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00:00Je ne peux pas accepter que des petits syndicats, qui ne représentent pas plus que 5% de la
00:05représentation syndicale, sont en capacité de dire « on va tout bloquer ». Et avant
00:11même d'avoir commencé à négocier.
00:12Peut-être pour certains, même avant d'avoir lu l'accord de gouvernement.
00:16Ça, ce n'est pas acceptable.
00:17La voix de la force, on ne peut pas l'accepter.
00:19Bon, maintenant il y a un service alternatif qu'on va mettre sur pied.
00:22Je suis assez conscient qu'on va sans doute passer des moments un peu difficiles et j'en
00:26m'excuse déjà d'avance auprès de l'acteur dont je suis d'ailleurs, parce que ça ne
00:30va pas être facile dans les jours à venir.
00:32Mais je sais aussi que l'objectif qui est le nôtre, celui d'avoir un rail, une SNCB,
00:38l'Infrabel, plus fort de main pour affronter la concurrence, que sera la libéralisation
00:42du rail.
00:43Et moi je suis un défenseur, un défenseur de l'entreprise publique.
00:46Je sais qu'on doit le faire pour que demain on soit fort et donc je demande à chacun
00:49de pouvoir le comprendre.
00:50Mais ceux qui ne travaillent que pour eux, ou que dans le passé, sans comprendre qu'aujourd'hui
00:54on ne peut plus vivre avec l'argent qu'on n'a pas, et que c'est en travaillant mieux
00:58qu'on fera mieux pour tout le monde en termes de services aussi, c'est dommage.
01:00Mais il doit falloir le comprendre.