Les Vraies Voix responsables avec Jonathan Anguelov, fondateur de la licorne française Air Call et fondateur de Aguesseau Capital ; Mohed Altrad, président du groupe Altrad et du Montpellier Hérault Rugby ; Christian Giudicelli, cofondateur de Voltaïca ; Soc Lam, associé dans un cabinet d’avocats, ses parents ont fui les Khmers rouges quand il était enfant.
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00:00— SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06— Bienvenue dans les vraies voies responsables. On est ravis de vous accueillir avec Philippe David.
00:09On est ensemble jusqu'à 20h. Ça va, Philippe ? — Ça va très bien. Et vous, Cécile ?
00:12— Ça va très bien, puisque ce soir, vous allez voir, ils ont grandi sans réseau, sans capital, parfois même sans repère.
00:18Rien ne les prédestinait à la réussite. Et pourtant, ils ont bousculé les codes, défié les obstacles et écrit leur propre destin.
00:24Ce soir, nous allons rencontrer des entrepreneurs qui n'avaient rien sauf une chose essentielle, une détermination inébranlable.
00:31De l'échec à la résilience, des galères aux victoires, leurs parcours sont la preuve que l'ascension ne tient pas
00:36qu'au diplôme ou aux privilèges mais à une rage de réussir. — Et bienvenue donc à cette émission qui inspire la réussite
00:42et qui montre que de... Oui, partir à zéro n'empêche pas d'aller très loin. Enfin en tout cas, ne nous empêche pas
00:47d'aller très très loin. On est ravis de vous accueillir. On est ensemble jusqu'à 20h.
00:51Les vraies voix sud-radio. — Et autour de cette table, Jonathan Angoloff, qui est avec nous, fondateur de La Licorne Française Erco,
01:00les fondateurs de Aguesso Capital. Bonsoir. Merci d'avoir accepté notre invitation. Avec ce livre à sortir dans peu de temps
01:07qui s'appelle « Rien à perdre » aux éditions Alizio. Autour de cette table aussi, bien entendu, notre invitée.
01:14Moët Daltrade, par téléphone président du groupe Daltrade et du Montpellier Héros Rugby, qui vient de publier
01:20« Le désert » en partage aux éditions Acte Sud. Moët Daltrade, bonsoir. — Bonsoir, Moët Daltrade. — Bonsoir.
01:26— Merci d'avoir accepté notre invitation. On va commencer tous les deux sur l'enfance, parce que c'est ça qui est aussi intéressant
01:34dans vos parcours. Avec vous, Jonathan Hugoloff, c'est de dire très très chaotique. C'est-à-dire que ça démarre... C'est très très lourd.
01:43Racontez-nous un peu la genèse, l'histoire. — Merci, Cécile. En fait, ce qui s'est passé, c'est que je suis né, on va dire... Je suis pas né pauvre.
01:53Je suis né avec une maman qui avait les moyens de m'élever. Et tout allait à peu près bien. J'étais dans la classe moyenne française.
01:59Donc j'avais de quoi me nourrir et me loger. Sauf qu'à l'âge d'environ 12 ans, enfin 11 ans, d'abord premier drame, l'intégralité de notre appartement
02:10prend feu et brûle. Je me retrouve à l'hôpital pendant une quinzaine de jours intoxiqué, ma mère pendant plusieurs mois. Et l'année d'après,
02:18ma mère se fait escroquer, victime d'une ponzi. — Une bad off. Ça a changé le monde depuis quelques années. — Je voulais pas dire le nom, mais bon, ça va.
02:25Et maintenant qu'il est décédé, on peut utiliser son nom. Mais voilà, vraiment une grosse arnaque. Et elle perd tout. Du jour au lendemain,
02:32elle a plus rien. Et pour rien améliorer, la personne qui l'a arnaquée l'a dénoncée aux impôts. Donc il s'en est suivi. Contrôle fiscal, etc., etc.
02:41Et donc j'ai été placé en famille d'accueil à l'âge de 12 ans, d'abord en foyer, puis en famille d'accueil, puis dans une autre famille d'accueil.
02:46Bref, j'ai été balloté de mes 12 à mes 18 ans comme ça de famille en foyer. Et là, le monde s'écroule, parce qu'en fait, je passe du petit Parisien
02:55qui va à l'école tous les matins normalement et rentre chez lui le soir. Je me retrouve en banlieue parisienne. Je me retrouve dans une ZEP, zone d'éducation prioritaire.
03:05Je me retrouve à faire des trajets d'une heure et demie avec un sac de 30 kg pour rentrer chez maman un week-end sur deux dans le RER.
03:15Donc est-ce qu'un gosse de 12 ans ou 13 ans a quelque chose à faire dans le RER ? Non, je pense pas. Et de manière générale, en fait, ma vie a changé.
03:21C'était plus la même histoire pour moi. Elle a basculé, en fait. Elle a basculé, mais je vais vous dire un truc, et ça, j'insiste toujours et j'en parle dans le livre.
03:28J'ai jamais été malheureux, c'est-à-dire que oui, c'est un choc, oui, c'est un traumatisme, mais ce traumatisme, je le garderai toute ma vie.
03:33Mais il a fait aussi beaucoup ma force. Mais en tout cas, je l'ai vécu comme quelqu'un qui n'a pas connu quelque chose d'avant, quoi.
03:41Et ça a été difficile. Ça a créé quelque chose en moi, une cicatrice qui restera jamais, une sorte de tranchée qui sont en moi, mais qui me donne envie d'aller toujours plus loin,
03:49d'aller toujours plus haut. Et donc cette période en famille d'accueil, on va dire qu'elle est passée très vite, parce que ça a été 5, 6 années de ma vie,
03:56que j'ai vite effacée et que j'ai essayé, en tout cas, de prendre le meilleur de ça et d'aller tout droit.
04:02– Moët Daltrade, vous, ça a été une naissance également dans un milieu pas favorisé, là, pas du tout, et loin de la France, dans le désert syrien, exactement.
04:12– Eh bien, c'est bien ça. Bon, j'allais dire que c'est similaire à notre amie qui vient de parler, mais peut-être un peu plus compliqué.
04:21Mais on ne peut pas comparer les choses. – Non, vous, vous étiez issue d'une extrême précarité, c'est important de le rappeler.
04:29– Absolument. Donc je suis née Bedouin. Je ne connais pas ma date de naissance, ni le jour, ni le mois, ni l'année,
04:36parce que c'était une tribu qui se baladait au gré des pâturages. Il y a des pâturages dans le désert lorsqu'il pleut très occasionnellement.
04:46Et ça, c'est nécessaire pour nourrir les bêtes. Voilà, on se déplaçait avec les bêtes à pied, etc.
04:53Donc voilà où je suis née. Comment je suis née ? Vous savez, c'est une attitude ancestrale chez les Bedouins.
05:04Il y avait un chef de la tribu, et c'est le chef à tous les pouvoirs, le code civil, le code pénal, tout, tout, tout, quoi.
05:14C'est le dieu vivant à Monville. Et puis il a rencontré une jeune fille de 12 ans, 12 ou 13 ans, on ne connaît pas son âge non plus à l'époque.
05:26Et il a violé une première fois. Donc ça a donné naissance à mon frère aîné qui s'appelle Mayouf.
05:33Mayouf, ça signifie en français l'abandonné. Et il a choisi de le garder auprès de lui. Il était déjà marié. Il avait des enfants, etc.
05:45Donc les deux meufs frères et soeurs. Un an après, il a recommencé. Et c'est là où je suis née. Et je suis là encore devant vous, en tout cas, pour vous parler de mon histoire.
06:01Donc, quant à moi, ma mère a été répudiée. Vous savez, dans les tribus, il est autorisé d'avoir plusieurs femmes. Donc ma mère était la deuxième femme.
06:13Et qui ne pouvait pas vivre avec mon père, donc chef de tribu, parce que, tout simplement, elle avait allavé une sorte de pouvoir sur son mari pour répudier ma mère.
06:28Et c'est comme ça que je me suis trouvée à marge de la tribu. Donc vous savez, dans la tribu, c'est pareil. C'est ce côté ancestral. On trouve toutes les tranches de la société.
06:38Et on était dans la tente la plus éloignée du centre de la tribu. Donc voilà. Et donc un jour, comme il ne voulait pas me garder,
06:53donc le père, il avait un cousin éloigné qui ne pouvait pas avoir d'enfant. Et il l'a invité. Il lui a dit « Voilà, je te cherche un enfant. Voilà, il y en a un qui est étouffé. Prends-le ».
07:05Et c'est comme ça que je suis allée chez cet homme qui était à moitié sédentarisé. Et donc j'ai dû aller à l'école. Et enfin, j'ai fait le cours parce que l'histoire est très longue.
07:19Il y a eu quatre romans qui racontent plus ou moins chaque fois.
07:23Oui, c'est une histoire assez incroyable. Juste une question à Jonathan Hugelhoff. À quel moment vous avez compris qu'il fallait vraiment vous en sortir ? C'est quoi le déclic ?
07:34Très tôt.
07:36Attendez, Mohed, je pose la question à Jonathan. Pardon, allez-y.
07:40Très tôt parce qu'en fait, ce qui a été très difficile, c'est de connaître pouvoir se nourrir et se loger, être au chaud. Et quand on a faim, on ouvre le placard et il y a un kinder délice et une boisson.
07:54C'est sympa en fait. Et connaître quand on a faim, il n'y a rien. Et c'est ce que j'ai connu. Du jour au lendemain, je n'avais rien. Et la femme d'accueil me nourrissait avec le minimum, ce qu'on leur donnait.
08:04Et je me suis dit, je ne peux pas accepter ça. Et jamais je l'ai accepté. J'ai subi beaucoup de moqueries jeunes parce qu'en fait, j'étais ambitieux. Et à l'école, être ambitieux, c'est être un menteur ou être un rêveur ou raconter n'importe quoi.
08:17Pas qu'à l'école, je pense en France en général.
08:19Oui, je pense de manière générale. Et donc, c'était les moqueries. Et moi, dans ma tête, je me disais que ce n'est pas possible d'avoir faim. Je ne peux pas concevoir qu'aujourd'hui, on peut avoir faim, on peut avoir froid.
08:30Je refuse ça et je sais que ça existe dans le monde. Et moi, je ne pouvais pas l'accepter jeune. Et je me suis dit, je vais aller toujours plus loin, plus haut pour arriver à faire les choses.
08:38Et le choc, ça a été de voir ma maman qui n'a plus rien et qui, du jour au lendemain, se met à louer mon ancienne chambre à des étudiants qui ont trois, quatre années de plus que moi.
08:51Et qu'elle se retrouve à vivre avec des étudiants, pratiquement en coloc à 55 ans et pas avec son fils. Et de la voir se cloîtrer un peu dans la chambre, dans sa petite chambre de 10 mètres carrés et ne pas oser sortir parce qu'il y a des étudiants dans le salon ou dans les chambres.
09:07Et à ce moment-là, je me suis dit, ça, ce n'est pas possible. Je vais devoir m'en sortir. Et à 14 ans, je me mets à bosser, en fait, justement.
09:12On va en parler dans un instant. Mohed El Trad, restez avec nous dans un instant. La suite, parce que forcément, cette résilience dont on parle souvent, ces entrepreneurs l'ont.
09:22Et en tout cas, ils développent des réussites. Et on va en parler dans un instant. A tout de suite.
09:27Sud Radio. Parlons vrai. Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai. Sud Radio. Les vraies voies qui font bouger la France. 19h20. Les vraies voies responsables.
09:38Les vraies voies responsables, ce soir, avec des personnalités inspirantes, des chefs d'entreprise qui ont démarré un petit peu de façon chaotique et qui, aujourd'hui, c'est un peu l'excellence la française.
09:50Jonathan Engelhoff est avec nous. Rien à perdre. C'est son livre aux éditions Alizio. Il sort quand ?
09:56Le 13 mars. Et puis, Mohed El Trad, qui est avec nous, président du groupe El Trad du Montpellier, héros rugby, bien entendu.
10:06Le livre qui sort aussi le dernier, « Désert en partage » aux éditions Actes Sud. On évoquait ce parcours. Et je vous demandais tout à l'heure à quel moment vous avez décidé, finalement, de changer les choses.
10:21La première idée, finalement, d'Internet pour vous, Jonathan, c'était quand, ce lien avec Internet ?
10:27C'est marrant. J'en parle pas mal dans le livre. En fait, très jeune, j'ai eu la chance d'avoir Internet parce que mon immeuble était câblé.
10:34J'avais, à l'époque, ce qu'on appelait « l'ionescable » pour les vieux comme moi, avant que ça soit racheté par nous et que ça devienne ce qu'on connaît maintenant.
10:45Vous aviez un Nokia 3310 comme téléphone, César ?
10:47Bien avant. J'ai eu le 5110, même.
10:49J'étais pas 86.
10:51Les vieux, les vieux.
10:53Très tôt, j'ai pu avoir Internet bien avant d'être placé en famille d'accueil. Et en plus, l'Internet qu'on appelait l'ADSL.
11:00Je pouvais déjà faire des choses assez intéressantes. Et très tôt, j'ai connu Alibaba avant même que ça soit vraiment connu en France.
11:07Et donc, j'achetais plein de petits objets. D'ailleurs, un de mes meilleurs objets qui est cartonné, c'était une bague de Lady Di.
11:14Une bague de Lady Di. Une fausse, du coup, qui valait quelques centimes. Ça valait 30 centimes.
11:19J'en avais acheté 1000 que j'avais fait livrer à la maison à Paris et que je revendais sur eBay.
11:25À l'époque, avant même que eBay soit devenu eBay, ça avait un autre nom, je faisais mes petites ventes.
11:30Et donc, j'ai commencé comme ça à gagner un peu de sous.
11:32Je faisais aussi des bannières en ligne.
11:34C'était sur les sites où on pouvait mettre des publicités.
11:36Et vous, Moët Daltrade, c'est en rachetant une entreprise que vous êtes devenu entrepreneur après avoir fait vos études en France.
11:41C'est bien ça ?
11:43Je suis comme Jonathan.
11:45Comment j'ai commencé ?
11:47J'étais sédentarisé, comme je vous l'ai dit.
11:50Et je n'ai vu que l'école comme porte de sortie pour sortir de ma situation.
11:57Et vous arrivez en France avec une bourse, c'est ça ?
11:59J'arrive en France avec une bourse de 200 francs.
12:03C'est, je ne sais pas, jeune non plus, comme notre ami Jonathan.
12:06Peut-être un peu plus vieux quand même.
12:08Ça y est, là, vous m'avez parajeuni.
12:14Vous vous vengez comme ça, c'est bien. Vous avez raison.
12:18Voilà, 200 francs, arrivé à Montpellier.
12:21Pas un mot de français, rien, rien, rien.
12:24Donc, il y avait aussi un peu de xénophobie.
12:28Parce que vous savez, on est dans les années 1970.
12:32Et il y avait beaucoup de biais noirs qui ont, suite à l'indépendance de l'Algérie,
12:39par le général de Gaulle, ils sont arrivés ici, ils ont tout perdu.
12:43Et ils détestaient les Arabes.
12:46Ils me détestaient encore plus.
12:48Ils me disaient que je suis algérien.
12:50Je leur dis, écoutez, je suis arabe si vous voulez, mais je ne suis pas algérien.
12:54Laissez-moi un petit quelque chose de mon identité.
12:57Donc, bref, je fais cours.
12:59Je réussis malgré tout.
13:01La première année, je la rate.
13:03Au rattrapage, je réussis.
13:05Après, ça a été des réussites jusqu'au doctorat d'informatique à l'Université de Paris.
13:10Ensuite, j'ai travaillé plusieurs années chez Alcatel.
13:13A l'époque, ça s'appelait Alcatel.
13:15Aujourd'hui, Nokia.
13:17Et par la suite, chez Samsung, qui s'appelle la compagnie générale des signaux.
13:23Par la suite, et ensuite, travailler dans l'informatique appliquée au pétrole au Moyen-Orient.
13:31Et je suis revenu au bout de quatre ans.
13:33Et là, j'ai créé un des premiers ordinateurs portables.
13:39Qui n'était vraiment pas portable parce qu'il pesait 30 kilos.
13:43Tiens, avec les bras de Schwarzenegger, ça allait.
13:46Voilà.
13:47Et en plus, pour moi, je ne suis pas très costaud.
13:50Donc, voilà, je me suis débrouillé pour transvalider tout ça.
13:55Bref, au bout d'un an et demi, à l'époque, c'était vraiment une révolution.
14:02Les ordinateurs portables, c'est la suite de Minitel, etc. de l'époque.
14:06Qui a été créé en Bretagne, le Minitel.
14:09Et c'était les ordinateurs, donc, portables.
14:12Ensuite, cette société a connu une croissance incroyable.
14:18Mais je n'ai pas pu financer ce qu'on appelle le besoin de fonds de roulement.
14:22Donc, je l'ai rendu à une société qui s'appelle Matra,
14:26qui est l'ancêtre du groupe Lagardère.
14:29Oui, d'accord, très bien, très bien.
14:31Si vous restez quelques ordinateurs à 30 kilos,
14:33maintenant, vous pouvez les refourguer à vos joueurs de rugby.
14:36Parce que ça ne les gêne pas, 30 kilos à porter.
14:38Avec le petit doigt, ils le portent.
14:41Mohed, restez avec nous.
14:43Jonathan, à quel moment vous avez eu l'idée de Aircole ?
14:47Parce qu'aujourd'hui, c'est une licorne française.
14:50Qu'est-ce qui déclenche chez vous ?
14:53Voilà, comment on percute en fait ?
14:56Alors, c'est marrant parce que c'est tout ce que j'ai mis dans mon livre.
14:59C'est normal, je l'ai lu.
15:02Ce qui s'est passé, c'est que toutes ces années,
15:05en fait, je me rendais compte que la téléphonie de l'entreprise
15:08était vraiment quelque chose à l'ancienne,
15:11où lorsque un nouveau collaborateur arrivait,
15:14on devait lui installer son système de téléphonie,
15:16on devait lui brancher son téléphone,
15:19on devait lui mettre un nouveau numéro qui n'avait pas été utilisé
15:21par un autre collaborateur avant, etc.
15:23Et je le voyais dans mes stages, ça ne fonctionnait jamais bien.
15:27Et quand je dis ça ne fonctionnait jamais bien,
15:29c'était vraiment catastrophique les premières semaines,
15:31il y avait potentiellement 2 à 3 personnes par jour
15:33qui passaient régler ça pour que ça fonctionne.
15:35Ça numéro 1.
15:36Et numéro 2, étant un fervent d'internet très tôt,
15:39j'ai commencé à acheter très tôt en ligne,
15:42et donc très tôt j'ai commencé à appeler les services clients.
15:44C'est quoi le traiteau ? Vous avez quel âge ?
15:46J'ai 16-17 ans.
15:47Ah oui, c'est très tôt.
15:48Oui, j'achète en ligne,
15:50soit sur des trucs type Alibaba,
15:52soit sur Ebay, je fais mes ventes.
15:54Je vends sur Ebay, j'appelle le service client Ebay
15:57parce que pour x raisons il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
15:59Je passe mon temps à devoir appeler des services clients
16:01pour plein de raisons,
16:02et je me rends compte qu'on ne sait jamais qui je suis
16:04au service client.
16:05Ils ont pourtant mon numéro de téléphone
16:07dans la base de données,
16:08et je les appelle,
16:09personne ne sait qui je suis.
16:10Donc à chaque fois je dois dire
16:11je suis monsieur Anguilov.
16:12Et puis il faut le prononcer Anguilov.
16:13A-N-G-U, voilà.
16:15Et puis ils ne comprennent pas A-M,
16:17non N.
16:18On ne se comprend pas,
16:19et ça prend du temps,
16:20et je me rends compte qu'ils perdent une minute à chaque fois.
16:22Ça me rassure, sachant que je vais être traité de sourd
16:25La compréhension est difficile.
16:27Et je me dis comment ça se fait
16:29qu'ils ont mon numéro
16:31mais quand je les appelle
16:33ils n'arrivent pas à l'associer.
16:35Toutes ces années ce truc me trotte dans la tête
16:37et je me dis qu'il faut qu'on change quelque chose.
16:39Et l'idée d'Aircall à un moment émerge
16:41en se disant on va simplifier la téléphonie,
16:43on va la rendre cloud,
16:44déjà on va la mettre sur les ordinateurs,
16:46il n'y a plus besoin d'avoir un poste sur son ordinateur,
16:48sur son bureau,
16:49de 1,
16:50et de 2,
16:51on va connecter les outils métiers
16:53que les entreprises utilisent déjà,
16:55qu'on appelle ça des CRM ou des helpdesks,
16:57qui sont des outils clients en fait,
16:59et on va le connecter à la téléphonie.
17:01Et donc cette simple petite connexion
17:03va révolutionner la manière
17:05dont on va délivrer un service client
17:07en tant qu'entreprise,
17:08et la manière dont vous, en tant que client,
17:10quand vous appelez,
17:11vous allez recevoir un service qui sera différent,
17:13on vous reconnaît.
17:14Jonathan, ça veut dire que c'est grâce à vous
17:15que quand j'appelle,
17:16on me dit bonjour Madame de Ménibus.
17:18Exactement.
17:19J'adore l'idée.
17:20Moed, vous de votre côté,
17:23à quel moment,
17:24l'entreprise que vous achetez,
17:26parce qu'elle est devenue aujourd'hui
17:28un leader mondial,
17:29qu'est-ce qui a fait
17:30que les choses ont explosé en fait ?
17:34Il y a eu un saut qualitatif
17:36sur les parties de l'informatique,
17:39des ordinateurs portables,
17:42allait dans l'échafaudage.
17:44Et donc ça s'est passé,
17:45j'étais en vacances dans le sud de la France,
17:47dans un village qui s'appelle Florensac,
17:50entre Montpellier et Béziers.
17:52Et il y a un voisin un matin qui me dit
17:54est-ce que tu veux acheter une boîte en échafaudage
17:56qui est infaillible ?
17:57Et figurez-vous,
17:58c'était la première fois
18:00où j'entends le mot échafaudage.
18:02Il m'a dit viens,
18:03on va visiter l'usine.
18:05Je suis allé,
18:06et le produit,
18:07qui est absolument banal,
18:08il n'y a rien de sexy dans ce produit,
18:11eh bien m'a plu,
18:12parce qu'il est très facile à fabriquer,
18:14très facile à vendre,
18:16et puis ça marche.
18:19Et la chose la plus importante,
18:21c'est que dans la vie,
18:22on ne peut rien faire en termes de construction,
18:25que ce soit des maisons,
18:26des villas,
18:27des rénovations,
18:28sans échafaudage.
18:29Donc je me suis dit,
18:31eh bien voilà,
18:32j'ai un marché mondial.
18:33Mais je n'étais rien,
18:34je n'avais pas acheté la boîte.
18:36Bref, je l'ai acheté,
18:38et dès la première année,
18:39je l'ai redressé,
18:40avec beaucoup de difficultés,
18:42dans le sens où je viens de l'informatique,
18:44la comptabilité,
18:45le marketing,
18:46le commerce,
18:47ce n'était pas mon problème.
18:48Donc j'ai dû apprendre
18:50plein de choses très vite,
18:51et la société,
18:52il y avait quand même quelques personnes
18:54qui m'apprenaient tout ça,
18:55et ça réussit.
18:57Donc petit à petit,
18:58si vous voulez,
18:59il y avait deux choses
19:00que j'ai mis en place,
19:01c'est de croître géographiquement,
19:04et en termes de portefeuille de produits.
19:07Et donc,
19:08je vous dis la fin de cette histoire.
19:10Donc aujourd'hui,
19:11je fais...
19:12Il nous reste une minute.
19:14Oui, mais c'est notre 40e anniversaire,
19:17le groupe Altrade,
19:18il fait des centrales nucléaires,
19:20il fait des raffineries,
19:21il fait des jeux marins nucléaires,
19:23il fait de l'énergie renouvelable.
19:25C'est 70 000 personnes dans le monde,
19:27dans 100 pays,
19:29et 6 milliards de chiffres d'affaires.
19:31Magnifique.
19:32Bravo, bravo.
19:33Il n'y a rien à dire.
19:34Franchement,
19:35Mohed,
19:36on sait que ce livre qui sort,
19:38en tout cas,
19:39ce livre à sortir dans peu de temps,
19:41ça s'appelle
19:42« Le désert en partage »
19:43aux éditions Actes Sud,
19:45et puis cette candidature
19:46pour Montpellier ?
19:48Oui, tout à fait.
19:49Alors,
19:50le plus intéressant,
19:51d'abord,
19:52c'est le roman,
19:53c'est le quatrième roman.
19:54J'ai écrit le premier roman
19:56qui s'appelle « Badaoui »
19:57en 2004,
19:58et il y en a eu deux autres,
20:00et le troisième,
20:02donc,
20:03était en 2012,
20:04et celui-là,
20:05il est dans les livrairies.
20:06Dites à vos invités,
20:07à vos camarades,
20:08d'aller aux livrairies
20:09et d'en acheter.
20:10Absolument.
20:11On va leur dire,
20:12Mohed,
20:13on vous promet qu'on va le dire.
20:15On va le diffuser
20:16un petit peu partout.
20:17Merci beaucoup,
20:18Mohed Altrad.
20:19Merci à vous.
20:20D'avoir été notre invité.
20:21Ça s'appelle
20:22« Le désert en partage »
20:23aux éditions Actes Sud.
20:24On fait une petite pause,
20:25on revient dans un instant
20:26avec un nouveau profil,
20:27vous allez voir,
20:28qui est très étonnant aussi.
20:29A tout de suite.
20:30Sud Radio,
20:31votre attention
20:32est notre plus belle récompense.
20:33Vos émissions sont toujours
20:34très riches,
20:35quand je ne peux pas
20:36écouter le direct,
20:37je me fais le podcast le soir.
20:38Sud Radio,
20:39parlons vrai.
20:40Sud Radio,
20:41les vraies voix
20:42qui font bouger la France,
20:4319h20,
20:44les vraies voix responsables.
20:45Les vraies voix responsables,
20:46on met toujours en lumière,
20:47bien entendu,
20:48dans cette émission,
20:49les entrepreneurs,
20:50les entreprises
20:51et des personnalités
20:52inspirantes,
20:53comme Jonathan Engelhoff
20:54qui est avec nous,
20:55fondateur de la licorne
20:56française Ercole
20:57et fondateur de
20:58Aguesso Capital,
20:59qui sort ce livre
21:00sur son parcours,
21:01en fait,
21:02forcément inspirant
21:03et qui va en inspirer
21:04beaucoup,
21:05j'espère.
21:06Ça s'appelle
21:07« Rien à perdre »
21:08aux éditions Alizio
21:09et qui sort au mois de mars.
21:10Le 13 mars.
21:11Le 13 mars.
21:12Le 13 mars.
21:13Le 13 mars.
21:14Et on précommande
21:15dès aujourd'hui.
21:16Et notre invité,
21:17Christian Judy Shelley,
21:18qui est avec nous,
21:19confondateur de Voltaïka,
21:20bonsoir.
21:21Bonsoir.
21:22Merci d'être avec nous.
21:23Et nous a rejoint également
21:24Sok La,
21:25associé dans un cabinet
21:26d'avocats.
21:27Ses parents ont fui
21:28les Mers Rouges
21:29dans des conditions folles.
21:30Quand il était enfant,
21:31il a vécu comme réfugié
21:32au Vietnam.
21:33Il est arrivé en France
21:34à 9 ans.
21:35Il ne parlait pas
21:36un mot de français
21:37et aujourd'hui,
21:38il est associé
21:39dans un cabinet d'avocats.
21:40Bonsoir.
21:41Bonsoir Philippe.
21:42Merci d'avoir accepté
21:43notre invitation,
21:44confondateur de Voltaïka.
21:45Vous, c'est pareil,
21:46vous êtes un entrepreneur
21:47dans l'âme.
21:48Vous allez nous raconter
21:49votre histoire
21:50parce qu'elle est aussi
21:51un peu dingue.
21:52C'est-à-dire que vous montez
21:53une société
21:54et là,
21:55je vous laisse
21:56voir la suite.
21:57Oui, en effet.
21:58Merci pour l'invitation
21:59Cécile et Philippe.
22:00Bonsoir à tout le monde.
22:01Alors, tout d'abord,
22:02moi, je suis admiratif
22:03des parcours
22:04et des histoires
22:05que je viens d'entendre,
22:06Mohed et Jonathan.
22:07Cécile et Philippe,
22:08bonsoir.
22:09Bonsoir.
22:10Bonsoir.
22:11Cécile et Jonathan.
22:12Et moi,
22:13j'ai eu une enfance heureuse.
22:14Alors, je ne peux pas
22:15témoigner là-dessus.
22:16On n'était pas fortunés,
22:17en revanche.
22:18Et je voulais entreprendre.
22:19C'était en moi.
22:20Il fallait que je crée
22:21quelque chose
22:22et que je crée en grand.
22:23Alors, de ma petite île
22:24en Corse,
22:25il m'est venu l'idée
22:26d'abord de devenir ingénieur
22:27et puis ensuite de créer
22:28Voltaïka
22:29après une petite carrière
22:30dans l'industrie.
22:31C'est-à-dire
22:32que j'ai commencé
22:33à travailler
22:34dans l'industrie
22:35en Corse.
22:36J'ai commencé
22:37à travailler
22:38dans l'industrie
22:39en Corse.
22:40Et après Voltaïka,
22:41après une petite carrière
22:42chez Airbus,
22:43ça s'est très bien passé
22:44au début
22:45jusqu'à un accident de parcours
22:46qui m'a amené
22:47à revoir les choses autrement.
22:48Et donc,
22:49il a fallu pour ça rebondir
22:50et nous avons aujourd'hui
22:51une belle histoire
22:52à raconter avec Voltaïka.
22:53Alors,
22:54l'accident de parcours.
22:55Oui,
22:56l'accident de parcours.
22:57On veut le savoir.
22:58C'est de cette histoire
22:59qu'on parle
23:00de l'accident de parcours.
23:01C'est-à-dire
23:02qu'il y a eu
23:03un accident
23:04de parcours
23:05en Corse
23:06et qu'il y a eu
23:07un accident
23:08de parcours
23:09de cette entreprise.
23:10Donc,
23:11vous êtes
23:12confondateur
23:13de cette entreprise
23:14Voltaïka
23:15avec votre frère.
23:16Votre frère,
23:17pardon,
23:18qu'on salue.
23:19Vous montez cette société.
23:20Je le dis à votre place
23:21parce que j'ai vu.
23:22Au bout de six mois,
23:23vous devenez millionnaire
23:24et puis au bout d'un an,
23:25voilà,
23:26ça se passe très bien
23:27et vous rencontrez
23:28la mauvaise personne.
23:29Oui,
23:30alors en effet,
23:31donc,
23:32d'une famille
23:33de fonctionnaires
23:34à 32 ans,
23:35je deviens millionnaire
23:36après une courte carrière
23:37chez Airbus
23:38de 7 ans
23:39et très,
23:40très rapidement
23:41en réalité,
23:42après avoir entrepris
23:43et je me retrouve
23:44dans une situation
23:45où je commets l'erreur
23:46de penser
23:47que je suis arrivé
23:48et cette erreur-là
23:49m'amène
23:50face à un client
23:51qui me dit
23:52viens,
23:53je suis un financier,
23:54toi,
23:55tu es un ingénieur,
23:56à nous deux,
23:57on va faire quelque chose
23:58de génial,
23:59tu investis
24:00dans ma boîte,
24:01on va l'introduire
24:02en bourse
24:03et on va devenir
24:04millionnaire
24:05et puis,
24:06voilà,
24:07c'est fait.
24:08Et on va devenir
24:09les rois du monde.
24:10Donc,
24:11je suis séduit,
24:12j'investis
24:13et j'amène tout.
24:14J'amène tout
24:15croyant être arrivé
24:16et me disant
24:17que j'avais rien à craindre.
24:18Voilà,
24:19c'est ça.
24:20Ma vie est faite
24:21et ça ne peut être
24:22que du bonus.
24:23Sauf que
24:24cette personne-là
24:25s'avère être
24:26un escroc,
24:27un vrai escroc
24:28comme on l'imagine
24:29dans les films
24:30avec
24:31un changement
24:32de nationalité,
24:33une fuite à l'étranger
24:34et un changement
24:35de nom aussi
24:36et je perds tout.
24:37Donc,
24:38d'un statut
24:39d'ingénieur salarié
24:40à millionnaire
24:41puis d'un coup
24:42à plus rien,
24:43je me retrouve
24:44dans une situation
24:45délicate,
24:46vexée,
24:47blessée
24:48et puis
24:49dans une situation
24:50délicate
24:51vis-à-vis
24:52de ma famille
24:53à qui j'avais
24:54donné goût
24:55enfin,
24:56à qui j'avais
24:57habitué
24:58à un train
24:59de vie différent
25:00et je me retrouve
25:01à un moment
25:02sans un euro
25:03sur mes comptes.
25:04Et c'est là
25:05où mon frère
25:06Jean-Marc
25:07nous sauve la mise
25:08en finançant
25:09mon train de vie
25:10et celui de ma famille
25:11pendant les mois
25:12nécessaires
25:13puis ensuite
25:14on rebondit
25:15donc cette personne
25:16perdant tout
25:17bien évidemment
25:18on fait appel
25:19à la justice
25:20mais vous savez très bien
25:21que toutes ces affaires-là
25:22sont très longues
25:23donc on ne peut pas
25:24compter que là-dessus.
25:25On a un avocat
25:26autour de la table.
25:27Vous avez un avocat
25:28avec vous,
25:29il confirme tout.
25:30Il pourra nous le confirmer
25:31et donc
25:32de toute façon
25:33c'est une histoire
25:34qui est très longue
25:35et on est à 2011-2012
25:36on est en 2025
25:37et ce n'est pas encore
25:38totalement réglé
25:39même si nous avons gagné
25:40toutes nos affaires civiles
25:41et on attend
25:42les résultats
25:43des affaires pénales
25:44mais comme on ne sait pas
25:45où il est
25:46de toute façon
25:47on ne fait pas
25:48beaucoup d'illusions
25:49et donc là-dessus
25:50on se retrouve
25:51dans une situation
25:52où le moral
25:53ne va pas très bien
25:54mais c'est là
25:55où l'intelligence
25:56qu'on a
25:57il faut bien
25:58qu'on s'en serve
25:59pour quelque chose
26:00et on se dit
26:01tu voulais cet argent
26:02pour t'embellir la vie
26:03et cette simple phrase
26:04qui résonne dans ma tête
26:05change tout
26:06puisque
26:07avec Jean-Marc
26:08on rebondit
26:09on pivote complètement
26:10on met en stand-by
26:11Voltaïka
26:12qui était
26:13une petite société
26:14même si elle nous avait
26:15fait gagner beaucoup
26:16mais on n'avait pas
26:17de salariés à l'époque
26:18et une coquille vide
26:19aujourd'hui
26:20à ce moment-là
26:21qui se retrouve
26:22une coquille vide
26:23de fait
26:24et puis
26:25on décide
26:26on fait appel
26:27à un fonds d'investissement
26:28avec qui on avait
26:29déjà travaillé
26:30et qui nous font confiance
26:31et grâce à eux
26:32on achète
26:33une flotte
26:34de conteneurs maritimes
26:35qu'on loue
26:36à des compagnies maritimes
26:37autour du monde
26:38qui nous permettent
26:39pendant plusieurs années
26:40de vivre
26:41et de vivre correctement
26:42sans faire
26:43la différence
26:44qu'on avait faite
26:45préalablement
26:46et fin
26:47d'année 2017
26:48on décide
26:49de relancer
26:50Voltaïka
26:51donc après une mise
26:52en stand-by
26:53d'à peu près 5 ans
26:54et on relance
26:55Voltaïka
26:56et là
26:57c'est une hyper croissance
26:58on passe de
26:59375 000 euros
27:00de chiffre d'affaires
27:01à 2 millions d'euros
27:02de chiffre d'affaires
27:03on crée
27:04dans le groupe
27:05dans le groupe
27:06d'Unity
27:07la maison mère
27:08la holding familiale
27:09puisque
27:10on tient
27:11à créer
27:12c'est notre
27:13volonté
27:14c'est de créer
27:15un groupe familial
27:16que l'on pourra
27:17transmettre
27:18et
27:19on devient
27:20200 personnes
27:21en moins
27:22de 5 ans
27:23et
27:24voilà
27:25Oui
27:26Jonathan
27:27Angolaf
27:28je trouve ça
27:29formidable
27:31et
27:32ma mère n'a pas pu rebondir
27:33ça a été beaucoup plus dur pour elle
27:34et je trouve ça incroyable
27:35ce qu'il a fait
27:36de
27:37s'accrocher
27:38et en fait
27:39je pense qu'il y a quelque chose
27:40il y a une rage
27:41qui a dû être créée en lui
27:42et puis
27:43pour rebondir
27:44et repartir de plus belle
27:45et bien plus haut
27:46que ce qu'il aurait fait
27:47probablement la première fois
27:48ce qui est terrible
27:49c'est que vous
27:50votre mère a été victime
27:51d'un escroc
27:52vous vous avez été victime
27:53d'un escroc
27:54et pourtant vous avez eu
27:55la résilience
27:56même si j'aime pas trop le mot
27:57pour rebondir
27:58ça a été quoi le moteur
28:00oui bravo
28:01c'est parce que François Puponi
28:02nous le demande
28:03dans les vrais voix
28:04c'est pour ça
28:05il fait bien
28:06François Puponi
28:07d'insister là dessus
28:08écoutez
28:09non mais
28:10en réalité
28:11je crois que
28:12vraiment
28:13n'importe qui
28:14enfin je veux croire
28:15que n'importe qui
28:16peut prendre
28:17le costume
28:18d'un entrepreneur
28:19et en déroulant
28:20un programme
28:21réussir
28:22à s'en sortir
28:23globalement
28:24Christian
28:25il lui manquera toujours
28:26oui
28:27non mais je rebondis
28:28pardon sur ce que vous dites
28:29parce que
28:30quand je lis
28:31le livre de Jonathan
28:32je me dis que
28:33tous les deux
28:34vous aviez un problème
28:35avec le salariat
28:36on est d'accord
28:37ah oui
28:38c'est de dire
28:39que finalement
28:40c'est pas votre truc
28:41en fait
28:42vous c'est d'entreprendre
28:43de fabriquer
28:44de créer
28:45de liberté aussi
28:46Christian
28:47et Jonathan
28:48juste derrière
28:49c'est très difficile
28:50quand en fait
28:51ce qui est difficile
28:52plus que tout
28:53c'est qu'à l'école
28:54et toute notre vie
28:55on nous apprend
28:56à être un salarié
28:57c'est à dire que
28:58à l'école
28:59on nous apprend
29:00à s'asseoir
29:01à se taire
29:02à écouter quelqu'un
29:03finalement
29:04à être une sorte de salarié
29:05et en fait
29:06être un entrepreneur
29:07c'est être un marginal
29:08quelque part
29:09c'est être un peu un marginal
29:10on est en marge en fait
29:11on est un peu différent
29:12quand on nous dit
29:13fais ça
29:14on remet en cause
29:15en tout cas
29:16c'est mon cas
29:17et donc ça a été toujours
29:18très difficile
29:19parce que
29:20j'avais et l'étiquette
29:21un peu être social
29:22être social à l'enfance
29:23sur mon dos
29:24donc les profs
29:25un peu
29:27mais à la fois
29:28moi j'étais pas d'accord
29:29avec tout ce qu'on me montrait
29:30et tout ce qu'on me disait de faire
29:31donc c'était
29:32très difficile
29:33vous êtes un marginal
29:34Christian Giudicialli
29:35maintenant j'avais l'image
29:36de Belmondo
29:37pour le marginal
29:38Jean-Réjean Tanguay
29:39enfin c'est pas le même genre
29:40mais
29:42oui non mais alors
29:43certainement
29:44on est un peu marginal
29:45quand on entreprend
29:46et quand on
29:47ne lâche rien
29:48comme ça
29:49alors moi
29:50j'ai découvert
29:51quand j'avais 40 ans
29:52que je suis dyslexique
29:54on ne le savait pas
29:55on ne parlait pas de ça
29:56quand j'étais enfant
29:58et en fait
29:59ça m'a fait comprendre
30:00beaucoup de choses
30:01et moi me sentant
30:02pas trop idiot
30:04je n'admettais pas
30:05ces difficultés
30:06que je pouvais avoir
30:07dans certains domaines
30:08et j'ai passé ma vie
30:09donc j'ai créé
30:10des petites passerelles
30:11pour m'en sortir
30:12et j'ai passé ma vie
30:14à lutter
30:15contre
30:16des a priori
30:17sur
30:18telle chose est impossible
30:19tu ne peux pas faire ceci
30:20tu ne peux pas faire cela
30:22et
30:23je pense qu'en fait
30:24ce qui fait
30:25qu'on rebondit
30:26quand on a
30:27la chance
30:28de pouvoir rebondir
30:30c'est que
30:31d'une part
30:32on n'accepte pas
30:33l'idée de l'impossible
30:35secondo
30:36on est entrepreneur en soi
30:37donc un entrepreneur
30:38il ne veut pas faire autre chose
30:39il ne veut pas en effet
30:40être salarié
30:41il veut entreprendre
30:42et donc de toute manière
30:43j'ai loupé une fois
30:44et puis l'avantage
30:45de tomber
30:47l'avantage de s'enfoncer
30:49c'est que justement
30:50ça permet
30:51de rebondir
30:52et on rebondit
30:53on rebondit
30:54parce qu'on apprend
30:55et donc
30:56on en ressort plus fort
30:57merci beaucoup
30:58merci
30:59Christian
31:00Julie Tchelli
31:01bienvenue avec nous
31:02Julie Tchelli
31:03Tchelli
31:04cofondateur de Volta Icar
31:05vous souhaite de bonnes vacances
31:06parce qu'on sait
31:07que vous êtes au sport d'hiver
31:08et j'espérais
31:09que vous soyez en moufles
31:10excusez-moi
31:11mais moi avec
31:12Julie Tchelli
31:13j'avais l'odeur
31:14du figatelli
31:15qui grignait
31:16là pas du tout
31:17c'est l'odeur de la foule
31:18du Savoyard
31:19il faut venir encore
31:20si on vous en offrira
31:21absolument
31:22absolument
31:23on va venir
31:24ne vous inquiétez pas
31:25ne nous jetez pas là
31:26bref
31:27merci en tout cas
31:28d'avoir été avec nous
31:29dans un instant
31:30un autre entrepreneur
31:31d'une autre façon
31:32un avocat
31:33Soclam sera avec nous
31:34c'est un parcours aussi
31:35très inspirant
31:36et très intéressant
31:37à tout de suite
31:38Sud Radio
31:39les vraies voies
31:40qui font bouger la France
31:4119h20
31:42les vraies voies responsables
31:43Sud Radio
31:44les vraies voies
31:45qui font bouger la France
31:4619h20
31:47les vraies voies responsables
31:48Les vraies voies
31:49qui font bouger la France
31:5019h20
31:51les vraies voies responsables
31:52Les vraies voies responsables
31:53avec des entrepreneurs
31:54inspirants
31:55et ce livre
31:56Rien à perdre
31:57aux éditions Alizio
31:58et c'est Jonathan Engelhoff
31:59qui est avec nous
32:00un fondateur d'Aircall
32:01et d'Agesso Capital
32:02plein de choses à raconter
32:03bien entendu
32:04comment on se lève
32:05enfin en tout cas
32:06comment on tombe
32:07et comment après
32:08être tombé
32:09on se lève
32:10dans ce livre
32:11à sortir le 13 mars prochain
32:12et puis
32:13une autre personnalité
32:14Soclam est avec nous
32:15associé dans un cabinet
32:16d'avocats
32:17bonsoir
32:18merci d'accepter
32:19notre invitation
32:20vous
32:21votre vie a commencé
32:22sur un miracle déjà
32:23vous êtes né au Cambodge
32:24vos parents ont fui
32:25l'Ekmer Rouge
32:26sur un bateau
32:27votre bateau est passé
32:28pour atteindre
32:29un autre pays
32:30le bateau suivant
32:31ils ont tous été tués
32:32racontez nous
32:33ce début de vie
32:34complètement dingue
32:35oui alors
32:36moi je suis né au Cambodge
32:37à l'époque
32:38donc
32:39en 71
32:40il y a eu
32:41la république
32:42c'est ça
32:43donc il y avait
32:44l'Ekmer Rouge
32:45qui sont arrivés au pouvoir
32:46on était
32:47un peu après
32:48les 4 ans
32:49on était dans une famille
32:50de classe moyenne
32:51et du jour au lendemain
32:52parce qu'on habitait
32:53à Mnempen
32:54on nous a dit
32:55vous partez de chez vous
32:56et vous revenez
32:57le lendemain
32:58et la réalité
32:59c'est qu'on partait
33:00c'est qu'on partait
33:01pour toujours
33:02il faut rappeler
33:03qu'à l'époque
33:04il y avait quand même
33:05un tiers de la population
33:07du Cambodge
33:08qui ont été décimés
33:09par ce génocide
33:10on a été placés
33:12dans des camps
33:13où il n'y avait plus
33:15de lien de famille
33:17puisque tout tournait
33:18autour du gouvernement
33:20on était gouvernés
33:22par des enfants
33:24qui avaient 14 ans
33:26et qui encadraient
33:28tout était partagé
33:30donc on a dû
33:32fuir ce régime
33:34pour se réfugier
33:36dans un premier temps au Vietnam
33:38par un bateau
33:40comme l'a rappelé Philippe
33:42d'où les boat people
33:44et il y avait donc 5 ou 6 bateaux
33:46et on était je crois
33:48l'avant dernier
33:50on est passé la frontière
33:52des mers rouges
33:54et les bateaux qui nous suivaient
33:56on ne les a pas laissé passer
33:58et on a appris plus tard
34:00qu'ils étaient tous décimés
34:02assassinés
34:04et donc on arrive au Vietnam
34:06où on a vécu dans un camp de réfugiés
34:08accueillis par des vietnamiens
34:10et 5 ans après
34:12à cette époque là
34:145 ans quand j'ai quitté le Cambodge
34:16et 9 ans quand j'ai quitté
34:18le Vietnam
34:20donc par le biais
34:22des associations humanitaires
34:24on est venu par avion
34:26moi, mes parents et mes frères et soeurs
34:28on était 6
34:30accueillis par la France
34:32et quand je suis arrivé en France
34:34tout a été bousculé
34:36puisque au Cambodge, au Vietnam
34:38il fallait extrêmement chaud
34:40et là on avait un froid
34:42il neigeait
34:44il neigeait
34:46c'était la première fois que vous voyiez de la neige ?
34:48c'était la première fois
34:50que je voyais de la neige
34:52et ce qui était frappant
34:54c'est par rapport à
34:56la température
34:58très froide
35:00et l'accueil du personnel
35:02humanitaire qui était extrêmement chaleureux
35:04qui faisait tout pour nous accueillir
35:06dans un centre de réfugiés à l'époque
35:08à Troyes, où on a vécu je crois
35:106 mois, après on a été
35:12en région parisienne
35:14mes parents ont travaillé
35:16ont pris ce qu'ils pouvaient
35:18comme emploi
35:20dans la confection, dans la restauration
35:22pour pouvoir faire vivre
35:24les enfants
35:26vous ne parlez pas la langue, la langue française
35:28pour vous est j'imagine très compliquée
35:30à quel moment vous commencez à apprendre le français ?
35:32quand j'étais
35:34à l'école primaire, à l'époque
35:36on m'avait mis dans une classe
35:38on me préparait à apprendre le français
35:40c'était extrêmement difficile
35:42et je me rappelais
35:44encore à l'époque, et ça me marquerait toujours
35:46encore à l'oral
35:48au bout de 6 mois, 1 an
35:50j'arrivais à un peu près me débrouiller
35:52mais à l'écrit c'était autre chose
35:54et ce qui m'a marqué
35:56je pense que c'était le phénomène déclencheur
35:58qui a fait que je voulais
36:00absolument me battre
36:02c'était qu'au dicté j'avais toujours 0
36:04et quand j'ai 0 c'est moins 20
36:06moi j'avais moins 20, c'est bien 0
36:08moi quand j'avais 0 j'étais content
36:10personnellement
36:12et donc à un moment
36:14c'est pas possible, il faut que je trouve quelque chose
36:16et j'ai triché
36:18et on m'a attrapé
36:20pour ne pas avoir
36:2220, pour avoir 2
36:24donc
36:26mon père me disait
36:28il n'y a pas de miracle, il ne faut pas tricher
36:30il faut travailler
36:32c'est en travaillant de la rigueur
36:34en faisant beaucoup plus
36:36que les gens qui étaient
36:38nés sur le territoire français
36:40qu'on pouvait s'en sortir
36:42et c'est avec cet esprit là que je me suis toujours battu
36:44à quel moment
36:46vous vous dites que ce métier
36:48d'avocat, parce que c'est une passion
36:50c'est presque une vocation
36:52vous décidez de faire du droit
36:54et pourquoi, qu'est-ce qui déclenche ça ?
36:56je pense que c'est
36:58quelque chose qui était ancré en moi
37:00dans l'inconscience
37:02déjà quand j'étais au Cambodge
37:04et lorsque j'étais au Vietnam
37:06par la diplomatie
37:08française
37:10qui a marqué
37:12les territoires indochinois à l'époque
37:14et ce qui était
37:16réputé dans le monde
37:18en tout cas à l'époque
37:20je ne sais pas si c'est encore vrai aujourd'hui
37:22c'était la qualité du droit
37:24et là pour la petite anecdote
37:26c'est que la France en chinois
37:28le fa
37:30ça voulait dire droit
37:32donc
37:34c'était une évidence pour moi
37:36qu'en France
37:38qui était mieux, c'était le droit
37:40Jonathan quand vous étiez tout petit
37:42vous vouliez faire quoi ?
37:44Très jeune j'ai voulu être avocat justement
37:46ah c'est drôle
37:48j'ai commencé les études
37:50et c'est très très difficile
37:52pour le coup c'est vraiment un métier
37:54de rigueur, de par coeur
37:56de vraiment
37:58bachotage, bachotage, bachotage
38:00et moi je suis très admiratif
38:02parce que quand on vient en France
38:04et qu'on parle pas le français
38:06et qu'on est capable de devenir avocat
38:08je peux vous dire que pour avoir fait des études de droit
38:10il faut vraiment se lever tôt
38:12c'est pour ça que c'était meilleur que vous en orthographe
38:14c'est sûr, il avait zéro
38:16et vous vous aviez moins 20
38:18alors moi entre moins 20 et zéro j'étais content
38:20parce que j'arrivais à faire des records à moins 30
38:22c'est pas la température
38:24Sokhlam
38:26vous parlez français maintenant très bien
38:28quand on fait du droit français
38:30puisque c'est votre cas
38:32est-ce qu'il y a des subtilités qui sont compliquées
38:34pour vous à ce moment-là ?
38:36aujourd'hui non mais à ce moment-là
38:38est-ce qu'il y a des subtilités pour vous sur la langue qui sont compliquées ?
38:40oui oui certainement
38:42parce que lorsque j'ai obtenu
38:44mon bac et que j'ai demandé à la conseillère d'orientation
38:46ce que je devais faire
38:48on m'a dit écoute Sokh
38:50t'es nul en maths, t'es nul en français
38:52je sais pas ce que tu veux faire moi je veux faire droit
38:54elle me dit très bien
38:56mais t'iras pas très loin
38:58c'est bien les conseillers d'orientation
39:00je peux vous rassurer
39:02le premier journaliste
39:04qui a fait un papier sur Charles Aznavour
39:06avait écrit Charles Aznavour
39:08retenez bien ce nom vous n'en entendrez plus jamais parler
39:10et la suite
39:12a failli lui donner raison puisque
39:14je me rappelais à l'époque
39:16quand j'étais en première année de droit
39:18premier partiel en droit constitutionnel
39:20j'ai eu 2
39:22deuxième partiel j'ai eu 6
39:24donc soit je redoublais
39:26soit je redoublais
39:28soit je faisais des efforts supplémentaires
39:30au lieu de sortir avec des amis
39:32tous les week-ends je travaillais
39:34et donc avec ça j'ai pu
39:36je dirais d'année en année
39:38arriver jusqu'à maîtrise
39:40après caporal avocat
39:42et aujourd'hui vous êtes avocat
39:44quel spécialité ?
39:46aujourd'hui je fais essentiellement
39:48tout ce qui est session de fonds de commerce
39:50et droit pénal
39:52et droit pénal c'était pas une évidence
39:54également puisque
39:56lorsqu'on avait fait
39:58ce qu'on appelait l'exercice de droit de plaidoirie
40:00je me rappelais à l'époque
40:02le substitut de procureur me dit
40:04vous plaidez comme un pied
40:06faites du droit des affaires
40:08pas de pénal
40:10mais heureusement
40:12que vous n'avez pas écouté les autres
40:14heureusement
40:16c'est pareil que Jonathan
40:18ne rien lâcher
40:20moi les conseillers d'orientation
40:22c'est l'histoire de ma vie
40:24vous devriez en faire un livre
40:26en fait
40:28l'aide sociale à l'enfance
40:30a plein de bons côtés
40:32on vous encadre
40:34on a plein de conseillers d'orientation
40:36qui sont aux petits soins
40:38mais qui ne veulent pas prendre de risques
40:40on vous envoie sur une voie qui n'est pas forcément la vôtre
40:42on me disait fais des choses simples
40:44j'ai fait un bac technologique
40:46on m'a laissé l'opportunité de faire un bac général
40:48on m'a dit va dans des classes technologiques
40:50ça sera beaucoup plus simple pour toi
40:52t'auras des chances de réussir
40:54j'ai fait un bac technologique
40:56j'ai quand même fini à l'ESCP
40:58technologie pour finir dans la téléphonie
41:00c'est pas mal
41:02c'est vrai que le hasard a bien fait les choses
41:04merci en tout cas
41:06mille fois Jonathan
41:08d'avoir été avec nous
41:10ça s'appelle Rien à perdre
41:12ça sort le 13 mars prochain
41:14à Lisio
41:16lisez ce livre parce que forcément vous allez certainement vous y retrouver
41:18et peut-être aller trouver des choses
41:20que vous n'avez peut-être pas en vous
41:22qui vont peut-être déclencher des choses
41:24merci beaucoup
41:26et bravo
41:28votre parcours et vu ce que vous êtes aujourd'hui
41:30c'est très inspirant
41:32et puis une autre inspiration
41:34c'est celle de Tonton Mauritio
41:36en ce soir de ligue des champions d'ailleurs
41:38inspiration foot
41:40on va en parler
41:42je fais mon teasing tout seul
41:44j'ai bien compris
41:54on va revenir sur la VAR
41:56on va traiter le sujet de la VAR
41:58on va traiter le sujet de Dazn
42:00qui vient d'annoncer qu'ils assignent en justice la ligue
42:02qui demande des millions
42:04des millions d'euros
42:06est-ce la mort du foot français
42:08et puis un sujet aussi
42:10sur l'OM avec la vidéo qui tourne
42:12je ne sais pas si vous êtes au courant
42:14il y aurait dans le camion de la VAR
42:16un pro PSG
42:18quand il y a des décisions à prendre
42:20contre l'OM
42:22il y a un truc qui est soulevé
42:24ça devrait péter
42:26quel beau programme
42:28on vous retrouve bien entendu
42:30avec Philippe David demain à partir de 17h
42:32on vous passe une très jolie soirée
42:34merci Maxime, merci Aude
42:36merci Félix et merci Nelly
42:38merci à notre équipe formidable
42:40et on vous laisse avec tant de temps
42:42et on se retrouve demain à 17h
42:44salut