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L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur la droite française : «Avant le combat, il faut se rassembler, pas se diviser.»

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Transcription
00:00Certainement pas, j'ai vu l'UMP décapité en un dimanche, un ancien président, deux anciens premiers ministres, terminé, j'ai vu le PS, terminé, j'ai vu comment on a cassé les partis, on dit quelquefois, Macron il a cassé les partis, c'est pas Macron qui a cassé les partis, ce sont les primaires, donc je crois que diviser un camp pour aller au combat, c'est exactement comme les Allemands et les Français quand ils vont contre la Chine, on se divise pas avant le combat, on se rassemble avant le combat, donc les primaires, il ne faut pas y compter.
00:29La seule bonne nouvelle du système, mais elle est que frémissante, c'est d'abord Michel Marnier qui l'a apporté, parce qu'il a reconstruit l'espace UMP, c'est-à-dire la droite macronienne et la droite LR se sont retrouvés dans le même espace politique, on a commencé à se reparler, on a commencé à se voir, donc cet espace a repris consistance, on a commencé à avoir des élus, et on commence à avoir des thèmes sur lesquels il y a une certaine intransigeance, on ne veut pas qu'on revienne sur les 64 ans, on veut qu'on reprenne un discours plus positif sur les entreprises,
00:59on voit arriver quand même un certain nombre d'éléments...
01:02On est d'accord sur l'immigration ?
01:03On est d'accord sur l'immigration, et donc, non, non, on voit cet espace, et sans espace, sans espace, alors il y a plusieurs candidats.
01:11Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Retailleau, Laurent Gauquier, David Lysnard...
01:16Oui, oui, vous pouvez prendre tout le monde, tout le monde n'a pas l'expérience...
01:21Quelle est la solution ?
01:22Je n'y avais pas pensé...
01:24Bon, en fait, ce que je crois, c'est qu'il y en a un qui se prépare sérieusement, qui est Edouard Philippe.
01:31Edouard Philippe, on aura besoin sans doute de rassembler, car de toute façon, pour gagner, il faut que les bonapartistes,
01:37ceux qui étaient autrefois appelés RPR, et les orléanistes, ceux qui étaient autrefois l'UDF, mais qui sont aujourd'hui les macroniens,
01:43plus que les gens d'opposition, plus LR, il faut que les gens s'entendent.
01:47Ce qui est apparu de manière significative aujourd'hui, et positive, c'est l'émergence de Retailleau,
01:52qui fait que chez LR, il y a quelqu'un dans l'espace gouvernemental, il y a quelqu'un qui prend du poids.
01:57Et d'ailleurs, à côté de lui, il y a Darmanin qui a aussi un profil intéressant et qui a lui aussi du poids.
02:03Donc je pense que cette droite-là, conservatrice, mais active et qui porte l'action gouvernementale avec loyauté,
02:11je trouve que cette droite-là, elle est indispensable à la victoire.
02:15Donc elle est en train de se constituer.
02:16De toute façon, auparavant, il n'y avait personne pour la porter, puisque le bloqué était à l'extérieur.
02:22Donc là, je vois quelque chose de positif.
02:24Donc ce qu'il faut maintenant, c'est organiser entre les deux droites une perspective possible de travail.
02:30Donc moi, je crois que des gens comme Retailleau ou Édouard Philippe peuvent tout à fait s'entendre.
02:34Ils ont été dans la même famille politique.
02:36Ils ont une éthique qui est très commune.
02:39Ils sont des gens sérieux tous les deux.
02:41Je pense qu'il n'y a pas de raison pour laquelle on ne puisse pas trouver une entente.
02:45Donc ce n'est pas facile.
02:46Ce sera difficile.
02:48Mais il y a deux ans et pendant les cinq dernières années, il n'y avait pas d'espoir.
02:52Là, on voit revenir une dynamique qui est possible parce qu'on sent bien que Mélenchon va avoir des difficultés à gauche.
03:01Et donc, il faut être au second tour.
03:02Donc il faut aller chercher les 20, 25 %.
03:04Et ça, je crois que ça doit être faisable.

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