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00:00au bout d'un an de mandat, il te reste quasiment trois ans, tu parles encore de Bayaba,
00:06c'est-à-dire que les gens aient encore plus dans l'audace, parce que c'est une légitimité
00:12ça sert à quoi d'être élu à 54% ? C'est pour ça que la patience aussi doit jouer là-dessus,
00:18parce qu'il y a des décisions très fortes qui doivent être prises, ça sert à quoi d'être
00:24élu à 54%, ça ne donne pas une liberté de temps, ça donne une légitimité d'action,
00:31une légitimité réformée. Ce n'est pas ce que j'ai entendu, député,
00:34il n'y a pas d'arrêtation, ça c'est de l'outrance, c'est manquer de respect aux institutions,
00:40ça ne vous donne pas ce droit-là. Je sais que ça vous donne quel droit ? De dire que moi,
00:44comme Américains, ils ont fait un « spoil system », les Français ont le dépouillé,
00:49j'ai le droit de changer. C'est ce que je veux dire, c'est qu'on peut faire une entreprise
00:54qui vous a emmener, comme la CDC, tu entends le redéter me dire que j'ai enlevé les primes,
01:00mais pourquoi je veux dire ça ? C'est parce que vous avez le droit d'imposer vos idées,
01:05vous avez le droit d'imposer votre façon de faire, parce que les Sénégalais ont fait ça,
01:08c'est ça la démocratie. C'est à ça que ça sert d'être élu à 54%. Donc cette liberté d'action là,
01:15elle est très limitée. Les gens disent que, généralement, même Ngour,
01:19montant la théorie, la notion des sangs aujourd'hui, quand tu ne fais pas des réformes au début,
01:24une fois que le pouvoir... Mais ils sont dans des réformes, voilà.
01:27C'est encore très long. Ils sont dans des réformes. Oui, les réformes.
01:30C'est encore... Aujourd'hui, Tseye, tu m'en parles du train de l'État,
01:33mais ça fait un an, tu as nommé à tous les postes, à tous les postes.
01:37Maintenant, tu t'imagines, je vois des gens du PASTEF qui sont en train de...
01:44de Ngour ou quoi ? C'est-à-dire, le pouvoir de Ngour ou quoi ?
01:47Il y a de Ngour ou quoi ? Non, les gens qui sont en train d'autoyer,
01:49les gens qui commencent à changer le train. Je ne veux pas entrer dans ces espèces-là.
01:53Il y a des gens qui maintenant... Imaginez, à partir de demain,
01:57je vais enlever ta direction, je vais enlever ton agence.
02:00Mais ça va se faire de manière progressive.
02:02Mais moi, je ne dis pas qu'on va centraliser les gens.
02:05Il y a des gens qui vont les supprimer.
02:07Il y a des gens qui sont en train de se faire de la tête.
02:10Parce que Trump a fait quatre ans de pouvoir.
02:12Trump a fait des gens. Il sait les limites du pouvoir.
02:16Il a dit, pourquoi nous sommes tous les temps.
02:17Un président est plus prêt quand il a fait un mandat ou deux.
02:21Tu vois-je dire ?
02:22Mais quelles que soient ces décisions si fortes,
02:24ils ont été en train de nous, ils ont été en train de se faire.
02:26C'est un revenant qui a osé prendre certaines décisions.
02:29C'est important, c'est important d'être...
02:31Bon, ils n'ont pas été préparés à l'issue du pouvoir.
02:33Ils n'ont pas le parcours que les autres ont.
02:35C'est-à-dire que je vais attendre à Maki.
02:40On va dire que Maki, même avant d'être président,
02:42il a fait dix ans au cœur du pouvoir.
02:45C'est-à-dire dans l'état du pouvoir.
02:47C'est-à-dire que Maki, c'est parce qu'Iris Sasek, Amin Tatal,
02:51tout ça, sont entrés au pouvoir, ont été ministres avant de sortir.
02:54Donc, plus ou moins, tous les gens qui ont géré ce pays-là
02:57ont été préparés au pouvoir.
02:59Sauf ces gens-là.
03:00Mais le pouvoir, on s'y prépare.
03:02Donc, aujourd'hui, quand tu es en train,
03:04il y a des références à l'armer.
03:05Il y a des agences à l'armer.
03:07Il y a des agences à l'armer.
03:08Il y a des agences à l'armer.
03:09Il y a des agences à l'armer.
03:10C'est-à-dire que si tu es en train,
03:11il y a des décrets à l'armer.
03:12Après, il y a des agences à l'armer.
03:14Mais Abba, est-ce qu'il n'y a pas de l'armer?
03:17Est-ce qu'après, il n'y a pas d'incidence?
03:20Non, il n'y a pas d'incidence.
03:21Parce que toi, tu as été élu en présentant au programme.
03:25Parce qu'il y a des directions,
03:27c'est encadré dans des lois avec un budget qui est là.
03:30Et tu es là, c'est en fonction.
03:31Tu es là, tu es là.
03:32Mais tu es là, tu es là, tu es là, tu es là.
03:34Et tu es là, tu es là.
03:35Tu es là, tu es là.
03:36Il y a des gens qui travaillent.
03:38Dans la campagne, c'est un discours.
03:39Mais aujourd'hui, qu'est-ce que tu nous dis?
03:40Le dernier conseil du ministre que tu as fait,
03:41tu disait que tu devrais revoir la politique de l'emploi.
03:44Que tu disais?
03:45Tu devrais encore changer.
03:46Tout le fait,
03:48qu'il n'y a pas d'argent.
03:49Il ne faut pas d'argent.
03:50Tu sais quoi ?
03:51Tu vois ce que je dis.
03:52Tu vois ce que tu dis.
03:54Un exemple,
03:55C'est ce qu'ils ont arrêté le programme SADAP-Marché,
04:00qu'ils ont arrêté le programme SADAP-Marché,
04:02à partir du discours du 4 avril, le Président va présenter un nouveau format.
04:05Mais ça, quand tu es venu, ça n'a pas marché.
04:08C'était le cleaning day.
04:10Après, il n'y a pas de SADAP-Marché.
04:12Qu'est-ce qui t'a fait penser que si tu es SADAP-Marché,
04:14est-ce que tu dois refaire la même chose?
04:16Donc, il y a des choses.
04:17Tu devrais cibler.
04:18Aujourd'hui, je suis arrivé.
04:20Sur l'emploi, tu as quoi?
04:21Toutes les ségences qu'on a.
04:22Aujourd'hui, on est en train de nous parler de nationaliser toutes les agences.
04:26Mais, si tu avais une vision du financement des projets de jeunes,
04:30depuis Diouf, Wad, Maki, jusqu'à aujourd'hui,
04:34aujourd'hui, si tu devrais avoir une idée exacte,
04:36ce que tu as fait,
04:37ce n'est pas de nommer DER,
04:39nommé, nommé, nommé, nommé.
04:41Après, au fur et à mesure,
04:42c'est-à-dire que tout ça, c'est du temps perdu.
04:45Mais tu sais, dans le passé,
04:47comme, par exemple, nous avons vu,
04:49quand tu es arrivé à Sénat, entre autres,
04:51il est venu supprimer les gens.
04:53Quelques temps après,
04:54il est venu,
04:55il est venu,
04:56il est venu,
04:57il est venu,
04:58il est venu,
04:59dans la précipitation,
05:00il est venu,
05:01avec le temps,
05:02tu es obligé,
05:03de revenir sur tes propres décisions.
05:04Mais tu sais, il y a,
05:05il y a deux temps dans la gestion de Maki.
05:07Maki est arrivé avec beaucoup de bonnes intentions.
05:10Traque des biens mal acquis,
05:12la patrie avant le parti,
05:15ainsi de suite.
05:16D'un coup de traque.
05:17Mais,
05:18pourquoi est-ce que les gens commencent à démermer?
05:20Parce qu'ils sont en train de se rendre compte,
05:22le temps de la justice,
05:23comme nous l'avons présenté,
05:24n'est pas le temps des hommes.
05:25Parce que toi,
05:26tu veux dire,
05:27c'est un service public qui a ses limites.
05:30qui a été fait entre les hommes et tout.
05:32Mais c'est aussi parce que le droit ne fonctionne pas comme ça.
05:35Mais,
05:36mais,
05:37mais,
05:38je t'aime mon idée.
05:39C'est-à-dire,
05:40qu'aujourd'hui,
05:41Maki,
05:42comme je le savais,
05:43on dirait qu'il durait 5 ans,
05:44que les Sénégalais devraient mettre la pression sur certaines choses,
05:46qu'ils ne devaient le porter à la machine comme ça.
05:48Mais,
05:49Maki,
05:50je leur ai dit,
05:51que chaque fois qu'ils ne vais pas passer au combat,
05:53je n'en fassure pas.
05:54Qu'est-ce qu'il a fait?
05:55Il a cherché à gérer le pays
05:56d'une manière beaucoup plus intelligente.
05:58en disant que c'est combat que je mène là c'est pas mes combats personnels aujourd'hui aujourd'hui
06:03on est de combats personnels la manière dont on le faisait politiquement avec la crie mais
06:08crée aujourd'hui maquille a dit comme président il met en place la crie mais crée que mieux juger
06:12ce sont les gens lancés régime tu commences par le procès karim wad déjà karim wad c'est
06:17un gros morceau ça a pris comme ça a pris presque deux ans de procédure il a fait trois ans tu vas
06:23j'ai donc aujourd'hui vous des bénignes de ça peut te prendre trois ans de procédure imaginer le
06:27goût air ou ça samuel ça fait bongom après ne dépliez depuis elle était quoi 100 personnes 200
06:33personnes mais bon temps n'est âme pour mais à des marchés bini ou sman d'angél avec ses collègues
06:39monnaie banyam des incidents de 2012 mais non on a maintenant le parquet financier qui est différent
06:44de la crie c'est un bon c'est un acquis le parquet financier va monter en puissance parce que taille
06:50comme le président aurait mais tous les rapports qu'on a ici il ligue et c'est pas de nouveau
06:55rapport c'est des rapports qui étaient là entre 2019 ça veut dire que les codes de contrôle faisait
07:01le travail ce qui est différent c'est le traitement politique en partie maintenant on a un régime qui
07:06vous dit comment je ne gère pas les rapports il va de tribunal ok le tribunal mais tu l'as
07:11géré ne m'occupera ne m'occupera ne m'occupera mais toi tempo bigam aujourd'hui tu as fait un an ok
07:17sur les un actus a fait quoi tu as arrêté quoi bon disons cinq personnes mais ces cinq personnes là
07:22ils vont faire quoi six mois sept mois comme comme comme le diop il a déjà fait six mois de procédures
07:26procès n'yougoul moi je me rappelle du temps de du maire de dakar rien que le procès en première
07:32instance c'était plus d'un mois un premier instance donc c'est du temps qui va occuper ton espace et qui va
07:38occuper ton ton mandat mais c'est ça n'empêche pas de l'autre côté de l'état et des certains
07:42ministères mais mais aujourd'hui c'est ça ton vrai problème aujourd'hui comment laisser ces choses là
07:47aux droits sans pour autant avoir des enfants en disant aux sénégalais allez mettre la pression
07:53la justice tu sais très bien que les sénégalais ne vont pas mettre là ne peut pas mais la pression
07:56sur la justice en tant que présidente ne devrait pas dire ça mais toi ton grand problème
08:00il n'a pas le droit de dire ça il n'a pas le droit de dire ça il n'a pas le droit de dire ça il
08:07peut pas dire aux sénégalais il faut c'est à vous de mettre la pression comment en quoi faisant mais
08:12là je suis dit que oui à ce qu'il n'a pas le droit de mettre la pression sur le mais dans ce cas ok on
08:18prend le budget du sénégal et on le met à disposition de la justice la justice c'est un service public avec
08:22ses limites avec ses moyens financiers donc aujourd'hui avec son nom de juge avec ses temps
08:27de procédures avec le respect de la pression d'innocence mais il n'a pas raison en tant que quelqu'un
08:31qui a battu campagne avec des projets politiques c'est il n'a pas il n'a pas raison parce qu'il
08:37faut qu'on mourol et il faut faire attention quand on est gouvernant il faut avoir la capacité de voir
08:42loin loin c'est à dire aujourd'hui c'est qu'ils ont mis c'est qu'ils sont goûts c'est qu'ils amadouba ce
08:50sont des gens l'administration c'est à dire s'il y avait des incompatibilités non du politique
08:54vous sénégal d'ondeur et nous adoré n'y ont plus poétique qu'est-ce qui s'est passé dans ce pays
08:58là à force by politique baisse émission enfin les politiques ont échoué ont failli les politiques
09:06ont tellement failli qu'ils ont même sous traiter leurs émotions légitimes telle activiste
09:12activiste qui va vous dire que non hôpital b à mon amour infirmière comme guillaume
09:17ça ne l'a fait il ya une idée lenda mais ça c'était ça devait être les les énigrations des politiques
09:22des politiques mais à force d'écrire du moulin papa et d'organiser ou n'aignoté maki fallo ni
09:29farone fille n'ont en amont qu'une dure le benne poste mène tranquille et vous gérer les élections
09:33mais à force de faire ça d'abandonner les sénégalais d'abandonner le combat politique
09:36d'abandonner nos indignations mais d'autres acteurs ont pris la place montagé guise non des activistes
09:42montagé guise n'aille influence aujourd'hui un homme politique préfère donner un million en
09:47influence et qu'à d'aller en tourner au niveau de la base moi j'ai un garçon qui est venu
09:51moi il m'a dit non grand il faut mieux qu'elle n'a fait de ce choix et quoi ne manquait
09:55être de contenu là quoi on est créateur de contenu tu imagines à blâtre avec un créateur
09:59de contenu le contenu de l'homme politique selon les combats politiques que nous maman tu
10:05vois et à force d'échouer les hommes politiques en paix de la mer qui a appris là le pouvoir
10:10mais ce sont les gens d'administration attention de qui d'affaires amène un genre
10:15d'organisation mais mettre en place ce sont et j'ai très peur de ces lobu là c'est logique de
10:20corporation ce sont les gens de l'ugb ce sont les gens de l'eux ce sont les gens des plus du
10:26pierre les anciens d'enfants de troupe tu vois aujourd'hui l'administration et c'est bien quand
10:30j'ai vu si basi faille dans sa décision j'ai dit ah voilà un jeune juge courageux mais quand tu
10:37m'a dit qu'on n'y a pas qu'un homme j'ai tiqué grand problème oui et j'ai je vois maintenant des
10:43jeunes de l'administration de l'ancien camarade de djoma et qui sous le juge qui a rendu une
10:48décision j'ai dit quand il appela quand il a pris la décision j'ai félicité parce que c'est une
10:53décision responsable maintenant le problème qui se pose c'est que taille promotion bonheur
10:57c'est bas si les gens vont penser que d'un coup d'un coup il est dans son ensemble aussi
11:00ou ce mandat avec ses collègues les juges les procureurs entre autres n'yomiers de diop ni
11:06d'où allé ni avec le temps est ce que pour y a aussi montre à manila monta je termine mon
11:10d'idée d'un dirigeant doit voir loin taïen vous quittez l'administration vous êtes déjà
11:14l'administration vous arrivez au pouvoir vous tenez le pouvoir et vous dites que corde de
11:19contrôle il a libéré manger je ne contrôle plus les cordes de contrôle indice un ligue et balancer
11:24qu'au niveau des juges allez le pouvoir judiciaire vous êtes autonome maintenant mais n'a
11:29gaine consulter la magistrature vous allez libre mais attention qu'est ce qui va se passer demain
11:33j'ai comme l'impression de mais on risque d'avoir un clash entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir
11:39exécutif un peu comme l'est l'écrivent actuellement en france moi un juge qui se lève demain demain si
11:45un juge s'élève et élimine un candidat à l'élection présidentielle bouillou bouillou bouillou bouillou bouillou bouillou bouillou
11:49bouillou bouillou bouillou bouillou bouillou et moi l'imiterra au hôte et qu'on appelle maintenant qui
11:53disait que méfiez vous des juges ils ont tué la monarchie ils vont tuer la république aujourd'hui
11:57t'es comme le mot le mot évoqué qu'elle est la crise qui frappe les démocraties crise bob ou on
12:04reproche aux démocraties d'organiser l'impuissance politique c'est à dire l'incapacité pour l'autorité
12:09d'agir l'incapacité pour l'autorité de prouver son autorité dans certains pays européens et tout
12:17taille bonne amène france délinquance à boy banlier et tout mais qu'est ce que les hommes politiques les
12:21politiques les potiers vous disent que nous on met en place des politiques mais quand ils vont au tribunal
12:25ils se prennent d'être des peines planches peignons dans un bon sens donc ça veut dire que les le
12:30politique quand ils veulent tuer contre la délégance n'arrive pas à mettre en oeuvre ces politiques parce
12:35que les juges en face ont des normes qui sont différentes donc il faut il faut il faut faire
12:40attention quand on dit certaines choses il faut voir beaucoup plus loin pour voir demain si dans ce
12:45pays là on arrive à une totale autonomie du pouvoir judiciaire avec une réparation des pouvoirs d'accord est
12:51ce que cela n'impliquera pas n'impactera pas l'autorité et là c'est là où moi je suis pas d'accord
12:57exo parce que dans cette crise des démocraties là nous on est au niveau intermédiaire on n'est pas
13:01d'un tâture on est une démocratie avec un régime présidentiel fort nous sommes habitués à l'autorité
13:07forte et l'autorité forte c'est la capacité pour l'autorité de gouverner son pays en toute autonomie et de
13:15pouvoir impacter au quotidien la vie des populations et leur garantir une stabilité une sécurité et ça il
13:20faudrait pas que demain qu'on arrive dans une logique où les pouvoirs se font en face il ya
13:25une séparation des pouvoirs mais quand on quand en tant que président on charlie certaines choses
13:30il faut avoir la capacité à mesurer la profondeur et les conséquences après m