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00:00Maintenant âgé de 18 ans, Thomas Jalbert a été diagnostiqué avec le TDAH lorsqu'il avait 4 ans.
00:07Il avait des difficultés à se concentrer, à apprendre à l'école avec des signes d'impulsivité.
00:12C'est pas tout le monde qui comprenne c'est quoi le TDAH, la façon de parler, la façon d'agir.
00:17Tu sais, moi, si quelqu'un va me crier après, je vais au moins comprendre.
00:20Par exemple, en salle de classe, s'ils ont un test à faire, d'avoir un endroit plus calme,
00:25avoir le droit peut-être à des pauses, de pouvoir se lever, faire autre chose.
00:29Et c'est un combat quotidien sur les bancs de l'école, mais aussi à la maison.
00:33Je sortais des classes, je me promenais, puis je revenais quand ça me tentait, parce que j'étais pas focus.
00:39Souvent, moi et ma mère, on s'assistait un peu, si on avait des petits accrochages.
00:43Après l'école, des fois les enfants sont épuisés, s'il y a des devoirs, ça rend besoin de répéter les consignes plus souvent.
00:49En 2022-2023, 14% des élèves de la 6e à la 12e année ont été diagnostiqués avec ce trouble,
00:57soit deux fois plus qu'en 2015-2016, selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick.
01:02La prévalence du TDAH augmente de façon générale. C'est un trouble qui est de mieux en mieux connu.
01:07Quand j'étais à la petite école, on ne savait pas beaucoup qu'il y avait le TDAH.
01:10Renadus à l'astuce, il y en a quand même assez beaucoup.
01:12Mais en grandissant, le trouble se contrôle différemment.
01:15Moi, il était vraiment sévère, trouble d'opposition, mais avec le temps, ça s'est diminué.
01:20Dernièrement, ça m'arrive que je suis comme « wow, une chose à la fois, s'il te plaît, parce que je ne pourrai pas suivre ».
01:25Le cerveau devient de plus en plus mature. Les gens aussi, des fois, développent leur propre stratégie.
01:30Les symptômes eux-mêmes peuvent évoluer à travers le temps.
01:32Toutefois, avoir le bon diagnostic demeure un parcours du combattant.
01:36Avec ça, les évaluations peuvent rester un défi. Donc, on sait quand même qu'il y a des listes d'attente.
01:42À raison du manque de ressources humaines, de psychologues, présentement, l'attente, ça peut dépasser un an pour avoir une évaluation psychologique.
01:49Mylène Thomas, IMT-TVA, Edmonton.
01:55Sous-titrage Société Radio-Canada