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00:00Il y a eu plusieurs manifestations comme celle-ci
00:03en 2012. Les années passent, mais les inquiétudes restent.
00:06On se bat pour l'urgence, ça fait minimum 25 ans.
00:09Ici, qui sont inquiets?
00:10À peu près tous les employés, tous les départements.
00:13Ce groupe de citoyens s'implique depuis des années pour
00:16conserver leurs services de santé. Encore une fois,
00:19il sonne l'alarme.
00:21On est toujours en perte de service, écoutez. On est petit,
00:24on le sait, on coûte cher, on le sait, mais on a droit à des
00:27services.
00:29C'est inquiétant, ce qui se passe. On sait que quand il y a
00:32des rumeurs de coupure, bien, pour moi, c'est le début
00:35de la fin.
00:36Ils estiment que le possible transfert des deux technologistes
00:39médicaux à l'hôpital de Notre-Dame-du-Lac augure très
00:42mal.
00:44C'est pas en fermant le laboratoire qu'on va aider, au
00:47contraire.
00:49On est conscient que le laboratoire de Notre-Dame-du-Lac,
00:52il faut qu'il reste ouvert.
00:53On doute, nous, sur le moyen de recrutement.
00:56Les trois pistoles sont menacées de fermeture la nuit.
00:59Il serait étonnant, selon eux, que celle de Poyné-Gamau que
01:02soit épargnée par les compressions budgétaires.
01:05C'est pas Trois-Pistoles qui a été ciblée pour fermer il y a
01:08des années. Ça a toujours été Poyné-Gamau.
01:12Les délais pour se rendre à l'hôpital le plus près
01:15préoccupent.
01:16C'est une heure pour une prise en charge des fois qui peuvent
01:19être fatales.
01:21Avec 32 résidents en perte d'autonomie qui sont là, on ne
01:24peut pas les laisser en vie.
01:25Le gouvernement a fait un témoigne de l'importance de
01:28maintenir l'urgence ouverte 24 heures sur 24. Pas plus tard que
01:31vendredi dernier, un homme de 53 ans s'est présenté ici en
01:34soirée. Il a fait un arrêt cardiaque et le personnel a
01:38réussi à le réanimer.
01:39C'est mon père, ça peut être n'importe qui. Ça coûte cher,
01:42je comprends totalement, sauf que je pense pas qu'une vie,
01:45ça a une valeur.
01:47Pour ces citoyens, pas question d'attendre que la décision du
01:50CISSS du Bas-Saint-Laurent soit prise pour lancer un message
01:53à l'Assemblée nationale.
01:55Je pense pas, mais on veut dire qu'on va continuer à se battre,
01:58on baissera pas les bras.
01:59C'est trop important.
02:01S'il faut, on va bloquer la route. On va prendre tous les
02:04moyens qu'il faut pour se faire entendre.