue à tous, bienvenue à Philippe David.
00:00:12Bienvenue Cécile de Ménibus.
00:00:14Merci, vous êtes trop sympathique.
00:00:15Ça va ?
00:00:16Très bien.
00:00:17Pourquoi je ne vous entends pas bien alors que vous êtes à côté de moi ?
00:00:20C'est que le son de votre casque ne doit pas être assez relevé.
00:00:23Oh ça va, dites que je suis sourde quand vous y êtes.
00:00:26Non, non, Maxime le maître, pas des horloges, c'en est un autre, mais des consoles, va tout régler, non ?
00:00:32Non, mais normalement tout est réglé, moi je vous entends très bien.
00:00:35Mais qui êtes-vous ? Qui est cette personne qui parle ?
00:00:37Je suis une ombre dans la nuit.
00:00:39Les vrais voient jusqu'à 19h, bien entendu au 0826-300-300 avec Aude qui vous attend au standard
00:00:46avec pas mal d'actualités encore aujourd'hui au sommaire de cette émission, donc le grand débat du jour.
00:00:51A 17h30, le président ukrainien est arrivé hier à Djedda alors que se tiennent depuis mardi
00:00:56pour parler cruciaux entre une délégation américaine et ukrainienne sur la fin de la guerre face à la Russie.
00:01:02Cette nuit, des attaques de drones ukrainiennes ont fait trois morts à Moscou,
00:01:05une réplique aux frappes meurtrières de l'armée russe ces derniers jours en Ukraine.
00:01:10Alors parlons vrai, est-ce que ce sommet est un camouflet pour les européens
00:01:14qui ne sont pas représentés alors que la guerre se déroule en Europe ?
00:01:17Et à cette question, Zelensky en Arabie Saoudite, peut-on espérer une résolution du conflit ?
00:01:21Vous dites oui à 57%, vous voulez réagir ? Aude attend vos appels au 0826-300-300.
00:01:28Eugène Berg sera avec nos diplomates et géopolitologues, anciens ambassadeurs,
00:01:32auteurs du livre « Ukraine, février 2023, les racines du conflit » aux éditions Hemisphère.
00:01:37Et puis le coup de projecteur des vraies voies, 18h40, plusieurs fusillades ces dernières semaines à Albi,
00:01:43sous préfecture du Tarn de 50 000 habitants.
00:01:45Le narcotrafic ne touche pas que des grandes métropoles comme Marseille ou Grenoble.
00:01:49Les affaires liées aux stupéfiants, par exemple, se multiplient aussi au tribunal judiciaire d'Ausch dans le Gers.
00:01:55Alors parlons vrai, est-ce que désormais l'ensemble du territoire est sous la menace du crime organisé ?
00:02:01Et à cette question, fusillades, drogues, règlements de comptes,
00:02:04les maires de petites et moyennes villes sont-ils suffisamment soutenus par l'État ?
00:02:07Vous dites non à 95%, vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
00:02:12On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:15Les vraies voix Sud Radio.
00:02:17Le père spirituel de cette émission, Philippe Bilger, est avec nous.
00:02:20C'est beau ça, non ?
00:02:21Le père spirituel ? Vous n'avez pas dit le grand-père ?
00:02:23Non, j'ai dit le père, voilà.
00:02:25Mais c'est bien, et l'adjectif j'y suis sensible, c'est parce que vous êtes la mère sensuelle.
00:02:31La mère sensuelle, ou con-sensuelle, ça dépend.
00:02:35Maître Capello des mots.
00:02:36Bruno Pomme arrête avec nous.
00:02:38Maître Capello, c'est beau.
00:02:39C'est joli ça, non ?
00:02:40100 francs pour le nour.
00:02:42Il va beaucoup nourrir aujourd'hui, Philippe.
00:02:44Ah non, grâce à Bruno, j'ai mangé un excellent rognon.
00:02:48Ah, vous avez déjeuné ensemble ?
00:02:50On a déjeuné ensemble parce qu'il avait une angoisse à l'idée des vraies voix,
00:02:54et d'affronter Sébastien Ménard.
00:02:56J'ai pensé à Romain Léomère de Bézier, mais non, c'était pas lui.
00:02:59Le retour de Sébastien Ménard, président d'initiative de n'importe quoi,
00:03:03entrepreneur dans la foodtech et patron de Preslib.
00:03:06C'est quoi ce bronzage indécent ?
00:03:08C'est Biarritz, je suis élu local à Biarritz.
00:03:11Il a fait 20 degrés toute la semaine dernière.
00:03:14Vous avez un bureau cabriolet ou quoi ?
00:03:15Oui, j'avais un bureau à 3700 mètres d'altitude dans les Alpes.
00:03:18Oh là là, c'est terrible.
00:03:20Taisez-vous, mais taisez-vous, il m'énerve.
00:03:22Allez, le 0826-300-300, Baptiste est avec nous.
00:03:26Bonsoir Baptiste.
00:03:27Bonsoir Baptiste.
00:03:28Bonsoir Cécile, bonsoir les vraies voix.
00:03:30Bienvenue Baptiste.
00:03:32Alors vous, c'est un sujet qui devrait plaire aux vraies voix.
00:03:36Si vous voulez.
00:03:37Les critiques de l'arbitrage dans le foot.
00:03:40Insupportable.
00:03:41Insupportable.
00:03:42Insupportable.
00:03:43On vit dans une période là où vraiment,
00:03:45moi je suis un grand fan de foot depuis longtemps,
00:03:47j'ai été arbitre de foot il y a une dizaine d'années dans l'industrie de l'éducation.
00:03:51Et là franchement, les coachs qui sont à deux doigts d'en venir aux mains
00:03:54avec les arbitres, les présidents qui vont contester les arbitres,
00:03:58les incidents dans les couloirs, dans les flics de carrière,
00:04:01la crise de...
00:04:03On élève la voix sur les arbitres, on les dénigre.
00:04:06Vraiment, au-delà du fait que ça donne un exemple catastrophique
00:04:10pour tous les mômes qui jouent au foot et qui regardent le foot à la télé,
00:04:14en fait ça jette un peu le doute, le trouble sur l'impartialité des arbitres.
00:04:21On crée un climat, on crée une ambiance qui est un peu pourrie.
00:04:25Ça serait bien que ça s'arrête en fait.
00:04:27Alors on peut dire, parce que vous faites une allusion à Longoria
00:04:31lors de Auxerre-Marseille qui avait parlé de corruption des arbitres
00:04:35qui a eu une sanction assez lourde.
00:04:37Et pour Fonseca lors de Lyon-Brest qui a limite mis un coup de boule
00:04:41à Bastien Milot, l'arbitre du match, c'est ça ?
00:04:44Alors, alors, alors, doucement, doucement.
00:04:46Je ne pense pas qu'il lui ait...
00:04:47Non, non, mais il est quasi...
00:04:50Attendez, attendez, attendez.
00:04:52Baptiste, ne bougez pas.
00:04:53Enlevez vos oreillettes, parce que ça résonne en fait,
00:04:56c'est terrible pour nous.
00:04:58On va faire tourner la parole.
00:05:00Il a totalement raison.
00:05:02Même si Philippe David est une caricature sur ce plan-là
00:05:06et critique tout le temps l'arbitrage,
00:05:08moi j'ai du mal parfois à résister à ce que dénonce
00:05:12à juste titre notre auditeur.
00:05:14Il m'arrive parfois de bouillir devant des fautes d'arbitrage
00:05:19ou que je prétends telles,
00:05:21parce que mon équipe favorite est désavantagée.
00:05:24Il a tout à fait raison.
00:05:26Sébastien Ménard, vous qui avez été patron d'un club de...
00:05:28Basket.
00:05:29Basket.
00:05:30On discute les arbitres au basket ?
00:05:32Évidemment qu'on discute, on les dispute
00:05:34et on peut même se faire sortir.
00:05:36Comme président de club, comme entraîneur, etc.
00:05:39La problématique, c'est qu'il y a trois catégories.
00:05:42Il y a des arbitres qui sont justes, à l'équilibre,
00:05:46et plutôt bons.
00:05:48Il y en a d'autres qui déconnent,
00:05:51parce qu'ils ne voient pas, parce qu'ils ne comprennent pas,
00:05:54parce qu'ils n'ont pas complètement le sens du jeu.
00:05:56Et puis, il y en a d'autres qui veulent avoir trop le sens du jeu.
00:06:00Et parfois, oui, ça m'est arrivé.
00:06:02L'interprétation.
00:06:03Oui, c'est l'interprétation.
00:06:05Et c'est le biais qui vous fait perdre.
00:06:07En l'occurrence, moi, je suis descendu d'une division à cause de ça.
00:06:10La hauteur du pied, par exemple.
00:06:12Le football est à l'image d'un sauvagement de cette société.
00:06:15Dans le comportement des joueurs, des supporters, n'en parlons pas.
00:06:19Et dans le football particulièrement.
00:06:21Excusez-moi de dire, je suis un peu dur avec le football
00:06:23parce que je ne peux pas voir ce sport.
00:06:25L'éducation, pareil.
00:06:26Oui, mais il y a des comportements ailleurs, dans le rugby,
00:06:28qu'on ne voit pas dans le football.
00:06:29Mais bon, bref, on va faire la comparaison.
00:06:31Ce n'est pas le but, mais encore une fois...
00:06:33Ce n'est pas le but, pas mal, pour le foot.
00:06:35Je ne vais pas faire attention.
00:06:37Non, mais je pense qu'il faut surtout mettre du cadre, sanctionner,
00:06:41coûte que coûte, les comportements des viands.
00:06:43Parce que, d'abord, c'est une école, une école pour les enfants, le foot.
00:06:46Moi, je travaille avec la Fédération Française de Football,
00:06:48d'ailleurs, avec mon association, sur ces sujets-là,
00:06:50de comportement des gamins, comment il faut s'adresser aux entraîneurs, etc.
00:06:53Donc, il y a du travail qui est fait avec la Fédération Française de Foot.
00:06:56Mais je pense, très sincèrement, qu'il faut sanctionner à tout prix.
00:06:59On ne peut pas laisser faire...
00:07:00Mais des deux côtés.
00:07:01Et même les joueurs, d'ailleurs, qui sont des espèces de divas,
00:07:04surpayés, qui se permettent tout.
00:07:07Alors, Baptiste, vous êtes d'accord ?
00:07:09Oui, je ne sais pas qui est votre dernier intervenant.
00:07:11Bruno Comard, ancien patron du Red.
00:07:14Eh bien, Bruno, qui parle à juste titre des comportements qu'on voit dans le foot,
00:07:18qu'on ne voit pas forcément dans le rugby, et qui domine ce sport.
00:07:21J'ai envie de dire que dans le foot, on ne parle pas
00:07:23de la consommation de ces types de cocaïne,
00:07:25des troisièmes mi-temps particulièrement arrosés,
00:07:27des viols, des affaires d'agressions sexuelles...
00:07:30Ne faites pas la généralité, Jérémie.
00:07:32Vous avez raison.
00:07:33Il n'y a pas les mêmes problèmes dans le foot que dans le rugby.
00:07:35Ne faites pas de généralité.
00:07:37Vous débordez totalement.
00:07:39Ça n'a pas de sens.
00:07:40J'ai commencé avec les généralités, Bruno.
00:07:42Ça n'a pas de sens.
00:07:43Baptiste, en tout cas, on vous garde quand même.
00:07:46Et on est ravis de vous accueillir.
00:07:47Vous restez avec nous, bien entendu, le réquisitoire du procureur, dans un instant.
00:07:50On va parler des infirmiers.
00:07:52Très bien.
00:07:53Et d'une loi votée à l'unanimité, je pense.
00:07:56Et des infirmières.
00:07:57Et des infirmières.
00:07:58Bien entendu.
00:07:59Mais infirmiers, quand on parlait français, ça intégrait les deux.
00:08:03Absolument.
00:08:04Mais c'est la fonction dont vous parlez.
00:08:06Mais ce n'est pas vous que je mets en cause.
00:08:08Non, pas du tout.
00:08:09Vous pouvez, Philippe, il n'y a aucun problème.
00:08:11Je ne le ferai jamais.
00:08:12Non, je serai obligée de vous envoyer mon colosse, Philippe David.
00:08:15Je ne le ferai pas.
00:08:16Allez, restez avec nous.
00:08:17Restons ensemble jusqu'à 19h.
00:08:19Le colosse de Rhôde.
00:08:20C'est Jacques Pessis.
00:08:21Sud Radio.
00:08:22Un million d'abonnés sur notre chaîne YouTube.
00:08:25C'est incroyable, mais c'est vrai, car nous parlons vrai.
00:08:28Continuez ainsi, vous êtes la clé de notre succès.
00:08:31Merci.
00:08:32Sud Radio.
00:08:33Parlons vrai.
00:08:34Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:08:37Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:40Nous sommes très heureux d'être avec vous aujourd'hui.
00:08:43Et nous allons pouvoir vous offrir bientôt, à un moment donné dans l'émission,
00:08:47un cadeau offert par Sud Radio et Lexone.
00:08:50Vous allez pouvoir emporter pas mal de petits cadeaux à dispo.
00:08:54Ça peut tomber à n'importe quel moment.
00:08:57Je dis ça, je ne dis rien.
00:08:58Il n'y a rien pour vous, Philippe David.
00:09:00Je sais que je n'ai pas le droit de jouer, d'ailleurs.
00:09:03Même les vraies voix n'ont pas le droit de jouer.
00:09:05Elle est appelée d'une cabine téléphonique.
00:09:07Je vous laisse.
00:09:10Dans un instant, Philippe Bilger, bien entendu.
00:09:14Juste avant, on fait les trois mots de leur lecture avec Félix Mathieu.
00:09:17De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:09:19Bonsoir.
00:09:20On va parler de ces pourparlers à Paris en Arabie Saoudite sur l'Ukraine et la Russie.
00:09:23Avec Emmanuel Macron qui tacle aujourd'hui ce qu'il accuse de dramatiser la situation de cet homme
00:09:28aussi arrêté pour homicide volontaire après la collision en mer du Nord.
00:09:32Homicide involontaire, pardon, après cet homicide en mer du Nord.
00:09:35Pas de pollution pour le moment, en tout cas, veulent rassurer les autorités britanniques.
00:09:39Et puis, hors de question pour Sandrine Rousseau de faire un mea culpa sur Sud Radio
00:09:43à propos de l'affaire Bayou en trois mots pour parler pollution et pardon.
00:09:46Allez, tout de suite, la voix est au procureur.
00:09:49Les vraies voix Sud Radio.
00:09:51Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:54Et vous voulez requérir, mais au bon sens du terme, sur les infirmiers, Philippe Bilger.
00:09:58Une proposition de loi était attendue avec beaucoup d'impatience par les infirmiers.
00:10:04Ma chère Cécile, bien sûr, infirmier, infirmière.
00:10:08Et on a rappelé à quel point ils étaient fondamentaux, notamment pour lutter contre les déserts médicaux.
00:10:16On a rappelé leur mission fondamentale.
00:10:19Et il est important, si je ne me trompe pas, que l'Assemblée nationale ait voté à l'unanimité
00:10:27cette proposition de loi pour rendre aux infirmiers plus de légitimité
00:10:35et de plus de reconnaissance pour cette profession paramédicale qui est ô combien nécessaire
00:10:42et qui a démontré plus que son utilité ces dernières années.
00:10:47Tiens, pour vous qui êtes maire en zone vraiment rurale.
00:10:50Nous, on est défavorisé, on n'est pas dans les secteurs.
00:10:52Moi, j'habite Vincennes, ce que je dis à chaque fois,
00:10:54toutes les belles villes riches ont tout et le milieu rural, on n'a rien.
00:10:59Donc, c'est important de pouvoir valoriser cette profession qui est essentielle
00:11:02et qui va peut-être permettre même de renforcer au niveau rural des centres médicaux comme on a besoin
00:11:07parce que c'est une véritable problématique.
00:11:09Moi, je suis furac sur ce sujet.
00:11:11Les médecins, j'en ai ras la casquette à ces gens-là parce qu'on leur paie des études et compagnie,
00:11:15on leur demande rien, c'est des seigneurs.
00:11:17Et il y en a, mais vraiment, ras la casquette, je vous le dis moi,
00:11:20je vis de Vincennes, moi, dans ma rue, il y a tout.
00:11:22Il y a tout, il y a du pognon, c'est normal, il y a tout.
00:11:24Vous voyez ce que je veux dire ?
00:11:25Et dans d'autres villes, ça va être pareil.
00:11:27Les villes riches, je pense à Biarritz, mais à d'autres, il doit y avoir tout.
00:11:30Et chez nous, on n'a plus rien.
00:11:32Donc, c'est bien de pouvoir valoriser...
00:11:34Bruno, ils vous jontent dans les zones rurales ?
00:11:37Oui, absolument.
00:11:39Sébastien Ménard, problème de déserts médicaux dans une ville comme Biarritz ?
00:11:43Ou alors Biarritz, Anglette, Bayonne, comme c'est comme on dit le BAB.
00:11:46Alors, on n'a pas de problématique de déserts médicaux
00:11:50puisqu'on est sur une zone extraordinairement attractive.
00:11:54Mais par contre, il y a une tension.
00:11:56C'est-à-dire que dans la mesure où vous avez beaucoup d'habitants,
00:11:58vous avez beaucoup de gamins.
00:11:59Aujourd'hui, pour trouver un orthodontiste, ce n'est pas facile.
00:12:01Et pourtant, il y en a.
00:12:02Mais évidemment, les praticiens et les professionnels de santé
00:12:06croulent sous la demande.
00:12:07Si vous cherchez un simple dentiste,
00:12:09il va falloir vous y reprendre à plusieurs fois.
00:12:12Effectivement, il faut, comme le dit Philippe Bilger, valoriser,
00:12:16j'ai envie de dire, toute la chaîne.
00:12:18Depuis les aidants jusqu'aux praticiens surdiplômés.
00:12:22Et ça passe évidemment par le personnel soignant,
00:12:25par les infirmières, par toutes celles et tous ceux.
00:12:27Qui font que le système de santé,
00:12:29enfin, il faut quand même le dire,
00:12:30le système de santé français, malgré sa complexité,
00:12:33parfois un peu kafkaïenne,
00:12:35malgré la désertification médicale dans des lieux
00:12:38où on n'imagine pas manquer de médecins,
00:12:41on a quand même l'un des systèmes de santé les meilleurs au monde.
00:12:44Il faut quand même le rappeler.
00:12:45On peut être fier de ça.
00:12:46Bon, ok.
00:12:47Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:523 mots dans l'actu, Félix,
00:12:53qui sont pour parler pollution et pardon.
00:12:55Emmanuel Macron tacle ceux qui contestent la menace géopolitique.
00:12:58Réunion à Paris de chefs militaires de l'OTAN et de l'Union Européenne.
00:13:02Pendant qu'Ukrainiens et Américains négocient en Arabie Saoudite.
00:13:05Un homme arrêté pour homicide involontaire en Angleterre
00:13:08après la collision entre un cargo et un pétrolier en mer du Nord.
00:13:10Le marin disparu et présumé mort.
00:13:12Pas de pollution constatée, pour le moment en tout cas,
00:13:14sur le gouvernement britannique.
00:13:16Et puis, il n'y a pas eu de chasse à l'homme dans l'affaire Julien Bayou,
00:13:19assure Sandrine Rousseau sur Sud Radio.
00:13:20Pas d'excuses pour l'ancien dirigeant du parti écologiste,
00:13:23écarté suite à sa dénonciation avant d'être finalement innocenté par la justice.
00:13:30Des discussions au sommet à Paris et à Djeba.
00:13:32Le président ukrainien Zelensky est arrivé en Arabie Saoudite
00:13:36où une délégation ukrainienne doit négocier avec les Américains
00:13:39sur les conditions d'une éventuelle trêve avec la Russie.
00:13:42Moscou, où les frappes de drones ukrainiennes ont fait trois morts la nuit dernière
00:13:47en réplique au bombardement meurtrier de l'armée russe sur l'Ukraine ces derniers jours.
00:13:50De son côté, le président Macron reçoit à Paris les chefs militaires
00:13:53de 30 pays de l'OTAN et de l'Union Européenne.
00:13:55Mais avant ça, tout à l'heure, il inaugurait à Saint-Ouen
00:13:58le futur siège de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure,
00:14:01l'occasion de répondre à ceux qui l'accusent de dramatiser la menace russe.
00:14:04J'entendais dans les débats ces derniers jours
00:14:06des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique.
00:14:10Le président de la République inventerait la menace russe.
00:14:13La vraie menace, c'est le terrorisme.
00:14:15Parfois, ils ont d'autres obsessions même.
00:14:17Mais on n'a pas attendu de lutter contre la menace terroriste.
00:14:20Vous en êtes l'incarnation et les chiffres que je viens de rappeler en sont la preuve.
00:14:24Ces gens-là n'ont pas suivi l'actualité manifestement.
00:14:26Une grande nation, elle n'a pas à choisir, elle a à répondre.
00:14:30Elle n'a pas décidé de lutter contre les menaces géopolitiques qui s'imposent à elle
00:14:36ou contre les menaces sur son sol projetées par les terroristes.
00:14:40Elle a affaire les deux en même temps.
00:14:41Emmanuel Macron, tout à l'heure, à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis
00:14:44pour l'inauguration du futur siège de la DGSI.
00:14:47Il a raison.
00:14:49Très modestement, j'ai toujours dit que c'était absurde de lui faire ce reproche.
00:14:54Naturellement, les deux dangers sont fondamentaux.
00:15:00Bruno Pommard ?
00:15:02Aujourd'hui, il est en train de visiter le siège de la DGSI.
00:15:09Formidable pour Céline Berton, la patronne de cette entité.
00:15:13Et puis, de notre côté, on a cette bilatérale qui se place en Arabie Saoudite.
00:15:17Ça veut dire que les Européens n'existent pas.
00:15:20On a fait ça en Arabie Saoudite, terrain neutre, voulu par les Américains
00:15:23parce qu'ils ne voulaient pas que ça se fasse sur les pays européens.
00:15:26Si on dit que tout va bien et qu'on est très forts les Européens...
00:15:29Le terrain neutre en Arabie Saoudite pour les Américains, c'est un peu amusant quand même.
00:15:33C'est le protectorat pétrolier américain depuis la fin de la Guerre mondiale.
00:15:38Je suis parfaitement aligné avec ce que dit Philippe Bilger.
00:15:41Pour le coup, le Président de la République est dans son rôle.
00:15:44Il pousse des portes ouvertes, quelque part il rappelle des évidences.
00:15:48Oui, évidemment, lui et avant lui, son prédécesseur et l'ensemble de ses prédécesseurs
00:15:52font la guerre au terrorisme sur le territoire national, mais pas seulement.
00:15:56Et évidemment, répondent à la menace géopolitique
00:16:00qu'est aujourd'hui l'invasion russe en Ukraine.
00:16:05Évidemment, l'Ukraine, c'est l'Europe.
00:16:08J'ai pas envie de dire que c'est aux portes de l'Europe, c'est l'Europe.
00:16:11Le deuxième mot, Félix.
00:16:13Pollution.
00:16:14Le propriétaire du cargo et le gouvernement britannique
00:16:16se veulent rassurants au lendemain de la collision en mer du Nord.
00:16:19Oui, on a appris il y a quelques minutes l'arrestation d'un homme,
00:16:22en tout cas pour homicide involontaire.
00:16:24Suite à cette collision hier entre ce cargo et ce pétrolier,
00:16:27le marin porté disparu est désormais présumé mort,
00:16:30indiquent les autorités britanniques.
00:16:32Quant aux craintes de pollution, le propriétaire du cargo assure
00:16:35que le porte-conteneur ne transportait pas de cyanure de sodium,
00:16:38comme indiqué par les premières informations après l'accident.
00:16:41Aucun signe de pollution pour le moment, assure Mike Kane,
00:16:44le secrétaire d'Etat britannique au Transport Maritime.
00:16:50Je peux informer la Chambre qu'en l'état actuel des choses,
00:16:53aucun signe de pollution par les navires n'a été observé pour l'instant,
00:16:57mais une surveillance est en place.
00:16:59Si la situation devait changer, des moyens seraient mis en place,
00:17:02assure le secrétaire d'Etat au Transport Maritime,
00:17:04Mike Kane devant le Parlement britannique.
00:17:06Il reste quand même prudent, pas de pollution pour le moment,
00:17:09il le précise bien.
00:17:10C'est quand même hallucinant rapidement,
00:17:12un bateau de 150 mètres, un de 180 mètres,
00:17:14qui ont des radars qui se percutent en plein milieu de la mer,
00:17:17c'est pas bon ?
00:17:18C'est énorme !
00:17:19Franchement, on fait le meilleur !
00:17:20C'est la faute d'Elon Musk !
00:17:24Il a coupé Starlink !
00:17:27Allez, troisième mot, pardon, hors de question,
00:17:30pour Sabrina Rousseau, de s'excuser auprès de Julien Bayou.
00:17:33Un dirigeant d'Europe Écologie, Les Verts,
00:17:35avait été écarté suite aux accusations télévisées de Sandrine Rousseau,
00:17:38finalement innocenté par la justice,
00:17:40mais il a entre-temps perdu ses mandats, ses fonctions politiques,
00:17:43et il accuse Sandrine Rousseau d'avoir brisé sa carrière.
00:17:46La députée écologiste de Paris qui répondait justement à cela,
00:17:49ce matin dans Le Grand Matin Sud Radio Extrait.
00:17:51Non, il n'y a pas eu ni de chasse à l'homme,
00:17:53ni de complicité de sorcière à l'intérieur du parti.
00:17:57Je le pose parce que moi, des fois, j'ai l'impression d'être sur un bûcher
00:18:00et qu'on allume un peu le feu sous le bûcher
00:18:04et ça renvoie quand même à des espèces d'imaginaires
00:18:06très forts dans la société.
00:18:08Il est présumé innocent par la justice,
00:18:10il n'y a aucun doute là-dessus.
00:18:11Il n'est pas présumé, il est innocent !
00:18:12Il n'y a pas eu de jugement,
00:18:13parce que ça a été classé sans suite,
00:18:15et je ne reviendrai pas là-dessus.
00:18:16Est-ce que vous avez brisé sa carrière ?
00:18:18Non mais je n'ai rien brisé du tout, ça suffit !
00:18:20Et vous lui demandez pardon, ce matin ?
00:18:22Certainement pas !
00:18:23Certainement pas !
00:18:25Ça suffit, en fait, cette affaire.
00:18:28C'est lui qui en a parlé le premier à la presse.
00:18:30Sandrine Rousseau, micro de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio,
00:18:32entretien à retrouver sur sudradio.fr.
00:18:34Ce sera d'ailleurs, je crois, l'objet du tour de table
00:18:36de Philippe Bilger dans à peu près une heure sur Sud Radio.
00:18:38Appelons les vrais voix !
00:18:40Je dis, moi je suis scandalisée par cette déclaration.
00:18:44Se comparer à Jeanne d'Arc, c'est pas un peu outrancier ?
00:18:47Quand même, en disant qu'elle est au bûcher,
00:18:49moi je peux dire que c'est la nouvelle Jeanne d'Arc.
00:18:51C'est cet homme politique
00:18:53qui était quand même l'une des figures montantes
00:18:55de la vie politique française.
00:18:57Elles l'ont, elles l'ont cramé vivant !
00:18:59Elles lui ont volé...
00:19:01Présumé innocent...
00:19:03Politiquement, médiatiquement,
00:19:05elles l'ont brûlé, elles l'ont cramé.
00:19:07Et je vais même aller plus loin,
00:19:09elles lui ont volé une partie de son destin politique,
00:19:11si destin politique il était censé avoir.
00:19:13A répéter toute la journée
00:19:15des choses qui sont fausses,
00:19:17et les filles sont très fortes là-dessus,
00:19:20et Zécolo en particulier,
00:19:22elle, qui est quand même une radicale dans le domaine,
00:19:24il s'arrive à faire presque des vérités.
00:19:26Mais ça fait sérieusement peur.
00:19:29Ces gens-là ne se remettent pas en question du tout.
00:19:31Elle serait sortie tellement grandie de dire...
00:19:33Elle est marginalisée,
00:19:35elle est de plus en plus marginalisée.
00:19:37Mais en 1792 ou 74,
00:19:39cet homme politique
00:19:41aurait été guillotiné,
00:19:43guillotiné, clairement.
00:19:45Avec les fous qui étaient en ville,
00:19:47et sans juste de l'époque.
00:19:49Content de ne pas être à ce moment-là vivant.
00:19:51Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:54Vous restez avec nous.
00:19:56Dans un instant, le grand débat du jour.
00:19:58On va revenir sur cette information à Zelensky,
00:20:00en Arabie Saoudite, pour des négociations.
00:20:02En attendant, Moscou est frappée par des drones ukrainiens.
00:20:04Alors parlons vrai.
00:20:06Est-ce que ce sommet est un camouflet pour les Européens
00:20:08qui ne sont pas représentés
00:20:10alors que le conflit a lieu en Europe ?
00:20:12Et à cette question, Zelensky, en Arabie Saoudite,
00:20:14peut-on espérer une résolution du conflit ?
00:20:16Vous dites oui à 57%.
00:20:18Vous voulez réagir ?
00:20:20Le 0826 300 300.
00:20:22On est avec nos diplomates et géopolitologues,
00:20:24anciens ambassadeurs,
00:20:26auteurs de ce livre,
00:20:28« Ukraine, février 2023, les racines du conflit »
00:20:30aux éditions Hemisphère.
00:20:32Monsieur l'ambassadeur, bonsoir.
00:20:34Merci d'être avec nous.
00:20:36On parlait de neutralité de l'Arabie Saoudite,
00:20:38mais joue-t-elle finalement un double jeu ?
00:20:42Non, elle joue son jeu.
00:20:44Vous savez, l'Arabie Saoudite parle avec tout le monde,
00:20:46y compris Poutine, qu'elle a reçu deux fois.
00:20:48Elle co-dirige avec la Russie
00:20:50la stabilité des prix du pétrole,
00:20:52qui est très important,
00:20:54puisque Trump voudrait qu'elle augmente sa production
00:20:56pour baisser le prix,
00:20:58pour briser la Russie.
00:21:00Lui aussi, il est fluctuant.
00:21:02Non, l'Arabie Saoudite se profile
00:21:04sur la scène internationale,
00:21:06conformément à son poids,
00:21:08j'allais dire, pétrolier,
00:21:10son ambition régionale,
00:21:12notamment vis-à-vis des Palestiniens.
00:21:14Donc, elle joue pleinement son jeu.
00:21:16C'est plutôt l'effacement de leur ambition.
00:21:18C'est plutôt l'effacement de leur ambition.
00:21:20On va en parler.
00:21:22On va en parler.
00:21:24Bougez pas.
00:21:260 826 300 300
00:21:28soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:21:48Cécile de Ménibus.
00:21:50On vous souhaite la bienvenue et merci
00:21:52de votre fidélité. Plus d'un million.
00:21:54On en est à combien, tiens ?
00:21:56Un million sur notre chaîne YouTube, mon cher
00:21:58Maxime. Alors, ça va être compliqué
00:22:00d'avoir le détail, puisque maintenant, YouTube n'affiche
00:22:02qu'à partir de 100 000 de plus.
00:22:04Ah oui, d'accord.
00:22:06Ah oui, c'est comme ça. Appelez-moi
00:22:08Justine Rist tout de suite, s'il vous plaît.
00:22:10Avec plaisir. Là, il y a un million
00:22:12de personnes qui nous voient. Allô, Juju, dites-donc.
00:22:14Bref.
00:22:16Bah, écoutez.
00:22:18Quand je suis là, il y a un million de plus.
00:22:20Il y a tout Béritz qui regarde.
00:22:22C'est bien d'avoir une tête qui gonfle.
00:22:24Mais faut-il encore qu'il y ait des choses dedans ?
00:22:26Au sincère.
00:22:28Ouais, ça t'inquiète, c'est pas mal.
00:22:30Voilà, Philippe Bilgin autour
00:22:32de cette table, bien entendu, pour
00:22:34Renaud Pommard et Sébastien Ménard, qu'on est ravis de retrouver
00:22:36avec Philippe David, tout de suite,
00:22:38chers amis, le grand débat du jour.
00:22:40Les vraies voix sud radio,
00:22:42le grand débat du jour.
00:22:44Les chefs d'État-major de l'UE, de l'OTAN,
00:22:46sont présents à Paris
00:22:48à l'occasion d'un forum
00:22:50militaire. Emmanuel Macron entend profiter
00:22:52de l'occasion pour les réunir autour
00:22:54de lui.
00:22:56À son arrivée à Jeddah, Volodymyr Zelensky
00:22:58est accueilli par des responsables saoudiens.
00:23:00Le président ukrainien
00:23:02a rencontré le prince héritier Mohamed Ben Salman,
00:23:04tout comme le secrétaire
00:23:06d'État américain,
00:23:08meneur de la délégation avec laquelle
00:23:10il discutera mardi de l'avenir
00:23:12de la guerre contre la Russie.
00:23:14Et la fin des hostilités, on n'y est pas du tout. Kiev a lancé
00:23:16ce matin une attaque massive
00:23:18de drones sur la capitale russe.
00:23:20Sur les bords de la mer Rouge, à Jeddah,
00:23:22mais aussi sur les bords de la Seine,
00:23:24ces discussions vont marquer le début
00:23:26d'un processus qui sera sûrement très long.
00:23:30Après l'arrivée de Volodymyr Zelensky,
00:23:32en Arabie saoudite,
00:23:34deux délégations ukrainiennes et américaines
00:23:36doivent négocier sur une éventuelle
00:23:38trêve partielle des attaques
00:23:40de drones ukrainiennes. On fait trois morts
00:23:42à Moscou en réplique aux frappes meurtrières
00:23:44de l'armée russe ces derniers jours sur l'Ukraine.
00:23:46Alors parlons vrai. Pensez-vous
00:23:48que les représentants ukrainiens ont un poids
00:23:50réel face aux américains ?
00:23:52Et à cette question, Zelensky en Arabie saoudite,
00:23:54peut-on espérer une résolution
00:23:56du conflit ? Vous dites oui à 57%.
00:23:58Vous voulez réagir ?
00:24:00Le 0826 300 300.
00:24:02Notre invité
00:24:04Eugène Berg est avec nous, diplomate,
00:24:06géopolitologue et ancien ambassadeur,
00:24:08du livre « Ukraine, février 2023,
00:24:10les racines du conflit » aux éditions
00:24:12Hemisphère. Merci monsieur l'ambassadeur
00:24:14d'être avec nous aujourd'hui.
00:24:16Philippe Bilger.
00:24:18Sans doute par une sorte de
00:24:20non pas de méconnaissance,
00:24:22mais je ne maîtrise pas
00:24:24toutes les données géopolitiques
00:24:26comme tout à l'heure monsieur l'ambassadeur
00:24:28probablement
00:24:30nous le démontrera
00:24:32en ce qui le concerne.
00:24:34Je ne suis pas persuadé
00:24:36que tous les processus
00:24:38qui sont mis en oeuvre à l'heure actuelle
00:24:40soient contradictoires.
00:24:42D'une part, l'Europe
00:24:44reprend du poil de la bête
00:24:46grâce à Donald Trump paradoxalement.
00:24:48Ensuite, cette réunion
00:24:50sous l'égide du président
00:24:52de la République
00:24:54avec tous les chefs d'état-major
00:24:56ne me paraît pas totalement
00:24:58déconnectée de ce qui se passe
00:25:00en Arabie saoudite.
00:25:02Et là, évidemment,
00:25:04j'espère que le président Zelensky
00:25:06qui n'est pas un faible
00:25:08même s'il a été humilié
00:25:10dans le bureau Oval
00:25:12saura défendre ses intérêts
00:25:14et je relie
00:25:16avec l'attaque massive de drones
00:25:18ces péripéties en Arabie saoudite
00:25:20avec ce qui se passe
00:25:22sous l'égide du président Macron
00:25:24et le retour de l'Europe.
00:25:26Donc je ne suis pas
00:25:28profondément
00:25:30persuadé que
00:25:32l'Europe soit mise
00:25:34sur le banc de touche
00:25:36pour poursuivre la métaphore sportive.
00:25:38Sébastien, pardon.
00:25:40Encore une fois,
00:25:42pour une fois, comme quoi
00:25:44Philippe Bilger ne dit pas que
00:25:46des choses inintéressantes.
00:25:48Je ne me serais pas permis monsieur.
00:25:50Je vous retourne le compliment.
00:25:52Merci.
00:25:54Il n'a rien dit encore.
00:25:56Justement, l'incertitude est en notre faveur.
00:25:58J'en ai quelques-unes
00:26:00en tout cas
00:26:02sur ce dossier-là.
00:26:04Ce qui est en train de se passer,
00:26:06notamment, revenons à cette délégation
00:26:08américaine qui décide
00:26:10d'amener Zelensky ou de faire accueillir
00:26:12Zelensky, etc. Il faut juste que nos
00:26:14auditeurs, quelque part, comprennent
00:26:16pour celles et ceux qui ne sont pas initiés
00:26:18et je parle évidemment sous couvert
00:26:20de notre intervenant
00:26:22ambassadeur.
00:26:24C'est que l'axe USA-Arabie saoudite
00:26:26n'est pas d'hier.
00:26:28C'est extrêmement fort.
00:26:30Il date de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
00:26:32Il date aussi, pour les plus contemporains,
00:26:34j'en suis désolé mon cher
00:26:36Philippe David, c'est entre
00:26:382017 et 2020,
00:26:40les relations entre l'Arabie saoudite
00:26:42et les Etats-Unis, donc sous Trump 1,
00:26:44n'ont jamais été aussi puissantes, aussi
00:26:46fortes, jusqu'à finalement
00:26:48faire en sorte que le prince
00:26:50MBS, qui avait fait un espèce de
00:26:52coup de palais, etc.,
00:26:54soit adoubé sur la scène internationale
00:26:56par l'aide du clan Trump.
00:26:58Ça, c'est la première chose. Donc l'axe,
00:27:00j'ai envie de dire, Washington-Riyad,
00:27:02il existe. L'amitié entre le clan
00:27:04Trump et Mohammed bin Salman
00:27:06est bien réelle.
00:27:08Le fait qu'on fasse aujourd'hui
00:27:10et que l'Amérique ait décidé de faire
00:27:12de cet épicentre économique
00:27:14du néo-capitalisme qu'est l'Arabie saoudite
00:27:16le supermarché de la
00:27:18diplomatie 3.0, aujourd'hui,
00:27:20ne m'étonne pas.
00:27:22En même temps, ce qui est en train de se passer,
00:27:24vous l'avez dit, Philippe Wittger, ce qui est en train de se passer
00:27:26à Paris, sous
00:27:28la férule du président de la République, c'est-à-dire
00:27:30réunir celles et ceux qui veulent
00:27:32constituer ou reconstituer
00:27:34une taxe force européenne
00:27:36en matière de défense,
00:27:38j'ai envie de dire,
00:27:40c'est pas antinomique, c'est pas subsidiaire,
00:27:42c'est complètement complémentaire, c'est tout
00:27:44aussi utile que ce qui est en train de se négocier
00:27:46aujourd'hui à Riyad.
00:27:48Donc si le général de Gaulle,
00:27:50il n'a pas réussi, comme il souhaitait le faire,
00:27:52l'Europe de Paris jusqu'à l'Oural,
00:27:54si on arrive à faire vivre
00:27:56la souveraineté militaire,
00:27:58entre guillemets, même si c'est un grand mot,
00:28:00européenne, de Paris
00:28:02jusqu'à Varsovie, en passant par Rome,
00:28:04etc., on aura quand même
00:28:06réussi à faire quelque chose. Donc je suis, comme Philippe Wittger,
00:28:08parfaitement, parfaitement aligné,
00:28:10c'est-à-dire que tout ça est complémentaire
00:28:12et si on arrive à la paix,
00:28:14quelque part, il n'y aura pas de gagnants, il n'y aura pas de perdants,
00:28:16tout le monde aura contribué à la paix.
00:28:18Moi, je trouve que vous êtes bien indulgent vis-à-vis
00:28:20de l'Europe et de ce qui se passe actuellement.
00:28:22Franchement, on est en marge,
00:28:24totalement, alors on réunit les chefs d'état-major,
00:28:26des armées, des pays européens,
00:28:28et pendant ce temps, ce passe totalement
00:28:30ailleurs qu'en Europe, c'est-à-dire en Arabie Saoudite,
00:28:32le premier producteur mondial de pétrole,
00:28:34des négociations bilatérales
00:28:36pour retrouver la paix, pour retrouver
00:28:38la stabilité dans ce conflit.
00:28:40Moi, je trouve que vous êtes vachement
00:28:42sympa, je trouve qu'on n'est pas du tout à la hauteur.
00:28:44On a eu Macron qui est allé aux Etats-Unis,
00:28:46c'est défendre le beefsteak devant Trump,
00:28:48c'est courageux de sa part, mais visiblement,
00:28:50ça n'a pas servi à grand-chose.
00:28:52Je ne suis pas du tout d'accord.
00:28:54Il a été reçu justement parce qu'il a,
00:28:56entre les mains, la dissuasion nucléaire,
00:28:58et c'est la raison pour laquelle il a été reçu,
00:29:00et ce n'est pas neutre. On lui a fait peur.
00:29:0268 millions d'habitants face à 350 millions,
00:29:04on fait vachement peur. 300 objets nucléaires,
00:29:06je peux vous assurer que même à 70 millions d'habitants,
00:29:08ça fait régard. Mais c'est ce qui ne fait pas peur du tout
00:29:10à Trump. Trump, franchement,
00:29:12l'a pris un petit peu à la légère, à mon sens.
00:29:14Je trouve ça dommage. Moi, je veux bien
00:29:16que l'Arabie Saoudite se mêle de tout ça,
00:29:18quant aux relations avec les Etats-Unis,
00:29:20mais encore une fois, on est en dehors du jeu.
00:29:22Nous avons un invité, messieurs,
00:29:24s'il vous plaît. Eugène Berg,
00:29:26est-ce que ce n'est pas la première fois dans l'histoire
00:29:28de l'humanité qu'un conflit entre
00:29:30Européens se trouve,
00:29:32on essaie de trouver une issue,
00:29:34hors d'Europe ?
00:29:36Là, écoutez,
00:29:38vous me posez une colle, je ne vois pas...
00:29:40J'ai réfléchi, je n'en ai trouvé aucun.
00:29:42C'est pour ça que je vous pose la question.
00:29:44Bon, il y a eu ce conflit
00:29:46entre la Russie et le Japon,
00:29:48en 1905,
00:29:50et qui a été réglé,
00:29:52justement, aux Etats-Unis.
00:29:54Ce n'est pas un conflit entre deux pays européens.
00:29:56Permettez-moi, j'ai écouté
00:29:58attentivement votre discussion,
00:30:00qui me paraît passionnante.
00:30:02Vous avez pratiquement tout dit, bravo.
00:30:04Je dirais que vous m'avez bien écouté.
00:30:06Sérieusement,
00:30:08je vais allouter des choses
00:30:10à votre réflexion. C'est vrai ?
00:30:12D'accord avec vous,
00:30:14l'homme joue finalement
00:30:16habilement. L'erreur
00:30:18des Européens, c'est d'avoir pas
00:30:20suivi
00:30:22le précepte de Théodore Roosevelt,
00:30:24le président
00:30:26qui est l'oncle du second,
00:30:28en quelque sorte.
00:30:30Il disait qu'il faut parler doucement,
00:30:32mais avec un gros bâton.
00:30:34L'Europe, elle a parlé fortement,
00:30:36elle n'avait pas de gros bâton.
00:30:38Elle est en train de se constituer ce gros bâton.
00:30:40Mais se constituer ce gros bâton,
00:30:42c'est se réarmer, augmenter les dépenses,
00:30:44avec des milliards
00:30:46qui vont tomber du ciel.
00:30:48On ne sait pas comment, mais on le trouvera
00:30:50un jour ou l'autre. Mais attention,
00:30:52ce gros bâton, il est petit, il va devenir gros
00:30:54dans 5-10 ans.
00:30:56Et d'ici là, les jeux seront faits.
00:30:58Cela dit, le deuxième, pour ne pas désespérer,
00:31:00c'est en Europe.
00:31:02L'Ukraine est assez seule,
00:31:04finalement. Elle n'est pas vraiment aidée
00:31:06par les Etats-Unis de Trump,
00:31:08elle n'a pas été aidée par Biden.
00:31:10Elle sera sans le soutien de l'Europe.
00:31:12C'est important.
00:31:14Un soutien diplomatique,
00:31:16et aussi, disons, des financements.
00:31:18Sans ce soutien,
00:31:20l'Ukraine aurait été seule.
00:31:22Donc, elle va négocier,
00:31:24puisque son but,
00:31:26c'est de satisfaire
00:31:28les exigences de Trump.
00:31:30Autrement, elle sera complètement lâchée.
00:31:32Vous l'avez dit, plus d'aide du militaire,
00:31:34plus de renseignements,
00:31:36plus de cyber, plus de Starlink.
00:31:38Pour l'instant, elle repose sur l'Europe.
00:31:40C'est-à-dire que l'Europe
00:31:42lui a promis les armes,
00:31:44des financements,
00:31:46et de lui apporter une garantie,
00:31:48lorsque ces négociations qui ne font que commencer.
00:31:50Attention !
00:31:52Moi, j'ai commencé ma carrière,
00:31:54j'étais stagiaire des concessions du Vietnam,
00:31:56ça a commencé en 68, ça s'est remis en 73.
00:31:58Bon, celles-là vont être plus rapides.
00:32:00On le promet la fin
00:32:02pour le 9 mai.
00:32:04Bon, pour le 80e anniversaire
00:32:06de la Grande Guerre Patriotique,
00:32:08comme disent les Russes,
00:32:10ou la Seconde Guerre Mondiale,
00:32:12peut-être que ce sera au-delà.
00:32:14Mais on a un marchandage.
00:32:16L'Europe a été absente,
00:32:18il faut qu'elle intervienne
00:32:20à un moment ou l'autre.
00:32:22Elle est en train de se préparer.
00:32:24Vous savez, finalement,
00:32:26vous devez bien regarder le timing
00:32:28d'une espèce de négociation.
00:32:30Ça a commencé par une négociation,
00:32:32États-Unis-Russie,
00:32:34après quatre ans de non-négociation.
00:32:36Maintenant, on est à la deuxième étape,
00:32:38États-Unis-Ukraine.
00:32:40On va sortir dans quelques heures,
00:32:42après son lance avancée,
00:32:44et la troisième étape,
00:32:46ça sera effectivement une négociation élargie
00:32:48entre tout le monde,
00:32:50et il faut que vraiment l'Europe intervienne.
00:32:52Il ne faut pas que l'Europe serve
00:32:54de tire-lire,
00:32:56c'est uniquement le financement.
00:32:58On vous demande de payer,
00:33:00d'amener 10 à 20 000,
00:33:02et nous, on va prendre les terres rares.
00:33:04C'est ça qu'il faut écouter.
00:33:06Il faut que l'Europe soit unique.
00:33:08On parle totalement...
00:33:10– Attention,
00:33:12on marche sur des oeufs.
00:33:14C'est une tapisserie qu'on est en train de faire,
00:33:16elle est très subtile.
00:33:18L'Europe a un mot à dire,
00:33:20mais il faut qu'elle le montre qu'elle est capable.
00:33:22Elle commence,
00:33:24enfin à élever la voix,
00:33:26et se fournir.
00:33:28Le temps est court.
00:33:30On disait à quelqu'un,
00:33:32roustelons, mais le temps est court.
00:33:34Nous, on est pris par le temps.
00:33:36– On part au 0826-300-300
00:33:38avec notre auditeur du jour,
00:33:40Baptiste.
00:33:42Alors Baptiste, vous défendiez
00:33:44les arbitres de football.
00:33:46Est-ce que les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite
00:33:48vous semblent de bons arbitres
00:33:50dans le conflit russo-ukrainien ?
00:33:52– Est-ce que le prince Héritier
00:33:54d'Arabie Saoudite,
00:33:56Donald Trump, me semblent de bons arbitres ?
00:33:58Alors, s'ils étaient bonnoisement gérés,
00:34:00oui, mais en fait, comme si personne
00:34:02s'en faisait, je vais dire non, évidemment.
00:34:04C'est catastrophique ce qui est en train
00:34:06de se passer. Je suis tout à fait d'accord
00:34:08avec votre intervenant qui disait…
00:34:10– Eugène Berger.
00:34:12– Oui, Eugène qui disait que l'Europe avait un rôle à jouer
00:34:14et qu'il fallait jouer ce rôle.
00:34:16Moi, je trouve que,
00:34:18en fait, je ne suis pas un grand fan de Macron,
00:34:20mais je trouve que dans la séquence,
00:34:22il est plutôt à la hauteur
00:34:24de son rôle de commandant-chef
00:34:26des armées de la France,
00:34:28détenteur de la dissuasion nucléaire,
00:34:30de son siège au Conseil de sécurité
00:34:32des Nations Unies, et je trouve que
00:34:34ce qui est en train d'être mis en place
00:34:36par les dirigeants européens
00:34:38pour faire contrepoids à Trump,
00:34:40je trouve que ce n'est pas mal,
00:34:42et en fait, il n'y a pas 67 millions
00:34:44contre 360 millions d'Américains,
00:34:46il y a 380 millions d'Européens.
00:34:48– Exactement.
00:34:50– On n'est pas unis.
00:34:52– D'un disant, on sera unis, l'ambassadeur l'a dit lui-même.
00:34:56– Monsieur l'ambassadeur,
00:34:58en tant que citoyen,
00:35:00très modestement,
00:35:02j'ai une double exigence.
00:35:04D'abord, que la paix survienne,
00:35:06et je crois que cela,
00:35:08c'est un désir partagé,
00:35:10et ma seconde exigence,
00:35:12est-ce que vous croyez
00:35:14qu'on peut échapper
00:35:16au risque d'une paix
00:35:18aux seules conditions de la Russie ?
00:35:20– Eugène Berg pour répondre
00:35:22à Baptiste, à Philippe Bilger.
00:35:24– Non mais justement,
00:35:26ce que je disais,
00:35:28c'est que sans le soutien de l'Europe,
00:35:30l'Ukraine risque d'être battue
00:35:32en race campagne,
00:35:34et cet appui diplomatique,
00:35:36moral et financier,
00:35:38et aussi militaire,
00:35:40est vital, sans cela,
00:35:42l'Ukraine sera obligée de lâcher,
00:35:44sous les pressions à la fois de Trump,
00:35:46qui veut lui extraire
00:35:48première, et puis ensuite,
00:35:50partir en disant, écoutez, c'est votre problème,
00:35:52débrouillez-vous, moi j'ai obtenu mon gâteau,
00:35:54et c'est à l'Europe de payer.
00:35:56Donc il faut absolument qu'on évite
00:35:58ce cycle mortifère.
00:36:00On a encore sous-y le temps.
00:36:02Et ça, l'Europe veut.
00:36:04Le tout, c'est de savoir
00:36:06qu'est-ce qui est prêt à lâcher l'Ukraine.
00:36:08Il y a deux ans, je me souviens,
00:36:10Kissinger, le loyen, on a beau le critiquer ou pas,
00:36:12il a dit qu'il n'y aura pas de paix
00:36:14sans une cession des territoires.
00:36:16Est-ce que c'est temporel ou pas ?
00:36:18Vous voyez, il y a quatre points
00:36:20à la négociation. L'Ukraine ne veut pas être
00:36:22déshabillée, elle veut être encore armée.
00:36:24Deux, elle veut des garanties de sécurité.
00:36:26Trois, elle veut
00:36:28rentrer peu à peu dans l'Union Européenne.
00:36:30Et puis elle est prête
00:36:32à devenir neutre, c'est-à-dire à renoncer
00:36:34à l'OTAN. C'était ça le vrai problème.
00:36:36Elle aurait dû le faire, à mon sens, dès le départ.
00:36:38Moi j'ai écrit un article en fin 2021,
00:36:40voilà ce qu'il faut faire pour éviter la guerre.
00:36:42Ça se trouve chez conflit, vous voyez.
00:36:44Et malheureusement,
00:36:46je ne veux pas me mettre en avant, mais
00:36:48je suis persuadé qu'on arrivera à ce que je
00:36:50préconisais pour ne pas avoir la guerre. Malheureusement,
00:36:52on l'a eu, cette guerre. Et maintenant, il faut
00:36:54en tirer les conséquences.
00:36:56Ce qu'on peut déclorer, c'est qu'on a aidé l'Ukraine
00:36:58par parcimonie.
00:37:00Le Louche l'a dit. On a attendu les tanks
00:37:02et maintenant, on livre des avions. Mais c'est trop
00:37:04tard. Il aurait fallu le faire avant.
00:37:06On ne l'a pas fait. Il faut en tirer les conséquences.
00:37:08Maintenant, il faut éviter le pire,
00:37:10c'est-à-dire une reddition totale de l'Ukraine.
00:37:12Mais malheureusement, on est rentrés
00:37:14dans ce cycle. C'est-à-dire qu'on va se réarmer,
00:37:16ça va prendre du temps,
00:37:18ça va coûter de l'argent. Alors, c'est bien beau
00:37:20de dire 800 milliards, mais où est-ce qu'on a
00:37:22les industries ? Où est-ce qu'on a les hommes ?
00:37:24On ne dépense pas 800 milliards
00:37:26pour faire des châteaux en Espagne.
00:37:28Sauf acheter du matériel américain
00:37:30qui, eux, ont les industries.
00:37:32De la dette, monsieur l'ambassadeur.
00:37:34De la dette. Non, non, oui.
00:37:36On peut faire appel à un enclin.
00:37:38Un enclin, effectivement, c'est la dette.
00:37:40Là aussi, on est coincés.
00:37:42Alors, vous savez,
00:37:44même l'argent du Covid,
00:37:46les 750 milliards, n'ont pas été dépensés.
00:37:48Et ça date de...
00:37:505 ans.
00:37:52Oui, de 5 ans. Alors,
00:37:54800 milliards, c'est bien sur la table.
00:37:56Mais si c'est pour acheter du matériel américain,
00:37:58là, on aura perdu.
00:38:00On a quand même
00:38:02quelques florons de l'industrie
00:38:04française. Je pense à Dassault.
00:38:06Avec ça, on a quand même
00:38:08de quoi construire quelques
00:38:10beaux avions. Et on en a besoin.
00:38:12Et malheureusement, les Européens n'ont pas acheté.
00:38:14Les Croates, les Grecs...
00:38:16Les Russes produisent, produisent, produisent du matériel.
00:38:18Merci, monsieur.
00:38:20Merci beaucoup, monsieur.
00:38:22Merci beaucoup, Eugène Berg, diplomate
00:38:24et géopolitologue et ancien ambassadeur,
00:38:26auteur du livre. Que l'on vous conseille
00:38:28Ukraine, février 2023, les racines
00:38:30du conflit aux éditions Hemisphères.
00:38:32Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:38:34On fait une petite pause
00:38:36et dans un instant, une autre forme de bataille.
00:38:38Beaucoup plus sympathique, mais
00:38:40il faut toujours qu'un seul gagnant. C'est comme à chaque fois.
00:38:42Allez, à tout de suite.
00:38:44Absolument.
00:39:02Cette montagne a monté
00:39:04avec les vraies voix
00:39:06difficiles.
00:39:08Il y avait l'Himalaya,
00:39:10il y a le Qui-C'est-Qui qui l'a dit.
00:39:12Ils ont des crompons.
00:39:14Qui-C'est-Qui-Kalaya,
00:39:16Philippe Bilger, bravo.
00:39:18Un mot à dire, Bruno Pommard ?
00:39:20Par rapport.
00:39:22Vous ne suivez pas, c'est bien.
00:39:24Je l'ai fait, l'Himalaya.
00:39:26C'est pas du tout ce qu'on disait. Vous pouvez aller au coin.
00:39:28Sébastien Ménard, un petit mot, peut-être ?
00:39:30Ça va être l'Himalaya pour me battre.
00:39:32Il va mettre des crompons.
00:39:34Philippe David, bien entendu.
00:39:36Baptiste, vous avez entendu,
00:39:38Sébastien Ménard, ça va être l'Himalaya
00:39:40pour me battre, genre.
00:39:42Oui, on verra.
00:39:44On les prendra à la fin.
00:39:46Donc, Baptiste, c'est à vous
00:39:48de lancer le jingle.
00:39:50Eh bien, parfait. Bienvenue à ce jeu
00:39:52où si Philippe Bilger était jugé pour ses performances,
00:39:54il prendrait la pétuité.
00:39:58Absolument.
00:40:00Mais vous ne m'avez pas écouté
00:40:02chaque soir.
00:40:04Mettez-lui déjà 3 points.
00:40:06Mettez-lui des menottes.
00:40:08Baptiste, mon idole absolu.
00:40:10Qui c'est qui qui l'a dit
00:40:123 points, si le discours
00:40:14de M. Retailleau est sincère, je lui offre
00:40:16une adhésion gratuite au Rassemblement National.
00:40:18Baptiste.
00:40:20Non.
00:40:22Genoux.
00:40:24Non, c'est Jacobelli.
00:40:26Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:40:28Mais c'est étrange.
00:40:30Je n'arrive pas à comprendre comment il fait.
00:40:32Je rebondis sur vos bêtises.
00:40:36À la fin, il nous sort comme s'il avait
00:40:38des connaissances
00:40:40inutiles.
00:40:42C'est un peu comme ce qu'on appelle au foot
00:40:44les équipes Cobra.
00:40:46Elles n'ont pas de ballon
00:40:48et d'un seul coup, elles mordent.
00:40:50Qui c'est qui qui l'a dit, Baptiste ?
00:40:52Les formules, cela me vient comme ça.
00:40:54Qui c'est qui qui l'a dit ça ?
00:40:56Les formules, quoi ?
00:40:58Les formules, cela me vient comme ça.
00:41:00Je vous donne un exemple.
00:41:02C'est quelqu'un qui écrit
00:41:04des discours ciselés.
00:41:06Claude Malurex.
00:41:08Bien joué.
00:41:10Il n'avait pas répondu.
00:41:12Il a répondu.
00:41:14Il n'avait pas répondu, Baptiste.
00:41:16Il a baragouiné, Baptiste.
00:41:18Il avait répondu.
00:41:20Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:22France est le pays le mieux positionné par rapport
00:41:24à cette base industrielle de défense.
00:41:26200 000 personnes travaillent dans la défense.
00:41:28Baptiste.
00:41:30Non.
00:41:32C'est un ministre, mais pas le même.
00:41:34Il est venu dans les vraies voies.
00:41:36Bonne réponse de Sébastien.
00:41:38Ministre de l'Industrie.
00:41:40Et d'ailleurs, on sera demain
00:41:42au Salon de l'Industrie à Lyon.
00:41:44C'est comme si on allait le contrôler.
00:41:46Il y a tout le réseau macroniste à côté.
00:41:48Qui c'est qui
00:41:50qui l'a dit Baptiste sur la menace russe ?
00:41:52Il y a une tentative de faire peur
00:41:54pour ensuite faire accepter en France
00:41:56des politiques de régression sociale que personne ne veut.
00:41:58Ça c'est bien la gauche.
00:42:00Baptiste comment ?
00:42:02Bonpar.
00:42:04Bonne réponse de Philippe.
00:42:06Manuel Bonpar.
00:42:08Question qui c'est qui
00:42:10qui l'a dit Emmanuel Macron
00:42:12fait de la diplomatie spectacle.
00:42:14Baptiste.
00:42:16C'est pas Mélenchon qui a dit ça ?
00:42:18C'est un ancien ministre de la Défense.
00:42:20Ah il l'a dit !
00:42:22Charles Mignon.
00:42:24Baptiste qui a gagné
00:42:26le million à l'instant.
00:42:28Pourquoi vous criez comme ça ?
00:42:30Je sais pas.
00:42:32Baptiste, celle-là,
00:42:34elle est facile.
00:42:36Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:38Non, je n'ai pas brisé la carrière
00:42:40de Julien Bayou, ça suffit.
00:42:42C'est André Negrosso.
00:42:44C'était facile.
00:42:46C'était écrit là sur l'affiche.
00:42:48Il y a des réponses.
00:42:50Qui c'est qui
00:42:52qui l'a dit Paris
00:42:54est une ville woke ?
00:42:56Ah ben là, bien sûr.
00:42:58Ça je l'ai vu passer.
00:43:00David Béliard.
00:43:02David Béliard.
00:43:04Il avait dit,
00:43:06Baptiste a commencé à dire David Béliard.
00:43:08J'ai marqué un petit temps
00:43:10d'arrêt entre David et Béliard.
00:43:12En toute honnêteté,
00:43:14c'est pour moi alors.
00:43:16C'est vous, c'est vous, c'est vous.
00:43:18Qui c'est qui
00:43:20Regardez-moi ce...
00:43:22Il va gagner, Baptiste, là.
00:43:26Qui c'est qui qui l'a dit, tiens,
00:43:28l'économie de guerre, c'est moins d'argent
00:43:30pour les services publics ?
00:43:32Ah ben ça, ça peut être Olivier Faure.
00:43:34Non, c'est une femme.
00:43:36C'est une femme, mais qui n'est pas une femme politique.
00:43:38C'est Sophie Binel.
00:43:40Bonne réponse de Sébastien Minard.
00:43:42Elle est très politique.
00:43:46Qui c'est qui qui l'a gagné ?
00:43:48Sur le fil, Sébastien Minard,
00:43:5012 points. Baptiste, 9 points.
00:43:52Philippe Billiger, 3 points.
00:43:54La police, c'est le 17.
00:43:58Ça fait deux fois que je fais des familles.
00:44:00J'ai gagné qu'une fois, et ça fait deux fois que je prends des familles.
00:44:02Vous allez me demander la police, je ne le quitterai pas.
00:44:04Je ne reviendrai plus.
00:44:08Bon allez, je vous donne les 3 points de Billiger.
00:44:10Bruno Pommard,
00:44:12on ne peut pas gagner sur le terrain.
00:44:14Vous foutez la police.
00:44:16Il fallait m'offrir la casquette et je voulais s'y gagner.
00:44:18Oui, j'aurais pu te dire.
00:44:20Baptiste, en tout cas,
00:44:229 points Baptiste, on est bien.
00:44:24Oui.
00:44:26J'aime bien Baptiste.
00:44:28Avec la voix.
00:44:30On est bien Tintin, on est bien.
00:44:32On vous embrasse Baptiste ?
00:44:34Oui, moi aussi je vous embrasse.
00:44:36C'est très bien. À très bientôt Baptiste et Mathieu.
00:44:38Merci en tout cas d'avoir été avec nous
00:44:40comme vrai voix du jour. Vous restez avec nous
00:44:42bien sûr dans un instant. Le journal et puis
00:44:44la météo de Rémi André
00:44:46parce que c'est important la météo bien entendu.
00:44:48Et Philippe David ? Je suis scandalisé.
00:44:50Encore une fois Baptiste ? Non mais là c'est plus que
00:44:52scandalisé. Vous dites ça tous les jours.
00:44:54Non mais là c'est plus que plus que plus.
00:44:56D'accord, donc c'est un café numéro 12.
00:44:58Allez, à tout de suite.
00:45:00C'est Jean-Marie Bordry, Sud Radio.
00:45:02Vous vous rendez compte ? Vous êtes 1 million
00:45:041 million à nous suivre sur la chaîne YouTube
00:45:06de Sud Radio. Continuez à rejoindre
00:45:08la vague du parlons vrai et surtout
00:45:10continuez à écouter Sud Radio.
00:45:12Parlons vrai. A tous.
00:45:14Les vraies voix Sud Radio
00:45:1617h-19h. Philippe David
00:45:18Cécile de Ménilus
00:45:20Les 3 mousquetaires autour
00:45:22de cette table aujourd'hui
00:45:24Philippe Bilger avec Bruno Pommard
00:45:26et Sébastien Ménard et bien entendu
00:45:28le quatrième. C'est Portoff.
00:45:30Non, non.
00:45:32A vous, vous êtes Portoff.
00:45:34Oui, je serais Portoff.
00:45:36Mais tu nous en prie.
00:45:38Non, c'est pas Portoff, c'est Obélix.
00:45:44La grossophobie.
00:45:46L'attaque a été franche.
00:45:48Moi, je vais me prendre une assurance Tourix
00:45:50contre toutes ces attaques.
00:45:52En tout cas, Cécile, vous avez bonne mine.
00:45:54Pourquoi ?
00:45:56C'est la femme de cet automatique.
00:45:58Non, c'est pas.
00:46:00C'est le chef du village gaulois. Comment il s'appelle ?
00:46:02Panoramix.
00:46:04Non, Panoramix, c'est le douide.
00:46:06Bonne mine, c'est la fête d'Abraham Corsix.
00:46:08Bon, vous m'avez perdu.
00:46:12La vanne qui dure 2h30.
00:46:140826 300 300
00:46:16Vous laissez des messages, on les écoute.
00:46:18Oui, bonjour. Chantal, ancienne infirmière.
00:46:20Je trouve immonde
00:46:22qu'on veuille donner
00:46:24du travail supplémentaire aux infirmières
00:46:26pour ce qu'elles sont payées.
00:46:28L'État est vraiment
00:46:30une grosse grosse m****.
00:46:32Au lieu de les augmenter
00:46:34correctement,
00:46:36au lieu de faire vivre
00:46:38les gens correctement,
00:46:40eh bien non, on donne
00:46:42d'autres prérogatives aux infirmiers,
00:46:44aux petites gens
00:46:46qui ont toujours été là pour soutenir les autres
00:46:48et pour les aider.
00:46:50Allez,
00:46:52sur les infirmières.
00:46:54Si j'ai bien compris, c'est sûr
00:46:56qu'elles souhaiteraient
00:46:58pouvoir augmenter,
00:47:00mais n'empêche que cette proposition
00:47:02de loi, voter à l'unanimité,
00:47:04est une bonne chose.
00:47:08Je ne veux pas faire
00:47:10de la synthèse macronienne,
00:47:12mais notre auditrice a raison,
00:47:14mais je n'avais pas tort.
00:47:16Sébastien Ménard.
00:47:18L'auditrice, elle est dans le vrai.
00:47:20Philippe Bilger ne dit que des vérités ce soir.
00:47:22Je vais finir par m'inquiéter.
00:47:24Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:47:26Rien du tout.
00:47:28J'ai même pas eu de bonbons.
00:47:30Il arrive qu'Emmanuel Macron
00:47:32n'ait pas tort.
00:47:34Surtout.
00:47:36Combien vous a-t-il promis ?
00:47:38Non, absolument rien.
00:47:40Mais vous verrez que dans quelque temps,
00:47:42on se rendra compte que finalement,
00:47:44Emmanuel Macron, c'était pas si mal.
00:47:46Les gens qui ne font plus rien.
00:47:48C'est important de valoriser ce métier
00:47:50des infirmiers et infirmières.
00:47:52D'autant qu'on va leur donner des responsabilités supplémentaires
00:47:54parce qu'il manque beaucoup de médecins et autres.
00:47:56Il faut les soutenir coûte que coûte.
00:47:58Je crois que c'est un sujet
00:48:00qui fait l'unanimité.
00:48:02Tu l'as dit tout à l'heure sur le vote à l'Assemblée nationale.
00:48:04Il et elle font un travail exceptionnel.
00:48:06Je peux vous assurer qu'elles prennent
00:48:08beaucoup de temps et ne gagnent pas beaucoup d'argent.
00:48:10Dans un instant, en tout cas, Philippe David.
00:48:12Je suis totalement furieux
00:48:14quand je vois comment
00:48:16certaines personnes qui ont commis le pire
00:48:18peuvent vivre en France.
00:48:20Je trouve ça honteux.
00:48:22C'est très énigmatique.
00:48:24Vous devinez ?
00:48:26C'est une devinette.
00:48:28Vous aurez la résolution dans un instant.
00:48:34C'est la musique de la joie.
00:48:36Oui, Maxime, notre réalisateur.
00:48:38Je suis trop contente.
00:48:40Les amis,
00:48:42vous allez pouvoir
00:48:44remporter un très joli
00:48:46produit.
00:48:48On va jouer avec Sud Radio ce soir pour gagner
00:48:50un prix.
00:48:54Vous allez pouvoir emporter
00:48:56des bubble lamps,
00:48:58une lumière douce et apaisante
00:49:00pour créer une ambiance unique,
00:49:02rechargeable.
00:49:04Des radios Taïko,
00:49:06qui sont des enceintes Bluetooth
00:49:08compatible, puissante et résistante
00:49:10à l'eau.
00:49:12Ou le MagBank,
00:49:14une batterie sans fil externe,
00:49:16compacte et magnétique
00:49:18alliée performance et élégance.
00:49:20Vous avez la possibilité de gagner
00:49:22l'un de ces 3 objets.
00:49:240-800-26-300-300
00:49:26A qui je vais demander ?
00:49:28Sébastien Manard, que j'ai pas eu depuis
00:49:30longtemps, entre 0 et 10.
00:49:3210 !
00:49:34Vous avez 10 minutes.
00:49:36J'espère que vous serez l'heureuse
00:49:38ou l'heureux gagnant de ce magnifique cadeau
00:49:40offert par Sud Radio et Lexone.
00:49:42On revient dans un instant.
00:49:44C'est André Bercoff,
00:49:46plus heureux comme tout le monde
00:49:48de savoir que vous êtes 1 million à nous suivre
00:49:50sur Youtube.
00:49:52Venez nous écouter, Bercoff dans tous ses états,
00:49:54tous les jours, de midi à 14h,
00:49:56du lundi au jeudi.
00:49:58Demain, vous serez 2 millions et nous serons
00:50:00encore plus heureux.
00:50:02Sud Radio, parlons vrai.
00:50:04Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:50:06Philippe David, Cécile Dominibus.
00:50:08Les vraies voix comme tous les jours,
00:50:10de 17h à 19h, avec vous.
00:50:12Merci de votre fidélité.
00:50:14Ça y est, un chaud au cœur
00:50:16de vous avoir au quotidien avec Philippe Bidger,
00:50:18avec Sébastien Ménard ce soir,
00:50:20et Bruno Pommard. Et tout de suite, le coup de gueule
00:50:22de Philippe David.
00:50:24Comme d'habitude, je vais remettre
00:50:26le clocher au milieu du village.
00:50:28Un village qui s'appelle Vendin-le-Vieille,
00:50:30dans le Pas-de-Calais. Pourquoi Vendin-le-Vieille ?
00:50:32Parce que c'est là qu'est incarcéré
00:50:34Salah Abdeslam et que, à mon humble avis,
00:50:36je ne dois pas être le seul en France
00:50:38à être choqué par ces conditions de détention.
00:50:40Rappelons que Salah Abdeslam
00:50:42est le seul survivant du groupe terroriste coupable
00:50:44des massacres du 13 novembre 2015
00:50:46en divers lieux de Paris et de Saint-Denis,
00:50:48et qu'il a été condamné à la
00:50:50perpétuité incompressible. Et apprendre
00:50:52aujourd'hui qu'il s'est marié religieusement
00:50:54en 2022, mariage qui n'a
00:50:56aucune valeur légale, par téléphone,
00:50:58derrière les barreaux, avec une femme connue
00:51:00par les services de renseignement comme radicalisée,
00:51:02une union faite sous l'égide de son père,
00:51:04m'a semblé surréaliste.
00:51:06Pire, l'intéressé
00:51:08aurait depuis son arrestation reçu de nombreuses
00:51:10lettres de femmes radicalisées,
00:51:12deux autres d'entre elles
00:51:14ayant envisagé un mariage
00:51:16religieux avant de se rétracter.
00:51:18Mais qui sont ces femmes qui veulent se marier
00:51:20avec un assassin de la pire espèce ?
00:51:22Comment expliquer cette fascination
00:51:24comme c'est le cas pour certains tueurs en série qui,
00:51:26en prison, reçoivent des lettres
00:51:28d'amour et des demandes en mariage ?
00:51:30Est-ce l'odeur du sang qui crée
00:51:32leur attirance pour ce type de monstre ?
00:51:34Est-ce du femellisme toxique
00:51:36comme il y a un masculinisme toxique
00:51:38pour certaines ? Enfin, on a appris
00:51:40que sa femme n'était pas enceinte
00:51:42contrairement à des propos tenus par l'avocate
00:51:44de victime Samia Maktouf, tenue ce matin
00:51:46qui, devant l'étonnement des personnes
00:51:48présentes sur le plateau, a déclaré
00:51:50je cite
00:51:52« Notre état de droit l'autorise
00:51:54à avoir un rapport sexuel parce que ça fait partie
00:51:56de l'humanité, si tant est qu'il en reste un peu
00:51:58auprès de ces terroristes. » Chose à laquelle
00:52:00les avocats d'Abdeslam ont répondu dans
00:52:02un communiqué que sa femme n'était pas enceinte
00:52:04avant d'écrire, je cite encore
00:52:06« Nous rappelons que M. Salah d'Abdeslam
00:52:08a le droit à une vie privée et qu'il nous appartient
00:52:10de défendre celle-ci, y compris en poursuivant
00:52:12en justice ceux qui y porteraient atteinte. »
00:52:14Alors non, encore une fois,
00:52:16une prison est un lieu pour purger une peine,
00:52:18pas une agence matrimoniale où on organise
00:52:20son mariage juste par téléphone
00:52:22et encore moins un lupanar où on s'envoie
00:52:24en l'air pendant que les familles de victimes
00:52:26vont fleurir les tombes de leurs proches dans les cimetières.
00:52:28C'est dur.
00:52:30C'est un sujet tout à fait passionnant,
00:52:35et le comble, c'est qu'on en a beaucoup parlé
00:52:37avant l'émission, et on n'était pas d'accord
00:52:39à ceux de radio.
00:52:41Il y a deux points de vue,
00:52:43il y a deux idées dans votre indignation,
00:52:45Philippe.
00:52:47D'abord le fait que les femmes
00:52:49sont attirées parfois par des personnalités
00:52:51que vous trouvez plus que discutables.
00:52:53Ah ben c'est moi son plaisir, oui,
00:52:55excusez-moi.
00:52:57Mais ça, si vous aviez un peu
00:52:59d'expérience dans la vie, vous comprendriez
00:53:01que l'amour, parfois,
00:53:03va vers des personnalités
00:53:05qui sont aux antipodes
00:53:07de celles que vous pourriez choisir,
00:53:09vous. Deuxième élément,
00:53:11c'est la dureté de la vie en prison.
00:53:13Là, je vous rejoins,
00:53:15moi, si j'étais responsable
00:53:17de l'univers pénitentiaire,
00:53:19eh bien, je rendrais
00:53:21la quotidienneté
00:53:23la plus dure possible,
00:53:25c'est une évidence, pour que la vie
00:53:27libre n'apparaisse pas
00:53:29comme, je dirais,
00:53:31quelque chose
00:53:33qu'on pourrait
00:53:35retrouver
00:53:37avec difficulté, puisque
00:53:39la prison serait un havre de peine.
00:53:41Sébastien Minard.
00:53:43Salah Abdel Slam mérite,
00:53:45faute de mieux, et je pèse
00:53:47mes mots, le purgatoire sur terre.
00:53:49Il ne mérite pas une double
00:53:51cellule aménagée avec un espace
00:53:53de musculature. Il ne mérite pas
00:53:55d'avoir une correspondance
00:53:57libre et, entre guillemets,
00:53:59éclairée. Je fais exprès
00:54:01d'utiliser ce mot-là. Il ne mérite
00:54:03pas tout ça.
00:54:05Dieu sait que je suis parfois extrêmement
00:54:07virulent après vos coups
00:54:09de gueule, mon cher Philippe David, mais là,
00:54:11je ne peux que supployer, c'est-à-dire
00:54:13je ne peux qu'applaudir,
00:54:15je ne peux que dire, malheureusement,
00:54:17que je suis totalement d'accord avec vous.
00:54:19Salah Abdel Slam,
00:54:21comme l'a dit Philippe Bilger, mérite le purgatoire
00:54:23sur terre.
00:54:25Bruno Pommard.
00:54:27Je suis d'accord avec vous,
00:54:29mais on l'a vu à plusieurs reprises,
00:54:31avec les serial killers et autres,
00:54:33les avocats qui se mettent...
00:54:35Le terroriste de Stockholm
00:54:37qui a épousé son avocat.
00:54:39Tout à fait.
00:54:41Ce qui m'interpelle,
00:54:43surtout,
00:54:45c'est que je pense
00:54:47qu'on facilite la vie, même
00:54:49des pires individus que ce type-là,
00:54:51parce qu'à l'intérieur,
00:54:53je pense aux gardiens de prison.
00:54:55On donne des facilités aux prisonniers
00:54:57pour qu'ils puissent avoir un peu la paix.
00:54:59Parce que c'est infernal que d'être gardien de prison.
00:55:01C'est infernal. J'ai des potes qui le sont.
00:55:03Je peux vous assurer que le purgatoire,
00:55:05ils le connaissent.
00:55:07Est-ce qu'il faudrait réduire
00:55:09certains droits de certains détenus ?
00:55:11Moi, c'est clair.
00:55:13Il faut une justice d'exception.
00:55:15Il n'est pas en vie
00:55:17de commettre des infractions.
00:55:19Il n'y a pas 36 méthodes.
00:55:21Si la vie carcérale
00:55:23n'est pas plus douloureuse
00:55:25que la vie libre,
00:55:27vous avez totalement raison.
00:55:29Il faut une justice d'exception.
00:55:31Merci beaucoup Philippe David.
00:55:33Tout de suite, l'info en plus avec Félix Mathieu.
00:55:37Une info très intéressante.
00:55:39De plus en plus d'utilisateurs de l'intelligence artificielle
00:55:41s'en servent pour parler de leurs problèmes personnels.
00:55:43Oui, ils sont 27% des utilisateurs
00:55:45de l'IA à s'en servir afin, je cite,
00:55:47de « discuter pour régler un problème »
00:55:49et y trouver des solutions,
00:55:51comme le passage Ipsos publié le mois dernier,
00:55:53soit plus d'un quart des utilisateurs.
00:55:55Nos confrères du Point, par exemple, nous livrent
00:55:57le témoignage d'une jeune femme de moins de 30 ans
00:55:59qui raconte avoir tout simplement été convaincue
00:56:01de démissionner par Chad GPT.
00:56:03Elle s'était mise à bavarder avec l'IA en rentrant
00:56:05d'une journée de travail épuisante.
00:56:07Elle lui avait confié son mal-être personnel
00:56:09et de fil en aiguille, Chad GPT l'a convaincue
00:56:11de quitter son travail.
00:56:13Pour en parler, nous sommes avec Thibaut Verbiest,
00:56:15avocat et auteur du livre « Voyage au cœur de l'IA »,
00:56:17un livre sous-titré « Du destin humain à l'âme des machines,
00:56:19la physique et la quête de la conscience artificielle ».
00:56:21Bonsoir Thibaut Verbiest.
00:56:23Bonsoir.
00:56:25On parle même d'utilisateurs qui pourraient
00:56:27par exemple parler d'amour,
00:56:29de leur vie sentimentale avec l'IA.
00:56:31Est-ce que c'est bien raisonnable ?
00:56:33Est-ce qu'on n'est pas un peu en pleine dystopie ?
00:56:35En fait, ce n'est pas du tout
00:56:37un phénomène nouveau. Déjà dans les années 60,
00:56:39des expériences ont été menées
00:56:41qui montraient que des personnes,
00:56:43lorsqu'elles étaient confrontées à des algorithmes
00:56:45qui ne faisaient que reformuler
00:56:47ce qu'elles disaient,
00:56:49avec des algorithmes très simples, on était dans les années 60,
00:56:51développaient une forme
00:56:53d'affection pour l'algorithme,
00:56:55alors qu'ils savaient qu'ils parlaient à un algorithme.
00:56:57C'est ce qu'on appelle l'effet Elisa,
00:56:59c'est très connu, et en fait aujourd'hui
00:57:01on est dans une sorte d'effet Elisa
00:57:03mais puissant 50,
00:57:05parce que vous avez évidemment maintenant
00:57:07des chats conversationnels
00:57:09qui parlent comme des humains,
00:57:11et qui ont même l'air quelque part
00:57:13d'avoir des sentiments. Alors vous aurez beau
00:57:15expliquer à ces personnes
00:57:17que c'est un
00:57:19simple algorithme, même s'il est
00:57:21beaucoup plus évolué qu'il y a quelques années,
00:57:23et bien c'est presque irrésistible.
00:57:25Et les chiffres qui sont cités
00:57:27dans l'étude de cet article sont quand même
00:57:29impressionnants, et on parle
00:57:31je crois de 85% qui développent ce type
00:57:33d'attachement
00:57:35algorithme, et bien je vais vous dire que
00:57:37c'est propre
00:57:39à la nature humaine et ça ne va pas s'arranger,
00:57:41ça pose évidemment des questions de société
00:57:43majeure, parce que
00:57:45vous savez, si vous regardez
00:57:47ce qu'il se passe au Japon,
00:57:49même avant l'émergence
00:57:51des chats de type chat de pété,
00:57:53il y a
00:57:55un développement
00:57:57vers de plus en plus
00:57:59de relations avec des machines,
00:58:01au détriment
00:58:03des relations humaines réelles.
00:58:05C'est un souci.
00:58:07Justement maître,
00:58:09j'allais vous demander, je comprends
00:58:11bien que pour que le dialogue
00:58:13avec l'IA soit
00:58:15utile, il faut lui donner
00:58:17des données importantes.
00:58:19Pourquoi ces gens-là
00:58:21ne choisissent
00:58:23pas, comme vous l'avez très bien
00:58:25dit, les relations humaines
00:58:27où finalement
00:58:29elles pourraient avoir un dialogue
00:58:31encore plus chaleureux
00:58:33et compréhensif ? Qu'est-ce qu'elles
00:58:35trouvent dans l'IA ?
00:58:37Est-ce que c'est le fait de ne jamais être jugée ?
00:58:39C'est quoi ?
00:58:41C'est un renforcement narcissique.
00:58:43Mais essayez
00:58:45vous-même, vous serez peut-être étonné.
00:58:47Pour le narcissisme,
00:58:49ça va.
00:58:51Il n'a pas besoin de ça.
00:58:53Maître, est-ce que
00:58:55ça veut dire que
00:58:57certaines personnes, c'est un langage
00:58:59débridé, c'est-à-dire qu'ils n'oseraient jamais dire
00:59:01à Chatty Petty, aux autres, ce qu'ils disent
00:59:03en tout cas à l'IA ?
00:59:05Bien entendu. Mais vous savez, on est tous un peu comme ça
00:59:07quand on conduit en voiture.
00:59:09C'est facile d'insulter quelqu'un sauf quand il vous regarde
00:59:11dans les yeux. C'est la même chose.
00:59:13C'est la même chose ici. Mais tout ça,
00:59:15c'est très humain en réalité. On parle de machine
00:59:17mais c'est très humain. Quand vous avez quelque chose qui
00:59:19ressemble à un humain et qui vous parle gentiment
00:59:21et qui vous dit que vous avez raison
00:59:23et qui vous donne en plus peut-être quelques idées pratiques
00:59:25pour arranger votre quotidien,
00:59:27c'est très plaisant.
00:59:29Et ça peut être un peu même utile
00:59:31dans certains cas.
00:59:33Merci mille fois en tout cas, Maître
00:59:35Thibault Verbiest d'avoir été
00:59:37avec nous, auteur du livre Voyage au cœur
00:59:39de l'IA, sous-titré Du destin
00:59:41humain à l'âme des machines, l'éthique
00:59:43et à la quête de conscience artificielle.
00:59:45Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:59:47Et en attendant, on va vous envoyer
00:59:49du positif
00:59:51et du bonheur avec Maïté qui est avec nous.
00:59:53Bonsoir Maïté.
00:59:55Bonsoir. J'ai fait une vanne pourrie.
00:59:57Bonsoir Maïté.
00:59:59J'ai fait une très mauvaise...
01:00:01C'est super nul.
01:00:03C'est super nul.
01:00:05Comment elle parlait Maïté ?
01:00:07Elle avait un accent ?
01:00:09Elle avait un accent londais, oui.
01:00:11Vous allez me les cuisiner,
01:00:13ils vont être bien gras.
01:00:15Ils vont bien transpirer la graisse
01:00:17quand on va les mettre sur la flamme.
01:00:19Elle est londaise.
01:00:21Exactement.
01:00:23On est ravis
01:00:25de vous offrir
01:00:27un très joli cadeau.
01:00:29Et vous avez remporté
01:00:31Maïté la Bubble Lamp
01:00:33plus un Mac Bank.
01:00:35Je vais vous expliquer ce que c'est.
01:00:37Ça a l'air compliqué, mais c'est très simple.
01:00:39C'est une Bubble Lamp
01:00:41et une enceinte Tamo.
01:00:43Excusez-moi.
01:00:45La Bubble Lamp, vous allez pouvoir la recharger.
01:00:47C'est de la lumière douce et apaisante.
01:00:49Comme ça, vous allez être tranquille.
01:00:51Et puis une enceinte Tamo, comme ça vous allez pouvoir
01:00:53écouter Sud Radio à fond les ballons.
01:00:55Là, vous l'emporterez.
01:00:57Je vais pouvoir faire profiter tous mes voisins.
01:00:59C'est bien.
01:01:01C'est super.
01:01:03Je suis hyper contente.
01:01:05Merci beaucoup.
01:01:07Comme à chaque fois, il nous faut le cri de la joie, Maïté.
01:01:09Là, je ne peux pas crier,
01:01:11mais je suis hyper contente.
01:01:13Je vous remercie tout le coup.
01:01:15Je voulais dire
01:01:17à Philippe David que j'étais complètement
01:01:19d'accord avec lui à ce qu'il a dit auparavant.
01:01:21Merci beaucoup.
01:01:23Il doit avoir au moins une approbation.
01:01:25Merci Maïté.
01:01:27Merci d'avoir joué avec nous.
01:01:29Merci à vous.
01:01:31On vous embrasse très fort.
01:01:33On est ravis de vous offrir ce très joli cadeau
01:01:35avec Sud Radio et Lexone.
01:01:37Allez, restez avec nous.
01:01:39Dans quelques instants, le tour de table de l'actu.
01:01:41Je vais revenir sur Sandrine Rousseau.
01:01:43Avec vous, Bruno Pommard.
01:01:45Le retour de la conscription.
01:01:47Une foutaise totale.
01:01:49On n'a rien compris.
01:01:51La conscription armée.
01:01:53Je n'avais pas compris.
01:01:55Pardon, excusez-moi.
01:01:57Je suis un peu élaboré.
01:01:59A défaut de gagner
01:02:01on pisse et tout.
01:02:03On va y arriver. 2026, 2027.
01:02:05N'excuse rien, mais explique tout.
01:02:07Oh là là.
01:02:09Ça, c'est du teasing.
01:02:11Allez, restez avec nous.
01:02:13C'est Benjamin Gleize.
01:02:15Sud Radio.
01:02:17Ça y est, nous y sommes.
01:02:19Vous êtes désormais 1 million d'abonnés
01:02:21à notre chaîne YouTube Sud Radio.
01:02:23Un grand merci pour votre confiance.
01:02:25Et continuons de parler vrai sur Sud Radio.
01:02:27Parlons vrai.
01:02:29Les vraies voix Sud Radio.
01:02:3117h-19h.
01:02:33Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:02:35Elle est très sympa cette émission.
01:02:37Aujourd'hui avec Philippe Bilger,
01:02:39Bruno Pommard et Sébastien Ménard.
01:02:41Elle est très bien.
01:02:43Par rapport à celle d'hier, elle était comment ?
01:02:45Elle était très bien aussi.
01:02:47Mais je pense qu'il y a quand même une connivence bizarre.
01:02:49Sébastien Ménard qui dit que la parole de Philippe Bilger
01:02:51est parole d'évangile.
01:02:53Ça a été réciproque.
01:02:57Vous vous êtes découvert un lien de famille ?
01:02:59Lorsqu'on s'approuve, on est d'accord.
01:03:01Lorsqu'on s'approuve, on est d'accord.
01:03:03C'est par là le pléonasme.
01:03:07Il y avait en régie un paquet de bonbons.
01:03:09Je pensais que c'était celui de Philippe Bilger.
01:03:11J'ai juste été sympa avec le potentiel propriétaire
01:03:13du paquet de bonbons.
01:03:15Maintenant, je sais qui a piqué le mien.
01:03:17On souhaite la bienvenue.
01:03:19On est ensemble, c'est à 19h.
01:03:21Tout de suite, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
01:03:23Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur.
01:03:25Dans quelques instants,
01:03:27vous pourrez admirer nos plus belles créatures.
01:03:29Mais vous fumez monsieur.
01:03:31C'est aussi peu plausible que lorsque
01:03:33vous me comparez à Rocco Siffredi.
01:03:35Tu me l'avais trop dit.
01:03:37De l'altruïté.
01:03:39Et oui, elle existe encore cette réplique
01:03:41Philippe Bilger.
01:03:43Philippe Bilger.
01:03:45Mais sérieusement,
01:03:47médiatiquement, Julien Bayou
01:03:49est mis en cause par
01:03:51Sandrine Rousseau.
01:03:53Ensuite, celle-ci exige
01:03:55que la justice soit sévie.
01:03:57La justice l'est, classement s'ensuite,
01:03:59qui déclare que
01:04:01Julien Bayou est innocent.
01:04:03Et une fois que cet innocent s'est déclaré,
01:04:05ce matin, Sandrine Rousseau
01:04:07chez Jean-Jacques Bourdin
01:04:09dit, et exprès,
01:04:11il n'est pas innocent,
01:04:13il est présumé innocent.
01:04:15Autrement dit, elle refuse
01:04:17de décréter l'innocence
01:04:19qui a été déclarée
01:04:21par la justice prétendant
01:04:23qu'il est en attente de
01:04:25l'innocence. C'est un scandale.
01:04:27Et la manière dont elle a cherché
01:04:29avec une malignité
01:04:31perverse à détruire
01:04:33en réalité tout ce qui
01:04:35devait bénéficier à Julien
01:04:37Bayou est odieux.
01:04:39C'est un scandale et elle continue
01:04:41à donner des leçons. Franchement,
01:04:43c'est pitoyable.
01:04:45C'est simplement la méthode de ces gens d'extrême-gauche,
01:04:47pardon, que ce soit
01:04:49les FIS d'ailleurs ou l'Europe Ecologie,
01:04:51c'est qu'ils sont persuadés d'avoir
01:04:53toujours raison et ils refusent tout.
01:04:55Ils refusent la règle. En plus, ils sont élus de la République,
01:04:57ces gens-là. Donc, c'est ce qui fait peur.
01:04:59Donc, ils refusent la justice. Comme tu dis,
01:05:01la justice est prononcée. À un moment donné,
01:05:03on dit, effectivement, j'ai dit une connerie.
01:05:05Mais là, visiblement, c'est pas son cas. Mais on est tellement habitués
01:05:07à rire parce qu'elle ne fait pas
01:05:09de buzz parce qu'elle puise produire en tant que députée,
01:05:11elle fait du buzz parce qu'elle n'arrête pas de dire des conneries.
01:05:13Sébastien Ménard, est-ce qu'il faut qu'il fasse
01:05:15son autocritique comme dans les camps
01:05:17vietnamiens ou sous les chemins rouges, que même innocenté
01:05:19par la justice qui dit qu'il n'y a rien contre lui,
01:05:21il est quand même coupable ? Non, mais en fait,
01:05:23la terreur
01:05:25féministe finira
01:05:27par se retourner contre le féminisme.
01:05:29En tout cas, le féminisme politique.
01:05:31Les pseudo-féministes.
01:05:33Laissez-moi aller au bout.
01:05:35C'est que là,
01:05:37on est dans du féminisme
01:05:39et dans l'inquisition.
01:05:41Ça se retournera,
01:05:43évidemment, contre elle. Je pense que
01:05:45évidemment, Sandrine Rousseau,
01:05:47qui a probablement des choses à dire,
01:05:49qui a probablement un message politique à porter,
01:05:51est en train, en tout cas,
01:05:53avec cette histoire
01:05:55et quelque part, la fin de l'histoire
01:05:57de cette
01:05:59personnalité politique,
01:06:01je pense qu'elle périra
01:06:03à cause de ça. J'en suis intimement convaincu.
01:06:05A sa radicalité, oui, tout à fait.
01:06:07Bruno Poma, remettre le
01:06:09service militaire, foutaise, dites-vous.
01:06:11Oui, c'est Chirac qui a,
01:06:13on le sait depuis bien longtemps,
01:06:15arrêté ce dispositif
01:06:17qui avait de l'intérêt, effectivement.
01:06:19On l'a tous fait, je pense.
01:06:21Je pense qu'on l'a tous fait, là.
01:06:23C'était quelque chose d'intéressant.
01:06:25On aurait pu faire évoluer, peut-être,
01:06:27le dispositif.
01:06:29On aurait pu faire évoluer, peut-être,
01:06:31le dispositif plus tôt que le
01:06:33ZAPE, mais je trouve que revenir en arrière
01:06:35en disant qu'on peut refaire
01:06:37le service militaire, on n'a ni
01:06:39les infrastructures qui sont aux normes,
01:06:41ni le personnel, même si on a deux-cinq-quatre-mille
01:06:43militaires professionnels
01:06:45au ministère de la Défense.
01:06:47On est occupé avec les
01:06:49OPEX où on a quinze-mille personnes qui sont là
01:06:51à tourner un peu partout dans le monde.
01:06:53Mais on a, à côté de ça, l'incapacité
01:06:55à prendre en charge toute cette
01:06:57jeunesse que
01:06:59certains voudraient qu'on
01:07:01voie repartir sur une année ou deux
01:07:03ans de
01:07:05camp militaire.
01:07:07Ce qu'on peut voir en Suisse ou dans certains pays.
01:07:09Ou même en Israël.
01:07:11Mais je trouve que c'est
01:07:13de la théorie. Ça prouve encore une fois
01:07:15que nos politiques balancent les choses
01:07:17sans regarder le côté pragmatique.
01:07:19Comment on fait pour mettre en place ça ? Et c'est
01:07:21actuellement impossible. Restons sur ce
01:07:23qu'on sait faire. Une armée professionnelle
01:07:25avec, malheureusement, un déficit matériel qui est
01:07:27considérable, même si on a fait voter
01:07:2915 milliards. C'est le sénateur Cambon qui avait fait voter ça.
01:07:31On n'a pas beaucoup de temps.
01:07:33Déjà, remettre notre armée à niveau
01:07:35et puis après on parlera peut-être de sujets
01:07:37plus populaires.
01:07:39On n'est pas d'accord du tout. On a aujourd'hui
01:07:41suffisamment de fonciers.
01:07:43Il y a des casernes qui sont désertées,
01:07:45qui sont vides, qui restent la propriété du ministère de la Défense.
01:07:47Qui ne sont pas aux normes.
01:07:49Ça fera travailler
01:07:51les professionnels
01:07:53du BTP qui souffrent
01:07:55de la mauvaise politique immobilière
01:07:57qu'on a conduite depuis des années.
01:07:59Et il y a probablement, en tout cas,
01:08:01des tas de professionnels de vos métiers
01:08:03qui seraient extraordinairement
01:08:05heureux de prodiguer
01:08:07des bons conseils et de faire vivre la République dans le cœur
01:08:09d'un tas de gamins, qu'on a francièrement besoin.
01:08:11Votre tour de table, Sébastien Ménard, magnifique.
01:08:132026 et 2027
01:08:15n'excusent rien, mais expliquent tout.
01:08:17Moi, je suis super en colère et j'en ai un peu marre. Je vais faire mon
01:08:19Philippe David. Pourquoi ? Parce que même si
01:08:21je ne suis pas le père Drie de six semaines,
01:08:23même si j'ai un peu vieilli avec la classe politique, moi aussi,
01:08:25je suis quand même indigné par autant de bêtises,
01:08:27par autant de conneries qu'on peut entendre,
01:08:29de Biarritz à Paris en passant par Marseille
01:08:31jusqu'à l'Elysée. Vous avez
01:08:33municipales et présidentielles
01:08:35en ligne de mire, des tas de gens qui
01:08:37finalement, qu'est-ce qu'ils essayent de faire ? Ils essayent
01:08:39de s'exhiber
01:08:41au lieu de se montrer. Ils préfèrent
01:08:43critiquer pour exister,
01:08:45transformer pour compter, s'émouvoir pour valoir,
01:08:47dénigrer pour tenter de durer.
01:08:49Tout ça pour faire quoi ? Pour tenter de plaire à la ménagère ?
01:08:51Pour tenter d'être candidat à une potentielle
01:08:53élection ? En fait, tout ça, c'est pour
01:08:55devenir calife à la place du calife.
01:08:57Moi, j'en ai un peu marre. J'aimerais
01:08:59que la classe politique soit un petit peu
01:09:01à la hauteur des enjeux, que ça soit
01:09:03les enjeux de Madame Tout-le-Monde
01:09:05dans une ville comme la nôtre,
01:09:07mais aussi
01:09:09à d'autres niveaux. J'aimerais que de temps en temps,
01:09:11les oppositions puissent dire, c'est pas mal,
01:09:13c'est bien, c'est une bonne idée,
01:09:15et dire merci, tout simplement.
01:09:17Voilà pourquoi 2026 et 2027
01:09:19n'excusent rien, mais expliquent tout,
01:09:21les bêtises notamment.
01:09:23Je ne voudrais pas introduire
01:09:25une légère diffidence.
01:09:27Non, c'est d'accord.
01:09:29Mais disons, ce que dénonce Sébastien,
01:09:31je veux dire,
01:09:33n'a pas grand rapport avec
01:09:352026, 2027,
01:09:37c'est le lot, malheureusement, de la vie
01:09:39démocratique depuis des années,
01:09:41je le regrette. Mais ça s'accélère
01:09:43à l'approche des échéances.
01:09:45Non, mais la raison, Sébastien, quelque part,
01:09:47c'est qu'on le voit, moi je suis un petit élu du rural,
01:09:49j'ai fait ça par engagement,
01:09:51pour donner du temps, etc.,
01:09:53sans chercher à dire, je vais devenir député, je vais devenir...
01:09:55Pourquoi tu dis petit élu ?
01:09:57Un élu ? Oui, un élu, oui.
01:09:59J'aime bien faire un peu la victime.
01:10:01Je suis très content de le dire.
01:10:03Non, mais je suis content de le dire, attention.
01:10:05Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'il a raison,
01:10:07c'est qu'il n'y a plus de
01:10:09véritable profil de gens, de
01:10:11véritable politique. Alors, de tout temps, évidemment,
01:10:13les gens ont toujours cherché à
01:10:15glaner plus de mandats, plus de ci, plus de ça.
01:10:17Mais effectivement, j'aimerais bien qu'il y ait beaucoup plus d'engagement
01:10:19de la part des élus, et moins de réflexion
01:10:21sur qu'est-ce qui va m'arriver
01:10:23demain, si je fais ça, est-ce que ça va
01:10:25me rapporter ? Et je trouve ça, effectivement,
01:10:27le niveau politique a baissé considérablement
01:10:29dans ce pays. Pour le bien commun.
01:10:31Je crois encore aux élus
01:10:33de terrain que sont les maires, etc.
01:10:35On en a besoin, c'est eux qui font le boulot.
01:10:37Merci, en tout cas. Et les maires et les élus
01:10:39vont avoir du
01:10:41fil à retordre, bien entendu, avec ces
01:10:43fusillades, c'était Albi,
01:10:45il y a quelques semaines,
01:10:474 fusillades
01:10:49en un mois, le narcotrafic
01:10:51gagne les petites et moyennes villes.
01:10:53Alors, est-ce que désormais
01:10:55l'ensemble du territoire est sous la menace
01:10:57du crime organisé ? Et à cette question,
01:10:59fusillades, drogues, règlements de comptes,
01:11:01les maires de petites et moyennes villes sont-ils suffisamment
01:11:03soutenus par l'État ?
01:11:05Vous dites non à 95% !
01:11:07Vous voulez réagir, le 0826
01:11:09300 300.
01:11:11Les 4% peuvent nous appeler,
01:11:13le 0826 300 300. Merci, à tout de suite.
01:11:15Sud Radio,
01:11:17c'est vous qui donnez le ton.
01:11:19C'est pratiquement, à mon avis, la seule radio
01:11:21où tout le monde peut s'exprimer.
01:11:23Et ça, c'est déjà quelque chose d'extraordinaire
01:11:25et de rare. Sud Radio,
01:11:27parlons vrai. Vraie Voix Sud Radio,
01:11:2917h-19h,
01:11:31Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:11:33On vous souhaite la bienvenue
01:11:35dans les Vraies Voix, tous les jours,
01:11:37du lundi au vendredi, de 17h à 19h.
01:11:39Ce petit commerce de proximité,
01:11:41j'aime bien, j'aime bien.
01:11:43Derrière le comptoir, Philippe Bidger,
01:11:45Sébastien Ménard, qui tient la caisse,
01:11:47et Bruno Pommard,
01:11:49qui vous empêche de rentrer, si vous n'avez pas d'argent,
01:11:51bien entendu, à dépenser.
01:11:53Et Philippe David,
01:11:55qui fait le pestacle.
01:12:01Et vous faites l'animation aussi.
01:12:03Regardez la figure de Philippe Bidger.
01:12:05J'écoute, j'attends,
01:12:07avec impatience, la question.
01:12:09Il n'y a pas de question.
01:12:11Mais vous avez le droit
01:12:13de balancer votre réponse.
01:12:15Il n'y a pas de question, puisque c'est le coup de projecteur
01:12:17des Vraies Voix.
01:12:19Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:12:21des Vraies Voix.
01:12:23On va prendre de nouveaux dispositifs pour aller jusqu'au bout.
01:12:25Les opérations places nettes qui ont été décidées
01:12:27fin septembre, début octobre, on en est
01:12:29à plus de 900 interpellations.
01:12:31Investir à certains endroits, certains quartiers,
01:12:33pour faire des interpellations, pour faire des opérations judiciaires.
01:12:35On est en train de travailler, justement, pour d'abord
01:12:37intervenir beaucoup plus rapidement.
01:12:39Si on se base uniquement sur le répressif, ça n'a jamais marché,
01:12:41ça ne marche pas, ça ne marchera
01:12:43jamais dans aucun pays au monde.
01:12:45Il faut qu'on ait une approche beaucoup plus systématique.
01:12:49Et plusieurs fusillades ces dernières semaines à Albi,
01:12:51sous préfecture du Tarn.
01:12:5350 000 habitants, le narcotrafic ne touche
01:12:55donc plus les grandes métropoles,
01:12:57plus seulement, en tout cas, comme Marseille ou Grenoble,
01:12:59les affaires liées aux stupéfiants se multiplient.
01:13:01Aussi, par exemple, au tribunal judiciaire d'Auche,
01:13:03dans le Gers.
01:13:05Est-ce que les territoires perdus de la République
01:13:07atteignent désormais la ruralité ?
01:13:09Et à cette question, fusillades, drogues,
01:13:11règlements de comptes,
01:13:13les maires de petites et moyennes villes sont-ils suffisamment
01:13:15soutenus par l'État ? Vous dites non
01:13:17à 95 %, vous voulez réagir
01:13:19le 0826 300 300.
01:13:21Et exceptionnellement, je vais commencer par les deux
01:13:23élus, quelque part, Sébastien Ménard
01:13:25et Bruno Pommard,
01:13:27qui est avec nous. Est-ce que, par exemple, dans votre
01:13:29région, Sébastien Ménard,
01:13:31aujourd'hui, la drogue,
01:13:33les fusillades, est-ce que c'est quelque chose
01:13:35qui devient plus courant ?
01:13:37Non, parce qu'on est, en tout cas, au
01:13:39Pays Basque, dans le
01:13:41Pays Basque français, on est globalement
01:13:43assez protégé.
01:13:45On a une population qui est
01:13:47accueillante, hétéroclite,
01:13:49et c'est
01:13:51vrai qu'il y a évidemment
01:13:53un peu plus,
01:13:55notamment pendant les périodes dites
01:13:57estivales,
01:13:59un peu plus de mouvements,
01:14:01un peu plus de frottements,
01:14:03et on a des forces
01:14:05de l'ordre qui sont évidemment très
01:14:07mobilisées. Police nationale,
01:14:09gendarmerie nationale et
01:14:11l'ensemble des policiers municipaux
01:14:13qu'on salue, mais que nous, on a armés.
01:14:15C'est-à-dire que, contrairement
01:14:17à ce qui avait pu être fait par le passé,
01:14:19on n'est plus dans le
01:14:21bisounoursisme. C'est-à-dire qu'on est
01:14:23aussi confronté à des
01:14:25jeunes gens qui ne viennent pas
01:14:27du Pays Basque, qui ne viennent pas du 64,
01:14:29qui viennent parfois de
01:14:31citées un petit peu plus
01:14:33bruyantes, de la région toulousaine,
01:14:35lyonnaise, parisienne,
01:14:37et qui évidemment
01:14:39amènent sur notre territoire
01:14:41des codes qui ne sont
01:14:43pas les nôtres. Mais c'est vrai que, contrairement
01:14:45à d'autres élus, on est globalement
01:14:47plutôt épargné.
01:14:49Encore épargné.
01:14:51Renaud Pommard. Non, mais je crois que le sondage
01:14:53ne dit tout. 95%
01:14:55des gens disent que l'État ne fait pas assez.
01:14:57Voilà, c'est toujours le schéma classique.
01:14:59Quand on est élu par rapport à l'État, on dit toujours
01:15:01j'ai pas assez de policiers, j'ai pas assez de gendarmes.
01:15:03Les policiers municipaux, c'est l'élu qui décide.
01:15:05Moi, je trouve qu'il y a quand même beaucoup
01:15:07de choses qui sont faites, malgré les difficultés,
01:15:09malgré tout ce qu'on voit.
01:15:11Les 1500 quartiers en QPV, les 60 quartiers
01:15:13en QRR, etc.
01:15:15Il y a du travail qui est fait. C'est vrai que la montée de la violence,
01:15:17la montée du trafic, etc.
01:15:19est exponentielle, mais il y a une véritable
01:15:21réponse quand même de l'État. On ne peut pas
01:15:23le nier ça. Moi, là-dessus, la DGSI
01:15:25a été augmentée en nombre. L'OFAST, pareil.
01:15:27On a des policiers qui sont toujours mobilisés sur le terrain
01:15:29et qui font toujours plus
01:15:31de prises. La seule chose
01:15:33que n'auront pas compris les politiques,
01:15:35et surtout les politiques, les élus locaux,
01:15:37c'est de penser que l'État va tout régler.
01:15:39Si on ne fait pas du travail social de terrain,
01:15:41tout à l'heure, on a entendu l'interview, si on passe
01:15:43tout régler avec la répression,
01:15:45on se goure totalement.
01:15:47Moi, je le dis, ça fait 34 ans que je fais du travail de prévention.
01:15:49Si on ne fait pas ce travail de prévention, on n'avancera pas.
01:15:51On sera à faire du passage. On en verra
01:15:53les forces de l'action rapide des CRS.
01:15:55On en verra des gendarmes mobiles.
01:15:57Il faut occuper le terrain.
01:15:59Il faut occuper le terrain.
01:16:01La prévention, c'est un mot
01:16:03absolument...
01:16:05Elle exige une action de très longue
01:16:07haleine. En attendant, la répression
01:16:09agit immédiatement.
01:16:11Mais le paradoxe,
01:16:13je trouve l'excellente
01:16:15constatation faite par
01:16:17Sud Radio, qui montre que le
01:16:19narcotrafic est partout,
01:16:21que toutes les villes sont touchées,
01:16:23la province comme Paris.
01:16:25Plus un endroit n'est protégé.
01:16:27Et le paradoxe, c'est qu'on
01:16:29cherche à faire ce qu'on peut
01:16:31au niveau de l'État, mais
01:16:33manifestement, ce n'est pas encore
01:16:35assez efficace. Et donc,
01:16:37cette contradiction qui est
01:16:39terrifiante, ça augmente.
01:16:41On fait ce qu'on peut, mais on n'y arrive pas.
01:16:43Sébastien Maillard. Mais oui, mais le narcotrafic
01:16:45se développe aussi
01:16:47parce que, et j'ai un gamin de 17 ans à la maison,
01:16:49parce que les gamins consomment.
01:16:51C'est ça l'histoire.
01:16:53A Biarritz, vous n'avez pas. A Biarritz,
01:16:55à Bayonne, à Anglette, à Saint-Jean-de-Luz,
01:16:57etc. Mais il faut des clients.
01:16:59Et la plupart de celles et ceux
01:17:01qui font commerce de ces saloperies
01:17:03viennent parce qu'il y a une demande. Parce qu'il y a
01:17:05des gamins qui peuvent acheter et des parents
01:17:07qui peuvent financer tout ça. C'est ça
01:17:09le vrai sujet.
01:17:11Là où je suis d'accord avec Bruno
01:17:13Pommard, c'est qu'à un moment donné,
01:17:15la prévention, la
01:17:17guerre qu'on doit mener dans nos familles,
01:17:19c'est de dire, pour ça que moi je suis pas choqué
01:17:21quand on nous montre des clips, etc.
01:17:23et qu'on dit aux gamins, vous êtes complices de ce qui se passe.
01:17:25Parce qu'effectivement,
01:17:27à Biarritz, ça se règle
01:17:29avec deux tartes dans la tronche, etc.
01:17:31quand il y a un problème de deal, de machin, etc.
01:17:33Mais c'est gentil.
01:17:35Mais ce qui se passe ailleurs,
01:17:37ce qui se passe à Marseille ou dans certaines banlieues,
01:17:39certaines grandes villes ou certaines
01:17:41banlieues parisiennes, il y a des morts.
01:17:43Et donc, moi j'explique à mon gamin
01:17:45et aux copains de mon gamin
01:17:47que c'est pas innocent. Qu'à un moment donné,
01:17:49on n'est pas que dans le distractif.
01:17:51Ce n'est pas distractif. C'est interdit.
01:17:53Et ça doit être traité comme tel.
01:17:55Et d'abord dans nos familles.
01:17:57Je vais vous faire un scoop pour Sud Radio ce soir.
01:17:59Si on veut régler le problème, moi ça fait 30 ans
01:18:01que je m'intéresse à tous ces sujets, pour avoir
01:18:03travaillé beaucoup sur le terrain et le faire encore.
01:18:05C'est qu'il faudra, à un moment donné, que l'armée
01:18:07puisse intervenir pour faire de la sécurisation
01:18:09dans ces quartiers. Parce que les policiers sont
01:18:11dépassés. Mais l'armée n'est pas formée pour ça.
01:18:13C'est une connerie ce que tu dis.
01:18:15Je vais te dire pourquoi. Le plan Sentinelle.
01:18:17Les bérets verts sur
01:18:19Garcin et Charles. Ils se demandent ce qu'ils font
01:18:21dans la sécurisation. Ils sont formés pour faire ça.
01:18:23On fait pareil dans les quartiers.
01:18:25Le problème, c'est que les états-majors d'armée
01:18:27ne veulent surtout pas entendre parler de ça.
01:18:29Evidemment, ça fait peur. Mais si tu pouvais foutre
01:18:3115 ou 20 mille militaires en plus dans des quartiers
01:18:33bien ciblés, il faut aider nos policiers.
01:18:35Nos policiers municipaux et nos policiers nationaux
01:18:37ne s'en sortent plus. Donc il faut un plan
01:18:39hors sec et mettre des effectifs.
01:18:41Peut-être un recours à des sociétés de sécurité
01:18:43privées spécialisées.
01:18:45Ça existe maintenant pour travailler sur tout ce qui est
01:18:47civilité. Mais je pense que l'armée a un rôle à jouer.
01:18:49Et très sincèrement, on y arrivera. J'avais discuté
01:18:51et j'avais même déjeuné avec un très haut
01:18:53militaire dont on parle un peu actuellement
01:18:55je ne le dirai pas parce qu'il m'avait dit lui
01:18:57vous avez raison Bruno, mais pas tout de suite. Mais ça arrivera.
01:18:59Je ne vous dis pas le nom parce que c'est
01:19:01quelqu'un de très très haut placé.
01:19:03Il me semble qu'on est d'accord
01:19:05finalement, à la fois sur le
01:19:07constat qui est dramatique tout de même.
01:19:09Ça s'élargit, c'est partout.
01:19:11Et sur le fait que l'État
01:19:13fait ce qu'il peut, mais que
01:19:15pour l'instant, on est obligé de dire que les résultats
01:19:17sont minces. Allez, c'est fini.
01:19:19Chacun responsable de tous.
01:19:21Merci beaucoup messieurs.
01:19:23Merci beaucoup Philippe Gers.
01:19:25Merci beaucoup Bruno Pommard.
01:19:27Merci beaucoup Sébastien Ménard.
01:19:29Vous restez avec nous. Dans un instant
01:19:31on va vous parler du statut
01:19:33d'auto-entrepreneur et vous allez voir que
01:19:35ce n'est pas si simple. On en parle dans un instant.
01:19:37À tout de suite.