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Comme un symbole, Bruno Retailleau a choisi Grenoble ce vendredi pour dévoiler sa nouvelle doctrine " Villes de sécurités renforcées ". Le ministre de l'Intérieur est revenu sur le lieu où mercredi soir un bar a été attaqué à la grenade, une technique de guerre inédite qui nécessite de renforcer la réponse sécuritaire.

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Transcription
00:00C'est devant la façade de ce bar à Grenoble, attaqué à la grenade ce mercredi,
00:05que Bruno Rotaillot a donné rendez-vous aux journalistes.
00:08Comme un symbole, le ministre de l'Intérieur a choisi la métropole grenobloise
00:13pour dévoiler sa stratégie intitulée « ville de sécurité renforcée ».
00:18Toutes les limites sont désormais dépassées.
00:20Evidemment, ce qui s'est produit ici était absolument inadmissible, inacceptable.
00:25C'est la raison pour laquelle je suis venu à Grenoble,
00:28pour que je puisse présenter notre nouvelle doctrine,
00:31parce que compte tenu de cette hyper-violence,
00:34compte tenu de ce que nous ne luttons pas toujours à armes égales,
00:38il faut revoir de fond en comble notre approche
00:41pour qu'on puisse précisément se battre à armes égales
00:44et pour qu'on puisse avoir un certain nombre de résultats.
00:46Ces dernières années, Grenoble est confronté à une hausse des fusillades
00:50et des règlements de comptes sur fonds de trafic de drogue.
00:53Une situation avec laquelle les habitants doivent désormais composer.
00:57En 10 ans, c'est de la folie. On ne sort plus.
01:01On ne sort plus de la nuit, ce n'est pas la peine.
01:04On vit dans la crainte, mine de rien.
01:07Il y a les dealers, tout ce que vous voulez.
01:09En quelques années, ça s'est beaucoup dégradé.
01:11En 2024, pas moins de 40 fusillades ont été recensées dans la ville grenobloise,
01:16faisant 7 morts et 35 blessés.
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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