Alors que l’ultragauche est perçue comme piste privilégiée des enquêteurs, la journaliste, Françoise Laborde réagit : «On aimerait une classe politique plus ferme en termes de condamnation».
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00:00C'est vrai que le contexte est compliqué, parce qu'il y a le contexte des Jeux olympiques et le contexte politique français.
00:04Aujourd'hui, on a une assemblée qui se cherche, on a une pression en effet de la gauche qui voudrait avoir un peu plus d'influence.
00:11Alors est-ce qu'il pourrait y avoir, j'allais dire, des jeunes pousses de l'extra-gauche qui se sentent portés par ces événements
00:17et qui se disent « mais après tout, voilà, on a intérêt à pousser notre avantage, pourquoi pas ? »
00:23Le contexte, en tout cas, est très mauvais et c'est vrai qu'on aimerait peut-être, encore une fois, avoir une place politique
00:29qui soit un peu plus ferme dans la condamnation, dans l'appel.
00:32Parce que la question qui se pose aussi, alors je ne suis pas du tout dans le secret de l'enquête,
00:36mais manifestement, il fallait connaître un peu pour aller là.
00:41Ils ont pris trois points précis où les différents axes se rejoignent.
00:45Donc ils ont choisi trois points précis, concomitamment, à la même heure, dans la nuit, en arrivant avec des véhicules.
00:52Il faut avoir des informations. Est-ce que ces informations peuvent venir de l'intérieur ou pas ?
00:56J'imagine que c'est une question que les enquêteurs ont posée.
00:59Et puis, le dernier truc, c'est que le quatrième point a été suspendu, si je puis dire, enfin arrêté à temps,
01:05parce qu'il y avait justement une équipe de cheminots qui allait faire un travail.
01:08Oui, c'est les cheminots qui ont appelé.