• avant-hier

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00On a Chantal qui est avec nous, de Bastia, oh je sens que je vais l'adorer Chantal, je sens que Chantal, je vais l'adorer, je le sens.
00:07Bastia, l'écorce, qu'est-ce que je vous aime, je voulais vous embrasser.
00:10Alors Cyril, forte ça à vous, parce que vraiment, ce que vous avez fait à l'ArkHomme, c'est magique, vraiment, félicitations,
00:19enfin de toute façon, ça m'étonne même pas, mais ce qui est bien, c'est qu'ils ont sous-estimé votre intelligence,
00:26et quand on sous-estime l'intelligence de quelqu'un, on a les mains beaucoup plus libres pour faire justement ce qu'on veut,
00:33et vous avez été grandiose.
00:34Et bien merci Chantal, et Chantal, je voudrais remercier toute l'écorce qui me soutient vraiment à chaque fois,
00:40qui me soutient à fond, et tous les corses qui me soutiennent à fond et qui sont adorables avec moi,
00:45je voulais vous dire que je vous aime, voilà, j'aime les corses, je vous aime fort, et vraiment,
00:49vraiment, parce que toute la Corse, j'ai eu tellement de messages de toute la Corse, lorsque l'ArkHomme a pris cette décision,
00:58que vraiment, je ne l'oublierai jamais, et la Corse est dans mon cœur, à vie, voilà, sachez-le Chantal, merci.
01:04C'est gentil.
01:05Merci en tout cas.
01:06En tout cas, toute l'équipe sont les bienvenus, je pense qu'Olivier est allé se promener avec sa femme il n'y a pas très longtemps.
01:11Oui, mais il n'arrête pas de se promener.
01:13Les Ajacciaux, avec sa femme.
01:16J'ai été quand même très étonné que les Ajacciens me parlent des Bastille en disant que c'est les ch'tis.
01:20Ah oui, ah ben c'est intéressant.
01:22Comme si c'était le Grand Nord.
01:24Merci.
01:25Très intéressant lui.
01:26Très intéressant.
01:27Moi ce que je voulais dire, moi j'ai un père militaire, j'ai un père qui est toujours vivant, qui est militaire de carrière,
01:34quand j'entends ça, mais vraiment, je me dis, mais ce type est dingue.
01:40Merci Chantal.
01:41Vraiment, vraiment.
01:43Et mon père, il a connu la guerre petit, puisqu'en 45 il avait 9 ans, il a fait la guerre en tant que militaire de carrière.
01:50Il m'a dit, tu sais ma fille, c'est tellement laid la guerre.
01:54Et lui, tranquille, parce que c'est pas que l'épargne le problème, c'est qu'il va nous envoyer au casse-pipe.
02:01Bien sûr, c'est ce que j'ai dit.
02:02Les gens qui sont prêts à donner du pognon, bon moi déjà j'ai pas envie de donner le mien, mais à la rigueur, c'est pas ça le problème.
02:09Parce que les gens ils oublient vite que sous Hollande, déjà il y a eu la loi Sapin 2, qui pouvait prendre notre épargne en 2015,
02:17tous ces abrutis à l'Assemblée nationale qui ont voté la loi de programmation militaire, à part Dupont-Aignan, qui sait lire un texte,
02:26et lui justement avait dit ne la votez pas, il a marqué noir sur blanc, en cas de supposée menace, on peut passer en économie de guerre.
02:37Donc ce type est dingue, vraiment.
02:39Et en plus, on n'arrête pas de me parler de l'Union Européenne, moi je veux bien.
02:42L'Allemagne, la Pologne, ils achètent pas des armes en France, ils achètent aux États-Unis.
02:47Allez aux Unions Européennes.
02:49Il faudrait forcer les pays européens à acheter européens.
02:53A choisir par exemple les Rafales des Allemands français.
02:56On nous parle de l'Union Européenne toute la journée, moi je veux bien.
02:59Mais l'Union Européenne elle parle pas de nous.
03:01C'est un truc de fou.
03:04Moi je pense que par rapport au Président de l'Algérie, parce que je parle pas du peuple algérien,
03:09il subit aussi, hein.
03:11Voilà.
03:13Il y a vraiment une grande différence entre le peuple algérien, qui aime beaucoup les Français.
03:18Faut pas croire tout ce qu'on dit, tout ce qu'on voit, hein.
03:22Par contre, bon, le gouvernement est généré.
03:24Je suis pas sûr que l'Algérie soit très francophile, hein.
03:26Non, je suis pas sûr.
03:28Le gouvernement ça c'est sûr que non.
03:31Mais dans le peuple algérien, je peux vous dire qu'il y a quand même des relations
03:35entre les Français et les Algériens qui sont quand même proches.
03:37Vous avez vu ce qu'a dit un ministre Ranhoff dans les colonnes du Figaro cette semaine.
03:40Il a dit Emmanuel Macron ne bouge pas sur l'Algérie parce qu'il a peur de la diaspora algérienne en France.
03:44Exactement.
03:45Mais ça c'est certain.
03:47Mais la diaspora en France n'est pas la même que le peuple algérien qui vit en Algérie.
03:51Ça je peux vous l'affirmer.
03:53Parce que moi j'en connais qui habitent là-bas et ils ont quand même un autre regard de la France.
03:59Mais quand on désavoue son ministre de l'Intérieur qui fait tout ce qu'il peut,
04:04c'est quoi ce type ?
04:06Et le Premier ministre.
04:08Et le Premier ministre.
04:09Mais il se trompe.
04:11Il se trompe parce qu'il faut savoir que les accords déviants,
04:15ce n'est pas sous la gouvernance du Président de la République.
04:19Ce n'est pas un traité.
04:21C'est marqué dans la Constitution française.
04:23Que les gens lisent la Constitution.
04:26Je peux vous dire que Retailleau est dans son droit et que Bayrou aussi.
04:29Un traité, un accord, ça n'a rien à voir.
04:31Là, ce n'était pas les accords déviants.
04:32Parce que les accords déviants, c'est les accords de 68.
04:34Mais même, ça reste des accords, Gauthier.
04:37Ça reste des accords.
04:38Du moment que ce sont des accords, ce n'est pas un traité qui relève du pouvoir du Président de la République.
04:44Mais là pour le coup, c'est comme l'allocution hier à 20h.
04:46Pourquoi ils recadrent Retailleau et Bayrou ?
04:48Pour revenir dans le jeu ?
04:49Pour dire j'existe encore ?
04:50Vous êtes bien gentil, mais vous ne pouvez pas dénoncer les accords de 68
04:54sans mon aval et mon autorisation.
04:56Parce que l'entourage du Président dit
04:58ça ne marchera pas le bras de fer avec l'Algérie.
05:00On va les braquer et ils vont reprendre encore moins de personnes.
05:03Moi, j'ai envie de répondre qu'on essaye.
05:05Ils ne revennent déjà personne.
05:06Si on ne fait rien, on n'avancera pas.
05:08Essayons.
05:09N'importe quoi.
05:10Quand j'entends ça, ça me rend fou.
05:12En plus, je vois qu'on monte ce côté russophobe constamment.
05:18C'est pénible.
05:20Je pense que la paix, il n'y a rien de tel.
05:23Il faut faire des négociations.
05:25Il faut se mettre autour d'une table.
05:26Ils n'ont pas arrêté Van der Leyen et Macron et les Anglais,
05:29qui se sont un peu calmés, parce qu'il y a les Etats-Unis derrière.
05:33Je veux dire, à un moment donné,
05:35s'ils savaient comme c'est terrible.
05:37Moi qui travaille dans la santé,
05:39j'ai des collègues qui sont partis en Ukraine
05:41pour s'occuper des jeunes soldats amputés.
05:44C'est horrible ce qui se passe.
05:46Il faut arrêter ce massacre.
05:48Il faut arrêter.
05:50Ce n'est pas une question que d'argent.
05:52Là, on parle de vie humaine.
05:54C'est sûr que moi, ça me fait chier qu'ils prennent mon épargne.
05:56Il faudra qu'ils viennent le chercher sur mon caillou.
05:58Je vous le dis, il n'est pas prêt de l'arriver.
06:00Ça, c'est clair. On va bloquer les aéroports.
06:02S'il faut, on reprendra.
06:04Comme à l'ancienne, on s'occupera des impôts.
06:06Moi, il est hors de question qu'on touche l'épargne.
06:08De l'argent, c'est saigné pour le gagner.
06:10Mais le pire, c'est qu'ils sont là.
06:12Oui, il ne paie juste un machin, un truc.
06:15Jusqu'à un temps que train Paris,
06:17il ne parie pas.
06:19C'est ça qui est terrible.
06:21Bravo Chantal. Comme il voit qu'il perd de la main,
06:23il se dit qu'il faut rattraper les wagons.
06:25Bien sûr, on a compris.
06:27En plus, comme il est minable en interne,
06:29en interne, il n'est pas bon.
06:31Bon courage à vous tous.
06:33Merci Chantal. Je vous embrasse fort.
06:35Merci d'avoir été avec nous, Chantal.
06:37Exceptionnel. On l'embrasse fort.
06:39On revient dans une minute sur Europe 1.
06:41Vous continuez à nous appeler.
06:47Cyril Hanouna.
06:49Il est 17h13 sur Europe 1.
06:51Merci d'être avec nous.
06:53On est en forme. On ne va pas se mentir.
06:55Il y a une ambiance.
06:57On tient un truc.
06:59On encourage les confrères de Cyril Hanouna,
07:01les journalistes, à lui écrire.
07:03Ils ont toujours une petite réponse.
07:05Ils me fracassent toute la journée.
07:07Après, ils veulent que j'aille chez eux.
07:09Pour faire de l'audience.
07:11Je vais dire aux auditeurs d'Europe 1.
07:13Il y a une jeune fille très gentille
07:15qui m'a écrit
07:17pour m'inviter dans une émission.
07:19Bonjour cher monsieur Hanouna.
07:21Comment allez-vous aujourd'hui ?
07:25Nous aimerions pouvoir vous recevoir
07:27sur France 5 pour parler de vos projets.
07:29TPMP est votre entrée à M6.
07:31Qu'en pensez-vous ?
07:33Belle journée.
07:35Bonjour madame.
07:37Pour tout vous dire, j'ai pas trop que ça à foutre.
07:39Amitié sincère.
07:41Cyril Hanouna.
07:43Dis sur ce ton.
07:45C'est devenu ma nouvelle passion.
07:49Et puis vous finissez par amitié sincère.
07:51C'est l'art de la conversation française.
07:55On a l'impression d'être dans un petit salon au 17ème.
07:59De se repoudrer.
08:01On est sur Europe 1.
08:03Il y a Marc qui est avec nous. Marc de Normandie.
08:05J'adore.
08:07Bonjour Marc.
08:09Bonjour Cyril.
08:11Salut Marc.
08:13Quand il y va celui-ci ?
08:15Quand il y va cette vieille branche ?
08:17Il essaye.
08:19Il a la patate, il a la frite.
08:21Il aboume, ça aboume, ça surboume.
08:23Ça déprime.
08:25Marc, on est là.
08:27Attends.
08:29J'ai vu Garci mort hier soir à la télé.
08:31Le magicien.
08:33Le magicien.
08:35Ça va.
08:37C'est juste pas possible.
08:39Marc, t'es heureux de m'avoir au téléphone ?
08:41J'espère, parce que moi je suis très heureux de vous avoir Marc.
08:43Ouais, moi aussi.
08:45Moi aussi au moins.
08:47On peut se parler.
08:49Juste un point d'histoire quand même.
08:51Rocodivier Mestre, ses initiales, c'est Rome.
08:53Oui.
08:57Il va finir comme ça.
08:59À Rome ?
09:01Il va finir comme un Rome.
09:03Ah, d'accord.
09:05Juste pour le fun.
09:07Merci.
09:09Il y a des Roms sympas.
09:11Ils sortent très bien.
09:13J'avais pensé à Rome, la ville.
09:15Oui, moi aussi.
09:21On va retenir ça.
09:23Qu'est-ce que ça veut dire ?
09:25Ça veut dire quoi, il va finir comme un Rome ?
09:27À mon avis, il va finir à Rome.
09:29Non, comme un Rome.
09:31On a essayé de vous sauver, Marc.
09:33Marc, il faut imaginer.
09:35On rame, on rame.
09:37C'était une main tendue, là.
09:39C'était une main tendue.
09:41On va retenir à Rome.
09:43Vous parliez de la capitale, de l'Italie.
09:45D'accord.
09:47Allez Marc.
09:49Pendant qu'il nous parle de la Russie,
09:51qu'il nous dit que le mec,
09:53qu'en face, ils sont malhonnêtes.
09:55C'est vrai que lui, il n'a pas été,
09:57qu'il n'a pas fait d'alliance avec
09:59Mélenchon
10:01pour que justement Marine Le Pen
10:03ne puisse pas aller à Matignon.
10:05Il ne voulait pas l'alliance, lui.
10:07Pour le coup, Emmanuel Macron ne voulait pas l'alliance avec les Insoumis.
10:09Il était en opposition avec Gabriel Attali.
10:11Fatou aussi ne voulait pas l'alliance.
10:13Je ne sais pas,
10:15mais il me semble qu'il a été intronisé roi, non ?
10:17Oui.
10:19C'est sûr.
10:21C'est lui qui décide, à l'origine.
10:23Oui.
10:25Attali, il est mignon, mais s'il lui avait dit
10:27« Bon, maintenant, t'es gentil, tu prends une flaque sur l'épaisse et tu tais »,
10:29il serait cul.
10:31Je ne l'aurais pas dit comme ça.
10:33Je ne connais pas bien leur rapport.
10:35Voilà.
10:37On ne nous intéresse pas.
10:39Exactement.
10:41Pendant ce temps-là, il ne parle pas
10:43de l'Algérie.
10:45On en a parlé tout à l'heure.
10:47Il ne parle pas
10:49du pouvoir d'achat.
10:51Il ne parle pas des flics.
10:53Il ne parle de rien.
10:55Il nous enfume, il passe son temps à nous enfumer.
10:57Donc le mec, il faut qu'il prenne
10:59sa bergère sous le bras,
11:01qu'il aille faire la guerre s'il en a envie tout seul,
11:03qu'il s'achète une PSP et qu'il passe
11:05la guerre comme ça, mais qu'il arrête de nous
11:07emmerder.
11:09Parce que maintenant,
11:11le mec, ça fait sept ans qu'il nous emmerde,
11:13bientôt huit, ça suffit.
11:15Ça suffit.
11:17C'est-à-dire que des gens comme moi,
11:19ce n'est pas mon premier président, parce que moi,
11:21j'étais gamin quand il y avait De Gaulle.
11:23Il y a un moment,
11:25il faut que ça cesse.
11:27Il faut que ça s'arrête.
11:29Il va y avoir un cessez-le-feu.
11:31Il va y avoir un cessez-le-feu.
11:33Et là où l'auditeuse Corse,
11:35présidente, avait 100% raison,
11:37c'est que Trump est arrivé avec
11:39deux exploits diplomatiques.
11:41L'accord sur la libération des
11:43otages, personne n'en parlait avant qu'il n'arrive.
11:45Ça a été incroyable.
11:47Oui, puisqu'il a reçu
11:49des otages libérés,
11:51grâce à son accord notamment.
11:53Il y avait des otages qui ont été libérés dans la première salve
11:55quand il n'était pas encore président,
11:57et des otages qui ont été libérés grâce à l'accord qu'il a imposé,
11:59il faut le dire, à Benjamin Netanyahou,
12:01qui n'était pas très partant pour l'accord.
12:03Et le deuxième succès diplomatique,
12:05c'est évidemment qu'on parle
12:07de paix en Ukraine,
12:09alors que jusqu'à son arrivée, on n'en parlait pas.
12:11Ce que demandent les Européens,
12:13c'est des conditions de la paix.
12:15C'est des conditions de la paix.
12:17Gauthier, on parlait de la paix en Ukraine,
12:19jusqu'à ce que Johnson ouvre sa gueule.
12:21Hein ?
12:23Boris Johnson ?
12:25Oui, le premier ministre.
12:27Je n'ai pas beaucoup entendu Emmanuel Macron parler de paix
12:29avant l'arrivée de Donald Trump.
12:31Emmanuel Macron est là pour démembrer l'Europe,
12:33il est là pour démembrer la France.
12:35Je ne suis pas sûr
12:37qu'il démembre la France,
12:39il n'a pas prévu de donner l'Alsace et la Moselle
12:41à la Russie, je vous rassure.
12:43La Lorraine.
12:45L'Alsace et la Moselle, c'est un autre film.
12:47Oui, c'est un autre film.
12:49La Lorraine. L'Alsace et la Moselle, non.
12:51C'est pas mal, l'Alsace et la Moselle.
12:53Vous n'aurez pas l'Alsace et la Moselle.
12:55Vous n'aurez pas l'Alsace et la Moselle.
12:57Oui, Marc ?
12:59Donc il y a un moment,
13:01il faut que ce monsieur
13:03qui normalement
13:05doit rester
13:07encore deux ans,
13:09comprenne ce que veulent les Français.
13:11Il faut qu'il arrête
13:13d'imaginer qu'il est tout seul à décider.
13:15Ce mec nous dit
13:17hier encore que c'est tout juste
13:19s'il ne décide pas pour nous de l'arme nucléaire.
13:21Bien sûr, c'est sûr.
13:23Tu voulais faire des référendums, mec. Fais-en.
13:25Vas-y, fais-en.
13:27Bien sûr, je suis complètement d'accord avec Marc.
13:29On va te répondre.
13:31Attends, tu crois quoi, qu'on est des perdreaux
13:33de l'année ? Non. Il y en a plein le cul de ce mec.
13:35Il en a marre.
13:37Il en a marre.
13:39Et pourtant,
13:41c'est ce que je disais, on a eu des présidents
13:43de la République, il y a eu des bons, il y a eu des moins bons.
13:45Franchement,
13:47arriver à ce stade de médiocrité...
13:49Marc, vous en avez
13:51plein le dos, j'ai l'impression.
13:53Non, mais ce n'est pas ça.
13:55Moi, j'ai bossé toute ma vie.
13:57Vous faisiez quoi, Marc ?
13:59J'étais restaurateur.
14:01J'étais restaurateur, j'ai créé de l'emploi.
14:03Je n'ai pas arrêté de créer de l'emploi.
14:05Alors, il y a Valérie Benaym qui voudrait vous répondre.
14:07Elle aime bien le président,
14:09et elle a le droit.
14:11On a le droit de ne pas apprécier le président,
14:13mais ce que j'aimerais, c'est qu'on aille au-delà
14:15de la détestation qu'on peut avoir pour lui.
14:17En l'occurrence, là, il y a un sujet qui dépasse
14:19la personne même de Macron.
14:21C'est-à-dire que oui,
14:23alors effectivement, il a utilisé un ton martial,
14:25peut-être trop martial, peut-être qu'il en a fait trop,
14:27je ne sais pas. Mais la situation, c'est quand même
14:29celle d'un pays qui a agressé un autre pays,
14:31un pays agresseur et un pays agressé.
14:33La situation, c'est quand même la Russie
14:35qui représente un danger...
14:37Oui, mais la situation, c'est quand même
14:39la Russie qui est un danger pour nous,
14:41qui est un danger pour l'Europe,
14:43qui est un danger pour les pays baltes.
14:45La situation, c'est quand même un pays qui est la Russie,
14:47qui fait de l'ingérence chez nous, et de l'ingérence
14:49dans d'autres pays, et notamment dans la politique,
14:51et qui fait des cyberattaques.
14:53Marc, répondez, parce que...
14:55Là, j'ai basculé sur BFM.
14:57La guerre, c'est ce qu'il y a de pire.
14:59Bien évidemment.
15:01On est d'accord.
15:03Sauf que...
15:05Il faut peut-être tenir un moment.
15:07Je dirais que d'abord, les problèmes
15:09dans son pays, avant de commencer à jouer
15:11les matadors.
15:13Mais il joue les matadors de rien du tout.
15:15Putain, il y a des gens qui dorment dans la rue,
15:17qui peuvent l'attaquer.
15:19Marc, il est toujours à côté
15:21de la plaque.
15:23Ils n'ont pas compris, tous, ici.
15:25C'est pour ça que ce sont des naïfs.
15:27Je les aime beaucoup, mais ils ont
15:29le cœur pur, et malheureusement,
15:31le verbe bat.
15:33Je vous le dis, ils n'ont rien
15:35compris, Marc.
15:37C'est comme ça que je les aime.
15:39Je préfère qu'ils aient encore le cœur pur.
15:41Ils n'ont pas compris qu'Emmanuel Macron
15:43fait tout ça pour les mauvaises raisons.
15:45Ils n'ont rien compris.
15:47Il fait juste ça, Emmanuel Macron,
15:49parce qu'il voit les trains passer depuis 6 mois.
15:51Il se dit, je ne sers à rien.
15:53Je vais faire un coup d'éclat.
15:55Demain, je vais dire,
15:57attention les mecs, je vais être sur
15:59toutes les chaînes.
16:01Je vais faire peur à toute la France.
16:03Je vais reprendre la main, je vais dire,
16:05c'est moi qui décide, c'est moi le chef des armées,
16:07c'est moi le maître de guerre, je suis Clint Eastwood.
16:09Donc là, il est arrivé hier, il est en inspecteur Harry.
16:11Donc voilà, il est arrivé.
16:13Il est arrivé, il est à le droit
16:15de nous faire un truc,
16:17je vous laisse mon étoile de shérif,
16:19ça vous fera un suppositoire à 5 branches.
16:21Merci. Donc il était là,
16:23il est en inspecteur Harry hier, donc il est arrivé,
16:25il s'est dit, je vais sauver le monde. Mais ce qu'il n'a pas compris,
16:27Emmanuel Macron, et je pense que lui, il le sait,
16:29c'est que c'est déjà réglé, Marc.
16:31C'est déjà réglé.
16:33C'est déjà réglé.
16:35Entre Zelensky, Poutine et Trump.
16:37C'est réglé. On a vu ce qu'a dit Zelensky
16:39il y a quelques jours. Il a dit, il va suivre Donald Trump.
16:41Donc Emmanuel Macron, sous la direction
16:43de Donald Trump.
16:45Les marques, qu'est-ce qu'il a fait Emmanuel Macron ?
16:47Il a raccroché des wagons, il s'est dit,
16:49ils m'ont mis tricards. Même Zelensky m'a mis
16:51tricards, il s'est grangé du côté de Trump.
16:53Il faut que je raccroche les wagons, les mecs.
16:55Il reste une chose, Cyril. Il reste à convaincre Trump
16:57de donner son engagement d'intervenir
16:59d'une manière ou d'une autre
17:01si les Russes franchissent la nouvelle frontière
17:03qui va être dessinée, qui va inclure
17:05le Donbass et la Crimée pour les Russes.
17:07Et les minerais ?
17:09Les minerais, visiblement,
17:11Zelensky a donné son accord.
17:13Mais au début,
17:15Donald Trump voulait la quasi-totalité
17:17du butin et finalement, il y a eu des nouvelles
17:19négociations. Mais il faut que Trump
17:21s'engage et visiblement, les Américains
17:23c'est ce qu'ils disent en coulisses,
17:25à intervenir en cas
17:27d'une nouvelle invasion russe
17:29parce que les Russes ne respectent pas cette nouvelle frontière.
17:31Mais ils respecteront, quoi qu'il arrive,
17:33l'intégration.
17:35Ça n'a rien à voir.
17:37Ça n'a rien à voir. Vous dites des bêtises.
17:39Ça n'a rien à voir.
17:41Mais ça n'a rien à voir.
17:43Mais non, ça n'a rien à voir.
17:45Pourquoi ça n'a rien à voir ? C'est possible.
17:47Parlez aux Polonais. Et les Polonais, ils ne sont pas bien en ce moment.
17:49Ils ont l'assaut des Polonais.
17:51Ils ne sont pas à Paris, je suis d'accord.
17:53Je connais Polska et Lewandowski.
17:55Marc,
17:57merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
17:59Je vous embrasse.
18:01Quel bonheur de vous avoir eu.
18:03Franchement, c'était un bonheur. Je vous embrasse fort.
18:05Salut mon Marco. Là, je vais te laisser.
18:07J'ai la chignole qui est en double fil.
18:09Je t'embrasse mon Marco.
18:11Salut ma vieille branche.
18:13Salut mon Marc.
18:15Allez, 17h24.
18:17On est sur Europe 1. Bien entendu, vous nous appelez.
18:1901 80 20 39 21.
18:21Tiens, j'aimerais bien qu'on prenne aussi
18:23l'auditeur d'hier sur l'infernel.
18:25Alexis, notre policier dans le Val-de-Marne.
18:27Parce que vous avez vu, à l'infernel, on va en reparler
18:29dans deux secondes, mais très rapide avec Alexis.
18:31Procès requis pour meurtre
18:33contre le policier. Comprenez-vous cette décision ?
18:35On avait fini avec ça hier. On se retrouve dans un instant
18:37et puis on va reparler de l'Ukraine et d'Emmanuel Macron.
18:39Bien entendu, juste après, parce que ça cartonne. Les gens veulent réagir.
18:4101 80 20 39 21.
18:43A tout de suite sur Europe 1.
18:45Europe 1. 16h18.
18:47On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
18:49Alors, il y a Vladimir Poutine
18:51qui a fait une déclaration.
18:53Tony Truante.
18:55Ce n'est pas Emmanuel Macron, Vladimir Poutine.
18:57Ce n'est pas le même délire.
18:59C'est deux salles, deux ambiances. Qu'est-ce qu'il a dit ?
19:01Il a dit qu'il y a encore des gens qui veulent revenir
19:03à l'époque de Napoléon. Ils oublient comment cela s'est terminé.
19:05Je n'ai pas dit exactement la même chose
19:07au début de l'émission, pratiquement.
19:09Avant Vladimir Poutine.
19:11C'est donc l'image de la retraite de Russie.
19:13La Bérésina.
19:15La Bérésina.
19:17Qui n'est pas une sauce.
19:19C'est une victoire française.
19:21Une victoire française.
19:23Malheureusement, ça a porté le nom
19:25de la débâcle russe de Napoléon.
19:27J'espère qu'Emmanuel Macron
19:29ne compte pas marcher sur Moscou. Je ne crois pas.
19:31Ce n'est pas prévu.
19:33Je ne pense pas.
19:35Là, en fait,
19:37on est un peu dans l'escalade quand même.
19:39On est dans l'escalade.
19:41Déjà, l'Avrobe avait réagi.
19:43Les Russes ont renversé en disant que la France nous menace.
19:45Les mecs, je suis désolé.
19:47Je suis désolé.
19:49Je ne suis pas d'accord.
19:51Hier, le président
19:53a attaqué la Russie aussi.
19:55Le pays qui agresse se dit agressé.
19:57Je suis désolé.
19:59Hier, il a été très mauvais. Il n'a pas choisi les bons mots.
20:01Il a braqué tout le monde. C'est catastrophique.
20:03Je ne sais pas qui lui a écrit ça encore, mais c'est un torchon.
20:05Safia est avec nous. Merci, Safia.
20:07Merci d'être avec nous sur Europe 1.
20:09Safia Dizer.
20:11Merci d'être avec nous, Safia.
20:13Avec plaisir.
20:15C'est un moment que je voulais vous joindre.
20:17Je suis vraiment ravie d'être avec vous.
20:21Je voulais intervenir par rapport
20:23à l'élocution d'Emmanuel Macron hier.
20:27Je trouve que, vraiment,
20:29on est chez les fous.
20:33Ça me fait plaisir d'avoir...
20:35C'est bizarre, tous les auditeurs sont d'accord avec moi.
20:37Tous les auditeurs d'Europe 1 sont d'accord avec moi.
20:390180 20 39 21.
20:41Continuez à nous appeler parce que j'adore.
20:43Ceux qui ne sont pas d'accord, n'hésitez pas à appeler aussi.
20:45Ceux qui ne sont pas d'accord,
20:47c'est Valérie Benahim et Géraldine Maillet.
20:49Je suis outrée
20:51de voir que vos chroniqueurs...
20:53Franchement, j'ai un coup de gueule
20:55contre Géraldine Maillet.
20:57Allez-y.
20:59C'est bon, laissez parler les auditeurs.
21:01C'est la priorité des auditeurs. Merci, Safia. Allez-y, défoncez-les.
21:03J'ai vraiment un coup de gueule
21:05parce que
21:07je trouve que, déjà,
21:09on vous a supprimé l'émission.
21:11Donc, que les chroniqueuses
21:13puissent soutenir
21:15déjà des propos
21:17comme ça, qu'on a supprimé l'émission.
21:19Et en fait,
21:21elles viennent à vos secours
21:23des macroniens.
21:25De nos ennemis.
21:27Exactement.
21:29Je disais tout à l'heure que je faisais abstraction de la personne de Macron
21:31et que je parlais du sujet.
21:33Safia a raison. Bravo, Safia.
21:35Dites ce que vous pensez de ces gens
21:37qui n'ont aucune colonne vertébrale.
21:39Mais en fait, vous êtes le patron.
21:41On vous a fait fermer la chaîne.
21:43Et on trouve encore des chroniqueuses
21:45qui sont là à soutenir.
21:47Mais c'est inadmissible.
21:49C'est une horreur, ces gens.
21:51Et je suis complètement d'accord avec vous, Safia. Et je ne rigole pas.
21:53Je suis complètement d'accord. Mais c'est insupportable.
21:55Ces gens qui soutiennent mes ennemis.
21:57Ces gens qui soutiennent mes ennemis,
21:59Safia.
22:03Vous voyez, ça, c'est pas la Russie.
22:05C'est pas la Russie qui empêche de parler, Safia.
22:07Ça, c'est la France.
22:09Exactement.
22:11Mais c'est de la folie de voir...
22:15de soutenir encore ça.
22:17Alors que même hier,
22:19il a mis la France dans un état...
22:21On n'a jamais vu la France
22:23comme aujourd'hui.
22:25C'est du jamais vu, je suis d'accord.
22:27C'est du jamais vu, exactement.
22:29On nous demande, donc, aujourd'hui,
22:31de faire encore des efforts pour l'Ukraine
22:33alors qu'on laisse déjà
22:35les Français en France crever
22:37la dalle.
22:39Bravo Safia.
22:41Je vous jure que c'est vrai. Beaucoup d'auditeurs disent bravo Safia.
22:43Bravo à vous.
22:45On peut défendre un pays de l'Ukraine,
22:47alors quand on a assez d'argent
22:49pour défendre tout le monde,
22:51bien sûr qu'on va aider tout le monde.
22:53Mais là, nous, en France, on crève la dalle.
22:55Donc, déjà,
22:57on aide les Français.
22:59On aide notre pays
23:01à s'en sortir.
23:03Est-ce qu'on pourra aider le monde entier ?
23:05Vous vous rendez compte, Safia ?
23:07Est-ce que vous vous rendez compte
23:09qu'ils sont en train de penser
23:11à aller taper dans l'épargne des Français
23:13qui ont travaillé toute leur vie
23:15pour essuyer leur connerie,
23:17excusez-moi,
23:19leur bêtise, pour éponger leur bêtise.
23:21Vous vous rendez compte ?
23:23Vous vous rendez compte dans quel pays on est ?
23:25Déjà, nous,
23:27on a économisé tant qu'on pouvait
23:29pour subvenir
23:31un petit peu à nos besoins, à nos enfants.
23:33Et aujourd'hui, alors, eux,
23:35ils mènent le grand transit,
23:37il n'y a pas de soucis.
23:39Alors, le champagne, il coule à flot à l'Elysée.
23:41Vous savez ce que j'ai dit, Safia ?
23:43J'ai pas jamais dit que j'allais me présenter en 2027,
23:45mais j'ai émis une idée.
23:47J'ai dit, moi, je suis président en 2027.
23:49Écoutez-moi bien. Vous vous rendez compte
23:51comment ça coûte tous ces ministères,
23:53avec les cuisiniers, les assistants,
23:55et même le foncier.
23:57Vous vous rendez compte ce que ça coûte ?
23:59Moi, je vends tous les ministères, déjà,
24:01et je les vends à des particuliers. Je vous le dis déjà,
24:03vous récupérez à peu près 3 milliards. Je vous le dis, hein.
24:05Parce que c'est des hôtels particuliers de fou.
24:07Les mecs, ils viennent travailler à l'Elysée,
24:09ils sont dans un open space. Voilà, j'en ai rien à foutre, moi.
24:11Ils vont bosser toute la journée. Déjà, ils sont ministres,
24:13ils vont pas nous emmerder. Ils vont bosser.
24:15Et ils vont rendre des comptes. Allez.
24:17Ils n'ont pas besoin d'être dans un... Chacun avoir un chauffeur
24:19et un cuisinier.
24:21Mais écoutez-moi bien, moi, on est où, là ?
24:23Pour eux, c'est un grand régalade.
24:25Ils sont au Club Met toute l'année.
24:27Moi, je suis le président, Safia, je suis dans l'open space,
24:29je les convoque. Viens ici, toi,
24:31ministre de l'Agriculture, viens ici. Qu'est-ce que t'as fait pour les agriculteurs ?
24:33Viens, on fait un point tout de suite.
24:35Alors, Cyril Hanouna, moi, je dis
24:37qu'il faut se présenter.
24:39Parce qu'en fait, vous,
24:41vous pouvez...
24:43Il faut renverser la table.
24:45On en a marre d'être avec Macron
24:47et avec Marine Le Pen en face.
24:49Parce qu'en vérité, ils nous imposent des candidats.
24:51On n'a pas le choix, en réalité.
24:53En réalité, tout est fait. Le système est fait.
24:55On est toujours le même choix.
24:57Et alors, les journalistes,
24:59tout ça, ils nous bassinent
25:01toute la journée.
25:03Et moi, je veux dire, Safia, vous savez ce qu'il faut prendre ?
25:05Il faut prendre des gens qui ont réussi pour diriger la France.
25:07Les ministres. Un ministre de l'Economie.
25:09Je veux un mec qui a réussi dans toutes les sociétés, moi.
25:11Je veux un Alexandre Bompard.
25:13Un mec comme ça, je dis n'importe quoi.
25:15Alexandre Bompard, c'est un mec, partout où il est passé,
25:17il a fait des étincelles. Il faut des mecs qui ont réussi.
25:19Il ne faut pas des mecs qui viennent prendre
25:21leurs 10 000 euros et leurs chauffeurs et leurs conneries.
25:23C'est des mecs qui ont déjà réussi, qui veulent relever la France.
25:25C'est tout.
25:27On est d'accord.
25:29Il ne faut pas hésiter, Cyril,
25:31à vous présenter. Il ne faut pas avoir peur.
25:33Moi, je suis sur autre chose.
25:35Je sais que vous êtes des fois sur autre chose,
25:37mais je veux dire, on a besoin
25:39de gens du peuple. On n'a pas besoin
25:41des mecs en costume, des petits hommes gris.
25:43Le président de la République ne doit pas prendre de salaire.
25:45Il doit faire ça pour la France.
25:47Si le président de la République prend un salaire, ça veut dire qu'il n'a pas réussi avant.
25:49Le président de la République, il doit déjà avoir réussi.
25:51Je vous le dis.
25:53Merci, Safia, d'avoir été avec nous.
25:55Écoutez avec plaisir.
25:57Il faut tirer les oreilles à Géraldine Maillet
25:59et à Benzaïm.
26:01Franchement, elles abusent là.
26:03On m'a vraiment tiré les oreilles.
26:05Elle va vous répondre dans un instant.
26:07En plus, là, ce n'est pas le moment, les oreilles.
26:09Les oreilles, on ne bouge pas pour l'instant.
26:11J'ai déjà suffisamment souffert, Safia.
26:13Merci beaucoup.
26:15Merci.
26:17Ça me fait plaisir d'avoir des auditeurs
26:19qui disent ce qu'ils pensent de ces deux personnes.
26:21Exécrables.
26:23Europe 1.
26:25On marche sur la tête.
26:27Cyril Hanouna.
26:2917h42 sur Europe 1.
26:31Quand je vois l'état de la France,
26:33il y a des gens qui veulent travailler comme des Bruno Retailleau.
26:35Vous avez vu les bâtons ?
26:37Oh là là.
26:39Il n'a toujours pas compris la radio, sans déconner.
26:41Ça fait 25 ans qu'il en fait, c'est insupportable.
26:43Il y a des gens comme Bruno Retailleau
26:45qui veulent travailler et on leur met des bâtons dans les roues.
26:47Quand vous avez Bruno Retailleau
26:49qui se fait recadrer par le Président de la République
26:51et le Ministre des Affaires étrangères
26:53qui est quand même un sacré guignol.
26:55Le Ministre des Affaires étrangères.
26:57Les pattes de chèvre.
26:59C'est en rigolant.
27:01Laissez faire les mecs qui sont au contact.
27:03Bruno Retailleau, il est au contact des Français.
27:05Je suis désolé.
27:07C'est insupportable.
27:09Quand vous voulez que le pays avance,
27:11quand vous avez des mecs qui leur mettent des bâtons dans les roues,
27:13même ceux qui veulent travailler.
27:15Il y a un influenceur algérien qui est condamné
27:17à 5 mois de prison avec sursis,
27:19alors que Nicolas Sarkozy a un bracelet électronique.
27:21On ne se dit pas qu'il y a un problème.
27:23On ne dit pas qu'il y a un problème en France.
27:25Surtout sur Doualem, c'est un énième épisode.
27:27Parce qu'on a suivi toute l'affaire.
27:29Il a pris 1200 balles.
27:31Il est parti en Algérie, il est ensuite revenu.
27:33Il a été mis sous le QTF, on a cassé le QTF,
27:35on l'a libéré de CRA, on lui a fait un chèque de 1200 euros
27:37et on le condamne à 5 pauvres mois de prison avec sursis.
27:39N'importe quoi.
27:41Autant dire rien.
27:43Juste, il y a Safia qui voulait en finir avec Valérie Bénahy.
27:47Je voulais me tirer les oreilles.
27:49Je suis d'accord avec vous.
27:51En fait, vous êtes maman, Valérie, Géraldine,
27:57vous ne pouvez pas soutenir la soutenance.
27:59À un moment donné,
28:01c'est nos enfants qui vont subir tout ça.
28:05Et soutenir ça, c'est inadmissible.
28:07Vous êtes maman.
28:09À un moment donné, il faut réfléchir.
28:11En fait, il ne faut pas penser
28:13qu'elle ne soutient personne.
28:15Je le sais, je suis d'accord avec vous, Safia.
28:17À un moment donné, il faut se dire
28:19que c'est nos gamins
28:21qui vont pâtir de tout ça.
28:23Aujourd'hui, on est dans un monde de fous
28:25et je ne comprends même pas qu'il y ait des gens
28:27qui cautionnent ça.
28:29Géraldine Mahy.
28:31Safia, il faut aussi penser parfois
28:33contre soi-même. Là, il ne s'agit pas
28:35de mon petit nombril ou du petit nombril
28:37de nous, de TPMP
28:39ou je ne sais quoi.
28:41Il faut penser plus grand.
28:43Là, il s'agit d'Etat
28:45et d'un pays qui est entré en guerre
28:47et qui a été envahir un autre pays.
28:49Et c'est à nous aussi d'avoir une droiture,
28:51une valeur.
28:53Est-ce que vous pensez qu'en France,
28:55il n'y a pas du besoin ?
28:57Les hôpitaux crèvent tous les jours.
28:59Les hôpitaux,
29:01aujourd'hui,
29:03on dirait qu'on est le tiers monde en France.
29:05À un moment donné, pensons à nous,
29:07aux Français, aux hôpitaux crèvent.
29:09Pourquoi les défendre ?
29:11L'Ukraine ?
29:13Est-ce qu'on a les moyens
29:15de défendre les deux ?
29:17De soutenir les deux ?
29:19Au-delà de ça, j'aime qu'on fasse les choses
29:21pour les bonnes raisons.
29:23Hier, pour moi, le Président de la République
29:25a fait cette déclaration pour les mauvaises raisons.
29:27C'est le problème que j'ai.
29:29Pour les mauvaises raisons, c'est pour exister.
29:31Aujourd'hui,
29:33on est quand même dans une situation
29:35déplorable en France.
29:37Il y a un conflit mondial.
29:39Aujourd'hui,
29:41il fait ça pour les mauvaises raisons.
29:43C'est ça qui me dérange.
29:45En plus, Cyril,
29:47quand on nous dit que la Russie
29:49ne veut pas de mal à la France,
29:51qu'est-ce que c'est que
29:53l'ubi qu'on nous sort aujourd'hui ?
29:55Je veux dire, c'est l'Ukraine
29:57qui est en guerre avec la Russie.
30:01Il y a juste une auditrice qui m'envoie.
30:03Elle s'enfonce, Valérie.
30:05L'amour fait vraiment dire n'importe quoi.
30:07Ils sont persuadés qu'elle est amoureuse d'Emmanuel Macron.
30:09Non, elle est amoureuse de Patoche,
30:11mais elle a un petit crush pour Emmanuel Macron.
30:13Quand vous dites que la Russie
30:15ne nous a rien fait, la Russie nous menace.
30:17Elle nous a déjà menacés.
30:19Concrètement, elle a fait des cyberattaques dans les hôpitaux français.
30:21Moi, j'aurais une grand-mère
30:23dans un hôpital qui a été cyberattaquée
30:25par la Russie,
30:27mais je ne dirais pas que la Russie ne nous a rien fait.
30:29On peut parler de l'Afrique où la Russie a déstabilisé
30:31complètement la présence des troupes françaises
30:33avec sa milice Wagner ultra-violente.
30:35Par exemple.
30:37Saphia, on va devoir prendre Alexis.
30:39Merci, Saphia, d'avoir été avec nous.
30:41Merci, Saphia.
30:43C'est pas la peine de vous rattraper.
30:45Moi, je suis pour le dialogue.
30:47On n'est pas d'accord, mais il n'y a aucun souci.
30:49En revanche, elle ne touche pas à mes oreilles.
30:51C'est pas pour ça que vous allez remonter dans son estime.
30:53Merci, Saphia, d'avoir été avec nous.
30:55J'aime bien tous les chroniqueurs,
30:57mais c'est vrai que j'ai un peu de mal
30:59avec Valérie Benahim
31:01et Géraldine Maillet
31:03parce que je ne partage pas du tout
31:05leur façon de voir les choses
31:07et je trouve que
31:09c'est même déplacé
31:11quelques fois en sachant
31:13comment on est dans la vie.
31:15Moi, je suis allé faire un bowling avec les deux
31:17la dernière fois. On s'est régalé.
31:19J'aime beaucoup Valérie Benahim. Elle n'a rien dit de déplacé.
31:21C'est mon fils, c'est mon enfant.
31:23Calmez-vous, Gauthier Lebray.
31:25Il est en train de devenir fou.
31:27Il se passe quelque chose.
31:29Je vais pas tarder à le traiter de pleutre.
31:31Il est 17h47 sur Europe 1.
31:33Merci d'avoir été avec nous, Saphia.
31:35Le pleutre Gauthier Lebray
31:37qui a fait la défense de Valérie Benahim.
31:39Saphia, on vous souhaite une très bonne journée. Je vous embrasse.
31:41Au revoir.
31:43On a Alexis qui est avec nous
31:45parce qu'on va revenir en cette fin d'émission
31:47avec Alexis, policier dans le Val-de-Marne.
31:49Alexis, on parlait de l'infernalité.
31:51Olivier Dardigolle, c'est insupportable.
31:53Arrêtez d'enlever votre casque.
31:55C'est du sabotage russe.
31:57Du sabotage communiste.
31:59Je vous dis, c'est très grave.
32:01Vous avez vu l'ingérence ?
32:03Vous voyez l'ingérence ?
32:05On se calme.
32:07C'est pas parce que vous êtes à côté de la plaque
32:09qu'il faut que vous en fassiez des caisses.
32:1117h48, on est sur Europe 1.
32:13Il voulait parler de l'affaire Nahel.
32:15Merci Alexis d'être avec nous.
32:17Bonjour Cyril.
32:19Merci de me rappeler.
32:21On est avec Olivier Dardigolle,
32:23Fabien Lequeuvre, Valéry Benaymé.
32:25Bonjour à toutes les équipes.
32:27Merci pour ce que vous faites.
32:29Je voulais revenir hier
32:31par rapport à l'affaire Nahel
32:33qui fait tout un engouement médiatique.
32:35Je voulais quand même
32:37apporter mon soutien aux collègues
32:39qui, ni plus ni moins,
32:41j'étais en pâture.
32:45On vient de parler de
32:47Boilem Sansalle ?
32:49De Boilem.
32:51Il a été condamné
32:53à 5 mois de prison.
32:55Avec sursis.
32:59Cette personne-là
33:01incite à la haine
33:03envers la France.
33:05À côté de ça, on a un collègue qui a fait son boulot.
33:07Qui a un parcours
33:09exemplaire, qui a été militaire
33:11sur des théâtres d'opération.
33:13C'est la première fois qu'il sortait son arme de service.
33:15Il fait feu parce qu'il y a nécessité.
33:17C'est difficile
33:19de juger une situation sur une fraction de seconde
33:21et sur une seule vidéo.
33:23Mais ce collègue-là risque
33:25de passer aux astuces.
33:27En ayant fait son travail.
33:33Je ne suis pas le seul.
33:35On se plaint du laxisme judiciaire.
33:37On le voit tous les jours.
33:39On fait face à des multirécidivistes
33:41qui commettent des délits et qui ressortent
33:43libres.
33:45On a un collègue qui fait son boulot
33:47et ce n'est pas le seul.
33:49Parce que si on est suivi des émeutes derrière.
33:51Si on est suivi des émeutes derrière où on a eu
33:53la France à feu et à sang.
33:55On a des collègues qui ont été au charbon.
33:57On a eu
33:59des collègues du Red qui ont été obligés.
34:01Ce n'est pas leur mission.
34:03Généralement, ces collègues-là, c'est pour tout ce qui est antiterrorisme
34:05et gros banditisme.
34:07Ces collègues-là ont été obligés de sortir
34:09pour faire le ménage.
34:11C'était les ordres.
34:13À côté de ça, maintenant, il y a deux collègues de l'antenne du Red
34:15qui sont mis en examen aussi
34:17parce qu'ils ont fait usage de la force publique.
34:19Parce qu'ils ont blessé quelqu'un.
34:21Ils ont blessé encore un multirécidiviste.
34:23Voilà où on en est.
34:25C'est que la justice préfère condamner les policiers
34:27plutôt que de condamner
34:29fermement les vrais multirécidivistes.
34:31Nous, on ne se lève pas
34:33chaque matin en disant
34:35si je pouvais aller tuer quelqu'un.
34:37Il faut rappeler effectivement
34:39que le parquet a requis une qualification de meurtre
34:41ce qui veut dire un homicide volontaire
34:43sans préméditation et qui l'encoure
34:45à 30 ans de réclusion.
34:47Mais quand un policier fait usage
34:49de son arme, on neutralise une personne.
34:51D'accord ?
34:53On neutralise une personne.
34:55Moi, je mets au défi n'importe quel magistrat
34:57de venir sur le terrain,
34:59il porte l'uniforme
35:01et il fait face à ces jeunes
35:03qui n'en ont rien à faire
35:05de l'autorité.
35:07Ils n'ont aucun respect pour
35:09qui que ce soit.
35:11Tous les jours, on voit des profs
35:13se faire agresser, se faire
35:15insulter. Il y a des soignants
35:17qui se font agresser, insulter des pompiers
35:19qui sont obligés de porter des gilets pare-balles.
35:21Je ne sais pas si on se rend
35:23compte.
35:25Mon frère est pompier, il est obligé
35:27de porter un gilet pare-balles pour intervenir.
35:29C'est sûr.
35:31Et ces personnes-là qu'on arrête au quotidien
35:33qui sont archi connues des services
35:35de police, n'ont plus peur
35:37de nous.
35:39La police ne fait pas peur. On n'est pas
35:41respecté. A l'époque,
35:43mon père était dans la police dans les années 80.
35:45Je peux vous dire que dans les années 80,
35:47il y avait du respect.
35:49Mais il y avait du respect
35:51aussi et surtout au niveau des voyous.
35:53Ça veut dire que eux-mêmes
35:55se respectaient et respectaient la police.
35:57Aujourd'hui, ils ne se respectent même plus.
35:59Et quand on a les parents qui viennent chercher des mineurs,
36:01parce que les trois quarts, c'est des mineurs,
36:03et la loi des mineurs,
36:05il serait peut-être bien temps de la changer
36:07à la date de 1945. Je penserais que les mineurs
36:09qu'on avait en 1945 soient les mêmes qu'on a
36:11à l'heure actuelle.
36:13C'est la loi des mineurs.
36:15Les mineurs sont intouchables en France.
36:17Les mineurs sont intouchables en France.
36:19On ne peut strictement rien faire.
36:21Et ces mineurs-là le savent.
36:23Moi, je voulais apporter mon soutien aux collègues.
36:25Je voulais remercier également
36:27vous, Cyril, et votre équipe pour ce que vous faites.
36:29Et je voulais remercier aussi Mathieu Vallée
36:31par rapport à son engagement
36:33parce que je trouve ça vraiment exemplaire.
36:35C'est un ancien de la maison.
36:37Il est toujours dans la maison
36:39quoi qu'il arrive, il a plein d'ispos.
36:41Merci pour ce qu'il fait et qui porte la voix.
36:43Merci Alexis.
36:45Il serait bien temps que ça change.
36:47Nous, on se lève avec conviction
36:49et on embrasse la profession avec conviction.
36:51Merci Alexis d'avoir été avec nous sur Europe.
36:53Merci à tous d'avoir été avec nous.

Recommandations