À Castres, plus de 3.000 personnes sont attendues pour soutenir la reprise des travaux de l'A69, arrêtés par la justice. Les défenseurs du projet, soutenus par des élus locaux, craignent des conséquences désastreuses pour l'économie et l'avenir des infrastructures en France.
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00:00Je trouve regrettable dans les deux situations, que ce soit pour les pro-autoroutes ou pour nous qui nous sommes battus pendant deux ans,
00:07la vraie problématique et les vraies personnes qui sont responsables de ça, ce sont les élus qui sont les têtes baissées là-dedans,
00:13alors que je le rappelle, et il faudrait aussi le marteler, qu'il y a deux ans de cela, 90% des personnes du territoire n'ont pas voulu de cette autoroute
00:21en répondant à une enquête publique environnementale.
00:23C'est quand même quelque chose où on vous demande de prendre du temps derrière un ordinateur et de vous exprimer.
00:27Donc le Comité national de la protection de la nature non plus, et l'autorité environnementale non plus, qui sont quand même des autorités étatiques.
00:33Malgré cela, les élus sont allés têtes baissées.
00:36Bon, vous parlez des laboratoires Pierre-Fabre, mais c'est très bien, ils font un super travail, ils emploient des gens ici,
00:42là n'est pas la question.
00:43Mais on ne fait pas une autoroute pour les laboratoires Pierre-Fabre, puisque ce projet-là, il a été demandé par les laboratoires Pierre-Fabre
00:49il y a à peu près une trentaine d'années, comme d'ailleurs l'aéroport Castro-Mazamé.
00:53Mais aujourd'hui, ce qui est important de se dire, c'est que les citoyens ne veulent pas de cette autoroute,
01:00et les citoyens, donc on verra bien cet après-midi la manifestation,
01:03mais je doute fort qu'il y ait une mobilisation comme on a pu réussir, nous, à mettre en place au niveau national.
01:09Je pense qu'il va y avoir, bien entendu, quelques supporters de l'autoroute.
01:13Et voilà, mais chacun défend son bout de gras, bien entendu.
01:17Mais après, vous savez, M. Jean Terlier, vous allez le faire venir, sa femme travaille chez Pierre-Fabre.
01:22Alors, il ne sera pas là, finalement. Je voulais vous l'annoncer, mais finalement, il n'est pas présent.
01:26C'est le député de...
01:28Le député travaille chez Pierre-Fabre. Je crois que là, derrière, on a mis un bus du Castrolympique.
01:32Je ne sais pas du tout qu'est-ce que vient faire une équipe de rugby là, mais elle est supportée par les laboratoires Pierre-Fabre.
01:36Oui, c'est le sponsor principal du club, effectivement, je vous le confirme.
01:39Bien évidemment, mais écoutez, moi, je... Enfin, en tout cas, nous, c'est pas notre faute à nous.
01:44Les élus n'ont pas écouté, à l'époque, les doléances des personnes.
01:48Je rappelle qu'il y a une centaine d'agriculteurs sur le carreau.
01:50La problématique alimentaire, aujourd'hui, elle est quand même récurrente, avec les problématiques en Ukraine.
01:55Si l'Ukraine tombe dans les mains des Russes, on n'est plus en capacité, depuis 20 ans, de nourrir la population française.
02:01Donc, on fait comment, en fait ? C'est toutes ces questions-là que je pose.
02:03On a abîmé des terres agricoles. C'est très, très important de se poser ces questions-là.