Jordan Bardella : «Je suis opposé à ce que l'armée française déploie des troupes sur le sol ukrainien. [...] Si demain il doit y avoir une zone tampon, je crois que cette zone doit être sous l'égide des Nations unies et des casques bleus.»
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00:00Je suis opposé à ce que l'armée française déploie des troupes sur le sol ukrainien.
00:05Nous n'avons pas varié de cette position depuis le déclenchement de la guerre.
00:09Et je crois que s'il doit y avoir demain une zone tampon...
00:12Parce qu'il faut entendre la demande légitime du président ukrainien d'obtenir des garanties de sécurité.
00:16Ces dernières années, le président Poutine a violé à plusieurs reprises les cessez-le-feu
00:19qui avaient pourtant été négociés et signés autour d'une table.
00:23Si demain, il doit y avoir une zone tampon,
00:26qui garantirait à la fois une frontière à la Russie et une frontière à l'Ukraine,
00:31étant entendu qu'il y a déjà une différence d'approche entre les Américains et les Européens.
00:36C'est-à-dire que les Américains sont prêts, au moment où on se parle, à signer un accord de paix
00:40avec 20% du territoire ukrainien.
00:42C'est la progression russe depuis trois ans qui serait reniée.
00:45Alors que la vision européenne, qui est plutôt la mienne,
00:48c'est qu'on assisterait à partir d'une base et d'un accord
00:51qui se ferait sans les 20% de territoire qui seraient rendus à l'Ukraine.
00:57Si demain, il doit y avoir une zone tampon,
00:59je crois que cette zone tampon doit être sous l'égide des Nations Unies et des Casques Bleus.
01:02Et donc, la seule voie raisonnable qui pourrait permettre de garantir la paix,
01:09c'est celle des Casques Bleus et celle de l'ONU.