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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 6 février 2025, Morandini Live n°1589 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, ces images d'une rare violence qui nous ont tous marqué à l'ivrigargan, cet individu complètement déchaîné qui a planté à une vingtaine de reprises son couteau sur un homme allongé à terre au milieu de la rue.
00:00:24Mais ce matin, on découvre le lourd passé de cet homme et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela interroge.
00:00:31Selon le site Frontières, Soufiane, le suspect, avait déjà été interné pour meurtre en 2015, pas de procès contre lui car il avait été jugé irresponsable.
00:00:40Trois ans plus tôt, même chose, le Parisien révèle qu'en 2012, il avait également été déclaré irresponsable dans une affaire de violence en raison de l'abolition de son discernement.
00:00:512012, 2015, 2025, combien de temps cela va-t-il durer ? Nous allons y revenir dans un instant.
00:00:59Déchaînement de violence encore à Bobigny, cette fois un collégien de 15 ans avait été plongé dans un coma artificiel après avoir été violemment agressé par cinq individus cagoulés à proximité de son établissement scolaire.
00:01:11Deux personnes ont été placées en garde à vue, à temps appris auprès du parquet de Bobigny.
00:01:17L'agression s'est déroulée aux abords de l'établissement. A la sortie de son collège, un élève a été brutalement pris à partie et frappé par plusieurs individus.
00:01:25Le collégien a dû être placé dans un coma artificiel. Le rectorat de Créteil a précisé ne pas connaître le motif de l'agression.
00:01:33Il a été agressé à 300-400 mètres du collège mardi en fin d'après-midi par des individus cagoulés non reconnaissables. Nous exprimons notre soutien aux collégiens et à sa famille.
00:01:45Une explosion de violence qui surprend cette habitante que nous avons rencontrée. Elle appelle à augmenter la présence policière pour empêcher que ce type d'agression puisse se reproduire.
00:01:55Et la police municipale, elle est où ? J'ai envie de dire. On en a, on en a. Moi je suis habitante de Bobigny, je travaille à Bobigny, on en a. Mais où sont-ils ?
00:02:03Ça serait bien qu'ils soient aux abords des collèges justement.
00:02:06Hier après-midi, le collégien agressé est sorti du coma. Il a pu être auditionné par les enquêteurs.
00:02:12Abagneux cette fois, vous le savez, c'est un élève du lycée Saint-Gabriel qui a été poignardé dans l'enceinte de l'établissement par un autre élève inscrit en BTS.
00:02:20La victime, un adolescent de 17 ans, avait été transportée dans un état grave à l'hôpital Percy à Clamart. Le point sur l'enquête.
00:02:27Mardi, un lycéen de 17 ans a été poignardé dans la cour de cet établissement. Les élèves du collège lycée Saint-Gabriel ont assisté au drame. Ils témoignent anonymement.
00:02:38Vers la récré de 16h, il s'est fait planter au couteau. Je n'étais pas là au début, mais j'étais là à la fin.
00:02:45Quand il était au sol, tout le monde aidait. Après au camion, quand ils l'ont monté dans le camion, il avait vaguement repris connaissance et après il n'a pas perdu connaissance.
00:02:53Il y a des enfants, des sixièmes et tout, innocents, comme ça, ils jouaient. C'est là où les enfants jouent au foot. Ils ont vu cette scène-là et c'est assez drôle.
00:03:01Le lycéen a été poignardé et blessé près du cœur. Son pronostic vital n'est plus engagé. L'auteur présumé de l'agression serait un étudiant BTS.
00:03:10Les raisons de ce différend ne sont pas encore connues. Le préfet des Hauts-de-Seine fait le point sur la situation.
00:03:16Nous allons mobiliser les effectifs de police pour être certains qu'il n'y a pas effectivement de deuxième vague, d'effet retour, de règlement de compte qui pourrait être lié à celui-ci.
00:03:26La nuit hier a été calme. Faut-il envoyer les nouveaux migrants peupler nos villes et nos villages en région ?
00:03:33C'est l'une des idées qui se développent en ce moment avec parfois la réticence des populations locales.
00:03:38Mais pour certains, en revanche, c'est une bonne idée à condition que ces gens aient du travail et puissent pleinement s'intégrer.
00:03:44Reportage dans le Rhône à Belleville en Beaujolais.
00:03:48Dans ce club de boullistes à Belleville en Beaujolais, ils sont une quinzaine et se retrouvent trois fois par semaine.
00:03:55Mais dans cette zone rurale, comment ces habitants vivent-ils l'immigration ? Pour certains, elle n'est pas un problème.
00:04:01Je dirais que si les gens trouvent un emploi, s'intègrent, il n'y a aucun souci. Il y a pas mal d'immigrés mais tout le monde s'entend bien.
00:04:09Regardez ici au boule, c'est super sympa.
00:04:12D'autres en revanche sont plus nuancés.
00:04:14Je ne suis pas sûr qu'il faille en accueillir plus. Je pense qu'on est pas mal comme ça.
00:04:19Dans les rues de Belleville, certains habitants souhaitent pourtant un équilibre entre immigration dans les zones urbaines et rurales.
00:04:26Rallume la lumière, c'est le message envoyé par les Bordelais à leur maire écolo qui avait décidé de plonger la ville dans le noir le soir au mépris de la sécurité,
00:04:35uniquement pour faire des économies. Mais sous la pression, il vient de faire marche arrière.
00:04:42Il est 1h30, l'éclairage public est éteint dans ce quartier du centre-ville, plongé dans la pénombre.
00:04:47Les bars de la place de la Victoire, toutes proches, sont encore ouverts jusqu'à 2h.
00:04:51Des jeunes femmes envisagent de rentrer chez elles avec l'angoisse de devoir marcher dans le noir.
00:04:55C'est jamais hyper aise d'être de nuit. Tu ne vois pas trop qui c'est qui a.
00:05:00Se faire aborder tout court la nuit, ce n'est jamais rassurant.
00:05:02Ici par exemple, laisser allumer, ce n'est pas forcément obligatoire étant donné qu'il y a plein de monde.
00:05:06Dans les quartiers bien noirs, ça pourrait aussi éteindre à certains endroits et allumer à d'autres.
00:05:12Depuis 2 ans, 57% de la ville est plongée dans le noir de 1h à 5h du matin par souci d'économie d'énergie.
00:05:18L'opposition municipale est vent debout contre cette mesure qui entraîne un fort sentiment d'insécurité.
00:05:23Nous, on s'est opposé à cette décision qui a été prise sans aucune concertation, en disant qu'il y a d'autres choix possibles.
00:05:28Concertez, vous verrez, nous trouvons des solutions. Donc nous, on attend de la mairie qu'elle réallume la ville de Bordeaux.
00:05:34Alors la mairie de Bordeaux fait marche arrière et repousse l'heure d'extinction des lampadaires.
00:05:38Toutes les rues de Bordeaux seront désormais éclairées jusqu'à 2h30 du matin.
00:05:44Voilà, et c'est beaucoup mieux comme ça. C'est une proposition de loi qui fait déjà beaucoup parler.
00:05:49Les Républicains proposent que désormais, les travailleurs les plus pauvres soient privilégiés pour obtenir les logements sociaux
00:05:55par rapport à ceux qui vivent des allocations alors qu'ils pourraient travailler en clair privilégiés.
00:06:01Ceux qui font l'effort de se lever tôt le matin plutôt que ceux qui passent la journée devant la PlayStation.
00:06:06Prioriser les travailleurs dans l'attribution des logements sociaux, c'est la volonté de la droite républicaine.
00:06:13Dans une proposition de loi, le parti de Laurent Wauquiez veut redéfinir la hiérarchie des critères.
00:06:18Aujourd'hui, les personnes sans logement ou vivant dans un logement insalubre sont prioritaires,
00:06:23tout comme celles en situation de handicap ou défavorisées pour des raisons financières.
00:06:28Selon le rapporteur du texte, les travailleurs doivent être reconsidérés.
00:06:33Nous voulons revaloriser le travail et donc faire en sorte qu'il ne soit pas les dernières roues du carrosse.
00:06:38Il ne s'agit pas de supprimer le caractère prioritaire des autres publics mais d'appuyer, à dossier équivalent,
00:06:44ceux qui ont fait le choix de quitter l'assistanat.
00:06:47Et on va en débattre bien sûr dans cette émission.
00:06:50Aux Etats-Unis, le président Donald Trump a signé cette nuit un décret interdisant aux athlètes transgenres
00:06:55de pratiquer des sports féminins.
00:06:57Avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée, a promis le Républicain en signant ce texte,
00:07:02lors d'une cérémonie à la Maison Blanche devant plusieurs dizaines d'athlètes féminines qui ont applaudi.
00:07:07Le sport féminin sera désormais réservé aux femmes, a promis Donald Trump.
00:07:12Avec ce décret, la guerre dans le sport féminin est terminée.
00:07:16Sous l'administration Trump, nous défendrons la fière tradition des athlètes féminines
00:07:22et nous ne permettrons pas aux hommes de battre, blesser ou tromper nos femmes et nos filles.
00:07:27A partir d'aujourd'hui, le sport féminin sera réservé uniquement aux femmes.
00:07:32Nous alertons chaque école recevant de l'argent des contribuables
00:07:37que si vous laissez des hommes prendre part au sport féminin ou envahir les vestiaires,
00:07:41vous ferez l'objet d'une enquête et vous risquerez de perdre votre financement.
00:07:47L'actualité média, il ne sera plus dans C'est à vous sur France 1.
00:07:52L'humoriste Merwan Benlazar, au cœur d'une vive polémique en raison de ses anciens tweets qui ont refait surface,
00:07:58n'apparaîtra plus dans l'émission.
00:08:00C'est la ministre de la Culture Rachida Dati qui l'a annoncé hier au Sénat.
00:08:05Tout d'abord, vous le savez, le recrutement des chroniqueurs, des journalistes,
00:08:09relève du libre choix et de l'antenne et des producteurs.
00:08:13Sur la chronique que vous citez, est-ce qu'il y avait quelque chose de répréhensible ?
00:08:17Non. Donc l'arc-homme n'a pas lieu d'être saisi. Aucun propos n'est répréhensible dans cette chronique.
00:08:24Ensuite, est-ce que des propos ont été tenus par ces chroniqueurs qui sont scandaleux ?
00:08:29Oui. Donc suite à ces propos, France Télévisions en a tiré les conséquences.
00:08:35Il ne sera plus à l'écran.
00:08:37Mais pour conclure, je veux quand même dire aussi une chose.
00:08:42Vous disiez le silence assourdissant.
00:08:44Mais je veux aussi dénoncer le bruit important des dérives et des dérapages.
00:08:50L'apparence, le physique, la tenue vestimentaire ne doivent pas discafélifier sans aucun fondement.
00:08:58Je vous remercie.
00:09:00On y reviendra là aussi tout à l'heure à 11h30.
00:09:03Et puis sachez que ce soir, c'est la dernière soirée consacrée à Victime sur C8.
00:09:07Après les précédents Prime événements qui ont réalisé de belles audiences,
00:09:10la chaîne diffusera ce soir le quatrième et dernier numéro de l'émission qui part à la rencontre de victimes.
00:09:16À noter ce soir, je rencontre Séverine qui a un témoignage très fort
00:09:20puisqu'elle a failli ajouter son nom à la longue glisse des féminicides.
00:09:24Alors qu'elle est enceinte, elle avait annoncé à son compagnon qu'elle voulait le quitter.
00:09:28Il a pété les plombs et il décide de la brûler vive.
00:09:31Il va l'asperger d'alcool et lui mettre le feu.
00:09:34Et si elle peut témoigner aujourd'hui, elle sait que c'est un véritable miracle.
00:09:38Il me dit t'es sûre que tu veux me quitter ?
00:09:40Je lui dis oui.
00:09:41Il me dit moi aussi je t'ai pas personne toi.
00:09:42Et à ce moment là, il va chercher dans un placard une bouteille d'alcool à brûler.
00:09:52Vous comprenez ce qui va se passer ?
00:09:54Je le sais pertinemment.
00:09:55Il commence à répondre l'alcool sur son visage, sur une partie de son corps.
00:10:00Je lui dis mais écoute t'es pas stupide.
00:10:02Tu sais que c'est hyper inflammable.
00:10:04Tu sais que mon pyjama est hyper inflammable.
00:10:08Tu m'asperges la moindre étincelle, je vais prendre feu quoi.
00:10:13Je lui dis j'en ai rien à foutre.
00:10:19Steve se met alors à chercher un briquet dans l'appartement.
00:10:23Il en trouve un et l'actionne.
00:10:29Le briquet ne marche pas.
00:10:30Il cherche partout dans la maison un second briquet.
00:10:34Et là c'est le moment le plus dur de toute ma vie encore aujourd'hui.
00:10:37Parce que je me mets à genoux et que je le supplie de pas me brûler.
00:10:47Un moment je tourne la tête et je vois sur le côté un briquet.
00:10:51Et je lui donne le briquet et je mets mes bras en croix et je lui dis fais ce que t'as à faire.
00:11:00Pourquoi vous avez fait ça ?
00:11:02Parce que ça faisait plus d'une heure que c'était l'enfer dans ma tête.
00:11:08Je me suis dit de toute façon quoi qu'il fasse, dans le pire des cas, c'est fini, t'es morte.
00:11:13Il prend le briquet dans la main ?
00:11:14Oui.
00:11:15Il le met sur ma manche et il allume le briquet.
00:11:22Et je me suis embrasée dans la seconde cassule.
00:11:26Vous ressentez une douleur ?
00:11:27C'est bien au-dessus de la douleur.
00:11:29C'est pas comme se casser une jambe ou accoucher.
00:11:33On est sur un degré qui est tellement plus élevé que j'ai toujours pas la douleur.
00:11:41C'est trop léger en fait.
00:11:43Témoignage incroyable ce soir à partir de 21h20 sur C8.
00:11:47L'étape et les fleurs d'audience hier soir avec Mister Audience qui est venu d'attendre.
00:11:52Hier soir en access, Nagui est resté très haut et largement en tête sur France 2
00:11:55avec N'oubliez pas les paroles qui est à 3,3 millions.
00:11:58Loin derrière avec 1 million de téléspectateurs de moins, le 19-20 de France 3 est à 2,3 millions.
00:12:03Suivi de très près par le feuilleton de TF1, Demain nous appartient qui est en perte de vitesse.
00:12:08Quant à la meilleure boulanger sur M6, elle repasse devant cette avoue sur France 5.
00:12:14À 20h, aucune surprise dans les audiences puisque Gilles Boulot est resté largement en tête à 5,2 millions.
00:12:19En face sur France 2, le journal d'Anne-Sophie Lapique se maintient tout juste au-dessus de la barre des 4 millions.
00:12:27À 21h, après son gros flop de la veille avec les Qdor, Quotidien sur TMC a retrouvé son audience normale à 2,1 millions
00:12:33et est à égalité parfaite avec TPMP sur C8.
00:12:38En prime time, personne n'a dépassé les 3 millions.
00:12:41C'est France 2 qui est arrivé en tête avec sa fiction Bénissois Sixteen à 2,9 millions
00:12:45battant ainsi de 300 000 téléspectateurs la série de TF1 Hell's Bed.
00:12:49France 3 est troisième avec son magazine des racines et des ailes qui frôle les 2 millions.
00:12:53Pour M6, c'est un flop.
00:12:55Le lancement de la saison 5 de Qui va être mon associé n'a pas du tout marché à seulement 1,7 millions.
00:13:01Mister Audience vous dit à demain.
00:13:03Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:13:07Alexandre Arnicolic, bonjour.
00:13:08Bonjour à vous.
00:13:09Merci d'être avec nous, vous êtes député européen et porte-parole du Rassemblement National.
00:13:12Christine Kelly, bonjour.
00:13:13Bonjour.
00:13:14Mathias Leboeuf, journaliste, présentatrice de Face à l'Info qui cartonne et qui est leader tous les soirs sur CNews.
00:13:18Ça ne fait pas de mal de le dire.
00:13:19Rachida Kaouit, bonjour.
00:13:20Première chaîne en jour.
00:13:21Exactement.
00:13:22Tout CNews aussi.
00:13:23Bonjour Rachida.
00:13:24Bonjour.
00:13:25Bonjour Rachida, conseillère municipale Renaissance dévouée sur scène et puis Mathias Leboeuf.
00:13:27Bonjour.
00:13:28Bonjour Jean-Marc.
00:13:29Journaliste et docteur en philosophie.
00:13:31Merci également d'être avec nous.
00:13:32Je vous le dis tout de suite, j'ai un peu le nez abîmé aujourd'hui.
00:13:35Je vous montre juste l'image de mon agresseur quand même parce que c'était important de savoir qu'il m'a fait ça.
00:13:41C'est mon chien en jouant hier soir.
00:13:43Donc voilà, ça va durer un petit peu.
00:13:45Il n'a pas rigolé.
00:13:47Il n'a pas rigolé, oui.
00:13:48Je me serais cru sur un plateau pendant une émission.
00:13:51Ce n'est pas un mineur au couteau.
00:13:52Exactement.
00:13:54Bon allez, je voulais qu'on parle d'un sujet beaucoup plus sérieux.
00:13:57Je voulais qu'on parle de Livret Gargan parce qu'on a appris beaucoup de choses sur le terrible passé du suspect.
00:14:03Vous vous souvenez de cette image qu'on vous a montrée en début de semaine.
00:14:06Cet homme qui a donné 20 coups de couteau sur cet individu qui était au sol, qui est mort bien évidemment.
00:14:12On en apprend plus aujourd'hui sur le profil de cet agresseur et en particulier sur son passé qui pose beaucoup de questions.
00:14:19On est en direct avec Augustin Donadieu de CNews.
00:14:22Bonjour Augustin.
00:14:23Qu'est-ce qu'on sait sur cet homme ?
00:14:25On sait qu'il s'appelle Soufiane Ho.
00:14:29Il est né en 1985 au Maroc.
00:14:31Il a donc 39 ans en avril 1985.
00:14:35Il était déjà connu de la justice pour des faits similaires.
00:14:39C'est cela qui est très inquiétant.
00:14:41Avant de tuer cette victime totalement innocente lundi dernier en pleine rue, l'agresseur avait déjà tué.
00:14:48C'était il y a 10 ans.
00:14:50Les faits remontent en 2015.
00:14:52Ce jour-là à Paris, il demande une cigarette à un homme qui n'en a pas.
00:14:56C'est alors que Soufiane Ho prend mal cette réponse négative.
00:14:59Il rentre chez lui.
00:15:01Il va se saisir d'une arme à feu.
00:15:03Puis il revient sur les lieux.
00:15:05Et à ce moment-là, il ouvre le feu sur cette victime qui l'abat de plusieurs balles.
00:15:09Une victime père de deux enfants.
00:15:11A l'époque, il n'y a pas eu de procès.
00:15:13Pourquoi ?
00:15:14Parce qu'il a été jugé comme irresponsable pénalement.
00:15:18Il a donc été interné.
00:15:20En 2017, il avait été déclaré irresponsable en raison, je cite, d'un trouble psychique et neuroleptique.
00:15:27La chambre de l'instruction lui avait tout de même interdit de porter ou de détenir une arme.
00:15:32Et pourtant, en 2012, donc nous sommes trois ans avant les faits,
00:15:36il avait déjà eu affaire à la justice après des violences pour lesquelles, là aussi,
00:15:41il avait été jugé comme irresponsable pénalement.
00:15:45Alors toute la question qui se pose, c'est que là, aujourd'hui, à l'heure actuelle,
00:15:48il est à nouveau interné.
00:15:50Mais quand est-ce qu'il va ressortir ?
00:15:52Puisque les faits se sont déjà produits deux fois dans le passé.
00:15:55Une troisième fois ce lundi.
00:15:58Est-ce que cela va se reproduire dans les prochaines années ?
00:16:02Eh bien, on verra.
00:16:04Ce que l'on sait, c'est que, comme je vous l'ai dit, il est actuellement interné.
00:16:07Il avait un suivi psychologique.
00:16:09D'ailleurs, lundi, il avait rendez-vous dans la matinée auprès d'un centre médico-psychologique.
00:16:14Il ne s'est pas rendu à ce rendez-vous.
00:16:16Et pour cause, à 20h, donc quelques heures plus tard, il a tué cette pauvre victime,
00:16:20vous l'avez dit, à l'évrigargant d'une vingtaine de coups de couteau.
00:16:22Merci beaucoup, Augustin.
00:16:24C'est vrai que ce portrait, il est glaçant.
00:16:26Parce qu'on le rappelle en deux mots.
00:16:282012, il est accusé de violence, mais il n'est pas jugé parce qu'il a des problèmes psychologiques.
00:16:322015, il tue un homme avec un pistolet.
00:16:35Il n'est pas jugé parce qu'il a des problèmes psychologiques.
00:16:372025, on le voit sur les images, il va poignarder à 20 reprises un homme dans la rue.
00:16:42Il ne sera sans doute pas jugé pour ses problèmes psychologiques.
00:16:45Donc la prochaine étape, c'est quoi ?
00:16:47Oui, être jugé avec des problèmes psychologiques,
00:16:50ça ne doit pas être un laisser-passer pour rester dans la rue, pour recommencer.
00:16:53C'est insupportable pour notamment la famille de celui qui a été tué en 2015,
00:16:58avec un acte où il va chercher son arme, il revient, il essaie de le retrouver pour l'abattre.
00:17:04Il l'abat d'abord et puis ensuite il est blessé.
00:17:07Il essaie même encore de lui tirer dessus dans les toilettes.
00:17:11Je mets à la place des enfants, c'est insupportable.
00:17:13On sait qu'il y a des problèmes parce qu'il y a un manque de place,
00:17:16notamment en UHSA, ces unités d'hôpitaux-prisons.
00:17:20Mais quelle que soit la sanction, quelle que soit la décision que la justice doit prendre,
00:17:25il ne faut absolument jamais que ce type de personne puisse être dans la rue
00:17:29et recommencer après autant d'actes.
00:17:31La personne, si c'est un étranger, évidemment elle doit être expulsée.
00:17:34Si il est jugé responsable, il doit être en prison et ne pas ressortir
00:17:39avant qu'on ait la garantie qu'il ne soit plus en danger.
00:17:42À part qu'il n'y a pas de prison, aujourd'hui, la loi...
00:17:45Juste, Alexandre, la loi fait qu'aujourd'hui, ils ne vont pas en prison.
00:17:49C'est ça le problème.
00:17:51Et ça ne doit pas être un laissé-passer pour rester dehors.
00:17:54On doit se dire qu'il doit rester jusqu'à la fin de ses jours dans un centre spécialisé
00:17:59et ne pas en ressortir.
00:18:01C'est insupportable à la fois pour les victimes passées
00:18:03mais pour tous ceux que ça met en danger dans le futur et la preuve, malheureusement.
00:18:07Mathias Leboeuf, le problème au fond, c'est que quand il y a des gens qui ont des problèmes psychologiques,
00:18:11effectivement on les fait interner, mais il n'y a pas de durée.
00:18:14Ils sont internés jusqu'à ce qu'un médecin ou une commission décide qu'ils peuvent ressortir.
00:18:20Et ça, c'est un vrai problème.
00:18:22Parce que quelqu'un qui a tué, d'abord des actes violents en 2012,
00:18:25puis qui a tué en 2015, on se dit qu'à priori, il ne devrait pas ressortir.
00:18:29Il n'aurait pas dû être libre en 2025.
00:18:31Effectivement, je partage complètement le propos d'Alexandre.
00:18:35C'est ahurissant.
00:18:37C'est-à-dire qu'il soit jugé responsable.
00:18:40On peut discuter de cette histoire d'irresponsabilité psychologique
00:18:44qui est toujours éventuellement sujette à caution.
00:18:47Alors lui, il a l'air quand même d'avoir des sacrés troubles.
00:18:50Mais qu'il se retrouve comme ça, un, dans la rue, sans suivi, sans aucun...
00:18:55Ça paraît inconcevable.
00:18:58Effectivement, ça fait peur.
00:19:01Et quand on pense aux familles des victimes de ce gars-là,
00:19:08ça doit être terrible.
00:19:10Parce qu'on se dit qu'il y a vraiment un laxisme total de l'institution.
00:19:14Alors là, attendez, je suis désolé.
00:19:16C'est pas moi.
00:19:17D'habitude, je parle de laxisme.
00:19:18Mais là, on ne peut même pas parler de laxisme.
00:19:20Parce que là, la loi est respectée.
00:19:22Non, mais c'est respecté.
00:19:23La loi est respectée.
00:19:24C'est respecté.
00:19:25Et c'est peut-être la loi qu'il faut changer.
00:19:26En disant que quelqu'un, peut-être, qui va dans un centre spécialisé,
00:19:29il faut dire, vous allez y passer votre vie.
00:19:31Vous allez y passer 20 ans.
00:19:33Ce qui n'existe pas aujourd'hui.
00:19:35C'est ça.
00:19:36Il y a quand même un laxisme au sens où on relâche et on ne suit pas
00:19:41quelqu'un qui manifestement a des troubles et qui est dangereux.
00:19:45Donc, comment se fait-il qu'il n'y ait pas de suivi ?
00:19:48Parce que je suppose, le dossier le dira,
00:19:50mais je suppose qu'un psy a jugé qu'il pouvait être dehors.
00:19:52C'est ça, c'est ça.
00:19:53Le problème, c'est qu'à un moment donné, ce n'est plus la justice.
00:19:57C'est les médecins qui prennent les choses en main.
00:20:01Rachida Kaout.
00:20:02Moi, je pense à tous ceux qui nous écoutent.
00:20:04Et puis, je suis terrifiée.
00:20:06Je suis inquiète.
00:20:07Je suis moi-même une citoyenne qui marche dans les rues,
00:20:11qui sort tout simplement.
00:20:13Et du coup, je me dis, mais c'est quand même ahurissant de voir que,
00:20:17mais qu'est-ce qu'il fait dehors ?
00:20:18Déjà, en plus, qu'est-ce qu'il fait avec une arme ?
00:20:20Comment il a obtenu aussi cette arme ?
00:20:22C'est un couteau.
00:20:24Un couteau, il suffit d'aller chez soi.
00:20:26Oui, aussi, mais être fou n'excuse pas tout aussi.
00:20:29Donc, être fou n'excuse pas tout.
00:20:30Mais en même temps, la vraie question aujourd'hui,
00:20:32c'est justement de se saisir de ce sujet pour que ça ne se reproduise plus.
00:20:36Donc, les personnes qui ont des déséquilibres à ce niveau-là
00:20:40doivent être soit internées, soit être soignées
00:20:44dans des centres spécialement dédiés à leur cas.
00:20:48Avant de vous donner la parole, Christine,
00:20:49je voudrais qu'on prenne un avocat qui nous explique clairement
00:20:51comment ça marche, cette histoire d'abolition du discernement.
00:20:55Maître François-Xavier Caussat, bonjour.
00:20:56Merci d'être en direct avec nous.
00:20:58Comment ça marche globalement ?
00:20:59On ne va pas parler de ce qu'après-ci,
00:21:00mais parce que c'est toujours la même chose.
00:21:03Comment ça marche, l'abolition du discernement ?
00:21:07Bonjour Jean-Marc, bonjour à tous.
00:21:08Alors, pour faire simple, en fait, la loi prévoit deux hypothèses.
00:21:11Altération, qui est l'atténuation de la responsabilité pénale,
00:21:14et l'abolition, qui est l'irresponsabilité pénale pure et simple.
00:21:18Thématiquement, vous êtes dans l'hypothèse,
00:21:20dans le temps de l'instruction, des experts,
00:21:23ou un expert en tout cas, un expert psychiatre est désigné.
00:21:27Il expertise le sujet et il donne son avis.
00:21:30S'il décide que le sujet est irresponsable pénalement,
00:21:34le juge d'instruction rend une décision.
00:21:38Et dans le temps des observations que les partis peuvent faire,
00:21:42procureurs de la République, avocats des partis civils,
00:21:44même avocats du mis en examen,
00:21:46on peut solliciter une audience devant la chambre de l'instruction,
00:21:51près de la cour d'appel territorialement compétente.
00:21:54À l'occasion de cette audience devant la chambre de l'instruction,
00:21:59vous avez en réalité un examen des charges de l'affaire,
00:22:03pour voir s'il existe suffisamment de charges
00:22:07susceptibles d'être mises au passif de l'individu.
00:22:11Et la chambre de l'instruction entend le ou les experts
00:22:15qui ont expertisé le mis en examen, le mis en cause,
00:22:18pour se prononcer sur l'éventuelle irresponsabilité pénale.
00:22:24Donc ça veut dire qu'à ce moment-là, il n'est pas jugé ?
00:22:28À ce moment-là, il n'est pas jugé, puisque pénalement, il est irresponsable.
00:22:32Mais il y a en fait cette audience un peu bâtarde,
00:22:36si vous m'autorisez l'expression,
00:22:38qui permet finalement aux victimes d'avoir, malgré la situation,
00:22:41une audience à l'occasion de laquelle
00:22:44elles auront au moins l'impression d'avoir participé à un procès,
00:22:48d'avoir été reconnues en qualité de victime.
00:22:51Oui, mais maître, pour être très clair,
00:22:54parce que c'est aussi ce qui nous intéresse,
00:22:56quelqu'un qui est jugé irresponsable, on dit vous ne serez pas jugé,
00:23:00vous allez partir dans un centre psychiatrique,
00:23:03je suppose, à ce moment-là,
00:23:05mais vous me confirmez ce que je disais tout à l'heure,
00:23:07c'est-à-dire qu'il n'y a pas de durée,
00:23:09c'est-à-dire on ne dit pas vous partez pour un temps,
00:23:11pour trente ans, dans un centre psychiatrique,
00:23:13on dit juste vous y allez et vous ressortez,
00:23:16on sait pas, ça peut être dans un an, dans deux ans,
00:23:18dans trois ans ou dans vingt ans,
00:23:20mais il n'y a pas de durée imposée,
00:23:22quelle que soit la qui ait été commise.
00:23:25Déjà, exactement, c'est un vrai sujet,
00:23:27parce qu'en fait, la chambre de l'instruction,
00:23:29si vous lisez les codes,
00:23:31vous vous rendez compte qu'elle peut prononcer
00:23:34une mesure d'hospitalisation complète,
00:23:38ce qui veut dire que l'individu va être placé
00:23:42dans un établissement de santé spécialement désigné
00:23:45par des décrets et autres,
00:23:47et à partir de ce moment,
00:23:49pris en charge médicalement.
00:23:51Alors, il y a une information du procureur,
00:23:53du procureur général, des préfets,
00:23:55mais à partir de ce moment-là,
00:23:57c'est le régime médical
00:23:59et donc la compétence des médecins
00:24:01qui prend la suite,
00:24:03ce qui fait que la chambre de l'instruction
00:24:05ne va pas dire vous êtes placé dans ce centre
00:24:07pendant dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans.
00:24:09Ça veut dire qu'au final,
00:24:11ce sont les médecins
00:24:13qui vont dire vous pouvez sortir.
00:24:15À in fine, si en général,
00:24:17le collège de psychiatres,
00:24:19le collège d'experts,
00:24:21estiment que les conditions
00:24:23de l'hospitalisation complète
00:24:25ne sont plus réunies,
00:24:27à ce moment-là,
00:24:29se pose la question de la suite.
00:24:31Et en tout cas, on ne peut plus le maintenir
00:24:33sous ce régime, donc il faut transformer.
00:24:35Et d'ailleurs, j'ai en mémoire un rapport
00:24:37de 2021 qui avait été publié,
00:24:39un rapport ministère de la Justice,
00:24:41je ne suis pas allé chercher bien loin,
00:24:43qui rappelait qu'il y avait
00:24:45un autre problème parce que
00:24:47la chambre de l'instruction peut prononcer
00:24:49une hospitalisation complète et une succession
00:24:51de mesures accessoires qui sont, à mon sens,
00:24:53parfaitement inutiles avec ce genre de profil
00:24:55parce que si vous le prononcez
00:24:57à son encontre, par exemple, une interdiction
00:24:59de porter une arme ou d'entrer en contact
00:25:01avec les victimes, vous imaginez bien
00:25:03qu'in fine, ce sera certainement le cadet
00:25:05de ces soucis. Mais il n'y a rien
00:25:07entre deux. C'est-à-dire qu'en fait,
00:25:09entre l'hospitalisation complète
00:25:11qui est la mesure
00:25:13la plus contraignante
00:25:15et ses mesures totalement
00:25:17accessoires, la chambre de l'instruction
00:25:19n'a pas la possibilité d'évoquer
00:25:21un parcours de soins autre que
00:25:23l'hospitalisation complète.
00:25:25Donc une fois, en réalité,
00:25:27et d'ailleurs, c'est à mon sens
00:25:29assez compliqué et dramatique,
00:25:31une fois que l'individu fait l'objet
00:25:33d'une hospitalisation complète, parce que
00:25:35soyons honnêtes, les chambres de l'instruction
00:25:37généralement la prononcent,
00:25:39le seul petit...
00:25:41la seule petite satisfaction
00:25:43pour les victimes, c'est de demander
00:25:45parce que la loi le prévoit, la possibilité
00:25:47d'être prévenu si d'aventure
00:25:49l'individu devait être plus
00:25:51tard remis en liberté.
00:25:53C'est hallucinant, hallucinant. Merci beaucoup Maître,
00:25:55Maître François-Xavier Collomb. Merci à vous. Merci beaucoup.
00:25:57Christine Kelly, il y a un vrai souci, là, quand même. Honnêtement,
00:25:59c'est un vrai problème. C'est un vrai problème. Moi, je m'interroge
00:26:01sur cette société qui
00:26:03va vous, vous-même,
00:26:05si la société juge que vous êtes
00:26:07un danger pour vous-même, va vous hospitaliser,
00:26:09va vous empêcher de vous suicider,
00:26:11parce que vous êtes un danger pour vous-même. Mais quand vous êtes
00:26:13un danger pour les autres, on ne va pas
00:26:15vous garder, quelque part,
00:26:17enfermé. Ça, je m'interroge déjà sur cette
00:26:19question. Qu'est-ce qui a pris la décision ?
00:26:21Effectivement, les experts psychiatriques,
00:26:23etc., je serais la famille des victimes,
00:26:25je aurais poursuivi ces experts
00:26:27qui ont pris cette décision. À partir du moment
00:26:29où on a tué quelqu'un, je suis désolé
00:26:31et que la personne est récidive, ça veut dire que
00:26:33les experts ont eu un vrai problème,
00:26:35eux, de jugement et peut-être
00:26:37d'altération de leur jugement.
00:26:39Et troisième interrogation, personne
00:26:41n'oubliera l'affaire Alimi,
00:26:43qui a été défenestrée et
00:26:45l'homme a été jugé
00:26:47irresponsable totalement.
00:26:49On a failli juger de la même façon
00:26:51Lola. Heureusement,
00:26:53elle aura un procès. On se pose la question
00:26:55du tueur, de celui-là, l'agresseur
00:26:57aux poussettes, à Annecy, lui aussi.
00:26:59Il est où ? On en est où ?
00:27:01Il a un problème psy. Il faut suivre
00:27:03tout ça de près. Parce que justement,
00:27:05si ce n'est pas la population qui fait une certaine pression
00:27:07sur ces cas, il y en a
00:27:09beaucoup qui seraient peut-être classés
00:27:11et jugés irresponsables.
00:27:12Et encore une fois, je le redis, je pense qu'il faudrait
00:27:14donner une durée minimum
00:27:16d'hospitalisation. Et ça, c'est assez
00:27:18simple à priori de dire, c'est 15 ans,
00:27:20c'est 20 ans, surtout quand on a tué.
00:27:22Là, ça veut dire que les gens peuvent ressortir
00:27:24au bout de 6 mois, au bout d'un an.
00:27:26Il suffit que des médecins décident.
00:27:28On devrait pouvoir
00:27:30engager la responsabilité
00:27:32du psychiatre qui a
00:27:34décidé. Après, il y a quand même des morts.
00:27:36Je veux bien que le psychiatre
00:27:38il va avoir quoi ? Il va avoir une amende ?
00:27:40Non, mais ça appellerait
00:27:42certainement
00:27:44à une plus grande vigilance, parce qu'il faut
00:27:46quand même croire qu'il y a la légèreté.
00:27:48On va faire le CNews Info.
00:27:50On est très en retard. On va faire le CNews Info et ensuite
00:27:52on va parler de ce coup de filet
00:27:54concernant les homejacking de stars.
00:27:56Et c'est assez intéressant parce que le profil, là encore,
00:27:58vous allez voir, le profil des gens qui ont été interpellés
00:28:00c'est intéressant parce qu'ils devaient tous passer en justice
00:28:02déjà pour d'autres affaires dans les mois qui viennent.
00:28:04Tout de suite, le CNews Info, il est signé.
00:28:06Somaïa, à l'oubli.
00:28:12Colère à gauche après la diffusion par
00:28:14LFI d'une affiche alliant le RN et le PS.
00:28:16Une affiche qui, vous le voyez,
00:28:18met dos à dos Marine Le Pen et Olivier Faure
00:28:20surplombées par Emmanuel Macron
00:28:22au fond et qui dénonce le refus
00:28:24des socialistes de censurer
00:28:26François Bayrou hier à l'Assemblée nationale.
00:28:28Ça fait maintenant
00:28:30deux mois que 400 migrants occupent
00:28:32la gaieté lyrica Paris.
00:28:34Des migrants qui se disent mineurs, ce qui n'est pas le cas
00:28:36selon la préfecture de police de Paris.
00:28:38Aucune visibilité sur la suite
00:28:40des événements pour la salle de spectacle
00:28:42parisienne. La situation reste
00:28:44pour l'heure totalement bloquée.
00:28:46Et puis la Maison Blanche tente tant bien
00:28:48que mal de déminer le terrain et de modérer
00:28:50les propos de Donald Trump sur Gaza.
00:28:52Non, l'argent des
00:28:54contribuables américains ne sera pas utilisé
00:28:56pour reconstruire l'enclave palestinienne
00:28:58et l'armée ne sera pas déployée
00:29:00sur place pour une prise de contrôle
00:29:02par les Etats-Unis.
00:29:0411h06
00:29:06sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:29:08On va parler maintenant de ce
00:29:10home-jacking de stars
00:29:12et de ce coup de filet chez
00:29:14les petits voyous. Ce sont des stars qui ont
00:29:16connu des tentatives de
00:29:18home-jacking. Vous vous souvenez peut-être
00:29:20de cette affaire concernant Sophie Lapix,
00:29:22du domicile de Jen Birkin, de l'ex-joueur
00:29:24du PSG, Julian Draxler, ou de la
00:29:26chanteuse Vita. Et bien
00:29:28les gens qui ont organisé
00:29:30ces home-jackings, et bien
00:29:32a priori, ils viennent d'être
00:29:34interpellés. Alors pour l'instant, il y a 4 personnes qui ont été
00:29:36interpellées et je voudrais qu'on regarde leur profil.
00:29:38Il y a, alors on ne donne que
00:29:40les prénoms bien évidemment,
00:29:42Mamadou, 23 ans, Mohamed, 19 ans,
00:29:44Sadioba, 22 ans
00:29:46et Kied, 20 ans.
00:29:48Et ce qui est assez frappant, c'est
00:29:50leur jeune âge. Vous voyez qu'ils sont très jeunes.
00:29:5219, 20, 22 ans,
00:29:5423 ans. Ils sont spécialisés dans
00:29:56les stars. Alors si on
00:29:58prend les 3 premiers
00:30:00qui s'appellent Mamadou, Mohamed et Sadioba,
00:30:02ils sont déjà connus. Ils sont originaires
00:30:04de la goutte d'or dans le 18e
00:30:06arrondissement et ils devaient
00:30:08être jugés en mars
00:30:102025 pour vol
00:30:12avec effraction en août 2023 à
00:30:14Saint-Cloud chez Julian Draxler, ex-joueur
00:30:16du PSG. Et il devait être
00:30:18également jugé en octobre 2025
00:30:20pour le cambriolage chez Jane Birkin.
00:30:22Imaginez, ils sont allés à cambrioler sur l'endemain
00:30:24de son décès. C'est-à-dire qu'ils voient dans la presse
00:30:26que Jane Birkin est morte. Le premier
00:30:28réflexe, c'est d'aller à son domicile pour la cambrioler.
00:30:30C'est odieux. Et le 3e
00:30:32qui s'appelle Killed M,
00:30:34alors son surnom, vous allez le voir,
00:30:36c'est Ben Laden, et il est
00:30:38soupçonné d'être le commanditaire
00:30:40de la tentative d'home-jacking d'Anne-Sophie Lappix
00:30:42et de sa famille en janvier 2024
00:30:44dans leur hôtel particulier du 16e arrondissement.
00:30:46Ils sont, lui,
00:30:48il est lui aussi déjà cité dans de multiples
00:30:50procédures, vol aggravé,
00:30:52trafic de stupéfiants, bref,
00:30:54c'est des jeunes qui ont déjà des passés
00:30:56lourds. Avant d'essayer de comprendre
00:30:58ce qui se passe, je vous propose de revenir sur ces home-jackings
00:31:00qui se multiplient et sur la façon dont
00:31:02ils procèdent.
00:31:04Repérage sur les réseaux sociaux,
00:31:06filatures, ciblages, les auteurs
00:31:08de home-jackings agissent souvent la nuit
00:31:10ou en début de matinée. Ils
00:31:12s'introduisent chez des individus lorsqu'ils
00:31:14sont dans leur domicile et n'ont
00:31:16aucun scrupule. À plusieurs
00:31:18individus, minimum 3,
00:31:20fréquemment armés,
00:31:22on va s'introduire
00:31:24avec une grande rapidité, une grande
00:31:26violence dans la propriété
00:31:28et on va
00:31:30menacer, frapper
00:31:32sans limite d'intensité de violence
00:31:34de façon à obtenir
00:31:36des bijoux,
00:31:38des objets de valeur,
00:31:40des codes de carte bleue,
00:31:42les clés d'un véhicule de luxe, etc.
00:31:44Ces opérations violentes
00:31:46sont montées par des réseaux qui recrutent
00:31:48des équipes souvent composées de jeunes
00:31:50individus. Le commanditaire
00:31:52est un majeur
00:31:54avec de l'expérience et une
00:31:56épaisseur, si j'ose dire, dans le milieu
00:31:58du banditisme, qui va
00:32:00monter une équipe et
00:32:02l'équipe qui passe à l'action,
00:32:04qui rentre dans les fractions, qui rentre dans les
00:32:06propriétés, une équipe très jeune,
00:32:08entre 15 et 20 ans de mineurs
00:32:10qui risquent la moitié méa,
00:32:12qui sont souvent des mineurs issus de cités.
00:32:14Certains sont connus des services
00:32:16de police, d'autres pas.
00:32:18On est en direct avec Cyril Cardone,
00:32:20ancien officier de renseignement et président d'Arkane Risk.
00:32:22Bonjour, merci d'être avec nous.
00:32:24Ce qui est assez surprenant, je le disais, c'est le jeune âge
00:32:26de ces gens, 23 ans, 19 ans,
00:32:2822 ans, 20 ans.
00:32:30Il y a quand même une proportion
00:32:32à être de plus en plus jeunes
00:32:34dans ce type d'affaires.
00:32:36Il y a une proportion d'être de plus en plus jeunes. Comme l'a dit
00:32:38l'interlocuteur précédent,
00:32:40le commanditaire qui est majeur,
00:32:42il ne veut pas se faire choper.
00:32:44Il sait qu'un mineur risque moins.
00:32:46En même temps, les mineurs,
00:32:48c'est ce qu'on ne voit à peu près pas partout
00:32:50dans la délinquance habituelle.
00:32:52Ils sont en quête d'argent,
00:32:54ils sont en quête de reconnaissance.
00:32:56Ils sont en quête de business.
00:32:58Bien souvent, ces jeunes-là
00:33:00se font même recruter par les commanditaires,
00:33:02par les réseaux sociaux. Il y a des sortes de
00:33:04chaînes Telegram. Ils répondent
00:33:06à une annonce.
00:33:08Souvent, ils ne se connaissent même pas.
00:33:10On rendez-vous à un lieu,
00:33:12on leur envoie une photo d'une maison,
00:33:14d'un appartement. On leur dit qu'il y a
00:33:16ça et ça à récupérer. C'est comme ça qu'ils opèrent.
00:33:18Ça veut dire qu'il y a
00:33:20quasiment des petites annonces qui sont passées
00:33:22où on dit qu'il y a
00:33:24un cambriolage à faire.
00:33:26Qui s'intéresse ?
00:33:28Comme dans le trafic de stupéfiants,
00:33:30on a des chaînes Telegram,
00:33:32Signal, Whatsapp, etc.
00:33:34Il y a aussi des gars qui postent des petites annonces
00:33:36« J'ai besoin de quelqu'un pour ce soir », etc.
00:33:38C'est quoi ? C'est l'attrait du gain à chaque fois ?
00:33:40C'est le seul intérêt pour ces gens-là ?
00:33:42Il y a l'attrait du gain. Il y a une sorte d'impunité
00:33:44de faire valoir.
00:33:46Cet accès à la violence
00:33:48devient démultiplié.
00:33:50Ces jeunes-là, souvent...
00:33:52Je ne suis pas là-dedans, mais ils ne se rendent pas
00:33:54compte qu'en fait, ce qu'ils font, c'est de la violence.
00:33:58Le principe et le mode opératoire
00:34:00du homejacking, c'est quand même quelque chose...
00:34:02C'est l'ancêtre du...
00:34:04C'est le nouveau modèle, on va dire, du vol à marmer
00:34:06qui maintenant est très difficile
00:34:08parce qu'il n'y a plus de cash dans les magasins,
00:34:10les gens ont moins de cash sur eux,
00:34:12moins de valeur, et donc rentrent de manière
00:34:14fulgurante, brutale,
00:34:16rapide, et
00:34:18à un impact psychologique sur les gens
00:34:20qui sont dans le logement,
00:34:22qui est radical.
00:34:24La multiplication de la violence
00:34:26sur les gens dans l'appartement fait que
00:34:28vous n'avez aucune autre chance que d'obtempérer.
00:34:30Mais Cyril Cardone, ce qui est assez nouveau,
00:34:32malgré tout, c'est que jusque-là,
00:34:34les cambriolages, ça existait, mais
00:34:36j'ai le sentiment que les cambrioleurs faisaient
00:34:38plutôt attention au moment où vous n'êtes pas chez vous.
00:34:40C'est-à-dire qu'ils surveillaient le moment où les gens
00:34:42partaient. Là, maintenant, ils n'hésitent pas à rentrer
00:34:44en pleine nuit à 2h du matin, à 3h du matin,
00:34:46quand ils savent que vous dormez, les gens sont
00:34:48ligotés. Enfin, on se souvient
00:34:50tous de ce qui est arrivé à Bruno Guillon et de son témoignage
00:34:52en larmes chez nos confrères de RTL
00:34:54où il racontait comment il s'est retrouvé
00:34:56complètement nu, ligoté face à...
00:34:58face à sa famille. Enfin, c'est terrible.
00:35:00Effectivement, il y a Bernard Tapie aussi
00:35:02à qui c'est arrivé. C'est assez nouveau,
00:35:04ça, comme fonctionnement, l'utilisation
00:35:06de la violence en plus du cambriolage.
00:35:08– En fait, je vais dire quelque chose
00:35:10qui est difficile, mais en fait, ça marche.
00:35:12Donc,
00:35:14il s'inspire de ces techniques-là.
00:35:16Et alors, bien souvent,
00:35:18la majeure partie des cas,
00:35:20dans le cadre des homejackings,
00:35:22les gens interviennent souvent la journée.
00:35:24C'est-à-dire le matin ou lorsqu'ils savent
00:35:26que la victime est là. C'est-à-dire
00:35:28que la nounou vient garder les enfants,
00:35:30ils vont forcer la porte à ce moment-là.
00:35:32Il y a tout ce mode
00:35:34un peu théâtral où c'est
00:35:36un livreur de pizza qui sonne,
00:35:38quelqu'un qui a un gilet jaune sur lui,
00:35:40un livreur, donc vous avez confiance.
00:35:42Et après, le déchaînement de violence
00:35:44fait que, par principe,
00:35:46au bout de dizaines de coups,
00:35:48des cris,
00:35:50et puis souvent, quand on sépare votre famille,
00:35:52c'est-à-dire que vous vous faites taper dessus,
00:35:54votre femme est mise dans une pièce,
00:35:56vous vous obtempérez.
00:35:58Et d'ailleurs, c'est ce qu'il faut faire,
00:36:00vous n'avez pas le choix.
00:36:02– Merci beaucoup Cyril Cardone pour ces précisions.
00:36:04Ancien officier de renseignement, président d'Arkenry,
00:36:06je vous donne la parole dans un instant,
00:36:08mais je voudrais qu'on écoute un témoignage très fort.
00:36:10C'était dans Touche pas à mon poste,
00:36:12le 7 mars 2024, Cyril Hanouna avait en plateau
00:36:14un ancien cambrioleur qui avait fait
00:36:16justement ce type d'attaque.
00:36:18Je précise qu'il a pris 5 ans de prison.
00:36:20Donc voilà, ce n'est pas quelqu'un qui est venu
00:36:22sans avoir rien fait, il a pris 5 ans de prison,
00:36:24et il est venu sur le plateau pour expliquer
00:36:26le mode de fonctionnement.
00:36:28Écoutez, c'est très intéressant, parce qu'il explique
00:36:30ce que vient de nous dire Cyril Cardone,
00:36:32c'est-à-dire comment sont trouvées les adresses,
00:36:34où sont trouvées les adresses, et comment ils fonctionnent.
00:36:36Regardez.
00:36:38– J'ai fait des cambriolages en utilisant,
00:36:40j'en suis pas fier, attention, les mêmes méthodes
00:36:42que celles qui sont utilisées aujourd'hui
00:36:44par les personnes qui font ça,
00:36:46et en fait, en gros, je suis venu ici,
00:36:48je suis porteur de mauvaises nouvelles.
00:36:50Ce que je peux vous annoncer ici,
00:36:52c'est que toutes les données qui permettent
00:36:54d'avoir vos adresses,
00:36:56elles sont sur la table.
00:36:58En fait, la nouvelle nouvelle que je peux vous annoncer,
00:37:00c'est que toutes ces personnes,
00:37:02elles ont vos adresses hyper facilement.
00:37:04Comment ? Parce que quand vous faites un selfie
00:37:06devant chez vous, ou n'importe où d'ailleurs,
00:37:08il y a des métadonnées dans les photos,
00:37:10il y a les données GPS à l'intérieur des photos,
00:37:12on n'a plus qu'à les recueillir,
00:37:14c'est excessivement simple,
00:37:16on les recueille,
00:37:18voilà, moi j'ai commencé comme ça,
00:37:20on s'est rendu compte grâce à la police,
00:37:22on utilisait le darknet à l'époque,
00:37:24on publiait des annonces sur le darknet,
00:37:26ce qui est un petit peu le web à gauche,
00:37:28le web un petit peu de l'ombre,
00:37:30on s'est rendu compte que la police nous arrêtait
00:37:32quand on publiait des photos,
00:37:34que ce soit de la weed, des armes, des logiciels,
00:37:36des choses x ou y illégales,
00:37:38la police, certains de nous se faisaient arrêter.
00:37:40Pourquoi ? Parce que la police avait trouvé quoi ?
00:37:42Des données GPS dans les photos,
00:37:44donc ils arrivaient à domicile,
00:37:46on s'est dit on va faire la même chose,
00:37:48on va faire la même chose avec qui ?
00:37:50Trop logique, avec les footballeurs,
00:37:52les footballeurs on avait quoi ?
00:37:54On regardait les selfies qu'ils faisaient,
00:37:56on avait leur adresse,
00:37:58on attendait qu'ils aillent faire un match de foot
00:38:00et on allait chez eux cambriolage,
00:38:02sans violence, sans rien,
00:38:04au jour d'aujourd'hui maintenant tout le monde
00:38:06a mis des systèmes d'alarme de fou,
00:38:08aujourd'hui les gens sont parés,
00:38:10donc qu'est-ce qui se passe ?
00:38:12Ils utilisent les mêmes méthodes,
00:38:14avec ces logiciels de reconnaissance
00:38:16sur des groupes Telegram,
00:38:18la moitié, même les trois quarts,
00:38:20et l'autre moitié je les trouve comme ça,
00:38:22et puis c'est tout,
00:38:24forcément vos adresses elles sont,
00:38:26il faut oublier, il faut se protéger différemment,
00:38:28vos adresses elles sont déjà en ligne,
00:38:30ça c'est fini, maintenant voilà,
00:38:32eux ils font quoi les gamins,
00:38:34maintenant ils sont comme dans des missions GTA,
00:38:36ils prennent exactement comme une mission GTA,
00:38:38l'autre il a récupéré, il a acheté 50 euros,
00:38:405 adresses, 10 adresses, les vôtres,
00:38:42sur internet, et après il fait quoi ?
00:38:44Pour payer un mec qui va faire le getter,
00:38:46un autre mec qui va faire la voiture,
00:38:48un autre mec, le mec il commande ça de chez lui,
00:38:50il a acheté sur Telegram ou sur le Dark,
00:38:5250 euros, 5 adresses, après il va
00:38:54recruter un getter, il fait tout de chez lui,
00:38:56comme s'il était dans une mission GTA,
00:38:58il faut croire que nous on avait des mentors,
00:39:00avant on respectait, moi j'avais des mentors,
00:39:02un petit peu bandit d'honneur,
00:39:04mais aujourd'hui les mecs c'est comme des missions GTA,
00:39:06ils t'achètent 50 euros vos adresses,
00:39:08et ils passent à l'action.
00:39:10Alexandre Nicolique c'est glaçant,
00:39:12quand on entend tout à l'heure
00:39:14votre intervenant précédent qui dit ça marche,
00:39:16ça marche pas, puisqu'ils sont retrouvés
00:39:18systématiquement,
00:39:20même ceux d'avant avaient été retrouvés,
00:39:22il faut juste écouter
00:39:24justement les raisons
00:39:26et comment ils fonctionnent, ils prennent des mineurs,
00:39:28donc mettons fin à l'excuse de minorité,
00:39:30mettons enfin en place
00:39:32des centres,
00:39:34ils étaient majeurs
00:39:36mais au moment de certains actes ils étaient mineurs,
00:39:38il y en a un par exemple qui a 19 ans,
00:39:40il y a 2-3 ans.
00:39:42C'est la récidive qu'il faudrait cibler.
00:39:44Justement c'est ce que j'allais dire, et ensuite
00:39:46vous avez parmi les
00:39:48actes qui sont évoqués,
00:39:50les coupables,
00:39:52plusieurs actes
00:39:54qui avaient été commis et parfois avec des
00:39:56délits ou des crimes qui n'avaient rien à voir,
00:39:58donc effectivement il y a toujours ce problème
00:40:00de sanctions, c'est pour ça qu'il faut des peines minimales,
00:40:02il faut des peines planchées, il faut qu'il y ait une crainte
00:40:04de cette sanction parce qu'ils sont retrouvés,
00:40:06justement la police aujourd'hui avec les moyens scientifiques
00:40:08arrive à faire face
00:40:10à cette aide de délinquance en trouvant
00:40:12justement les coupables, mais il faut
00:40:14qu'ils soient mis hors d'état de mûr et qu'ils aient une
00:40:16crainte de la sanction, qu'ils soient mineurs,
00:40:18qu'ils soient majeurs, mais qu'il y ait des sanctions
00:40:20avec ces peines minimales et ces peines
00:40:22planchées qui font qu'ils vont passer des années
00:40:24en prison et que
00:40:26tenter de faire ce type d'acte, eh bien soit beaucoup
00:40:28plus dangereux et
00:40:30que le jeu n'envoie pas la chandelle,
00:40:32qu'au final le profit à en tirer
00:40:34ne vaut pas les 5 ans, 10 ans,
00:40:3615 ans de prison qu'ils peuvent en courir
00:40:38avec des peines minimales et des peines planchées.
00:40:40Christine Kelly, je vous voyais glacé en écoutant
00:40:42le témoignage. Alors déjà je rebondis
00:40:44sur ce qu'il dit parce qu'ils sont retrouvés, oui, mais comme vous
00:40:46disiez tout à l'heure, ils seront jugés en mars
00:40:48et en octobre et ils recommencent.
00:40:50Ils sont retrouvés, mais ils n'en ont
00:40:52rien à cirer d'être retrouvés, ils continuent.
00:40:54Pourquoi est-ce que, oui,
00:40:56c'est assez stupéfiant, c'est parce
00:40:58que la personne qui a été condamnée
00:41:00qui m'avait menacée de mort
00:41:02après 2 ans de harcèlement
00:41:04avait acheté, effectivement,
00:41:06toutes les coordonnées sur
00:41:08le Darknet et effectivement c'est
00:41:10très très facile à avoir
00:41:12notre adresse, se faire suivre, etc.
00:41:14Et ce qui est dommage
00:41:16c'est que la police ne peut intervenir qu'après.
00:41:18En amont on est obligé
00:41:20de s'auto-censurer, c'est-à-dire
00:41:22ne pas mettre de bijoux, ne pas
00:41:24avoir de biens.
00:41:26Vous vous rendez compte, vous avez tout à fait raison
00:41:28Madame Kelly parce que
00:41:30la maison c'est quand même un sanctuaire.
00:41:32C'est un endroit où vous êtes en sécurité
00:41:34et vous rentrez chez vous, c'est votre cocon.
00:41:36Et aujourd'hui, ça devient
00:41:38en fait un terrain de jeu pour tous
00:41:40ces trafiquants, cambrioleurs
00:41:42et moi je vais vous dire, j'ai subi
00:41:44un cambriolage, heureusement je n'étais pas à la maison
00:41:46en pleine journée.
00:41:48Donc ils sont rentrés par le balcon
00:41:50et ils ont pris les vélos électriques de mes enfants
00:41:52mais vous imaginez, en pleine journée
00:41:54Vous étiez là ou pas ? Non, heureusement, je n'étais pas
00:41:56à la maison mais je peux vous dire que j'ai eu très très
00:41:58peur parce qu'en pleine journée, ma fille
00:42:00aurait pu être là, mon fils aurait pu être là.
00:42:02Et c'est comme un viol
00:42:04quand on subit ça en fait, comme un viol
00:42:06vraiment. Et puis j'étais plus du tout en sécurité
00:42:08à la maison, j'ai installé des caméras
00:42:10mais je veux dire que bon, les solutions
00:42:12c'est nous qui les trouvons aujourd'hui.
00:42:14Donc je suis pour qu'on
00:42:16montre l'exemple en tapant
00:42:18effectivement sur des mesures qui sont
00:42:20exemplaires pour que justement
00:42:22l'acte ne se reproduise plus
00:42:24mais je pense qu'à aujourd'hui
00:42:26les dérives sont tellement, tellement, tellement
00:42:28démultipliées qu'il va falloir vraiment
00:42:30Et puis ils attaquent la nuit, moi ce qui me glace surtout
00:42:32moi ce qui me fait peur c'est la nuit en fait, c'est-à-dire que vous êtes
00:42:34chez vous tranquillement, vous imaginez dans quel état de faiblesse
00:42:36vous êtes quand vous dormez. Moi je pense à
00:42:38famille Tapie. Oui, oui, mais puis tous ceux qui
00:42:40vivent ça parce que là, et je le redis bien évidemment
00:42:42par les personnes connues, ça arrive aussi
00:42:44à des inconnus et on pense autant à eux
00:42:46simplement, c'est vrai que les personnes connues
00:42:48ça sert justement à montrer des exemples
00:42:50mais c'est vrai qu'il y a aussi beaucoup de gens inconnus
00:42:52à qui ça arrive et les souffrances
00:42:54sont les mêmes, c'est important de le dire.
00:42:56Deux choses,
00:42:58effectivement c'est un type
00:43:00d'opération qui est aussi particulièrement
00:43:02alors déjà un cambriolage effectivement c'est
00:43:04une forme de viol mais là
00:43:06les gens sont là et je pense au témoignage
00:43:08de Bruno Guion qui
00:43:10expliquait à quel point ça
00:43:12laissait des traces et à quel point psychologiquement
00:43:14c'était très dur
00:43:16de surmonter ça indépendamment du préjudice
00:43:18financier qu'on peut avoir
00:43:20donc c'est quelque chose
00:43:22d'extrêmement
00:43:24invasif et
00:43:26ça dégénère aussi parfois
00:43:28en enlèvement, il y a un certain
00:43:30nombre, on se souvient de
00:43:32cet entrepreneur dans les crypto
00:43:34monnaies qui a été enlevé
00:43:36avec le même père
00:43:38et qui a eu un doigt coupé
00:43:40donc c'est effectivement
00:43:42extrêmement préoccupant
00:43:44et la chose qui me
00:43:46frappe moi aussi c'est le temps
00:43:48le délai de comparution devant
00:43:50la justice, c'est à dire que
00:43:52ils n'en ont pas peur
00:43:54de toute façon
00:43:56ils ne sont pas passés devant la justice
00:43:58donc il y a forcément un sentiment
00:44:00d'impunité quand ils sont identifiés
00:44:02je pense qu'ils devraient être vraiment en comparution immédiate
00:44:04parce que c'est des dangers
00:44:06c'est souvent pas qu'un sentiment, ils s'adaptent à la loi
00:44:08et au laxisme ensuite avec des lois
00:44:10qui ne sont pas appliquées
00:44:12on est en janvier 25
00:44:14et c'est pour ça qu'il faut s'adapter justement et changer
00:44:16les lois, ils étaient poursuivis pour des
00:44:18faits de janvier 24
00:44:20si je peux me permettre, il y a quelque chose qui m'a profondément choqué
00:44:22dans celui qui était intervenu
00:44:24et qui a pris 50 taux, et il disait
00:44:26avant on avait de l'honneur
00:44:28ils vont faire des cambriolages quand ils ne sont pas là
00:44:30mais vous le disiez, c'est un viol de son domicile
00:44:32et juste pour rappeler
00:44:34on ne s'attaquait pas aux gens, on ne s'attaquait pas aux personnes
00:44:36c'est ce qu'il voulait dire, même si ce n'est pas plus respectable
00:44:38il n'y a pas un arrêt des cambriolages au profit des home jacking
00:44:40en fait il y a tout, on va passer une heure sur ce plateau
00:44:42il y aura 16 agressions physiques
00:44:44parce qu'en moyenne il y a 16 agressions physiques
00:44:46par heure aujourd'hui en France
00:44:48ce sont des chiffres qui sont sortis pour 2024
00:44:50il y a 25 cambriolages, il y a 14 viols sexuels
00:44:52par jour dans notre pays
00:44:54ce sont des actes qui augmentent
00:44:56sur beaucoup de chiffres
00:44:58et avec des sanctions
00:45:00qui ne sont évidemment pas à la hauteur
00:45:02et on voit une délinquance en plus
00:45:04qui fait que
00:45:06il y a des auteurs
00:45:08qui commettent des actes de délinquance multiples
00:45:10et toujours avec cette récidive
00:45:12avec des actes qui parfois n'ont rien à voir
00:45:14et il faut qu'il soit mis en prison
00:45:16pendant des années pour aussi
00:45:18qu'il ne commette pas les autres actes de délinquance
00:45:20L'interlocuteur précédent
00:45:22soulignait aussi
00:45:24le fait que
00:45:26il a dit, j'allais peut-être vous choquer
00:45:28mais il ne se rend même pas compte que c'est de la violence
00:45:30c'est intéressant, il ne se rend même pas compte
00:45:32comme si c'est un jeu
00:45:34c'est ce qu'il disait quand il parlait de jeu vidéo
00:45:36d'ailleurs même ça rejoint ce que disait
00:45:38l'ancien agresseur dans Touche pas à mon poste
00:45:40il disait c'est un peu comme du jeu vidéo
00:45:42ils ont le sentiment que c'est pas la réalité
00:45:44or c'est vraiment la réalité
00:45:46pour les gens qui sont agressés
00:45:48on va avancer
00:45:50combien ça me rapporte
00:45:52c'est pour ça qu'il faut des lois adaptées
00:45:54je crois que je vais aller faire un tour
00:45:56personne ne m'écoute sur ce plateau
00:45:58mon chien me fera
00:46:00personne ne m'écoute sur ce plateau
00:46:02je suis désespérée
00:46:08je voulais qu'on parle d'un sondage
00:46:10et d'un sujet plus politique
00:46:12c'est l'utilisation des migrants pour repeupler nos villages
00:46:14c'est ce sondage que vous découvrez
00:46:16faut-il inciter les personnes issues de l'immigration
00:46:18à venir s'installer en zone rurale
00:46:20sondage CNews
00:46:2275% des personnes répondent non
00:46:2425% des personnes répondent oui
00:46:26alors on a voulu aller sur le terrain
00:46:28on a voulu aller voir ce qui se passait à Belleville en Beaujolais
00:46:30c'est dans le Rhône
00:46:32où certains migrants sont arrivés
00:46:34on a voulu savoir ce qu'en pensait la population
00:46:36vous allez voir c'est assez partagé au fond
00:46:38Dans ce club de boulistes
00:46:40à Belleville en Beaujolais
00:46:42ils sont une quinzaine et se retrouvent 3 fois par semaine
00:46:44mais dans cette zone rurale
00:46:46comment ces habitants vivent-ils l'immigration
00:46:48pour certains
00:46:50elle n'est pas un problème
00:46:52si les gens trouvent un emploi
00:46:54s'intègrent, il n'y a aucun souci
00:46:56il y a pas mal d'immigrés
00:46:58tout le monde s'entend bien
00:47:00ici au boule c'est super sympa
00:47:02d'autres en revanche sont plus nuancés
00:47:04je ne suis pas sûr qu'il faille en accueillir plus
00:47:06je pense qu'on est pas mal comme ça
00:47:08dans les rues de Belleville
00:47:10certains habitants souhaitent pourtant un équilibre
00:47:12entre immigration dans les zones urbaines et rurales
00:47:14je pense que oui
00:47:16il y a un équilibrage à faire
00:47:18mais après les petits villages
00:47:20accueillir l'immigration
00:47:22je ne sais pas s'ils ont les moyens
00:47:24la mairie en tout cas
00:47:26pour pouvoir accueillir tous ces gens-là
00:47:28signe de l'inquiétude des habitants du Beaujolais
00:47:30le rassemblement national
00:47:32était en tête des dernières élections européennes
00:47:34avec 41% des suffrages
00:47:36Mathias Leboeuf
00:47:38on l'a vu c'est partagé
00:47:40mais malgré tout
00:47:42le rassemblement national progresse
00:47:44ce qui veut quand même dire qu'il y a une inquiétude
00:47:46l'inquiétude sera toujours là
00:47:48l'inquiétude c'est quoi ?
00:47:50c'est le grand repeuplement après le grand remplacement
00:47:52d'une certaine façon
00:47:54ou ça va avec
00:47:56ou ça va avec
00:47:58maintenu et revendiqué par Jean-Luc Mélenchon
00:48:00c'est ça
00:48:02moi je penche
00:48:04je penche plutôt du côté de ceux
00:48:06qui pensent que ça peut être
00:48:08une solution, c'est à dire de déconcentrer
00:48:10en fait et de répartir
00:48:12des migrants
00:48:14ou des immigrés
00:48:16sur le territoire
00:48:18ça peut être une solution mais il faut des conditions
00:48:20je pense, la condition
00:48:22c'est qu'ils aient envie de s'intégrer
00:48:24et c'est qu'ils aient du travail
00:48:26parce que si on les fait venir et pour les faire errer dans les rues
00:48:28ça sert à rien, bien évidemment
00:48:30c'est ça la clé du sujet
00:48:32du sujet
00:48:34et c'est comme ça que l'intégration
00:48:36se condamne
00:48:38Alexandre Nicolic
00:48:40les migrants c'est pas que des chiffres
00:48:42qui peuvent servir à compléter
00:48:44des travaux
00:48:46qui sont aujourd'hui pas pourvus
00:48:48ou des villages
00:48:50où il y a moins de personnes
00:48:52ce sont des personnes qui ont une réalité intérieure
00:48:54une culture, des références de valeur
00:48:56ils viennent avec ça
00:48:58alors pour certains ils s'adaptent
00:49:00ils peuvent changer
00:49:02de références de valeur sur la vision des femmes
00:49:04sur la vision du droit au blasphème
00:49:06par exemple
00:49:08des sujets qui sont importants en France
00:49:10mais quand vous venez
00:49:12et vous importez massivement des personnes
00:49:14qui viennent de pays
00:49:16où il est normalisé par exemple, où c'est la loi
00:49:18de lapider les femmes adultères
00:49:20où il est anormal
00:49:22de quitter sa religion
00:49:24où l'apostasie est interdite
00:49:26c'est un sujet
00:49:28c'est le sujet de l'intégration
00:49:30on a l'impression qu'on importe
00:49:32des migrants
00:49:34qui ont un tour opérateur
00:49:36quand vous accueillez
00:49:38plus de 500 000
00:49:40migrants par an
00:49:42effectivement
00:49:44vous faites venir des milliers
00:49:46de personnes qui viennent de pays
00:49:48qui ont ces références de valeur là
00:49:50et si vous ne comprenez pas qu'effectivement c'est un impact
00:49:52sur ce qui détermine le bien ou le mal
00:49:54au sein du peuple français
00:49:56vous ne comprenez pas qu'ils ont
00:49:58des références de valeur
00:50:00et ça divise
00:50:02la société française, ça change
00:50:04justement
00:50:06on est d'accord
00:50:08et donc se dire juste
00:50:10ce sont des chiffres qui vont
00:50:12compléter, sans voir les conséquences
00:50:14que ça peut avoir, c'est ne pas comprendre
00:50:16le problème de l'immigration
00:50:18qu'est-ce que vous répondez Alexandar ?
00:50:20moi je réponds Alexandar que ça c'est votre analyse
00:50:22c'est celle du rassemblement national
00:50:24comme vous vous êtes là pour donner la vôtre
00:50:34avec ce que je viens d'entendre
00:50:36cette population dans ce village
00:50:38je constate que l'immigration est plutôt
00:50:40quelque chose de positif
00:50:42donc c'est quand même bien accueilli
00:50:44c'est-à-dire que nos villas sont bien accueillis
00:50:48c'est indéniable
00:50:50que l'immigration
00:50:52c'est indéniable que l'immigration
00:50:54est quelque chose de positif
00:50:56vous savez les Etats-Unis
00:50:58se sont bâtis
00:51:00sur l'immigration
00:51:02et ça en fait le pays que c'est aujourd'hui
00:51:04aujourd'hui ça ne vous a pas échappé
00:51:06qu'en France nous perdons
00:51:08de plus en plus de population
00:51:10la population vieillit
00:51:12nous faisons moins d'enfants
00:51:14et l'immigration qui est sur notre territoire
00:51:16aujourd'hui, on doit y trouver une solution
00:51:18donc je rebondis sur cette question
00:51:20vous avez dit
00:51:22votre style est cool
00:51:24elle a les mains bleues
00:51:26je suis une écolière
00:51:28entre moi qui ai le nez comme ça et elle qui a les mains bleues
00:51:30c'est une drôle d'émission
00:51:32c'est pour rappeler le bleu-blanc-rouge
00:51:34alors continuons
00:51:36juste on continue
00:51:38juste vous avez dit
00:51:40qu'il était indéniable que l'immigration
00:51:42était une bonne chose
00:51:44l'immigration n'a jamais été une tare pour la France
00:51:46c'est indéniable
00:51:48si on sait bien intégrer
00:51:50l'immigration
00:51:52il manquait le début de votre phrase
00:51:54si on sait bien intégrer
00:51:56il faut accueillir
00:51:58dignement ces populations
00:52:00il faut évidemment bien sûr
00:52:02les sensibiliser
00:52:04aux valeurs de la France
00:52:06de la République, de la démocratie
00:52:08je dis toujours que la religion fait partie de la sphère privée
00:52:10celle qui vous dérange
00:52:12celle qui ne me dérange, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:52:14je ne comprends pas
00:52:16souvent quand vous parlez
00:52:18quand vous faites référence à l'immigration
00:52:20vous n'allez pas me dire non
00:52:22vous faites référence aux populations qui sont de religion musulmane
00:52:24oui ou non
00:52:26mais j'ai parlé globalement
00:52:28de gens qui viennent avec des références de valeurs
00:52:30qui sont différentes
00:52:32je pense qu'effectivement
00:52:34il y a des populations qui viennent
00:52:36peupler la majorité de musulmans
00:52:38où il y a des lois qui sont adaptées
00:52:40aux règles islamiques
00:52:42où l'impostasie est interdite
00:52:44où la sexualité est interdite
00:52:46quand vous faites venir des gens
00:52:48qui ont normalisé ces valeurs-là
00:52:50dans la loi mais aussi au quotidien
00:52:52au sein de la population
00:52:54effectivement quand ces personnes
00:52:56arrivent, elles importent aussi
00:52:58des valeurs
00:53:00qu'elles ont
00:53:02ce sont des valeurs
00:53:04qu'elles ont reçues en terme éducatif
00:53:06d'où l'intégration
00:53:08vous pouvez essayer
00:53:10et il faut le faire, essayer de changer
00:53:12ces références de valeurs et ça marche
00:53:14avec un certain nombre de personnes
00:53:16mais collectivement, bah si
00:53:18c'est pas adaptable
00:53:20de refuser le droit au blasphème
00:53:22ou l'impostasie
00:53:24ou le droit des femmes
00:53:26je vous dis que
00:53:28l'intégration est fondamentale
00:53:30et l'intégration réussie pour une société
00:53:32et au sein de l'occurrence de la loi
00:53:34c'est à la fois professionnelle
00:53:36et de culture
00:53:38c'est justement
00:53:40dans le respect de l'autre
00:53:42je suis toujours étonné
00:53:44quand vous faites venir
00:53:46on a l'impression que Rachida
00:53:48elle a une filière d'importation
00:53:50de migrants
00:53:52c'est peut-être le cas mais
00:53:54c'est pas des bananes ou des ananas
00:53:56c'est des gens qui viennent déjà
00:53:58spontanément par eux-mêmes aussi
00:54:00contrairement à vous, j'en suis ici
00:54:02donc je comprends très bien sauf que
00:54:04en final, oui je dis qu'on fait
00:54:06venir puisque
00:54:08on accorde plus de visas
00:54:10notamment sur les visas étudiants
00:54:12on a un droit d'asile qui est de plus en plus élargi
00:54:14et si on respecte le droit d'asile aujourd'hui
00:54:16et ce qu'il permet
00:54:18on pourrait accueillir demain 500 millions de personnes
00:54:20donc on a quand même des problèmes
00:54:22dans notre droit et dans la loi
00:54:24de ceux qui peuvent venir de manière légale
00:54:26et ensuite on a un problème pour renvoyer
00:54:28les personnes qui viennent de manière irrégulière
00:54:30parce qu'on n'arrive pas à hausser
00:54:32ce rapport de force avec les pays d'origine
00:54:34et donc au final on ne contrôle pas l'immigration
00:54:36Réponse de Mathias Lemieux
00:54:38Juste une chose
00:54:40il y a 4,3 millions
00:54:42d'immigrés en France
00:54:44sur 68 millions
00:54:46ça fait un ratio grosso modo
00:54:48sur la population, on est autour de 6%
00:54:50c'est pas la
00:54:52submersion migratoire
00:54:54que vous dénoncez, on est à 6%
00:54:56de population immigrée
00:54:58Immigrés ça veut dire
00:55:00qu'ils ne sont pas français, on ne parle pas de la population
00:55:02d'origine étrangère
00:55:04il y a étrangers et immigrés
00:55:06c'est pas tout à fait la même chose
00:55:08ils sont français
00:55:10ceux qui sont d'origine étrangère
00:55:12je considère qu'ils sont français
00:55:14de plein droit
00:55:16on est français ou on ne l'est pas
00:55:18donc on est à 6%
00:55:20d'étrangers
00:55:22en France
00:55:24ça ne me parait pas être un ratio
00:55:26dément
00:55:28le problème, c'est pas le volume
00:55:30c'est la concentration
00:55:32à un moment donné, effectivement
00:55:34il y a des poches de concentration
00:55:36de gens qui n'arrivent pas à s'intégrer
00:55:38notamment parce que justement
00:55:40ils sont soit dans des grandes villes
00:55:42ils n'arrivent pas à s'intégrer parce qu'ils sont dans des grandes villes
00:55:44c'est des victimes
00:55:46ils n'arrivent pas à s'intégrer
00:55:48souvent parce qu'ils ne veulent pas
00:55:50s'intégrer
00:55:52l'autre chose, migrant n'est pas un gros mot
00:55:54migrant n'est pas un gros mot
00:55:56la preuve, migrant n'est pas un gros mot
00:55:58tous les migrants ne sont pas non plus
00:56:00à jeter, à critiquer
00:56:02à vilipender
00:56:04donc monsieur est issu de l'immigration
00:56:06donc ça veut dire quelque chose
00:56:08et troisième point
00:56:10moi je m'interroge sur le fait
00:56:12du constat que les zones rurales
00:56:14sont évitées
00:56:16par la population
00:56:18sont abandonnées par la population
00:56:20pourquoi est-ce qu'on veut donner aux migrants ce qui est abandonné par la population
00:56:22pourquoi est-ce que ceux qui aiment tellement les migrants
00:56:24ils veulent leur donner les restes
00:56:26que les autres ne veulent pas
00:56:28c'est-à-dire que si on aime vraiment les migrants
00:56:30ce ne sont pas les restes qu'il faut leur donner
00:56:32et les utiliser un peu
00:56:34comme un moyen
00:56:36comme dit Rachida
00:56:38de repeupler
00:56:40les endroits
00:56:42ce qui n'est pas bon pour les français
00:56:44de souche, si vous permettez l'expression, ça va être bon pour les migrants
00:56:46je me pose des questions
00:56:48on va faire la pub et on va se retrouver juste après
00:56:50on parlera de cette proposition des républicains
00:56:52proposition qui est de privilégier
00:56:54les travailleurs pour les logements sociaux
00:56:56et puis ensuite
00:56:58on parlera de Merwan Benlazar
00:57:00qui ne sera plus sur France TV
00:57:02c'est humoriste
00:57:04à tout de suite en direct
00:57:26Il a déjà tué il y a 10 ans à Paris
00:57:28mais a été déclaré irresponsable
00:57:30pénalement sous Fiannault
00:57:32l'homme de 37 ans interpellé
00:57:34lundi soir à Livry-Gargant
00:57:36après avoir lardé de coup de couteau un jeune de 27 ans
00:57:38avait été interné
00:57:40en 2015 et en 2012
00:57:42il s'est illustré dans des faits de violence
00:57:44pour lesquels il a également été
00:57:46déclaré irresponsable
00:57:48et puis bonne nouvelle
00:57:50pour les vacanciers, réouverture de la
00:57:52RN90 après l'éboulement
00:57:54survenue le 1er février dernier
00:57:56toutes les stations de Tarentaise
00:57:58seront accessibles ce week-end
00:58:00sur le préfet de Savoie
00:58:02une réouverture qui coïncide
00:58:04avec le début des vacances scolaires
00:58:06de la zone
00:58:1011h36 sur CNews, merci d'être en direct
00:58:12avec nous, on va continuer à parler
00:58:14de l'actualité, l'actualité c'est cette proposition
00:58:16des républicains concernant les
00:58:18logements sociaux, proposition qui fait déjà
00:58:20beaucoup parler, les républicains proposent
00:58:22que désormais les travailleurs les plus pauvres
00:58:24soient privilégiés pour obtenir les logements
00:58:26sociaux par rapport à ceux qui
00:58:28vivent des allocations alors qu'ils pourraient
00:58:30travailler, en clair l'idée c'est de privilégier
00:58:32ceux qui font l'effort de se lever le matin
00:58:34pour aller bosser par rapport à ceux
00:58:36qui passent leur journée devant les Playstation
00:58:38regardez
00:58:40Prioriser les travailleurs dans l'attribution
00:58:42des logements sociaux c'est la volonté
00:58:44de la droite républicaine
00:58:46dans une proposition de loi, le parti de
00:58:48Laurent Wauquiez veut redéfinir la hiérarchie
00:58:50des critères, aujourd'hui
00:58:52les personnes sans logement ou vivant
00:58:54dans un logement insalubre sont prioritaires
00:58:56tout comme celles en situation de
00:58:58handicap ou défavorisées pour des
00:59:00raisons financières, selon le
00:59:02rapporteur du texte, les travailleurs doivent
00:59:04être reconsidérés
00:59:06Nous voulons revaloriser le travail et
00:59:08donc faire en sorte qu'il ne soit pas les
00:59:10dernières roues du carrosse, il ne s'agit
00:59:12pas de supprimer le caractère prioritaire
00:59:14des autres publics mais d'appuyer
00:59:16à dossiers équivalents ceux qui ont fait
00:59:18le choix de quitter l'assistanat
00:59:20En France, le nombre de demandeurs de
00:59:22logements sociaux augmente, 2,7
00:59:24millions de ménages en 2024
00:59:26soit 100 000 de plus qu'à la fin 2023
00:59:28Au sein de l'hémicycle
00:59:30cette proposition de loi fait
00:59:32débat, l'opposition comme
00:59:34le rassemblement national souhaite aller plus
00:59:36loin et couper l'accès aux logements
00:59:38sociaux aux délinquants
00:59:40On est déjà en train d'en parler
00:59:42pour tout vous dire et c'est déjà chaud
00:59:44Moi je vous dis que c'est une bonne idée
00:59:46Ah non pas du tout, moi je trouve que
00:59:48c'est encore une dérive de droite
00:59:50qui n'a plus rien de droite, je vais vous dire
00:59:52c'est une vraie fausse bonne idée
00:59:54Quelqu'un qui se lève pour aller bosser
00:59:56Excusez-moi Agitha
00:59:58Quelqu'un qui se lève
01:00:00pour aller bosser par rapport à quelqu'un
01:00:02qui n'a pas envie de bosser et qui reste chez lui
01:00:04tranquillement affalé dans son canapé, il vaut mieux
01:00:06privilégier celui qui va bosser
01:00:08A quel moment et comment vous allez justement
01:00:10couper ceux qui se lèvent
01:00:12et ceux qui ont envie d'aller bosser
01:00:14Il y a des tas de gens qui bossent pas
01:00:16parce qu'ils ne trouvent pas de travail
01:00:18Non mais attendez
01:00:20Mettre des gens dans la précarité
01:00:22déjà qu'ils sont dans la précarité, il va falloir m'expliquer
01:00:24comment ils peuvent trouver
01:00:26un travail s'ils n'ont pas un toit
01:00:28Qui trouve un travail
01:00:30Mais non mais aujourd'hui
01:00:32vous savez bien qu'il y a du boulot partout
01:00:34Excusez-moi, il y a du boulot partout, arrêtez
01:00:36Vous n'avez jamais été au chômage
01:00:38Moi j'ai été au chômage
01:00:40Vous savez que ça change les époques
01:00:42Ça change les époques
01:00:44Excusez-moi, moi j'ai bossé chez McDo
01:00:46J'ai fait des frites chez McDo quand j'avais pas de boulot
01:00:48Excusez-moi
01:00:50Je suis très sérieux
01:00:52A Ivry-sur-Seine où je suis élue
01:00:54on a 40% de logements sociaux
01:00:5640% de logements sociaux
01:00:58Donc c'est des populations que je côtoie
01:01:00on va pas dire tous les jours mais toutes les semaines
01:01:02Et parmi les gens qui habitent
01:01:04dans ce parc de logements
01:01:06justement sociaux
01:01:08nous avons énormément de personnes
01:01:10qui sont dans de grandes précarités
01:01:12et qui n'ont pas d'emploi
01:01:14Et c'est pas parce qu'elles veulent rester devant leur Playstation
01:01:16parce qu'elles n'ont même pas les moyens d'acheter une Playstation
01:01:18C'est tout simplement parce qu'elles n'arrivent pas
01:01:20à trouver un emploi
01:01:22Donc elles suivent des formations
01:01:24Elles sont engagées dans des associations
01:01:26Elles s'occupent
01:01:28Vous savez que Bac de recrute
01:01:30Vous nous faites du Emmanuel Macron
01:01:32Il suffit de traverser la rue
01:01:34et on trouve du boulot
01:01:36C'est pas aussi simple que ça
01:01:38C'est ce que vous cherchez comme boulot
01:01:40Si vous avez besoin de travailler pour vivre
01:01:42Excusez-moi, vous trouvez
01:01:44C'est un peu simpliste
01:01:46Est-ce que vous êtes dans la réalité ?
01:01:48Est-ce que vous êtes dans la réalité ?
01:01:50Est-ce que vous pouvez pas trouver
01:01:52un boulot de vendeur ?
01:01:54Est-ce que vous pouvez pas trouver un boulot dans un fast-food ?
01:01:56Allez dans les bars et restaurants
01:01:58Parlez avec des patrons
01:02:00Vous parlez des fois avec des patrons de bar et de restaurant ?
01:02:02Ils vous disent on trouve personne
01:02:04Moi je parlais encore hier
01:02:06Avec des patrons de bar et de restaurant
01:02:08Ils me disent j'ai pas un CV
01:02:10J'ai pas un CV pour les serveurs
01:02:12Il y a des métiers qui sont sous tension
01:02:14Et pourquoi ils sont sous tension ?
01:02:16Répondez à ma question
01:02:18Partez pas sur autre chose
01:02:20Rachida ne parlez pas sur autre chose
01:02:22Pourquoi ils sont sous tension ?
01:02:24Parce que les gens ils ont pas envie de travailler jusqu'à 2h du matin
01:02:26Il faut former ceux qui sont capables
01:02:28Il est formé pour servir une bière
01:02:30Vous avez pas besoin d'une formation
01:02:32Mette les gens
01:02:34Attendez je vous donne la parole après
01:02:36Je crois qu'en réalité c'est pas le sujet
01:02:38Parce que ça veut dire que si demain on a un travail
01:02:40Et malheureusement pour les aléas de la vie on perd son boulot
01:02:42On va perdre son logement social
01:02:44C'est pas sur un mois ou deux mois
01:02:46Je pense qu'il y a d'autres choses
01:02:48À privilégier avant
01:02:50D'abord je veux juste rappeler qu'un logement social
01:02:52C'est un privilège puisqu'on paie un loyer
01:02:54Qui est inférieur au prix normal
01:02:56Ces bailleurs sociaux souvent ils appartiennent à des collectivités
01:02:58Souvent au conseil départemental
01:03:00Ou à des collectivités de communes
01:03:02Et c'est le reste de la population
01:03:04Qui paie en réalité
01:03:06Le complément et donc des impôts
01:03:08Qui paient justement les logements sociaux
01:03:10En plus il y a une exonération de taxes foncières
01:03:12Pour les premières années
01:03:14De construction de logements sociaux
01:03:16Ce privilège qu'on peut avoir
01:03:18Quand on a un logement social
01:03:20Il doit exiger qu'on ait un comportement
01:03:22Qui est nickel et donc oui par contre
01:03:24Il faut que systématiquement quand on commette des actes de délinquance
01:03:26Quand on est condamné et qu'on habite un logement social
01:03:28On est expulsé
01:03:30Je veux dire c'est important pour changer l'image du logement social
01:03:32Pour changer l'image du logement social
01:03:34Je suis d'accord justement
01:03:36Qui gagne 1000 euros et qui se retrouve défavorisé
01:03:38Par rapport à des gens qui ne travaillent pas
01:03:40Et qui ont plus d'avantages qu'eux
01:03:42C'est lié parce que ça veut dire que
01:03:44Considérer que et c'est malheureusement trop souvent le cas
01:03:46Dans ces quartiers de logements sociaux
01:03:48Faut dire les choses
01:03:50Considérer que quand on gagne sa vie en vendant du cannabis
01:03:52Par exemple et bien il n'y a pas d'avenir
01:03:54Parce qu'à partir du moment où on est condamné
01:03:56On est expulsé
01:03:58Et que c'est aussi une autre incitation au travail
01:04:02Tous les gens qui sont sans emploi ne vendent pas du cannabis
01:04:04Non je n'ai pas de ça
01:04:06Je vous demande quelle est la mentalité
01:04:08Quel est l'état d'esprit de quelqu'un
01:04:10Qui n'a pas d'emploi
01:04:12Prenons l'exemple de Néra Chida
01:04:14Quelqu'un qui n'a pas d'emploi
01:04:16Comme elle est défavorisé on lui trouve un logement social
01:04:18Quel est son état d'esprit après ?
01:04:20Elle est logée
01:04:22Est-ce qu'elle va chercher du boulot ?
01:04:24Donc peut-être qu'il faut limiter
01:04:26C'est-à-dire on vous donne un logement
01:04:28En attendant vous devez absolument sous 3 mois
01:04:30Sous 6 mois trouver par exemple un travail
01:04:34Prenons l'exemple aussi d'une famille monoparentale
01:04:36Ou bien d'un couple
01:04:38Un homme et une femme
01:04:40Ils ont deux enfants
01:04:42Ils se séparent
01:04:44Ils sont en situation de demander un logement social
01:04:46Ils demandent un logement social
01:04:48Ils travaillent tous les deux
01:04:50Ils n'ont pas de logement social
01:04:52Et dans les logements sociaux il y a des gens qui ne travaillent pas
01:04:54Ils ne font aucun effort pour chercher du travail
01:04:56Donc eux qui ont un enfant à charge
01:04:58Ils veulent rester sans logement social
01:05:00Je trouve que c'est une très bonne mesure
01:05:02Qu'il faut absolument privilégier
01:05:04Ceux qui travaillent
01:05:06Il faut remettre la valeur du travail en France
01:05:08Au lieu de privilégier
01:05:10Les homicides
01:05:12La délinquance
01:05:14La violence au lieu de privilégier tout ça
01:05:16Et je rejoins aussi ce qu'a dit monsieur
01:05:18C'est-à-dire tous les délinquants
01:05:20Les expulsés des logements sociaux
01:05:22Et c'est le bon sens
01:05:24Les gens qui ne travaillent pas
01:05:26On ne parle pas des gens qui ont des problèmes de santé
01:05:28On ne parle pas des gens qui ont des handicaps
01:05:30Ils en font partie
01:05:32Moi je ne parle pas d'eux
01:05:34Moi je parle des gens qui ont 25 ou 30 ans
01:05:36Qui sont en pleine forme
01:05:38Et qui préfèrent rester à Vachy
01:05:40Juste Mathias
01:05:42Une minute
01:05:44Le problème
01:05:46Un des problèmes c'est la pénurie de logements sociaux
01:05:48Déjà il n'y en a pas suffisant
01:05:50Vous allez dire à des gens
01:05:52T'as pas de boulot
01:05:54Donc on va t'enlever un toit
01:05:56C'est ça le raisonnement
01:05:58Tu bosses pas
01:06:00Tu bosses pas
01:06:02Aujourd'hui il y a déjà des privilèges
01:06:04Il y a déjà des privilèges
01:06:06Il y a déjà des privilèges
01:06:08C'est super ton philosophie
01:06:10Vous vous rendez compte
01:06:12Ça vous gêne
01:06:14Il y a un autre vrai sujet
01:06:16Bonjour l'humanité
01:06:18Vous vous êtes humain
01:06:20Parce que vous êtes ma gauche
01:06:22Moi j'ai pas envie de vivre dans votre société
01:06:24Où on vire les gens de chez eux
01:06:26Parce qu'ils n'ont pas de boulot
01:06:28Moi j'ai pas envie d'être dans votre société
01:06:30J'ai pas envie d'être dans votre société
01:06:32On vit dans votre société
01:06:34Où on aide les gens qui font rien
01:06:36Ils travaillent comme dans leur voiture
01:06:38Juste Alexandre
01:06:40Je pense qu'on devrait surtout dans ce pays promouvoir la propriété
01:06:42Parce que c'est aussi comme ça qu'on est responsable de son bien
01:06:44Or on a un gouvernement qui fait l'inverse
01:06:46Sur deux aspects
01:06:48On a un ministre de l'économie monsieur Lombard
01:06:50Qui dit qu'il faut miser encore plus sur le logement social
01:06:52Je pense pas que cette incitation soit très bonne
01:06:54Et on a en même temps un mauvais budget
01:06:56Qui prévoit une hausse
01:06:58Des droits de notaire
01:07:00Avec justement un frein
01:07:02A l'accès à la propriété
01:07:04Alors que dans ce pays on a déjà
01:07:06Un taux de propriétaires qui est un des plus faibles au monde
01:07:08On doit tout faire justement pour inciter à la propriété
01:07:10Pour que les gens se sentent responsables
01:07:12De leur logement
01:07:14Et les logements sociaux
01:07:16Comme je le disais tout à l'heure
01:07:18On doit les mériter
01:07:20Soit par de la préférence nationale
01:07:22Soit en n'ayant jamais commis un acte de violence
01:07:24On va parler de Merwan Benlazar
01:07:26C'est cet humoriste
01:07:28Qui était sur France 5
01:07:30Il est régulièrement sur France Inter
01:07:32Là il est venu sur France 5 et ça a fait du bruit
01:07:34Parce que ses anciens tweets sont ressortis en particulier
01:07:36Résultat beaucoup de voix se sont élevées
01:07:38Pour critiquer
01:07:40Les tweets qu'il avait fait
01:07:42C'était assez violent à la fois contre les femmes
01:07:44À la fois contre la religion
01:07:46Parfois écoutez ce qu'en a dit Rachida Dati hier
01:07:48Tout d'abord
01:07:50Vous le savez le recrutement des chroniqueurs
01:07:52Des journalistes relève du libre choix
01:07:54Et de l'antenne et des producteurs
01:07:56Sur la chronique que vous citez
01:07:58Est-ce qu'il y avait quelque chose de répréhensible ?
01:08:00Non
01:08:02Donc l'ARCOM
01:08:04N'a pas lieu d'être saisi
01:08:06Aucun propos n'est répréhensible dans cette chronique
01:08:08Ensuite est-ce que des propos
01:08:10Qui ont été tenus par ce chroniqueur
01:08:12Qui sont scandaleux ?
01:08:14Oui
01:08:16Donc suite à ces propos
01:08:18France Télévision en a tiré les conséquences
01:08:20Il ne sera plus à l'écran
01:08:22Mais pour conclure
01:08:24Moi je veux quand même dire aussi une chose
01:08:26Vous disiez le silence assourdissant
01:08:28Mais je veux aussi dénoncer le bruit
01:08:30Important
01:08:32Des dérives et des dérapages
01:08:34L'apparence
01:08:36Le physique
01:08:38Et les documents documentaires
01:08:40Ne doivent pas disqualifier sans aucun fondement
01:08:42Je vous remercie
01:08:44Yohann Huzay est avec nous
01:08:46Journaliste politique AC News
01:08:48Ce qui est intéressant dans ce que dit Rachida Dati
01:08:50C'est qu'elle l'air un peu entre les deux
01:08:52C'est à dire ses anciens tweets ça ne va pas
01:08:54Mais en revanche on ne peut pas l'attaquer sur sa tenue
01:09:00Oui c'est là que j'ai un désaccord
01:09:02Avec Rachida Dati qui dit
01:09:04L'apparence ne doit pas disqualifier sans fondement
01:09:06Précisément il y a des fondements
01:09:08Parce que même si l'habit ne fait pas le moine
01:09:10Des tweets pro charia
01:09:12Un bonnet et une barbe
01:09:14Font quand même de vous un propagandiste islamiste
01:09:16Et il se trouve qu'il n'en est pas à son coup d'essai
01:09:18Les journalistes qui ont bien fait leur travail
01:09:20Ont trouvé en quelques heures
01:09:22Ce que manifestement les employeurs
01:09:24De cet individu
01:09:26Font mine de ne pas avoir su
01:09:28Parce que la réalité c'est quand même que
01:09:30France Télévisions je n'en sais rien
01:09:32Mais la société de production de cet avou
01:09:34C'est quand même à qui elle avait affaire
01:09:36En faisant venir cet individu
01:09:38Et je me demande même s'ils ne l'ont pas fait venir
01:09:40En ayant précisément conscience
01:09:42De ce qu'il incarnait
01:09:44Parce qu'il officie quand même sur France Inter
01:09:46Depuis un certain nombre de temps
01:09:48Donc ça pose effectivement une véritable problématique
01:09:50Au niveau du service public
01:09:52Nous sommes quand même dans un pays
01:09:54Qui doit faire face à une montée de l'islamisme
01:09:56Qui pose des problèmes considérables
01:09:58Enfin l'islamisme et le narcotrafic
01:10:00Sont les deux menaces existentielles pour notre pays
01:10:02C'est ce qu'il dit, c'est le directeur du renseignement territorial
01:10:04En sachant cela
01:10:06Le service public déroule le tapis rouge
01:10:08A ses représentants de l'islamisme
01:10:10Ca vaut pour France Télévisions
01:10:12Ca vaut pour France Inter
01:10:14Qui accueille en grande pompe Rima Hassan
01:10:16Sans grande contradiction
01:10:18Ca vaut là pour France 5 avec ce pseudo-humoriste
01:10:20France 5 c'est quand même la chaîne
01:10:22Où il y a quelques semaines seulement
01:10:24On expliquait tranquillement
01:10:26Que Boalem Sansal
01:10:28Avait bien cherché le fait d'être détenu
01:10:30Arbitrairement par le pouvoir algérien
01:10:32Pourquoi ? Parce que lui n'est pas islamiste
01:10:34Précisément, donc oui il y a des interrogations
01:10:36Vis-à-vis du service public
01:10:38Qui là manifestement
01:10:40Joue contre la France, disons les choses clairement
01:10:42Merci beaucoup
01:10:44Journaliste politique à CNews Christine Kelly
01:10:46Vous avez été au CSA, c'est intéressant votre regard là-dessus
01:10:48Oui alors effectivement
01:10:50Lui par exemple dans la rue il poserait
01:10:52Peut-être on va dire, peut-être pas de problème
01:10:54La question c'est surtout
01:10:56Je reprends la fin de la phrase de Rachida Dati
01:10:58C'est que lorsqu'on est sur le service public
01:11:00Et lorsqu'on est déjà à la télévision de façon générale
01:11:02Et lorsqu'on est sur le service public
01:11:04On doit d'abord respecter une certaine neutralité
01:11:06Il n'est pas neutre
01:11:08Sa tenue n'est pas neutre
01:11:10Et il y a un faisceau d'indices
01:11:12Qui font qu'il n'est pas neutre
01:11:14Que sa tenue plus
01:11:16Les tweets qu'il a posté font
01:11:18Que ça n'est pas une personnalité neutre
01:11:20A l'antenne, donc à partir de là
01:11:22Même s'il vient à l'antenne
01:11:24Et dire et faire des bisous à tout le monde
01:11:26Ca pose question
01:11:28Parce qu'il y a un faisceau d'indices
01:11:30Qui enlève toute sa neutralité
01:11:32Et il y a des circonstances aggravantes
01:11:34Parce que c'est le service public
01:11:36Qui a un cahier des charges encore plus strict
01:11:38Que les autres chaînes
01:11:40Merci beaucoup, merci à tous
01:11:42Dans un instant c'est Sonia Mabrouk
01:11:44On se retrouve demain en direct à partir de 10h35
01:11:46A demain et d'ici là, soyez prudents

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