Tout le monde a déjà pratiqué ou joué dans un stade, un gymase ou une école Léo Lagrange. Mais connaissez-vous sa Fédération ? Elle oeuvre au quotidien pour des pratiquants en difficulté, à travers notamment l'insertion par le sport, qu'elle soit professionnelle ou sociale. Le sport pour les autres, pour tout le monde, c'est un peu le mantra d'une Fédération qui pourrait avoir un rôler à jouer pour... les JOP 2032 de Brisbane !
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00:00Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver pour le Club, Club Sport en France
00:15qui met à l'honneur cette semaine une fédération multisport à la pointe de l'insertion et
00:22de l'éducation par le sport et en plus, elle pourrait avoir un rôle à jouer de ce
00:28qui se murmure pour de prochains JO.
00:31Allez, j'arrête cette présentation mystérieuse, levons le voile, c'est l'union nationale
00:37sportive Léo Lagrange qui nous accompagne, enfin plutôt quelques chevilles ouvrières
00:42de cette union qui vont être à nos côtés dans le Club.
00:46A commencer par Philippe Nicolino, le directeur délégué de l'UNSLL.
00:51Bonjour Philippe, t'es patient, on a pris le temps.
00:57Comment ça va ?
00:58Bien, très très bien, très très bien, content d'être à nouveau ici puisque j'avais
01:01fait la première émission.
01:02Oui et vous avez vu, vous aviez été l'un de nos ambassadeurs, et bien le Club a grandi.
01:06J'espère que vous appréciez ce nouveau plateau pour vous accueillir parce que vous n'êtes
01:12pas venu seul, évidemment, Philippe, et pas avec n'importe qui, Cécile Lagier, la toute
01:16nouvelle présidente de l'union est avec nous.
01:19Bonjour Cécile.
01:20Eh bien bonjour.
01:21Bienvenue, on est ravi de vous accueillir.
01:22Eh bien je suis ravie d'être là, un peu impressionnée quand même, j'ai pas la grande
01:25habitude de Philippe des plateaux télé, mais heureuse d'être ici.
01:29J'ai l'impression quand même que ça devrait aller, quelque chose me dit que ça va aller.
01:32On va parler évidemment des chantiers de ces quatre ans à venir, puisqu'on rappelle que
01:36les présidents de fédérations suivent des cycles olympiques.
01:39On aura donc l'occasion de vous interroger sur quelques défis, et surtout sur les projets
01:45à venir, les beaux projets de l'union.
01:48Et puis, last but not least, Chloé Rigaud, qui nous fait l'amitié aussi de se joindre
01:53à nous.
01:54Bonjour Chloé.
01:55Vous êtes chef de programme insertion par le sport, donc là on est vraiment dans le
01:59cœur de la centrifugeuse, et on va parler, exactement, on va parler de ces beaux projets
02:04qui vous animent autour de cette table pendant la prochaine demi-heure.
02:08Prêt ? Feu ? Partez comme on dit ? Allez c'est parti.
02:18Feu décodage, décoder un nom, c'est pas forcément nécessaire, encore que, encore
02:23que, Léo Lagrange, tout le monde connaît ce patronyme qui est au frontispice d'énormément
02:30d'infrastructures sportives, d'établissements scolaires aussi, évidemment, qui fut un ancien
02:37sous-secrétaire d'État, d'aucun vulgariserie en disant ministre, chargé des sports, organisation
02:43des loisirs aussi, évidemment, sous le Front Populaire en 1936, homme politique socialiste.
02:50Philippe Nicolino, derrière cet intitulé et ses fonctions telles que je les ai citées,
02:58l'héritage qui vous a valu en 1983, pas vous évidemment à titre personnel, mais qui a
03:05valu à quelques personnes, à quelques fondateurs, d'aller lancer cette union éponyme, donc
03:12il faut quand même avoir fait des choses, accompli des choses pour pouvoir avoir la
03:16paternité d'un nom comme ça.
03:18Oui, alors c'est à la fois une charge, mais aussi un avantage.
03:21Léo Lagrange, ça a été l'inventeur du temps libre, c'est lui qui a beaucoup popularisé
03:26et démocratisé la pratique sportive en France, quand même en ayant une analyse assez critique
03:33de la situation sociale, économique, politique et aussi de santé de la population française
03:39à l'époque, en 1936 jusqu'en 1940, et bien on s'est inscrit dans cet héritage.
03:43Alors malheureusement, il y a des choses qui progressent, mais qui régressent aussi, comme
03:47la santé, la santé des jeunes, c'est l'inclusion sociale, l'éducation, voilà, c'est des choses
03:52sur lesquelles tout ça, cet héritage, est mis en œuvre dans nos clubs, dans nos programmes
03:58fédéraux.
03:59J'ai l'impression déjà, Cécile, d'entendre quelques mantras, parce qu'évidemment, évoquer
04:03l'histoire personnelle, entre guillemets, de Léo Lagrange, c'est en savoir un petit
04:07peu plus sur vos missions, sur cette union, on l'a dit, fondée en 1983, mais ces missions,
04:14concrètement, quelles sont-elles ?
04:16De l'origine, jusqu'à aujourd'hui, quelle était votre vocation, et dans quoi vous vous
04:20inscrivez aujourd'hui ?
04:21À l'origine, il y a d'abord la fédération Léo Lagrange, c'est une fédération d'éducation
04:26populaire, qui regroupait plusieurs clubs, et au sein de ces clubs, on pratiquait du
04:30sport.
04:31Et quand la loi, en 1983, a imposé de nouvelles réglementations, on va dire, pour les clubs
04:38sportifs, est venu le moment de créer cette fédération sportive qui allait regrouper
04:45les clubs Léo Lagrange, d'où, c'était une union, à la base, une union des clubs,
04:50et née l'union nationale sportive Léo Lagrange à cette époque.
04:54La volonté de la fédération, c'est de rendre accessible le sport à tous, c'est une grande
05:02volonté.
05:03Oui, bien sûr.
05:04Et on utilise le sport, certains font du sport pour pratiquer du sport, mais nous, on va
05:11aussi utiliser le sport comme un outil pour améliorer la santé des jeunes, des moins
05:18jeunes, leur permettre de trouver une place aussi dans la société.
05:23D'accord.
05:24On va utiliser aussi le sport comme moyen d'insertion professionnelle.
05:27Je vais exclure ce volet pour le moment, parce qu'on va l'aborder avec Chloé, mais en revanche,
05:33en ce qui concerne cette, non pas inclusion par le sport, mais le développement de la
05:38société, concrètement, comment ça se passe ? Il y a une noblesse dans votre propos qui
05:43nous fait tous frissonner, qui nous donne envie, concrètement, c'est quoi ? C'est
05:46des animations dans des établissements scolaires ou plutôt en marge d'activités périscolaires
05:51quand on parle des plus jeunes ? Et pour les personnes un peu plus âgées, comment c'est
05:55organisé et comment on lève le doigt et comment on fait appel à vous, tout simplement ?
06:00En fait, c'est multiforme.
06:03On a aussi bien des clubs qui vont proposer des activités diverses, on est multisport,
06:12donc dans la fédération, vous avez aussi bien des clubs de plongée que des clubs de
06:18badminton, que des clubs de tai-chi, etc., donc on peut rentrer aller au Lagrange parce
06:24qu'il y a un club à côté de chez soi et qu'on veut pratiquer une activité physique
06:28et sportive.
06:30Pour que ça soit très accessible, il faut savoir que chez nous, la licence, c'est
06:344 euros une licence, ça peut permettre de lever une certaine barrière pour certains
06:41pratiquants.
06:42Donc ça, c'est une entrée et puis à côté, il y a différents programmes qui sont développés,
06:47on va revenir encore après, mais vous avez des interventions dans les écoles, il y a
06:52des interventions aussi dans le milieu pénitentiaire, à destination des jeunes, des stages proposés
06:59à des seniors sur le sport santé, etc.
07:02Parce qu'effectivement, il y a donc ce volet pratique avec 30 000 adhérents, 90 000 usagers,
07:09les derniers chiffres en ma possession, mais au-delà de ces disciplines sportives, il
07:14y a des gens qui sont formés, qui sont, entre guillemets, « sachants », même si ce n'est
07:19pas vraiment un mot à la mode, mais qui vont développer ces savoir-faire, ces savoir-être
07:24auprès d'un public.
07:25– Chloé, vous faites partie de ces gens-là sur un volet qui va concerner, lui, l'insertion
07:32par le sport, est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus sur ce volet social,
07:38très important, de l'insertion par le sport, et ce que vous mettez tout simplement en œuvre
07:44en tant que chef de projet, il y a la pensée pour formaliser tout ça, puis après derrière
07:49l'action, si vous avez des exemples un petit peu concrets à nous donner.
07:52– Sur le terrain, du coup, nous, on a un programme qui s'appelle « Léo Sport Job »,
07:56qui est à destination des 16-25 ans, qui a été lancé en 2021, et qui se développe
08:05petit à petit dans toutes les régions dans lesquelles on est présente.
08:08L'idée, en fait, c'est de proposer un programme de remobilisation et d'accompagnement
08:15par l'activité physique et sportive, et d'aider des jeunes, en tout cas en perte
08:20de repère ou qui ont du mal à définir un projet professionnel et personnel, à travailler
08:25un petit peu autour des compétences psychosociales, se remettre un petit peu en mouvement aussi
08:31autour de la pratique sportive, on crée plein de partenariats aussi en fonction un petit
08:36peu des régions et de ce qui se passe sur le territoire.
08:38– Le sport est un outil, du coup, pour la confiance personnelle ou c'est pour trouver
08:42un job dans le sport ? – Le sport est un outil, après, selon les
08:46régions et selon les profils, on peut aussi accompagner autour des métiers de l'animation
08:50et du sport, parce que c'est quand même notre cœur de métier, mais on n'est pas
08:54fermé à les aider, à les accompagner, à aller sur un projet professionnel différent.
08:59L'idée, c'est de se remettre en marge, de leur redonner confiance, de leur permettre
09:04de rencontrer plein de gens aussi, des parcours différents qu'ils n'auraient peut-être
09:08pas l'habitude de rencontrer, enfin, des personnes qu'ils n'auraient pas l'habitude
09:11de rencontrer.
09:12Par exemple, nous, en Auvergne-Rhône-Alpes, on a un partenariat avec la fondation Résilence,
09:17Geoffrey Audique, du coup, qui est le directeur et le président, et en fait, c'est des
09:24jeunes, par exemple, de Vaud-en-Velin qui ont pu partir sur un séjour de remobilisation
09:29dans l'Ain avec des anciens blessés de guerre, voilà, donc l'idée, c'est de pouvoir
09:35rencontrer plein de personnes, de pouvoir échanger et de prendre tout ce qu'il y a
09:39à prendre autour de l'insertion professionnelle, mais pas que.
09:44Oui, c'est très humain en tout cas, et très concret.
09:47Avec un public entre 16 et 25 ans, c'est ça ?
09:4916 et 25 ans, ça peut aller jusqu'à 29 ans pour les jeunes en situation de handicap.
09:54D'accord, effectivement, voilà, pour un projet qui concerne une carrière d'acteur,
10:02si je comprends bien, vous êtes le catalyseur de ces personnes que vous voulez mettre en
10:06lien, en relation des intervenants que vous choisissez en fonction du public, c'est
10:11très à la carte ou c'est assez empirique finalement ?
10:14Alors moi, je suis chef de programme sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, donc j'ai
10:18un petit peu des homologues partout en France, et on a beaucoup d'éducateurs sociaux-sportifs
10:24qui pilotent un petit peu chaque session avec les jeunes, et l'idée, il y a des
10:31partenariats différents, que ce soit sur le logement, parce qu'on les accompagne
10:35aussi, sur la levée des freins périphériques, donc il n'y a pas de partenariat fixe, c'est
10:40un peu aussi en fonction des rencontres, et c'est un peu comme ça que ça se passe
10:44dans tous les programmes de la FEDE, en tout cas on essaye d'être ouvert à tout type
10:48de public.
10:49Vous entendez un besoin et vous essayez d'y répondre, 1500 jeunes aidés, je ne me trompe
10:54pas, c'est ça, 2021-2022, les chiffres un peu du même ordre aujourd'hui ?
10:58Ça a un petit peu évolué, du coup ça prend de l'ampleur sur le territoire, voilà, sur
11:02le territoire national, ça prend un petit peu d'ampleur, donc il y a de plus en plus
11:07de jeunes qui sont accueillis, on travaille beaucoup avec les missions locales, la protection
11:11judiciaire de la jeunesse, voilà, et du coup…
11:15Donc des partenaires institutionnels dans cette histoire ?
11:16C'est ça, partenaires institutionnels, et c'est des jeunes, on ne l'a pas dit,
11:20mais qui sont en priorité issus de quartiers prioritaires de la ville.
11:25D'accord.
11:26Voilà.
11:27Et notamment donc pour vous, du côté de vos envelins ?
11:28C'est ça, dans la métropole lyonnaise, où il y a plein d'autres territoires.
11:32Bien évidemment.
11:33D'autres enjeux, évidemment, des objectifs à l'appel, présidente et vous deux également
11:39concernés qui attendent la fédération, on va avoir la possibilité d'en parler dans
11:43la deuxième partie d'émission, avec ce petit mystère dont je parlais en préambule,
11:47cette possibilité olympique, qu'est-ce que c'est, de quoi parle-t-on, fait débat ?
11:57L'union nationale sportive Léo Lagrange est à l'honneur dans le club cette semaine,
12:02un club de printemps et un club qui nous donne le sourire avec nos invités qui sont
12:08réjouissants dans leurs propos.
12:11Cécile, vous venez de succéder à la présidence le 7 décembre dernier, c'est donc tout frais,
12:16à Françoise Bouvier, qui l'a été durant une quinzaine d'années, qui était venue
12:20Françoise sur ce plateau d'ailleurs, derrière l'amitié qui vous lie toutes les deux.
12:25Qu'est-ce qui se trouve dans ce témoin qu'elle vous a transmis ?
12:28Quels sont les chantiers que vous avez établis ?
12:32Françoise a été présidente pendant 16 ans, 4 Olympiades, et elle a participé à un essor
12:44de la fédération, il y a eu un énorme développement, notamment sur l'échelle du territoire,
12:52on a développé les activités en région, donc maintenant il y a un des défis,
12:59c'est de consolider cette action-là, c'est déjà un premier, il y a un autre défi aussi…
13:08Oui c'est un peu la croix d'atture du cercle avec les événements récents,
13:11on aura l'occasion peut-être d'en reparler, mais autre défi je vous ai coupé.
13:14Autre défi c'est d'être plus visible, on parlait un peu de nébuleuse,
13:19on fait beaucoup de choses, on est présents à beaucoup d'endroits,
13:23mais on ne nous connaît encore pas bien, alors qu'on a une expertise sur les programmes d'insertion,
13:31on utilisait le sport comme un outil d'insertion, un outil pour la santé,
13:36mais on manque un peu de visibilité, donc ça fait partie des défis également.
13:43Vous avez été sportive, animatrice, formatrice, cette fédération,
13:47vous en êtes presque à un audit interne à vous seule, c'est un peu le terme quand même Cécile,
13:54c'est du coup un bon moyen de visualiser les chantiers dont vous parlez.
14:01Le premier objectif, quel est-il ou quel fut-il ?
14:05Parce que peut-être que vous avez déjà acté certaines choses avec votre équipe, vos équipes.
14:11C'est difficile de sortir un premier objectif…
14:15La question de journaliste, on ne se pensait pas.
14:18Je vais sortir un objectif que je n'ai pas donné, c'est de développer la formation au sein de l'union sportive,
14:29donc avec la création d'un organisme de formation pour former aussi bien à l'interne,
14:36Chloé tout à l'heure parlait des éducateurs socio-sportifs, pour continuer notamment à les former,
14:42mais aussi à l'externe, parce qu'on a une expertise à l'union sportive
14:49et qui gagne à être développée et s'aimer à l'externe.
14:54Il faudra se faire connaître effectivement, comme vous le disiez, ce sera l'un des enjeux à ce moment-là.
15:00Et d'ailleurs, vous parlez de nouvelles actions, ça veut dire qu'aujourd'hui on a la santé,
15:09les reins assez solides pour ne pas faire que flécher ce qui fonctionne,
15:13on peut papillonner un petit peu, s'essayer, varier les plaisirs et les envies au gré des idées de personnes comme Philippe ou Chloé ?
15:21On a la santé, mais c'est surtout que je pense qu'il faut continuer à développer.
15:28C'est tout, il y a cet équilibre à trouver entre consolider l'existant, ce qui a été développé,
15:35et continuer à se renouveler et à inventer de nouveaux programmes.
15:41On a une équipe qui regorge d'idées en plus.
15:43À propos d'un dernier programme, je crois que notre chef d'édition, Julien Perroné, a apprécié Osons les Jeunes.
15:49C'était avant les JO, il nous remontre cette très jolie bande-annonce avec ses 300 km à vélo,
15:57je crois dans les Pyrénées, on parle d'un départ à Oloron, donc bon, j'aime bien le vélo.
16:03Et je me dis, chapeau, chapeau les artistes, ça a constitué…
16:06Pardon, c'était quel contexte ça, Chloé ?
16:10Vous pouvez nous en parler un petit peu, la mission, Philippe ?
16:12– Peut-être que Philippe…
16:13– Oui, le témoin est passé à Philippe, très bien.
16:15– Il est un peu plus âgé d'en parler.
16:17– Je savais que c'était une patate chaude, mais c'était un petit coup de cœur qu'on avait à la rédaction.
16:22Et du coup, Philippe, vous pouvez nous en dire un petit peu plus ?
16:24– Oui, voilà, vous voyez sur les images.
16:26Donc, ce qui est intéressant, c'est que ça tigre dans le programme du Eurosportjob,
16:29mais ici, il y avait un défi qu'ils ont fait et qu'on a fait financer
16:32dans le cadre des financements en marge des comités olympiques sur l'impact.
16:36– D'accord, oui.
16:36– Sur l'impact des JO.
16:38Et là, donc, ça ne se voit peut-être pas forcément à l'écran,
16:41mais vous avez des jeunes cyclistes valides et des jeunes handis qui ont fait ce défi,
16:47dont certains ont appris à faire du vélo avant et pendant le défi.
16:50– D'accord.
16:51– Pour rejoindre ces deux points et avoir des thématiques tous les jours,
16:54mais Chloé le sait aussi, des thématiques qu'ils apportaient,
16:58des découvertes de partenaires, comme dans le cas de l'Eurosportjob,
17:01de métiers, mais aussi l'engagement.
17:04Et derrière, tout ça est valoré par des réussites,
17:06puisque faire tout ça, se fixer un défi, le réussir,
17:09ça veut dire mettre en place des compétences, de l'amnégation, de la résilience, etc.
17:15Et tout ça, c'est valorisé à la fin pour les jeunes.
17:18Et c'était ce qui était effectivement intéressant.
17:19Et on renouvellera de toute façon cette expérience.
17:23L'idée, c'est de la dupliquer aussi dans d'autres départements, dans d'autres territoires.
17:26– Alors, l'arrivée de ces images à l'écran m'a fait un petit peu digresser
17:30sur la partie événementielle, donc je vais la poursuivre.
17:33Après, on reviendra sur le volet formation qui nous intéresse également,
17:37évidemment, forcément, puisqu'on parle d'héritage des JO.
17:42Philippe, un petit mot sur une autre chose qui va concerner l'UNSLL,
17:48c'est la création pour 2026 d'une éco-station loisirs et sports
17:51au sein de l'ex-village olympique.
17:54Qu'est-ce que c'est déjà ?
17:55Et est-ce que vous pouvez nous en dire du coup un petit peu plus
17:57sur votre rôle en tant qu'union, que fédération ?
18:01– Alors, comme vous le savez, les JO olympiques en France ont été à la fois,
18:05c'était un argument pour obtenir les JO, mais qui s'est fait effectivement.
18:09Le volet héritage est très important.
18:11Et donc, dans le village olympique, il a été conçu un certain nombre d'équipements,
18:15de bâtiments qui doivent avoir une vocation après le départ des athlètes.
18:19Une résidence étudiante, un hôtel, un bâtiment pour accueillir des entreprises.
18:25Une cité des arts, et puis donc une base nautique, éco-station,
18:29qui est en bord de Seine.
18:31Et l'idée, c'est de développer la pratique nautique et le rapport à la Seine
18:34des habitants franciliens et de ceux de l'île Saint-Denis en particulier,
18:37parce que c'est la partie du village sur l'île Saint-Denis,
18:39la commune de l'île Saint-Denis.
18:41– Et votre siège est dans une commune limite, Raph, il me semble.
18:43– Oui, tout à fait.
18:44– Pour les gens qui ne connaissent pas Paris, vous n'êtes pas très loin.
18:45– On est à 20 minutes en vélo.
18:46– Le nord de Paris, effectivement.
18:48– Voilà, 20 minutes en vélo.
18:49Mais vous connaissez le chemin.
18:52Et donc, l'idée, c'est de développer tous nos savoir-faire à l'intérieur,
18:55avoir à la fois une vitrine, à la fois de travailler sur l'innovation,
18:58mais en même temps, de rendre les services qu'ils doivent être rendus
19:01à la population locale, en termes de sport santé, de formation, on en parlait,
19:06et bien sûr d'activité nautique, parce que là, pour le coup,
19:08on est sur une île et on est sur la Seine,
19:11et le rapport à l'eau est très important de ce côté-là.
19:14Donc nous, l'idée, c'est qu'on constitue la colonne vertébrale du projet,
19:18qu'on réunisse tous les acteurs locaux et au-delà
19:21qui sont intéressés pour participer à l'aventure, et de la mettre en musique,
19:24probablement à partir du début de l'année 2026,
19:27puisque les travaux de reconversion des bâtiments sont en cours actuellement.
19:30– D'accord, pour la transition, pour le retour vers la formation,
19:36on va redresser les manches et on va parler d'un sujet qui, évidemment, est important,
19:43un contexte de fragilité institutionnelle, de baisse des financements aussi,
19:48dans ce cadre-là, qui est le vôtre, d'être créatif et en même temps,
19:53d'être dans une inclusion vers des projets assez larges, assez vastes, ambitieux.
19:59C'est un moment charnière et complexe, j'imagine, pour vous, Cécile, ce comptage-là.
20:07– Ce comptage-là ?
20:08– Oui, ça fait épiquier, mais c'est le nerf de la guerre.
20:11– Oui, mais c'est une réalité, donc c'est pour ça qu'on a choisi d'essayer
20:16de re-questionner les pratiques à l'Union sportive et de se donner de nouveaux défis.
20:23– Quels sont-ils ?
20:24– Justement, on a ce…
20:26– Ce questionnement actuel ?
20:27– On a ce nouveau défi qui est la formation, qui est en train, qui est en cours,
20:33ça y est, on avance dessus, on a créé cet organisme,
20:37il y a eu une première formation qui a été donnée, auxquelles Chloé a participé.
20:42Voilà, ça fait partie des façons de réagir quand on a ce climat qui est des fois un petit peu incertain.
20:49– Et de créer soi-même sa chance.
20:53Il faudra former des dirigeants, des cadres techniques
20:57et peut-être recruter un conseiller technique national pour du football australien.
21:02Alors là, vous avez réveillé notre fibre compétitive du club
21:07en évoquant ce sujet en amont de notre émission
21:13et ce serait en prévision des JO de 2032.
21:15De quoi parle-t-on ?
21:16Je vais faire une brève introduction.
21:18Les JO de 2032, ils auront lieu à Brisbane, c'est en Australie,
21:23le pays hôte qui, vous le savez, peut ajouter des disciplines et des sports additionnels.
21:28On a eu le breaking à Paris, Tokyo avait mis à l'honneur le karaté,
21:33Los Angeles, ce sera le lacrosse, le baseball notamment qui vont être introduits
21:38et il se pourrait donc que le football australien soit concerné à Brisbane.
21:41Comment on arrive jusqu'à vous, messieurs, dames ?
21:44C'est là, Cécile, à notre échelle nationale que je vais solliciter votre recours
21:52pour nous expliquer pourquoi avec ce championnat de France
21:55qui se déroule dans l'Hexagone avec 400 licenciés,
21:59l'Australian Football League, l'équivalent français de ce championnat d'Australian Rules,
22:04de football australien, vous vous êtes concernée parce que vous en avez la tutelle, c'est ça ?
22:09Effectivement, le football australien est hébergé à l'Union sportive,
22:14c'est une discipline émergente.
22:17Il n'y a pas de fédération de football australien en France,
22:21donc c'est porté à l'Union sportive Léo Lagrange depuis maintenant quelques années.
22:28Il y a tout un enjeu pour les aider à se structurer, etc.
22:31Et donc, oui, il se dit que peut-être le football australien pourrait être concerné.
22:38Oui, effectivement, je n'ai pas terminé l'histoire, mais en effet, du coup,
22:41qui dit sport très concernant pour des Australiens,
22:45même si on a une vue globale qui me paraît limitée,
22:49mais bon, ça peut fonctionner et qui pourrait effectivement sortir du bois
22:55et être un horizon 2032 qui pourrait donc concerner un giro olympique.
23:01Ça, c'est un levier assez improbable, assez inattendu, non ?
23:05J'imagine pour vous, vous en parlez, j'imagine pas mal en interne.
23:09C'est vrai qu'on commence à l'évoquer, c'est assez fou,
23:15parce que je pense qu'autour de nous, peu de gens connaissent le football australien.
23:20Vous avez répété les chiffres tout à l'heure,
23:23donc ce n'est pas non plus très, très, très développé en France.
23:26Donc d'abord, c'est presque un peu surprenant au début quand on se dit
23:31oh là, mais peut-être que 2032, il pourrait y avoir ça.
23:34Donc ça va nécessiter de se poser pas mal de questions.
23:38Et je pense que Philippe, il est déjà en train de préparer la...
23:40Ce serait quoi les enjeux derrière un CTN,
23:42c'est profiter de cet effet grossissant des JO pour avoir une discipline
23:48qui forcément pourrait intéresser du monde ?
23:52– Voilà, c'est ça, sachant que le foot australien et le monocycle,
23:55parce qu'on a une deuxième discipline qu'on accompagne,
23:58nous étions présents au Club France à la Villette pendant deux journées.
24:01Donc tous ceux qui ont fréquenté la Villette à ce moment-là
24:05ont pu découvrir ces disciplines, les pratiquer,
24:07s'essayer un petit peu ces disciplines.
24:09Et c'est là qu'on a commencé à comprendre qu'on était dans les JO en France,
24:14mais qu'en 2032, forcément l'Australie, fortement le foot australien,
24:18qui est quand même le sport professionnel numéro un dans ce pays.
24:20Alors l'idée, elle est intéressante, c'est-à-dire que le ministère des Sports
24:24peut doter certaines fédérations de conseils techniques
24:27sur des missions courtes de six mois, éventuellement renouvelables,
24:30pour booster un dossier, un projet ou une question.
24:33Et donc nous, on a fait une demande, donc elle est en cours,
24:35on aura, je pense, les résultats courant avril pour que quelqu'un débute début mai,
24:40jusqu'en novembre, pour pouvoir reprendre en main cette discipline,
24:44donner un coup de main à sa structuration, puisqu'ils sont tous bénévoles.
24:48Donc Thomas Depont, qui préside la commission qui fait office de fédération
24:53du foot australien au sein de l'Union sportive,
24:55et tous ces bénévoles et toutes ces équipes vont probablement se lancer dans l'aventure.
24:59Et donc l'idée derrière, c'est d'avoir des professionnels
25:02et des professionnels du ministère des Sports qui nous aident
25:04sur le côté international, sur le côté structuration des disciplines,
25:07et nous amènent toute l'expertise du ministère des Sports que nous n'avons pas en interne,
25:11même si nous avons quatre cadres d'État, ça nous permettra de booster ce dossier-là.
25:15– Oui, et des cadres d'État qui n'ont pas le loisir d'être des formateurs sportivement parlants,
25:24d'éventuelles pouponnières que deviendrait le focus des JO.
25:29– Voilà, et là on va recruter quelqu'un qui sera vraiment sur la politique de développement.
25:33Tous les aspects techniques restent au footballeur australien
25:36et leur organisation pour les entraînements et la montée en charge avec des équipes masculines,
25:40et je tiens aussi à le dire, une équipe féminine qui s'est constituée dès le début
25:44et pourquoi ils sont allés au Lagrange, parce qu'on voyait pourquoi l'autre fauteuil a été allé au Lagrange,
25:49ils sont venus parce qu'ils cherchaient des fédérations,
25:51il y en a plusieurs fédérations de multisport,
25:53mais ils sont venus et surtout ils sont restés chez nous
25:55parce qu'ils ont aussi une vision de la société,
25:58ils organisent un match qui s'appelle la Lanzac,
26:01vous vous souvenez que pendant le débarquement en Normandie il y avait beaucoup d'Australiens,
26:04et donc il y a chaque année un match entre les Australiens
26:07qui viennent commémorer le débarquement et l'équipe française,
26:11et ils ont beaucoup développé en France et en Europe le foot australien féminin,
26:16parce qu'effectivement l'accessibilité c'est aussi de faire autant de moyens du côté des féminines que sur les équipes d'hommes.
26:24– Chloé, je sens que ça va vous faire une profusion d'idées pour les prochains événements que vous allez organiser,
26:32l'émergence peut-être de cette discipline-là.
26:35– Peut-être rajouter du coup sur le football australien
26:37que pour la deuxième année consécutive la Coupe d'Europe aura lieu en France, à Lyon,
26:41donc c'est le club des Alpha Lyon qui accueille cette compétition,
26:45qui regroupe tous les clubs européens.
26:48– Dans l'été ?
26:49– Non, le 5 et 6 avril prochain.
26:51– C'est encore plus près de nous, très bien, c'est noté, on prend rendez-vous.
26:55– Si jamais, vous pouvez venir avec plaisir.
26:56– On est hyper curieux et effectivement ça va être assez incroyable
26:59puisque à Brisbane le stade olympique qui est choisi est le stade de l'équipe nationale,
27:05et c'est véritablement un écrin qui va être transformé en joyau
27:10et qui devrait bien briller à l'occasion des JO de 2032.
27:14C'était un plaisir de partager cette demi-heure avec vous,
27:18on a été ravis de vous avoir en plateau,
27:20d'en savoir un petit peu plus sur cette union sportive
27:25qui donne tout son sens à l'inclusion,
27:29et ça a été véritablement un grand moment, une belle tranche de vie en votre compagnie.
27:33Merci Cécile, merci Chloé, merci Philippe de nous avoir accompagnés pour ce numéro du Club.
27:40On se retrouve dans 15 jours, évidemment avec la même équipe à mes côtés,
27:45on salue Julien Perrony, on salue Pierre Driau,
27:49on salue aussi évidemment au son Paul Lebrecht et Sylvie Vanel au maquillage
27:56pour cette émission qui nous a été donc préparée de main de maître.
28:00À très vite pour de nouvelles aventures, bye bye.