• il y a 1 heure
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont dérégulation, copinage et éviction.
00:03Le sommet sur l'intelligence artificielle ne se termine pas en bonne intelligence.
00:07Les Etats-Unis n'ont pas signé la déclaration finale.
00:10Le vice-président, J.D. Vance, dit tout le mal qu'il pense de l'idée de réguler l'IA.
00:14Un fidèle d'Emmanuel Macron, Richard Ferrand, à la présidence du Conseil constitutionnel.
00:18Est-ce bien sage ? Le chef de l'État confirme son choix, mais ça provoque un procès en copinage.
00:23Et puis, ambiance houleuse à l'Assemblée nationale tout à l'heure,
00:25où le petit écran s'est invité dans les débats Rachida Dati, ministre de la Culture,
00:29a très vivement réagi à une question des Insoumis sur l'humoriste Merwan Benlazar et Vincent Defrance V.
00:38Une intelligence artificielle ouverte, inclusive et éthique.
00:41C'est le mot d'ordre signé par 58 pays à l'issue de la conférence de Paris sur l'IA.
00:46Mais d'irréductibles Anglo-Saxons résistent encore et toujours aux velléités régulatrices du vieux continent.
00:52Ni le Royaume-Uni, ni les Etats-Unis n'ont signé cette déclaration finale.
00:55D'ailleurs, le vice-président J.D. Vance a dit tout à l'heure tout le mal qu'il pense de cette idée de régulation.
01:07Nous pensons qu'une régulation excessive du secteur de l'IA pourrait tuer une industrie en plein essor.
01:12Et nous ferons tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance en matière d'IA.
01:18J'aimerais que cette approche dérégulatrice fasse son chemin avec cette conférence.
01:23J.D. Vance, le vice-président des Etats-Unis, c'était donc il y a quelques heures au sommet sur l'IA de Paris.
01:29Est-ce que c'est pas un des travers ? On veut réguler en Europe, on veut réguler ailleurs, on veut créer.
01:35C'est-à-dire qu'en fait, l'Europe a accumulé tellement de retard sur l'IA, c'est complètement abyssal, c'est complètement désespérant.
01:44On a la Chine, les Etats-Unis, qui sont des puissances colossales, qui investissent à coup de milliards de dollars
01:51pour développer des outils qui sont absolument vertigineux.
01:55C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez même pour des diagnostics médicaux des IA qui permettent de mieux soigner les patients.
02:01Et ça n'est que le début. Et nous, on a l'impression d'être à l'âge de Pierre et de dire non, non, il faut surtout mettre les deux pieds sur le frein.
02:09— Écoutez, citez-moi une IA européenne capable de rivaliser avec les mastodontes américains et chinois. Il n'y en a pas.
02:16— Mistral. — Ça demeure. — Mais justement, c'est... — C'est Renaud. C'est Renaud, Mistral, gagnant. Et on veut ça l'amener.
02:21Donc ça, c'est vous-même. C'est vous-même. — Ah, les vannes des années 80. Mais c'est quoi, là ?
02:26Vous devriez sortir et allez-vous vous cacher dans... — Il n'y a pas de raison. Confessez.
02:31— Il n'y a pas de raison que Mistral ne soit pas gagnant. — Voilà. — Je crois qu'on l'évoque.
02:35— Moi, je pense qu'effectivement, le discours défaitiste et autoflagellateur à chaque étape de tout ce qu'on fait...
02:43— C'est très français. — C'est très très très français, effectivement. Donc là, on essaie quand même avant tout...
02:49J'ai bien écouté le président de la République sur le discours sur l'IA. Bon, c'est un discours qui est plein de promesses à venir.
02:56J'espère qu'on va... Et on a une IA française aussi, avec le Mistral, le chat. — Oui, le chat aussi. En fait, c'est le tchat, je crois.
03:07— Le tchat. Ouais. Moi, c'est français, monsieur. C'est le tchat. Miaou. Et donc du coup... — Ah, les balfangues.
03:13— D'accord. Ils sont positionnés. C'est bien. On continue. Mais déréguler, c'est bien aussi, parce qu'on souffre de régulation. C'est important.
03:23— Allez, venons-en à l'enquête sur la mort de Louise. Allons jumeaux. L'ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains de la collégienne.
03:29— Oui, l'ADN d'un homme de 23 ans arrêté hier soir à 20 h. Principal suspect du meurtre. Désormais, son ADN se trouve sur les mains de la dépouille de Louise, 11 ans,
03:37morte poignardée de retour du collège. Le parquet l'a annoncé il y a quelques minutes. Les deux parents et la petite amie du suspect ont également été placés
03:44en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Parallèlement, deux autres gardes à vue ont été levées, celles d'un autre homme de 23 ans et de sa mère
03:52de 55 ans. Ils avaient été interpellés hier à Rouen, puis finalement donc relâchés.
03:57— Deuxième mot, copinage. C'est la petite musique qui monte dans les oppositions à propos du Conseil constitutionnel.
04:03— Pour vérifier la conformité des lois à la Constitution, est-ce qu'il vaut mieux être juriste ou bien politique ? Vous avez 4 heures.
04:10Bon. Alors la question, en tout cas, elle est vite répondue, si l'on en croit le choix d'Emmanuel Macron. Il veut mettre un fidèle Richard Ferrand
04:16pour succéder à Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel jusqu'à 2034. Un juge constitutionnel trop politique.
04:22La critique n'est pas nouvelle, mais cette fois, elle est très vive. « République des copains », disent les uns.
04:26« Le Conseil constitutionnel n'est pas une maison de retraite », lance carrément Marine Le Pen. Bref, le socialiste Olivier Faure
04:32paraîtrait presque aimable par rapport aux autres quand il nous dit qu'en gros, Richard Ferrand est bien gentil mais pas forcément très compétent pour le poste.
04:39— Ce que je souhaite, c'est qu'il puisse, lui, expliquer devant les commissions en quoi il ne sera pas celui qui, le matin,
04:46est au Conseil constitutionnel pour juger des lois qui sont adoptées par le Parlement et le soir, celui qui vient chuchoter à l'oreille du chef de l'État.
04:53Il existe un doute sérieux sur les compétences et un doute sur son impartialité. Et donc c'est à lui, maintenant, de les lever et de dire
05:01quelles sont les garanties qu'il apporte. Elisabeth Lévy a rappelé qu'il avait été celui qui avait appelé à un troisième mandat du chef de l'État.
05:08Si le chef de l'État démissionnait, il y aurait une interprétation à avoir de la Constitution pour savoir si le président de la République,
05:14n'ayant pas assumé deux mandats complets, est en mesure de se représenter ou pas.
05:19— Le premier secrétaire du PS au micro de Jean-Jacques Bourdin, dans le Grand Matin Sud Radio, Olivier Faure,
05:23regrette au passage le seuil élevé des trois cinquièmes nécessaires au Parlement pour pouvoir s'opposer à une telle nomination.
05:28— Et il y a Olivier Faure qui cite Elisabeth Lévy. — Oui, c'est très intéressant de voir qu'Alain Juppé a dit qu'on avait pas besoin
05:35de beaucoup de juristes au Conseil. — Oui. — Manque de pouces, manque de bol ou manque de chance, c'est Richard Ferrand qui l'a nommé.
05:43— Peut-être. — Allez, le troisième mot, éviction, celle d'un humoriste de France 5.
05:49Le sujet s'est invité à l'Assemblée nationale cet après-midi. — Méroine Benlazard, accusée d'islamisme pour des déclarations, par exemple,
05:55sur la place des femmes, je cite, à la demeure auprès du père. Déclaration plus ou moins ironique. C'était toute la question.
06:01Il était venu dans l'émission « C'est à vous » sur France 5 pour remplacer le titulaire habituel de la chronique.
06:05Ça avait été critiqué au point que la ministre de la Culture elle-même, Rachida Dati, avait annoncé qu'il n'y reviendrait pas,
06:11levée de boucliers du côté notamment des insoumis sur le thème de la censure, du retour du ministère de l'Information,
06:17critique auquel elle a donc vivement répondu tout à l'heure. — Vous allez m'écouter. Vous allez m'écouter jusqu'à la fin.
06:22Donc est-ce que les propos étaient répréhensibles ? Non. Est-ce que les propos étaient choquants ? Oui.
06:28Je veux redire la liberté de recrutement et de choix des animateurs et des journalistes, c'est l'antenne et la production.
06:35Ça n'est pas moi. Ensuite, là où je rejoins votre indignation, rien ne justifie une déferlante de haine.
06:41Rien ne justifie le racisme. Juste pour conclure, je veux aussi dire parce que vous l'avez rappelé,
06:48rien ne justifie l'essentialisation systématique. Faudrait aussi que l'humoriste arrête de dire qu'il a été viré par une arabe.
06:56— Voilà. Rachida Dati tout à l'heure à l'Assemblée nationale qui reprend donc les mots de l'humoriste qui avait réagi suite à l'annonce de son éviction.

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