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Françoise Laborde se positionne sur la question du port du voile dans le sport : «On devrait défendre ces jeunes filles».

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Transcription
00:00Oui mais moi je vais parler en tant que féministe et je vais dire que de toute façon pour moi le voile est un signe en effet de soumission
00:07et qu'aucune femme ne devrait avoir envie de le porter et ne souhaiter le porter.
00:11Ce sont des propos qui m'appartiennent.
00:13Moi ce que je remarque en tout cas, c'est que quand on parle d'antrisme,
00:18on sait très bien et on pense forcément à des officines comme celle des Frères Musulmans,
00:23on sait très bien qu'il y a des cibles.
00:24Alors il y a quelques années c'était en effet l'école où on avait des tas de gamines qui arrivaient en portant le voile
00:29dont on sait qu'elles n'étaient pas complètement innocentes.
00:31Et là on sait, mais ça fait très longtemps que dans le sport, la question de l'antrisme se pose.
00:37Il y a eu un rapport qui datait je pense de 2016 de la ministre des Sports qui s'appelait Mariana,
00:42je ne me rappelle plus bien de son nom, pardon, je prends l'excuse auprès d'elle.
00:46Maricine Hanou.
00:47Voilà, exactement.
00:48Et qui disait à l'époque, et qui ciblait d'ailleurs un certain nombre de clubs sportifs, etc.
00:55Ça a 10 ans.
00:56Donc on découvre aujourd'hui quelque chose en disant, ah mon Dieu, oui en effet,
01:00il y a une pression dans le monde du sport.
01:04D'abord, un, on aurait dû se rendre compte avant,
01:06et deux, on devrait davantage défendre ces jeunes filles.
01:08Parce qu'à chaque fois on dit, elles se voilent volontairement, peut-être,
01:11mais quand elles enlèvent le voile, permettez-moi de dire,
01:14elles en prennent plein la figure parce qu'elles se voilent peut-être volontairement,
01:17mais elles n'ont pas le droit de se promener en cheveux comme disaient nos grands-mères.

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