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00:00Europe 1, 16h18, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Il est 16h33 sur Europe 1, merci d'être avec nous.
00:08Olivier Lartigolle est là, Fabien Lequevre est là, Valéry Vénanime est là,
00:12et Gauthier Lebré se remet, parce que Gauthier Lebré franchement,
00:15j'ai rarement vu un danseur comme ça, depuis samedi soir.
00:18C'est vrai que vous vous êtes déranchés ensemble, dans un restaurant qui danse aussi ?
00:23Oui, ce qu'on appelle un restaurant festif.
00:26Il y avait Gauthier Lebré avec moi, je peux vous dire, c'est pas personne.
00:30Il a enflammé le dancefloor ?
00:31C'est même quelqu'un.
00:33Non, il était avec sa femme, attention.
00:35Non mais bien sûr, on peut être un danseur hors pair et un garçon tout à fait bien.
00:40Le bassin était très décontracté.
00:43Entre un volta.
00:45Il était incroyable, Gauthier Lebré était incroyable.
00:47Et vous aussi vous avez bougé, Cyril ?
00:48Non, pas trop.
00:49Très sage, Cyril, très sage.
00:51Vous dansez pas vous ?
00:52Non, tranquille.
00:53Pourtant vous êtes un dieu de la danse.
00:54Au bar, tranquillement.
00:56Vous êtes de ces garçons un peu mystérieux.
00:59Le mystérieux ténébreux qui est au bar.
01:01Oui, j'observe, j'observe.
01:04Merci.
01:05Tapis dans l'ombre.
01:07Robert Ménard, convoqué par la justice car il a refusé de marier un homme sous OQTF.
01:11Cette histoire est folle, il y a énormément d'auditeurs qui veulent réagir.
01:140 à 80, 39, 21.
01:16Il y a Nicolas Demes qui est avec nous sur Europe 1.
01:19Bonjour Nicolas.
01:20Salut Cyril, salut à tous.
01:22Salut Nicolas, merci d'être là.
01:23Merci à toi de m'avoir sauvé.
01:25Vous avez vu cette affaire encore, c'est incroyable.
01:28Oui, on peut se tutoyer.
01:30Bien sûr Nicolas, allez-y.
01:32Ça fait vraiment plaisir de t'avoir au téléphone.
01:35Merci Nicolas, vous êtes de Metz, c'est ça ?
01:37Je te suis depuis le début, oui c'est ça.
01:39Je te suis vraiment depuis France 4 et tout.
01:42Merci Nicolas, merci beaucoup.
01:44Franchement, ça me touche.
01:48Pour remercier Robert Ménard, vous voulez dire ce que je pensais,
01:53parce que je trouve ça honteux.
01:55En fait, j'ai l'impression qu'en France, on fait tout pour les autres QTF et rien pour les autres.
01:59Moi, c'est mon sentiment.
02:01Ce monsieur veut se marier.
02:04Moi, je pense que c'est faux, c'est pour avoir les papiers.
02:07Il doit être en France depuis quelques années déjà, sous OQTF forcément.
02:13Et il faut savoir que ce monsieur, quand il aura vraiment ses papiers,
02:17il va toucher une somme en plus, rétroactif.
02:21C'est ce qu'on m'a confirmé ce week-end.
02:24Mais il n'aura pas ses papiers, il a été expulsé en Algérie.
02:26Il n'aura jamais ses papiers.
02:28Il a été expulsé en Algérie à l'époque justement du non-mariage.
02:32Donc il n'est plus sur le sol de France.
02:34D'accord.
02:35Donc là, quoi qu'il arrive, il n'y reviendra jamais.
02:38Il n'y reviendra jamais.
02:40Après, pour les autres OQTF, c'est un peu ça, quoi.
02:44Ils vont quand même toucher une somme le jour où ils auront les papiers,
02:48malgré qu'ils soient sous OQTF.
02:50Et il faut savoir qu'ils vont toucher une somme conséquente.
02:54Peut-être que vous vous confondez avec l'autre histoire,
02:56avec Doualem S. qui est sorti de Crac,
02:59qui est en situation irrégulière,
03:01à qui on a donné 1 200 euros de dédommagement.
03:04Oui.
03:05Après, moi, on m'a dit ce week-end
03:07qu'il y avait certains OQTF qui touchent des sommes conséquentes
03:11et des 20, 30, 40 000 plus rétroactifs.
03:15Et c'est des dames qui travaillent pour les réfugiés.
03:21Non, mais quand vous êtes OQTF, je me permets, monsieur,
03:23vous n'êtes pas dans une situation très favorable, déjà.
03:26Vous devez quitter le territoire français.
03:28C'est une question administrative.
03:29Et vous n'avez pas 20, 30 000 euros pour...
03:32Il peut y avoir une aide au retour,
03:34mais qui n'est pas de 20 à 30 000 euros.
03:37Impossible.
03:38Moi, c'est ce qu'on m'a dit ce week-end.
03:40Et c'est une personne qui s'occupe des réfugiés,
03:43et même pour les OQTF.
03:45Voilà.
03:46Et à force de demander les papiers,
03:48au bout d'un moment,
03:49il lâche du laisse.
03:50La France lâche du laisse.
03:52Et il donne les papiers.
03:55Et au bout d'un moment,
03:57ils reçoivent une somme d'argent très conséquente.
04:01Voilà.
04:02Moi, à savoir que j'ai perdu mon emploi le 6 décembre,
04:05et 15 ans que j'étais dans l'entreprise,
04:08là, j'ai reçu de l'argent,
04:11des indemnités, de cotisations, etc.
04:15Mais c'est beaucoup moins.
04:17C'est beaucoup moins que ça.
04:18Moi, je trouve ça honteux qu'on fasse tout pour les OQTF,
04:21alors qu'ils doivent quitter le territoire.
04:23Et rien pour les gens qui travaillent,
04:26et les gens qui sont réglos.
04:29Bien sûr.
04:30Si je puis dire.
04:31C'est ce qu'on dit souvent.
04:34C'est ce qu'on dit souvent dans cette émission.
04:36On dit qu'en France, on aide tout le monde,
04:38sauf ceux qui travaillent, ceux qui veulent tout faire bien,
04:41ceux qui font tout bien.
04:42Sauf les étrangers.
04:44Oui, bien sûr.
04:45Mais voilà.
04:46On n'aide jamais ceux qui font tout bien.
04:49Et ce monsieur-là, qui fait bien son boulot, Robert Ménard,
04:53pour là-dessus, je ne le connais pas bien,
04:55mais sur ce sujet-là, pour moi, il fait très bien son boulot.
04:58Il a refusé de marier ce monsieur.
05:02Et lui, il va avoir une amende.
05:05Il risque de perdre son emploi.
05:07C'est parce qu'en fait, il y a une loi qui existe aujourd'hui en France,
05:12et que cette loi n'a pas été suivie par Robert Ménard.
05:15En fait, en France, c'est légal de se marier avec quelqu'un qui est OQTF,
05:18qui est quelqu'un qui est sans papier.
05:20On ne peut pas interdire à une personne de se marier
05:22sous prétexte qu'il est OQTF.
05:24En revanche, on peut faire,
05:26si on a un suspicion de mariage blanc ou autre,
05:28un signalement au procureur.
05:31Et même, il peut y avoir une enquête préalable.
05:33Et c'est ce qu'on reproche à Robert Ménard,
05:35c'est de ne pas avoir suivi ces procédures-là.
05:37Mais cette loi est lunaire, t'es d'accord ?
05:39Oui, c'est autre chose.
05:41Mais si Robert Ménard ne fait pas ça,
05:43la loi, on ne la change pas.
05:45Là, Gérald Darmanin réagit parce que ça devient un fait d'actualité,
05:47parce que Robert Ménard est convoqué le 18 février prochain devant la justice.
05:52Le problème, c'est que si tu fais un signalement au procureur de la République,
05:54mais que tu maries la personne en situation irrégulière
05:57avec une Française ou avec un Français,
05:59c'est terminé, tu ne pourras plus jamais l'expulser.
06:01Le maire est un auxiliaire de justice.
06:03La question est de savoir comment une personne
06:05qui ne devrait pas être sur le territoire
06:07peut se présenter devant un officier public
06:09pour aider à son mariage.
06:11C'est la mère qui va être condamnée.
06:13C'est ça qui est fou.
06:15Et en plus, Robert Ménard raconte bien
06:17que c'est cet Algérien qui se vante d'être sous OPTF
06:19quand il vient le voir.
06:21Donc il y avait une volonté, visiblement,
06:23de faire un coup, de provoquer, de provocation.
06:25Exactement, il y avait de la provocation.
06:27Et sur son passé judiciaire, lui, en revanche,
06:29il dit qu'il a fait une erreur de jeunesse qu'il regrette.
06:31Il dit j'avais 19 ans,
06:33j'ai fait des études en France,
06:35aujourd'hui ils me font passer pour un délinquant
06:37et je n'accepte pas cela.
06:39Il est délinquant, il a beau avoir fait une erreur, il a été délinquant.
06:41Il a volé, il a volé avec violence.
06:43Regardez Michel qui avait volé l'orange du marchand.
06:47Ça l'a poursuivi pendant des années et des années.
06:53Merci Nicolas d'avoir été avec nous sur Europe 1.
06:55Je vais tout faire pour venir te voir avant le match.
06:57Avec plaisir Nicolas, ne vous inquiétez pas,
06:59vous viendrez nous voir après, on sera là.
07:01Oui bien sûr, mais j'aimerais bien venir te voir,
07:03je vais tout faire.
07:05Je vous embrasse fort Nicolas, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:07On a Jean-François d'Alsace qui est avec nous,
07:09qui veut réagir bien sûr sur cette affaire.
07:11Robert Ménard convoqué par la justice
07:13car il a refusé de marier un homme sous OQTF.
07:15Jean-François,
07:17merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:19Oui, bonjour Cyril et bonjour à toute votre équipe.
07:21Merci, merci de
07:23me permettre de me donner la parole.
07:25Merci Jean-François, je sens que je vais être d'accord avec vous.
07:27Je sens que vous allez dire un petit peu
07:29ce qu'on dit souvent dans cette émission.
07:31Écoutez, j'ai ma situation
07:33professionnelle
07:35qui est en train d'évoluer en fin de carrière,
07:37donc du coup j'ai un peu plus le temps
07:41de ma pesanture sur ce qui se passe.
07:43Et en fait,
07:45on s'aperçoit que
07:47on a un certain nombre d'instances,
07:49d'institutions qui sont noyautées,
07:51par
07:53cette idéologie d'extrême-gauche.
07:55Maintenant, il n'y a plus de gauche en France.
07:57L'idéologie d'extrême-gauche.
07:59Alors, bien sûr,
08:01c'est la justice quand on voit la condamnation
08:03de Nicolas Sarkozy.
08:05Parce que
08:07quand on dit
08:09qu'on applique le droit
08:11pour M. Ménard,
08:13votre collaboratrice
08:15dit qu'on applique le droit.
08:17C'est moi la collaboratrice.
08:19Mais
08:21il me semble que
08:23écouter des conversations
08:25entre quelqu'un et son avocat,
08:27c'est interdit.
08:29Et donc, par contre,
08:31on a ces juges qui
08:33interprètent le droit comme ils
08:35veulent. Alors moi, ce qui m'inquiète un peu,
08:37c'est qu'on dit
08:3970% des Français
08:41sont d'accord dans les sondages,
08:43mais quand il faut passer au vote,
08:45et bien aux dernières
08:47européennes ou législatives,
08:49il y a 30% des Français, globalement,
08:51qui ont passé le pas
08:53de ne pas vouloir quelqu'un d'extrême-gauche
08:55ou de ne pas vouloir quelqu'un
08:57du monde macronesque.
08:59Et donc, moi,
09:01je suis conscient de l'ampleur
09:03du travail qu'il y a encore à faire
09:05pour qu'on arrive à avoir
09:07des politiques qui traitent
09:09les problèmes. Parce qu'en fait,
09:11en France, il y a deux tiers de gens
09:13pour lesquels la situation leur convienne.
09:15Ce sont des gens
09:17qui sont nantis, qui sont assistés,
09:19et finalement,
09:21ils peuvent tranquillement,
09:23dans leur canapé,
09:27faire des grands raisonnements
09:29pseudo-humanistes
09:31sur les grandes valeurs
09:33de la République, etc.
09:35Mais finalement, les gens qui sont
09:37dans le privé, aujourd'hui, on ne veut pas
09:39parler des retraites, mais
09:41le régime privé,
09:43qui est pratiquement à l'équilibre,
09:45c'est là-dessus qu'on veut
09:47encore taper.
09:49On ne parle plus, personne ne parle
09:51du scandale, du véritable
09:53scandale
09:55des régimes spéciaux.
09:57Parce qu'effectivement,
09:59si on s'attaque aux régimes spéciaux,
10:01tout le monde est dans la rue,
10:03il n'y aura plus de gaz, il n'y aura plus d'électricité,
10:05il n'y aura plus de train, il n'y aura plus de métro,
10:07etc.
10:09Et vous, monsieur, vous sentez plutôt de droite ou de gauche ?
10:11Moi, je suis pour l'équité.
10:13Vous savez, j'ai fait 38 ans
10:15dans l'industrie.
10:17Quand on dirige
10:19des ateliers, des usines,
10:21moi, je ne sais pas
10:23diriger une usine
10:25sans un syndicat.
10:27Alors des syndicats,
10:29j'en ai vu plein,
10:31j'en ai travaillé avec plein,
10:33plutôt droite,
10:35plutôt gauche. Les seuls avec qui
10:37je n'ai pas pu travailler sont
10:39les copains et les filles,
10:41c'est-à-dire les anarchistes,
10:43ceux qui ne veulent rien construire.
10:45Mais moi, je suis pour
10:47traiter les problèmes, traiter les problèmes
10:49de manière équitable.
10:51Moi, il y a des
10:53idées politiques qui se disent de gauche
10:55qui me plaisent, des idées politiques
10:57qui me disent de droite qui me plaisent,
10:59des idées politiques qu'on qualifie
11:01d'extrême droite qui me plaisent,
11:03mais moi, je suis pour que
11:05les gens qui travaillent soient récompensés.
11:07Je suis pour une
11:09équité, une équité dans
11:11la justice, une équité dans le
11:13travail, une équité dans le...
11:15Et donc, moi, gauche-droite, pour moi,
11:17ça ne veut rien dire. Tout ce qui est sûr,
11:19c'est qu'aujourd'hui, je n'apprécie
11:21absolument aucun
11:23politique de gauche, puisque
11:25en fait, les socialistes
11:27et consorts sont devenus
11:29les complices
11:31des anarchistes, des défis.
11:33Justement, j'aimerais bien qu'on parle de François Hollande
11:35tout à l'heure, parce qu'il nous a
11:37fait une juque du tronc, tout à l'heure, hier.
11:39Oui, voilà, celui-là.
11:41Retournez sa veste.
11:43Je ne sais faire qu'un seul geste, celui de retourner ma veste.
11:45Merci, Gauthier.
11:47On va en parler tout à l'heure,
11:49de François Hollande.
11:51En fait, ce que dit Jean-François, pour moi,
11:53ça résume un peu
11:55ce que pensent énormément de Français,
11:57Olivier d'Artigolles, dans sa réponse.
11:59Jean-François,
12:01il y a beaucoup de Français qui pensent
12:03comme lui. Ce qu'il a dit, c'est vrai
12:05qu'il y a des gens aussi qui aiment bien,
12:07qui piochent un peu
12:09des idées un peu partout. Après,
12:11comme il dit, ceux qui posent un petit peu plus
12:13de problèmes, c'est l'extrême-gauche
12:15quand même.
12:17Oui, Gauthier Lemoyne.
12:19Sur tous les sujets sécuritaires,
12:21migratoires, vous avez
12:23toujours le même bloc, c'est-à-dire
12:25entre 70 et 80% des Français
12:27qui pensent la même chose et qui veulent plus
12:29de fermeté sur ces sujets-là.
12:31Et la gauche
12:33ferait bien de regarder parce que
12:35le Parti Socialiste, par exemple, vous avez
12:37plus d'un électeur sur deux qui répond
12:39oui quand on pose des questions,
12:41on fait des sondages sur plus de fermeté
12:43sur les questions, les sujets migratoires
12:45de justice sécuritaires.
12:47Donc, il y a un large
12:49consensus, me semble-t-il, dans l'opinion
12:51française pour
12:53être plus durs, plus
12:55fermes sur ces
12:57sujets-là, y compris à gauche.
12:59Vous savez,
13:01moi, j'ai suivi
13:03avec attention tous les débats
13:05avant les élections
13:07européennes. Quand on
13:09entendait les réponses
13:11de M. François-Xavier
13:13Bellamy, par rapport
13:15à ce que M. Bardella
13:17disait, il y avait 80% de choses
13:19qui étaient sur le même
13:21point.
13:23J'ai entendu récemment
13:25M. Rotaillot
13:27dire, avant les élections
13:29où l'a mis
13:31les élections
13:33qui viennent d'avoir lieu,
13:35où votre ami
13:37LFI...
13:39M. Rotaillot
13:41disait, sur
13:43une des chaînes de télévision,
13:45il faudrait un accord
13:47des droites pour éviter que
13:49LFI passe. Mais que ne font-ils
13:51pas d'accord des droites
13:53pour les prochaines élections ?
13:55Oui.
13:57Non, mais c'est sûr.
13:59Là, vu comme
14:01c'est parti, des infos que j'ai,
14:03là à droite, ça va
14:05tonguer, Gauthier Lebrien.
14:07On a eu des petites infos.
14:09On a eu des petites infos
14:11d'ailleurs. Il va y avoir un duel, très rapidement.
14:13Très rapidement, il va y avoir
14:15un duel Rotaillot-Vauquier,
14:17puisqu'il n'y a aucune raison que Bruno Rotaillot
14:19ne soit pas candidat à la présidence des Républicains.
14:21Et Laurent Vauquier,
14:23il est allé, la semaine dernière, à Beauvau,
14:25au ministère de l'Intérieur, pour lui dire
14:27qu'on avait trouvé un accord.
14:29Toi, tu es au gouvernement et moi, je reprends le parti.
14:31Et Rotaillot lui a répondu,
14:33il n'y a absolument pas d'accord. Tu as voulu rentrer deux fois
14:35au gouvernement et au ministère de l'Economie et des Finances.
14:37Donc, il n'y a jamais eu cet accord
14:39entre nous. Bruno Rotaillot,
14:41il est très conscient d'être populaire aujourd'hui
14:43dans sa famille politique et au-delà.
14:45Et donc, il sait très bien que
14:47s'il vise 2027, ça ne pourra
14:49pas ne pas passer par la prise
14:51du parti. Et surtout, s'il vise
14:532027, il ne peut pas laisser le parti à
14:55Laurent Vauquier, qui devient son grand rival.
14:57Donc, quelque part, la
14:59guerre des chefs à droite, c'est un classique.
15:01Et on risque de voir
15:03cette nouvelle guerre se jouer
15:05très rapidement entre Laurent Vauquier et Bruno Rotaillot.
15:07Mais elle est engagée, là, déjà.
15:09Elle est à bas bruit, de basse intensité.
15:11Elle va monter crescendo.
15:13Mais tu as raison, elle est engagée.
15:15C'est-à-dire que, déjà, lors du
15:17dernier remaniement, il y avait une réunion
15:19à l'Elysée. Laurent Vauquier a fait sortir Rotaillot de cette réunion.
15:21Il a essayé de faire sortir Bruno Rotaillot
15:23du gouvernement, aussi. Donc, bien sûr, cette
15:25bataille est engagée. Là, elle est encore en coulisses.
15:27Laurent Vauquier et les deux jouent leur partition, c'est normal.
15:29Voilà, les deux jouent leur partition.
15:31Et puis, c'est toujours pareil, il n'y a qu'un fauteuil
15:33à la fin. Donc, un fauteuil pour deux, forcément,
15:35ça va être compliqué.
15:37Cinéphile !
15:39Merci, Cinéphile !
15:41Merci, Jean-François, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
15:43Merci à vous.
15:45Merci beaucoup, Jean-François. On a Jean-Pierre
15:47avec nous, du Rhône. Bonjour, Jean-Pierre !
15:49Bonjour, Cyril !
15:51Merci d'être là, Jean-Pierre.
15:53Cyril, on peut se tutoyer ?
15:55Avec grand plaisir, Jean-Pierre.
15:57C'est pour me l'apprécier dans quelques années, je pourrais dire.
15:59Avec grand plaisir, Jean-Pierre.
16:01En tout cas, on n'est pas rendus,
16:03avec nous, on voit ce qui se passe.
16:05Ce qui est complètement fou,
16:07c'est que quand on entend Robert Ménard, tout à l'heure,
16:09sur votre antenne, raconter les faits et ce qui
16:11risque, normalement, dans un
16:13pays normal, on aurait dû se dire
16:15qu'il raconte n'importe quoi.
16:17Voilà, il veut faire du buzz.
16:19On sait très bien que ça ne peut pas...
16:21Quelqu'un qui est au QTF,
16:23qui, du coup, depuis, s'est expulsé.
16:25On a donc un auxiliaire de justice
16:27qui dit que ça semble être un mariage blanc
16:29et qui, du coup...
16:31Donc, normalement, on se devait dire
16:33qu'il ne va rien se passer.
16:35Le problème, c'est qu'on sait tous
16:37qu'il risque de se passer quelque chose.
16:39Aujourd'hui, en France,
16:41les Français pensent
16:43quelque chose, veulent quelque chose.
16:45On n'arrête pas de leur tordre le bras.
16:47On leur tord le bras sur des élections.
16:49On leur tord le bras sur des émissions
16:51qu'ils aiment regarder. On leur tord le bras
16:53sur tout. On a LSI, aujourd'hui,
16:55qui bordélise la politique.
16:57Mais, pour moi,
16:59ce qui est plus dangereux, c'est qu'en fait,
17:01on a une partie des juges
17:03qui essayent de bordéliser la justice.
17:05Et ces gens-là
17:07jouent contre la France.
17:09Et c'est ça qui,
17:11pour moi, m'inquiète pour plus tard.
17:13Parce que là, c'est un serment.
17:15Cette histoire,
17:17elle est complètement lunaire.
17:19Et s'il
17:21est condamné,
17:23il y a de fortes chances.
17:25Or, normalement, le juge,
17:27il y a une interprétation. J'entendais
17:29Valéry dire que c'est la loi,
17:31il n'a pas respecté la loi. Certes,
17:33mais il y a une interprétation des faits et des droits.
17:35Donc, le juge, normalement,
17:37devrait dire, OK,
17:39l'interprétation fait que vous ne serez
17:41pas condamné. On ne devrait pas être là
17:43en train d'en parler. Sauf que c'est un sujet
17:45parce qu'on se dit, voilà, aujourd'hui,
17:47c'est Ménard, demain, ce sera peut-être
17:49Marine Le Pen sur son procès,
17:51et puis d'autres. Parce qu'aujourd'hui, en fait,
17:53le seul moyen de nuire
17:55de cette extrême gauche,
17:57ce n'est pas
17:59avec les arguments pour
18:01convaincre les Français de les suivre,
18:03c'est par les institutions.
18:05Et ils sentent que
18:07s'ils n'arrivent pas à leur fin,
18:09ça va être compliqué pour eux, car,
18:11j'espère qu'il y aura quand même, à un moment donné,
18:13un grand ménage, même si on n'est pas
18:15aux Etats-Unis et qu'on ne peut pas, malheureusement,
18:17le trouver.
18:19Le grand ménage, c'est...
18:21Vous le voyez comment, le grand ménage ?
18:23Non, mais grand ménage
18:25dans le sens où,
18:27à un moment donné, le problème que l'on a
18:29en France aussi, c'est tous ces hauts fonctionnaires,
18:31c'est tout ça.
18:33Moi, j'avais compris ça dans le grand ménage.
18:35Oui, c'est exactement ce que vous dites.
18:37Bien sûr, j'avais exactement compris ce qu'avait dit Jean-Pierre.
18:39Je ne sais pas ce qu'avait compris
18:41Olivier.
18:43Moi, je ne suis plus là.
18:45Mais moi, j'avais très bien compris ça, Jean-Pierre.
18:47C'est exactement ça.
18:49Et ces gens-là
18:51font tout pour
18:53que ça n'avance pas. Et en fait, aujourd'hui,
18:55on est dans un pays où, en fait,
18:57on se déteste. C'est un pays où
18:59on se déteste les uns en face des autres.
19:01Alors que, normalement, dans une démocratie,
19:03on a le droit d'avoir des idées, des opinions différentes.
19:05À un moment donné, c'est la droite
19:07qui va gager des idées de droite,
19:09des idées de droite, de gauche, même
19:11peut-être un jour les communistes. Mais enfin, voilà.
19:13Oula, oula, oula.
19:15Vous allez me redonner
19:17la perspective.
19:19Parce qu'elles sont faibles, vous savez.
19:21Bien sûr, il plaisante. C'est pour vous donner un petit peu d'espoir.
19:23Il est sympa, Jean-Pierre.
19:25On a déjà essayé le communisme.
19:27Et ça avait fait un certain nombre de dégâts.
19:29Merci.
19:31C'est très compliqué.
19:33En effet, puisque vous parlez
19:35des élections, moi, ça m'inquiète.
19:37Il y a beaucoup de talents à droite.
19:39À mon avis, il va y avoir
19:41beaucoup de monde sur la ligne de départ.
19:43Et j'ai bien peur que ça fasse
19:45beaucoup de cas. J'espère qu'on se dira
19:47qu'un jour, on a encore la droite la plus conne du monde.
19:49Gérald Darmanin a proposé
19:51une primaire hier.
19:53La machine à pierre.
19:55Une primaire, c'est catastrophique.
19:57Merci, Jean-Pierre, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
19:59Merci beaucoup.
20:01Il nous reste deux minutes. On a Anne avec nous.
20:03Après, on va parler de tous les sujets. Vous inquiétez pas, Gauthier.
20:05Anne est avec nous du Var. Bonjour, Anne.
20:07Bonjour.
20:09Merci d'être avec nous, Anne.
20:11Avec plaisir.
20:13Avec grand plaisir.
20:19Alors, on entend très mal.
20:21Est-ce que vous pouvez recaler Anne, s'il vous plaît, pour tout à l'heure ?
20:23J'ai cru que c'était moi.
20:25On aurait dit Valérie Benhaim. Non, Valérie Benhaim, c'est pas vous.
20:27Pour une fois, vraiment, on entendait mal.
20:29Vous inquiétez pas, Valérie Benhaim.
20:31Valérie, c'était pas vous.
20:33Je trouve que Gérald Darmanin a évolué.
20:35Il est passé de « Je soutiens Édouard Philippe »
20:37à « Il faut organiser une primaire ».
20:39Non, il est passé de « Je soutiens Édouard Philippe »
20:41à « Je pense que je suis meilleur qu'Édouard Philippe ».
20:43Oui, c'est ça.
20:45On va pas se raconter d'histoire.
20:47Les ambitions personnelles se révèlent.
20:49Et vous savez, l'autre jour, on parlait de
20:51y avoir un ticket Rotaio-Darmanin.
20:53Non, là, c'est cuit.
20:55Je vois aucun ticket, là.
20:57Mais là, à droite, je vois aucun ticket.
21:01C'est le contraire de vous, samedi soir,
21:03où vous aviez beaucoup de tickets.
21:05Non, mais samedi soir, c'était le ticket
21:07« Hanouna le vrai ».
21:09À l'américaine.
21:11C'était pas mal.
21:13De toute façon, en France, on fait pas les tickets.
21:15Ça marche pas. C'est pas notre culture.
21:17Il y en a qui ont le pain de Bardella.
21:19Et même là, on peut y avoir des...
21:21On peut s'interroger aussi.
21:23Ça tient, en tout cas.
21:25Ça tient.
21:27Ça tient fort.
21:29On verra la décision de justice qui doit tomber le 31 mars prochain
21:31pour Marine Le Pen sur la fin des assistants parlementaires.
21:33Mais non, à mon avis,
21:352027 va commencer très très tôt.
21:37Très très très très très tôt.
21:39Très très très très tôt.
21:41Allez, on va se retrouver dans un instant.
21:43On va essayer de recaler Yann sur l'affaire Robert Ménard.
21:45Et puis on aura les infos de Fabien Lequeu.
21:47Ah, là, je sais que les auditeurs vont aimer ça.
21:49On a des nominations qui font beaucoup réagir.
21:51Arcom, le président du Sénat,
21:53veut nommer Catherine Gentil,
21:55une journaliste de LFI.
21:57Non, de LCI.
21:59C'est pareil.
22:01TF1-LCI,
22:03qui s'interroge sur l'interdiction du RER.
22:05Ah, il est magnifique, celui-là.
22:07Il veut dire beaucoup de choses.
22:09Et Richard Ferrand, un proche, très proche même d'Emmanuel Macron,
22:11à la tête du Conseil Constitutionnel.
22:13A tout de suite sur Europe 1.