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00:00C'est quand même un ultimatum. Il n'y a que des ultimatums, d'ailleurs, parce que sur justement l'attitude vis-à-vis du régime algérien,
00:05Bruno Rotaïo a quand même menacé de démissionner si le bras de fer n'était pas engagé.
00:09Là, on parle d'une riposte graduée. Reconnaissons qu'entre riposte graduée et bras de fer, on ne parle pas le même langage, là encore.
00:18Bruno Rotaïo a raison de mettre la pression.
00:21Pour quel résultat ?
00:21On lui apporte tout notre soutien.
00:23Mais je vais vous dire, je partage le doute avec François Bayrou sur la riposte graduée, parce que ma crainte, c'est que ce soit très gradué et très peu riposte.
00:36Vous connaissez bien toutes ces questions.
00:38Qui pense un instant que le gouvernement algérien va être intimidé en quoi que ce soit parce que maintenant, on va mettre des visas sur des passeports diplomatiques ?
00:47Qui croit ça ? Qui croit sérieusement que c'est de nature à faire plier le gouvernement algérien ?
00:53La seule chose, le seul levier d'action, c'est la dénonciation des accords de 1968.
01:00C'est le seul levier.
01:02Vous connaissez la position du président de la République.
01:06Apparemment, il ne faudrait pas y toucher.
01:07Je dis apparemment parce qu'on ne sait jamais.
01:09En dernier recours, il peut peut-être changer d'avis.
01:12Pour vous, ce serait, si je puis dire, l'arme nucléaire pour faire plier le régime ?
01:17Là aussi, ma parole, elle est très claire et libre par rapport à Emmanuel Macron.
01:22Le sujet, ce n'est pas de renégocier ces accords, c'est de les dénoncer.
01:26Il est important, et vous l'avez fait souvent, que ceux qui nous écoutent comprennent bien ce dont on parle.
01:32On parle d'accords qui donnent un quasi droit automatique au regroupement familial pour les Algériens.
01:38On parle d'un accord qui permet de bénéficier d'un titre de séjour de 10 ans qui ne peut même pas être remis en cause pour des raisons d'ordre public.
01:46On parle d'un accord, et c'est quasiment pour moi un des aspects les plus choquants,
01:50qui permet aux Algériens qui arrivent en France, et eux seuls, de bénéficier de l'accès immédiat au RSA à partir du premier jour.
01:56Pourquoi le Président, c'est sa prérogative, ne veut pas le décricoter, selon vous ? Que craint-il ?
02:02Ça, c'est à lui qu'il faut poser la question.
02:04Vous devez avoir une idée de la réponse.
02:06Non, ce que je constate juste, et vous savez que ça fait partie de mon diagnostic,
02:13au fond, on pense qu'on va réussir à prendre le contrôle de l'immigration sans rien changer,
02:17en utilisant les recettes d'avant.
02:19Moi, je n'y crois pas.
02:20Moi, je pense qu'il y a besoin d'une politique de rupture forte dans tous les domaines, et notamment avec l'Algérie.
02:25Et c'est ce que je veux préparer à la tête des Républicains.
02:28Je pense que les Français attendent une parole d'une droite forte qui ne s'excuse pas,
02:33qui est capable de faire le changement avec nos échecs passés,
02:37et donc de proposer des choses qui sont beaucoup plus radicales dans nos sociétés.

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