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00:00Bruno Retailleau qui vient de tweeter à l'instant, chers amis, de Vendée 1, en parlant de Vendée 1.
00:05Voilà, Bruno Retailleau, pas mal, pas mal.
00:08Honte à ceux qui ont crié des slogans contre les policiers à la manifestation contre le racisme.
00:12Honte aux élus qui cautionnent cette violence contre les hommes et les femmes qui nous protègent au quotidien.
00:16Honte aux partis qui se sont mêlés à cette manifestation qui avait débuté par des affiches nauséabondes
00:21et s'est poursuivie avec des slogans inacceptables, soutien aux forces de l'ordre mobilisés.
00:25Voilà les mots donc du Premier ministre qui vient tout juste de s'exprimer.
00:29La ministre de l'Intérieur, qu'est-ce que j'ai dit ? N'importe quoi, c'est François Bayrou, je ne sais pas.
00:32N'intéressez pas François Bayrou trop vite.
00:34Oui, il est un peu menacé quand même en ce moment, François Bayrou.
00:36C'est compliqué.
00:37Il s'accroche à son siège.
00:38Il est face à une zone de turbulence.
00:39Mais le message de Bruno Retailleau, il y a en réalité tout dedans.
00:43Cette manifestation qui au départ avait été lancée pour manifester d'ailleurs contre le gouvernement de François Bayrou
00:49après l'échec des plusieurs motions de censure contre son gouvernement,
00:53eh bien a complètement changé de dimension.
00:55En réalité elle a changé de dimension à la faveur d'une polémique ignoble,
00:59d'une affiche anti-sémite contre Cyril Hallouna.
01:02Et à ce moment-là, toute personne qui allait à cette manifestation,
01:06bon visiblement ils n'étaient pas nombreux, 20 000 personnes honnêtement,
01:09Sarah Salmane et moi pouvons réunir ça en quelques heures, en quelques jours,
01:13si on veut manifester.
01:15Donc c'est bien qu'il n'y avait pas d'échec, c'est bien que les Français désapprouvent finalement cette marche
01:22qui n'avait rien d'une marche contre l'anti-sémitisme.
01:24Rien d'une marche contre le racisme, mais qui au contraire faisait le jeu
01:29de tout ce qui désagrège aujourd'hui le peuple français, les outrances, la haine, le clivage.
01:34Et en réalité c'était une manifestation de la honte, une manifestation indigne
01:39et toutes les personnes qui s'y trouvaient sont dans l'indignité et l'ignominie.
01:43Pardon mais allions des menaces de mort qui visent Vincent Bolloré.
01:46Alors évidemment Vincent Bolloré, on ne s'en cache pas.
01:50C'est le patron.
01:52Non mais attendez, c'est quoi le rapport avec le racisme ?
01:56En fait il n'y a aucun rapport, c'est la convergence des luttes où finalement ils luttent contre rien
02:02mais ils veulent bordéliser le pays.
02:04La haine qu'on voit contre M. Bolloré, on l'avait vu aussi contre Bernard Arnault à certaines manifestations,
02:10en réalité tous ces gens feraient bien de remercier M. Bolloré qui est créateur d'emplois,
02:14que ce soit le cinéma, les intellectuels de gauche qui parfois lui crachent dessus.
02:18Vous avez raison, le cinéma sans canal on fait comment ?
02:22C'est pour ça qu'ils jouent à plein d'intellectuels de gauche qui disent
02:24oui c'est le groupe Bolloré, c'est CNews, c'est Europe.
02:27Oui mais ils sont bien contents d'aller au Festival de Cannes, au César, ils sont bien contents d'aller partout.
02:32Donc je pense que tous ces gens feraient bien de remercier M. Bolloré,
02:35de prendre exemple parce que c'est un parcours de réussite et une ascension extraordinaire.
02:40Oui mais c'est les médias de Vincent Bolloré qui le visent.
02:43CNews, Europa, Lusine.
02:45Ce que je vois c'est tuons Bolloré.
02:48Tuons Bolloré c'est une attaque.
02:49Laissez-moi terminer, je ne vous ai pas interrompu et ça n'a pas été forcément évident.
02:53Je ne ferai pas l'économie d'une parole.
02:56Et là c'est une attaque ad hominem.
02:58Ça veut dire qu'on vise précisément Vincent Bolloré,
03:00on lui met une cible sur le dos au même titre que M. Arnaud en avait une.
03:03Donc ça c'est quand même des menaces caractérisées, des menaces de mort.
03:06Tuons Bolloré c'est quand même assez explicite.
03:08Donc oui c'est scandaleux.
03:09Vous me regardez avec cet air narquois,
03:11les téléspectateurs ne vous voient pas et c'est peut-être mieux ainsi.
03:15Alors c'est les auditeurs généralement à la radio qui dissertent ça.
03:20C'est la suite logique de tout ce qu'on a vu depuis deux semaines.
03:23Cyril Hanouna a été placardé dans une affiche antisémite
03:27qui reprenait les pires codes de la propagande nazie et antisémite des années 30.
03:31Pascal Praud a été ciblé.
03:33Vincent Bolloré avait déjà été ciblé,
03:35notamment par la CGT qui l'avait collé à côté du maréchal Pétain.
03:39On en a parlé hier dans cette émission, je l'ai.
03:42Avec Marine Le Pen, avec Marion Maréchal, Eric Zemmour, Sarah Knafo.
03:46Donc je ne suis pas choqué.
03:47La réalité, il faut le dire ce soir, on avait prévenu.
03:51On avait prévenu qu'il y aurait des menaces de mort dans cette manifestation.
03:55On avait prévenu qu'il y aurait de la violence.
03:58Il y a des policiers qui ont été attaqués par des antifascistes
04:01et je mets des guillemets parce qu'ils ont plus du fascisme dans eux que de l'anti.
04:05Donc la réalité c'est qu'on a assisté à une manifestation violente,
04:10qu'elle doit être condamnée et que c'était une manifestation de la honte,
04:13comme on l'a répété depuis marchand plusieurs fois.
04:15Juste sur les affiches antisémites, vous parliez des affiches de Cyril Hanouna qui sont antisémites.
04:18Et ce qui me frappe, c'est que le tribunal judiciaire de Nanterre n'a pas reconnu le caractère antisémite.
04:23Mais ce n'est pas au pénal que ce sera jugé ?
04:25Justement, c'est ce que je précise.
04:27Il y aura une action au pénal.
04:29J'apporte cette précision parce que tout le monde dit que le caractère antisémite n'a pas été retenu.
04:33Donc tout le monde dit que c'est scandaleux, il y a eu 3500 euros d'amende.
04:36Il y a une action au pénal justement pour ça,
04:38puisque le tribunal judiciaire de Nanterre a dit que c'était imprécis et trop général pour se prononcer sur ce sujet.
04:42Le pénal ne se règle pas encore en une semaine.
04:44Non, non, ça va prendre du temps, effectivement.
04:46Dégageons les racistes, les manifestations contre le racisme et le fascisme.
04:49Il n'y a pas d'antisémitisme dedans.
04:51Non, mais au même titre que, c'est ce que disait Franck Tapirot tout à l'heure,
04:54pour les féministes, il n'y a pas les femmes juives, il n'y a pas les femmes israéliennes.
04:56Donc finalement, on s'aperçoit à chaque fois que maintenant,
04:58on assume ouvertement de rejeter les juifs et plus seulement les sionistes.
05:04Certains disaient qu'on pourrait être anti-sioniste
05:08et que c'était une manière de cacher son antisémitisme.
05:11Maintenant, ils assument ouvertement, ils revendiquent leur antisémitisme.
05:14Donc ils ne se cachent même plus, finalement.
05:16Voilà, Israël, casse-toi, vos fascistes, on n'en veut pas.
05:18Voilà, c'est ce qu'ont scandé des militants pro-palestiniens
05:20lors d'une manifestation.
05:22Non, mais en fait, ils mélangent trop parce que c'est un syllogisme.
05:24Ils boycottent Israël à part tête.
05:26Ils mélangent absolument trop parce que c'est un syllogisme selon lequel, selon eux,
05:29juifs égale sionistes égale Benjamin Netanyahou égale pro-génocide.
05:33Donc ils n'ont absolument rien compris.
05:35Et d'ailleurs, dans le festival Nova, les otages,
05:38c'était pour la plupart des personnes plutôt de gauche
05:41qui étaient anti-Benjamin Netanyahou.
05:43Donc ces gens mélangent absolument tout.
05:45Et ce n'est pas de l'inculture, c'est purement et simplement de l'antisémitisme.
05:48Oui, mais bon, on a l'impression qu'on passe à autre chose.
05:53Voilà, c'est comme ça.
05:55Il y avait 20 000 personnes, Pascal.
05:57Oui, il y avait 20 000 personnes.
05:58Mais c'est beaucoup, 20 000 personnes.
06:00Oui, pour se déplacer, pour aller à une telle manifestation,
06:03de savoir qu'il y a 20 000 personnes,
06:05oui, je trouve que c'est beaucoup.
06:07Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle de 2002,
06:09quand il y a eu un sursaut démocratique
06:11et le théâtre antifasciste que Lionel Jospin avait dénoncé,
06:14il y avait 1,3 personne.
06:16Là, vous comparez deux choses qui ne sont pas comparables.
06:18En réalité, 20 000 personnes, c'est 20 000 d'autres.
06:20C'est toujours les mêmes slogans, c'est toujours les mêmes manifestations.
06:23La CGT, la gauche, l'extrême gauche, SOS Racine.
06:26C'est-à-dire qu'un samedi, vous vous dites, je veux aller là.
06:29Non, mais vous ne pouvez pas éradiquer la bêtise.