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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête sur Europe 1, merci d'être avec nous.
00:08On va prendre plein d'auditeurs en ligne, 0 à 80, 20, 39, 21,
00:11il y en a beaucoup qui veulent réagir à cette affaire de Robert Ménard,
00:14il y en a beaucoup qui veulent réagir aussi aux nominations de l'Arcom.
00:18Arcom, le président du Sénat, veut nommer Catherine Gentil,
00:21une journaliste de TF1 ici, qui s'interroge sur l'interdiction du RN,
00:24et Richard Ferrand, un proche d'Emmanuel Macron, à la tête du Conseil Constitutionnel.
00:28On va lui expliquer ce que c'est que le Conseil Constitutionnel aussi.
00:31C'était Laurent Fabius qui était à la tête du Conseil.
00:34On a d'abord Anne qui était avec nous tout à l'heure,
00:37et on a été coupé, qui voulait réagir sur Robert Ménard.
00:40Anne Duvar, merci Anne.
00:42Bonsoir.
00:43Merci Anne, je vous entends beaucoup mieux là, ça y est c'est bon.
00:46Oui, oui, il semblerait que les joies d'habiter à la campagne
00:49font qu'on est toujours à la recherche d'un peu de réseau.
00:52C'est ça, mais bon, ça y est, là c'est bon.
00:55Oui, exactement. Merci en tout cas, Anne.
00:58Je voulais réagir sur Robert Ménard, effectivement,
01:02parce que, lorsque j'ai entendu cet élu,
01:05il y a quand même une chose qui m'a interpellée,
01:08c'est le fait de dire,
01:10j'espère que je croise les doigts pour...
01:15C'est pas normal, il y a des textes de loi,
01:18il a pris une position qui est extrêmement courageuse,
01:22et pour ça, moi je l'en remercie du fond de coeur,
01:25il n'avait pas à marier une personne
01:28qui se vante d'être sous-occupée.
01:31C'est pas le fait qu'elle soit sous-occupée
01:33qui pose véritablement un problème,
01:35on sait bien qu'elles ne sont pas exécutées dans notre pays,
01:38il ne faut surtout pas les brusquer les pauvres.
01:40Mais là, là où je ne suis pas d'accord du tout,
01:45c'est qu'un élu risque sa peau,
01:48risque son argent, risque sa carrière,
01:51parce qu'à un moment donné,
01:54un espèce d'étranger qui n'a rien à foutre là,
01:57lui crache à la gueule,
01:59je suis sous-occupée et je t'emmerde
02:01parce que maintenant tu vas me marier,
02:03parce que c'est mon droit,
02:05et il n'a rien le droit de dire ni de faire.
02:08Comme je l'expliquais tout à l'heure,
02:11j'ai repris des études de droit,
02:13et j'ai vite vérifié là, entre deux,
02:15s'il avait pu exercer son droit de retrait,
02:18par exemple, comme tout fonctionnaire.
02:20Figurez-vous que s'il avait exercé son droit de retrait,
02:23il était passible de sanctions.
02:27Mais comment vous voulez qu'on ait encore des maires ?
02:31Moi dans un petit commune,
02:34comment voulez-vous qu'en plus,
02:36on ait encore des maires,
02:37on ait encore des gens qui ont envie de s'engager,
02:39qui ont envie de faire respecter la loi ?
02:42C'est fou, c'est complètement fou.
02:45Et je disais aussi,
02:47s'il y a des pétitions, des marches,
02:51je ne suis pas abégiée, j'en suis même assez loin,
02:53mais j'irai.
02:54J'irai pour soutenir Robert Ménard.
02:56Il est condamné.
02:59J'aimerais que ce soit l'étincelle qui déclenche la bombe.
03:02Franchement, j'aimerais que ce soit un succeau
03:06qui réveille la société française.
03:08Mais je me dis que,
03:10attends,
03:12je vais être plus polie que ce que j'ai dit
03:15Ils nous pissent dessus
03:17sans même essayer de nous faire croire qu'il pleut.
03:19Ils votent pour une personne
03:24et ils revotent pour la même personne.
03:28Mais moi je dis qu'ils ont raison.
03:30Ils ont raison de nous pisser dessus
03:33sans même nous faire croire qu'il pleut.
03:34Parce qu'à un moment donné, il y en a marre.
03:36Et là où j'en veux beaucoup,
03:38alors comme je disais, je suis en deuxième année de droit,
03:40je veux être avocate,
03:41et là où j'en veux beaucoup aux gens qui connaissent le droit,
03:45c'est leur inaction.
03:47C'est leur inaction.
03:49C'est eux, c'est Montesquieu qui disait
03:52qu'il fallait que par la force des lois,
03:54le pouvoir arrête le pouvoir.
03:57L'esprit des lois.
04:00Eh bien, oui, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir.
04:04Et là vous parlez du conseil constitutionnel.
04:07Alors, outre le fait que c'est, entre guillemets, normal
04:11que notre président mette un copain à lui,
04:14c'est le jeu Mapeau-Blucette, comme le disait l'autre.
04:17Mais là, ce qui n'est pas normal,
04:20c'est que la personne qu'il va mettre en place
04:23est favorable à un troisième manga d'Emmanuel Macron.
04:27Il est favorable au-delà de tout,
04:30donc à triturer la Constitution,
04:33parce qu'il faut modifier la Constitution.
04:35Je signale quand même que la Constitution, c'est la norme suprême.
04:38Il n'y a rien au-dessus de la Constitution.
04:41Encore que le droit européen, pareil,
04:44pour ne plus s'appliquer en France,
04:46nécessite parfois que la Constitution soit un petit peu...
04:51Bon, passons.
04:53Mais on va dire, finalement,
04:56il a le droit de faire trois mandats, quatre mandats.
04:59On va remettre un mandat, alors peut-être pas à sept ans,
05:03avec la durée des députés, ça pourrait poser problème.
05:07Mais c'est un scandale, c'est un scandale.
05:10Et moi, je vais être avocate pour dénoncer tout ça.
05:14Richard Ferrand ne pourra pas triturer la Constitution
05:17pour permettre au président de faire un troisième mandat.
05:20Ça, ça n'existe pas.
05:21Il aura un rôle important, mais il ne pourra pas faire ça.
05:23J'ai laissé mon numéro de téléphone,
05:25je prends l'oupi devant tous les auditeurs.
05:28Quand il a été, la première fois,
05:31j'ai dit à mes camarades de classe,
05:34camarades, c'est à mettre entre guillemets,
05:36je suis quand même en fac de droit,
05:38je ne fréquente pas ces gens-là,
05:40j'ai dit à mes amis,
05:43lui, un jour, il se fera couronner empereur.
05:47Tout le monde a rigolé,
05:49« Oh, mais non, tu exagères, tu joues... »
05:51Non, non, non, moi, je te dis qu'un jour,
05:53il se fera couronner empereur.
05:55Il va se découvrir une descendance de Louis XVI,
05:59il va se faire couronner,
06:01parce qu'il n'a pas envie de lâcher le pouvoir qu'il a.
06:04Il n'en a pas envie.
06:06Que l'on s'interroge sur cette nomination
06:08qui, évidemment, est éminemment politique,
06:10que l'on dise qu'évidemment,
06:11elle aura un impact après 2027,
06:13parce que c'est aussi ça qui est en jeu,
06:15que l'on dise que Franck Ferrand n'a pas de compétences juridiques spécifiques...
06:18Richard Ferrand.
06:19Richard Ferrand, pardon.
06:20Franck Ferrand, le pauvre, laissez-le houiller.
06:22... n'a pas de compétences juridiques spécifiques
06:24et n'est pas un constitutionnaliste,
06:26donc c'est dommage,
06:27parce qu'évidemment, c'est ce qu'on cherche.
06:29Oui, maintenant, il ne faut pas non plus
06:31commencer à fantasmer et imaginer
06:33des pouvoirs qu'il n'aura pas.
06:34Il n'y aura pas le troisième empire.
06:36Mais ce que vous ne comprenez pas,
06:38c'est que quand même,
06:39le président du conseil constitutionnel,
06:41la dernière loi qui a été votée
06:44pour le droit du sol,
06:48je vous signale quand même
06:50qu'elle a été votée
06:54de façon à contourner
06:56ce qui est écrit dans la constitution,
06:58non pas pour contourner la constitution,
07:01mais pour contourner le conseil constitutionnel
07:03qui aurait pu déclarer la loi un constitutionnel.
07:06Donc les députés n'ont pas pris le risque,
07:08ils ont préféré voter une loi
07:10entre guillemets normale
07:12qui permettait de prendre des mesures d'urgence
07:14pour Mayotte, etc., le droit du sol, etc.
07:16Mais, tout plutôt que d'avoir affaire
07:19au conseil constitutionnel.
07:21C'est grave quand un pays se méfie
07:23de ses institutions.
07:25Il y a une vraie crise là.
07:27C'est qu'on a perdu la tête.
07:29Je suis assez d'accord.
07:31Merci Anne d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:33C'est très intéressant.
07:34Merci Anne d'avoir été avec nous.
07:35Et bonne chance pour vos études,
07:36vous nous tenez au courant.
07:37Je vous embrasse Anne.
07:38Oui, avec plaisir.
07:39Merci beaucoup Anne.
07:40On va se retrouver dans un instant sur Europe 1
07:42et on va reparler de ses nominations.
07:44C'est vrai qu'on va bien vous expliquer tout cela
07:46parce que c'est vrai que c'est un peu n'importe quoi.
07:49A tout de suite.
07:54Europe 1.
07:5516h-18h.
07:56On marche sur la tête.
07:58Cyril Hanouna.
07:5917h42 sur Europe 1.
08:00Merci d'être avec nous.
08:01Et on va revenir sur les nominations
08:03qui ont énormément fait parler ce week-end.
08:05Une nomination à venir.
08:06Gauthier Lebré.
08:07Je suis désolé, mais il y a Fabien Lequeuve
08:09qui dit des horreurs.
08:10Oui, il dit des horreurs.
08:11Mais non, pas lui.
08:12Il n'y a pas que moi dans la pub qui dit des horreurs.
08:13Ah, punaise.
08:14Il en fait.
08:15Il en fait.
08:16Olivier.
08:17Richard Ferrand.
08:18Richard Ferrand est le favori
08:22pour prendre la place de Laurent Fabius
08:25qui arrive au terme de son mandat
08:27à la présidence du Conseil constitutionnel.
08:29Le Conseil constitutionnel,
08:31c'est un conseil qui vérifie que chaque loi
08:33qui est votée par le Parlement
08:35ou chaque décision qui est prise
08:37par le chef de l'État,
08:39le recours au référendum,
08:40la dissolution des mesures comme celle-ci,
08:43son respect.
08:45Un référendum organisé.
08:47Oui, c'est ce que je viens de dire.
08:48Respect.
08:49Il a toujours un problème.
08:50Il est sourd, lui.
08:51Non, c'est moi.
08:52C'est moi.
08:53Normalement, quand on l'attaque, c'est moi.
08:55On a deux sourds et un mec comprenant.
08:58Avec une équipe pareille,
08:59on ne va pas aller très loin.
09:00J'augmente si.
09:01La surdité n'empêche pas l'intelligence.
09:02Bien sûr.
09:03Donc, il vérifie que chaque loi
09:05votée par le Parlement
09:06et chaque décision prise
09:07par le président de la République
09:08respectent la Constitution.
09:09Par exemple, ça peut donner
09:11la moitié de la loi d'Armanin
09:13qui est censurée,
09:14la dernière loi immigration.
09:16Sur la dissolution, intéressant.
09:19La dissolution,
09:20l'article de la Constitution
09:22dit bien que le président de la République
09:24doit consulter
09:25le président de l'Assemblée nationale
09:26et du Sénat.
09:27Or, on l'a vu,
09:29la consultation n'a pas vraiment été respectée
09:32lors de la dernière dissolution.
09:34Donc, parfois, le Conseil constitutionnel
09:36qui valide aussi les comptes de campagne
09:38des candidats.
09:39Et on sait, comme des campagnes,
09:40on peut voir tous les comptes validés
09:42alors qu'il y avait sans doute
09:44quelques fraudes ici et là.
09:46À l'époque, par exemple, de Roland Dumas.
09:48On sait que les comptes de campagne
09:49ont été validés à ce moment-là.
09:51Donc, c'est vraiment des sages
09:54qui vérifient que la Constitution
09:55est bien respectée.
09:56Et la polémique autour du Conseil constitutionnel,
09:59c'est est-ce que la politique
10:01s'invite dans les décisions
10:02du Conseil constitutionnel ?
10:04Donc, si vous avez Laurent Fabius
10:05qui porte plutôt son cœur à gauche,
10:07est-ce qu'il fait de la politique
10:08quand il censure une partie
10:09de la loi d'Armanin
10:10sur l'immigration
10:12renforcée par les Républicains ?
10:13C'est les décisions
10:14qui peuvent poser problème.
10:16Et Richard Ferrand ?
10:17Richard Ferrand a été membre
10:18du Parti socialiste
10:19pendant 36 ans.
10:20Il vient de la gauche, absolument.
10:21Et puis 10 ans de compagnonnage
10:22avec Macron.
10:23Mais c'est un macroniste ultra-proche.
10:25Et certains se disent
10:27si le RN arrive au pouvoir,
10:29ça sera le premier contre-pouvoir
10:31à Marine Le Pen
10:32et il censurera
10:33nombre de ses décisions
10:35et nombre de ses lois.
10:36Il n'y a pas quand même un problème
10:37en France, excusez-moi.
10:38Donc, ça veut dire
10:39que tu vas avoir un mec
10:40au Conseil constitutionnel
10:41qui a été nommé par l'ancien Président
10:43et qui va te paralyser le pays ?
10:45Non mais c'est n'importe quoi.
10:47Il peut plus ou moins le paralyser
10:48parce qu'il n'est pas seul.
10:49Après, on dit que
10:51il y a les autres membres
10:52et que chacun, en plus,
10:53n'est pas nommé
10:55par les mêmes sensibilités.
10:57Non mais les mecs, c'est quand même...
10:59Ce pays tourne vraiment pas rond.
11:00Il faudrait mettre que des juristes.
11:01Pas de politique.
11:02Moi, je pense qu'il faudrait
11:03mettre que des juristes.
11:04Des constitutionnalistes.
11:05Moi, pas du tout.
11:06Il faut mettre personne.
11:07Il faut arrêter ce Conseil constitutionnel.
11:08Non, c'est une institution
11:09qui est importante.
11:10La seule institution
11:11qui est importante pour moi,
11:12c'est l'Association Gauthier-Lebray.
11:14Voilà, merci.
11:15Non mais c'est pour ça
11:16que certains se posent la question
11:17du changement de la Constitution,
11:19notamment pour permettre
11:20un référendum sur les sujets migratoires,
11:22notamment pour réformer,
11:23ça a été dit par notre auditrice,
11:25le droit du sol à Mayotte
11:27et pourquoi pas le supprimer
11:29définitivement à Mayotte.
11:30Donc voilà,
11:31il y a aussi la question
11:32de changer notre Constitution
11:34pour pouvoir permettre
11:36ces réformes-là.
11:38Je rappelle que la dernière fois
11:39que notre Constitution a été changée,
11:40c'était il n'y a pas si longtemps,
11:41moins d'un an,
11:42sur évidemment la constitutionnalisation
11:44de l'IVG, l'avortement,
11:46qui a été voté par le Congrès
11:48puisque pour changer la Constitution,
11:49il faut les trois cinquièmes du Congrès.
11:51C'est pourquoi il n'y a aucune chance
11:53que Richard Ferrand fasse en sorte
11:55qu'Emmanuel Macron puisse faire
11:56un troisième mandat.
11:57Il faudrait les trois cinquièmes du Congrès,
11:58vous imaginez bien qu'aujourd'hui,
11:59on n'a même pas un cinquième
12:01de l'Assemblée Nationale,
12:02donc les trois cinquièmes du Sénat
12:04et de l'Assemblée, c'est impossible.
12:05Merci Patrick.
12:07Sa nomination n'est pas totalement faite
12:09parce qu'il doit passer
12:10dans la commission des lois
12:11de l'Assemblée et du Sénat
12:13et à l'Assemblée,
12:14ça sera compliqué pour lui.
12:16Il est contesté.
12:17Il y a aussi Darkom qui veut...
12:19Le président du Sénat
12:20veut nommer Catherine Gentil,
12:22une journaliste de TF1-LCI
12:23qui s'interroge sur l'interdiction
12:24du RNZ.
12:25Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
12:26Elle avait posé la question
12:28du Rassemblement National
12:30et elle avait dit
12:31il faut soit le considérer
12:32comme un parti comme les autres,
12:34soit se poser la question
12:35sur l'interdiction
12:36et les Français devront trancher.
12:37Oui mais elle n'était pas revendicative,
12:39c'était dans un débat
12:40où elle s'interrogeait.
12:42Et c'est Gérard Larcher
12:44qui l'a nommé,
12:45donc plutôt un président
12:46les Républicains.
12:47Non, la seule chose
12:48que ça m'évoque,
12:49c'est que Thomas Guénolé
12:50peut demain être nommé
12:51à l'ARCOM.
12:52Bien sûr.
12:53Puisque je rappelle
12:54qu'il est arrivé dans votre émission
12:55après un débat
12:56sur l'interdiction du RN.
12:57En fait, la seule chose
12:58qui nous intéresse,
12:59c'est est-ce que
13:00toutes les sensibilités
13:02seront représentées
13:03dans le nouveau collège ?
13:04C'est ça qui est intéressant.
13:05Est-ce qu'il y a quelqu'un
13:06qui s'est posé l'interdiction
13:07de la France insoumise
13:08qui sera dans le collège
13:09de l'ARCOM ?
13:10Bravo, bravo.
13:11Jacques est avec nous
13:12de Gironde.
13:13Bonjour Jacques.
13:14Bonjour.
13:15Vous nous appelez sur
13:16européen 01 80 20 39 21.
13:17Ah oui.
13:18Merci d'être avec nous Jacques.
13:19C'est calme.
13:20Oui, bonjour.
13:21Bonjour Jacques.
13:22Bon Cyril.
13:23Ben écoutez,
13:24il faut attendre longtemps.
13:25La quittaine passe en dernier.
13:26Ce n'est pas grave.
13:27Non, non, on l'a.
13:28Concernant la nomination
13:29de Monsieur Ferrand.
13:30Oui.
13:31Il n'avait pas des casseroles
13:32ce brave homme ?
13:33Alors,
13:34l'affaire de Mutuel de Bretagne.
13:36L'affaire de Mutuel de Bretagne.
13:37Exactement.
13:38Oui.
13:39Elles vont disparaître
13:40les casseroles ?
13:41Il y a eu un non-lieu
13:42pour prescription.
13:43Il parait qu'il y avait un non-lieu
13:44pour prescription.
13:45Oui.
13:46Bon d'accord.
13:47Alors Monsieur le Président
13:48va se mettre
13:49un bon ami
13:50pour être sûr
13:51que s'il a besoin de lui
13:52ensuite,
13:53il aura,
13:54il répondra
13:55à ses questions.
13:56Quant au problème
13:57de Monsieur Ménard,
13:58est-ce que c'est le TGI
13:59ou est-ce que c'est
14:00le tribunal administratif
14:01devant lequel
14:02il est passé ?
14:04Si c'est
14:05le tribunal administratif,
14:06je pense que les juges
14:07administratifs,
14:08on devrait un peu
14:09les contrôler
14:10et leur refaire
14:11faire des études
14:12parce que je trouve
14:13quand même
14:14qu'ils passent leur temps
14:15à se contredire
14:16et à passer leur temps
14:17à aller,
14:18à prendre des décisions
14:19qui finissent par
14:20emmerder les Français
14:21et ne pas répondre
14:22aux questions
14:23des Français.
14:24Voilà.
14:25Voilà les deux points
14:26importants.
14:27Et je pense que Monsieur Ménard,
14:28il a raison
14:29de dire
14:30qu'il n'a pas besoin
14:31de lui
14:32donner la raison.
14:33Il a totalement raison.
14:34On ne peut que
14:35lui donner raison
14:36et il faut être
14:37abruti
14:38ou il faut être
14:39ridicule
14:40pour aller chercher
14:41des moises
14:42à un maire
14:43qui fait son boulot
14:44et qui le fait très bien
14:45et depuis des années
14:46et qui est réélu
14:47et qui est aimé
14:48par sa population.
14:49Alors qu'on lui
14:50foute la paix
14:51et il a raison
14:52de ne pas avoir fait
14:53le mariage
14:54qu'on voulait
14:55lui faire faire
14:56qui était un mariage
14:57où je ne suis pas.
14:58C'était utopique.
14:59Voilà.
15:00Voilà ce que je voulais dire.
15:01Mais enfin,
15:02si vous voulez,
15:03je pense que maintenant,
15:04si en plus de ça,
15:05certaines personnes
15:06veulent supprimer le RN,
15:07il faudrait quand même
15:08qu'ils réalisent
15:09qu'il y a 10 millions
15:10de Français
15:11qui sont favorables
15:12au RN.
15:13Alors,
15:14est-ce qu'on peut
15:15balayer 10 millions
15:16de Français
15:17d'un revers de main
15:18ou d'un revers
15:19de phrase ?
15:20Voilà ce que je voulais dire.
15:21Bonsoir Olivier
15:22aussi au passage.
15:23Merci beaucoup.
15:24Merci beaucoup.
15:25Merci Jacques
15:26d'avoir été avec nous
15:27sur Europe.
15:28Bonsoir à la quittaine.
15:29Bonsoir.
15:30Bonsoir.
15:31Oui, la quittaine.
15:32Merci.
15:33La quittaine.
15:34Les chéries,
15:35on est vraiment
15:36l'émission,
15:37je crois qu'on devait
15:38être l'émission
15:39la plus écoutée
15:40de l'après-midi.
15:41C'est un truc de fou
15:42ce qui se passe autour
15:43de cette émission.
15:440180 20 39 21.
15:45Tiens,
15:46il y a Jean-Michel Apathique
15:47qui nous écoute.
15:48Il vient de tweeter.
15:49Je suis en train d'écouter
15:50le cours de droit constitutionnel
15:51de Gauthier Lebray
15:52et de Cyril Hanouna
15:53sur Europe 1.
15:54J'avoue,
15:55j'ai beaucoup ri.
15:56Étonnant, non ?
15:57Jean-Michel,
15:59c'est le monsieur
16:00qui prédisait la victoire
16:01d'Anne Hidalgo
16:02à la dernière présidentielle.
16:03En tout cas,
16:04on le salue.
16:05Il doit être,
16:06j'imagine...
16:07Apparemment,
16:08il vous a dit prochain président.
16:09Il parle de Lanoui.
16:10Oui.
16:11Il est incroyable.
16:12Il est incroyable.
16:13Il est à côté de la plaque
16:14mais on l'aime bien
16:15puisque c'est notre auditeur
16:16le plus fidèle.
16:17Et puis maintenant,
16:18il est connu pour dire
16:19toujours le contraire
16:20du réel,
16:21de l'air du temps.
16:22Il n'a rien compris
16:23à l'époque dans laquelle on vit.
16:24Après ça,
16:25c'est sûr qu'il n'a rien compris
16:26mais en tout cas,
16:28si on peut l'aider
16:29à comprendre les choses,
16:30si on peut l'aider,
16:31vous savez,
16:32nous, on est toujours là.
16:33On peut être en désaccord
16:34avec Gauthier
16:35et ça peut m'arriver
16:36sur l'émission
16:37mais là,
16:38Gauthier a simplement
16:39rappelé le factuel,
16:40la réalité
16:41des missions du Conseil Constitutionnel.
16:42En quoi une demi-phrase
16:43de ce qu'a pu dire
16:44Gauthier
16:45sur le Conseil Constitutionnel
16:46peut alimenter
16:47quelque chose
16:48de cette nature-là ?
16:49Qu'est-ce qu'il dit ?
16:50Mais laisse le ricaner.
16:51Les mecs,
16:52laisse le ricaner.
16:53Mais chéri,
16:54on va le laisser.
16:55C'est notre auditeur.
16:56Oui, c'est notre auditeur.
16:57C'est un auditeur.
16:58Respect aux auditeurs.
16:59Respect aux auditeurs.
17:00Toujours.
17:01Respect aux auditeurs.
17:02Il y a Jean de Paris
17:03qui est avec nous.
17:04Jean,
17:05merci d'être avec nous.
17:06Bonjour.
17:07Merci d'être là.
17:08Et bravo
17:09pour votre franc-parler.
17:10Je vous fais plaisir
17:11car,
17:12comme vous dites,
17:13on marche sur la tête
17:14à tout niveau.
17:15Je vous le confirme.
17:16Et alors moi,
17:17je suis totalement
17:18scandalisé
17:19par la probable
17:20nomination
17:21de Richard Serrant.
17:22Alors,
17:23une auditrice
17:24précédente
17:25m'a enlevé
17:26à peu près
17:27tous les éléments
17:28que je voulais vous dire.
17:29Je les partage totalement.
17:30Je suis un ancien avocat
17:31et la jeune consoeur
17:32a dit
17:33ce qu'il fallait.
17:34C'est-à-dire
17:35qu'on nomme
17:36au plus haut niveau
17:37du droit français
17:38un homme
17:39qui n'a
17:40aucune compétence
17:41sérieuse
17:42en droit
17:43et qui est
17:44un copain
17:45de Macron
17:46engagé
17:47très fortement
17:48dans le militantisme
17:49et,
17:50de surcroît,
17:51qui a
17:52plusieurs
17:53exemples
17:54et de surcroît
17:55qui a quand même
17:56bien qu'il ne faille
17:57pas aborder
17:58ce sujet
17:59qu'avec une
18:00extrême précaution,
18:01mais tout de même
18:02il a eu des mesures
18:03avec la justice
18:04et il n'a pas été
18:05tout à fait net
18:06dans les combines.
18:07Oui.
18:08Alors,
18:09elle a dit
18:10qu'il y a eu
18:11un non-lieu
18:12pour prescription.
18:13Non-lieu
18:14par changement
18:15de magistrat,
18:16n'est-ce pas ?
18:17Oui,
18:18bien sûr.
18:19Alors,
18:20vous comprenez,
18:21c'est quand même
18:22très grave
18:23cette nomination
18:24parce qu'elle est faite
18:25pour neuf ans.
18:26Elle va,
18:27que l'on le veuille ou pas,
18:28il va faire la pluie
18:29et le beau temps
18:30au niveau d'une orientation
18:31du droit.
18:32Or,
18:33Macron est un acharné
18:34pour détruire,
18:35on le sait,
18:36la souveraineté
18:37de la France.
18:38Il veut que l'on devienne
18:39un État fédéral
18:40alors que nous sommes
18:41par histoire
18:42surtout portés,
18:43quelles que soient
18:44les idées politiques,
18:45mais on est nationaux,
18:46on est souverainistes
18:47et,
18:48avec,
18:49à la tête
18:50du peuple,
18:51à la tête
18:52du conseil constitutionnel,
18:53un homme qui va
18:54complètement s'engager
18:55là-dedans,
18:56eh bien,
18:57on va avoir du mal,
18:58c'est tout.
18:59On va avoir du mal
19:00à respecter
19:01notre France.
19:02Mais c'est sûr.
19:03C'est ce que je pense.
19:04Non mais,
19:05Jean,
19:06je vous le dis,
19:07c'est n'importe quoi.
19:08C'est n'importe quoi.
19:09Mais oui,
19:10mais c'est à tout niveau,
19:11vous comprenez.
19:12On marche sur la tête
19:13à tout niveau.
19:14Le droit,
19:15on a,
19:16moi,
19:17je sais pas,
19:18j'ai adoré le droit,
19:19j'ai fait bien d'autres choses
19:20après,
19:21dans ma vie.
19:22Mais bon,
19:23le droit,
19:24avant,
19:25défendait les victimes.
19:26Actuellement,
19:27elle défend,
19:28elle défend
19:29les assassins
19:30et compagnie
19:31au motif que ces gens-là
19:32ont été maltraités
19:33par la société
19:34par la vie.
19:35Oui,
19:36oui,
19:37c'est ça.
19:38Exactement,
19:39il y a toujours des circonstances
19:40atténuantes.
19:41Oui,
19:42oui,
19:43c'est ça.
19:44Songez,
19:45songez quand même.
19:46Et ce que je trouve étonnant,
19:47c'est qu'il n'y a pas un juriste
19:48sur ton plateau
19:50Je suis d'accord.
19:51Et d'ailleurs,
19:52il va falloir qu'on y songe.
19:53Je suis complètement d'accord.
19:54Et à un très haut niveau,
19:55on dit n'importe quoi.
19:56Je vais prendre l'exemple
19:57de Barnier.
19:58Alors,
19:59justement,
20:00Jean,
20:01est-ce que vous pouvez
20:02être avec nous demain ?
20:03Comme ça,
20:04on va parler de Barnier
20:05parce que de toute façon,
20:06ça c'est un sujet.
20:07Vous allez nous raconter tout ça
20:08parce que c'est,
20:09vous voyez avec nos équipes,
20:10mais quand vous voulez.
20:11Je crois que non,
20:12car figurez-vous,
20:13je dois aller à l'Assemblée nationale.
20:14Ah non,
20:15oh là là,
20:16bon courage.
20:17Alors,
20:18merci Jean.
20:19Je vous embrasse fort.
20:20Merci d'avoir été avec nous.
20:21Je suis forcément
20:22un peu occupé en ce moment.
20:23J'ai vraiment des choses
20:24à vous dire.
20:25Avec plaisir Jean.
20:26Merci d'avoir été avec nous.
20:27Merci à tous.
20:28Tout de suite,
20:29c'est Laurence Ferrari.
20:30Punchline sur CNews Europe.
20:31Salut.
20:32Salut.
20:33Salut.
20:34Salut.
20:35Salut.
20:36Salut.
20:37Salut.
20:38Salut.
20:39Salut.
20:40Salut.
20:41Salut.
20:42Salut.
20:43Salut.
20:44Salut.
20:45Salut.
20:46Salut.

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