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00:00Merci de m'avoir dans votre émission ce matin.
00:02Mais je vous en prie, porte-parole de l'armée israélienne, vous nous confirmez que c'est bien le corps de Shiri Bibas qui cette fois-ci a été remis ?
00:09Oui, je vous confirme effectivement que le corps remis à la Croix-Rouge cette nuit par le Hamas
00:15et examiné par l'Institut Médico-Légal, est bien le corps de Shiri Bibas qui a été
00:21kidnappé le 7 octobre 2023 avec ses enfants
00:25et les trois ont été brutalement assassinés par l'autre Hamas.
00:30Est-ce que vous croyez à l'erreur, entre guillemets, qui a été plaidée par le Hamas de ne pas avoir rendu la bonne dépouille ou est-ce que
00:37c'est encore une énième provocation du Hamas selon vous, Olivier Rafovitch ?
00:41Je répète depuis plus d'un an, un an et demi, depuis le 7 octobre, nous sommes dans un film d'horreur.
00:47Un film d'horreur dont le metteur en scène, le scénariste, est celui qui exécute
00:53ce film d'horreur, c'est le Hamas.
00:57Le fait qu'il y ait eu
00:59cette terrible situation d'un corps qui n'était pas le corps de Shiri Bibas, mais le corps d'une femme de Gaza
01:06et de dire que c'est une erreur ou de dire que ce n'est pas une erreur, nous sommes toujours dans ce même système.
01:11Et là, au moment même où je vous parle, il y a de nouveau
01:16un simulacre de cérémonie
01:19à Rafiha pour la réception des
01:22six otages qui vont être libérés dans deux points différents. Et là aussi, nous voyons une scène
01:28avec des posters de propagande et toute une mise en scène
01:34morbide de la pire espèce. Nous sommes, je répète, dans un film d'horreur qui, à un moment donné, va devoir s'arrêter.
01:39Alors je vous livre, Olivier Rafovitch, le communiqué de la famille Bibas.
01:43Nous avons donc reçu ce matin la nouvelle que nous redoutions tant notre Shiri a été tué en captivité.
01:49Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes.
01:51Maintenant que nous les avons, cela n'apporte aucune consolation.
01:54Que peut-on dire à cette famille ? Est-ce que tout a été fait pour les retrouver ? Est-ce que ça n'a pas été un peu tardif
02:01cet accord de cesser le feu ?
02:04Oui, d'abord le 7 octobre, il y a eu un Niros Kibbutz dans lequel
02:08une personne sur quatre a été soit
02:11kidnappée, soit assassinée.
02:13Il y a eu un drame, un drame que nous vivons jusqu'à aujourd'hui. Il y a eu des erreurs qui ont été faites du côté
02:19israélien de Tzad, vous le savez, ce n'est pas un secret. Nous sommes dans cette guerre qui a été imposée par le Hamas.
02:24Nous avons tout fait depuis le 7 octobre pour retrouver nos otages, soit de manière
02:29militaire, opérationnelle, soit d'autres manières. Aujourd'hui, nous sommes dans cette situation de trêve. C'est une trêve complexe avec des
02:35médiateurs qui sont au milieu de cette trêve pour trouver la manière, malgré les violations du Hamas,
02:41pour que nos otages reviennent à la maison. Aujourd'hui, ils reviennent, goutte à goutte.
02:47Certains sont vivants, d'autres malheureusement sont morts. Parce que la famille Bibas, Ariel, Kfir, qui étaient les plus jeunes otages
02:56des bébés, neuf mois, lorsqu'il a été kidnappé, Kfir et son frère
03:014 ans, Ariel, avec leur maman, c'était les symboles, entre autres, de ce massacre, de cette journée terrifiante, de cette guerre en fait.
03:10Et effectivement, de les revoir, non pas vivants, mais
03:13morts. Et surtout, lorsque nous apprenons hier, et officiellement, qu'ils ont été
03:20assassinés d'une manière extrêmement brutale, à la main, je dis bien à la main, par les terroristes. Puis ensuite, les corps ont été
03:27touchés, ont été
03:30massacrés.
03:32Pour faire croire qu'ils n'ont pas mort à cause
03:37des terroristes, mais à cause d'une frappe israélienne, tout cela nous met, encore une fois, dans une colère énorme. Nous devons
03:43garder le sang froid, parce que nous avons encore beaucoup d'otages à faire revenir à la maison.
03:49Et ce que je peux vous dire, c'est que l'état d'Israël et de Sahal,
03:52et toute une société, j'espère, l'humanité toute entière, n'oublie pas, ne pardonne pas ce qui s'est passé.