Thomas Métivier, PDG de CDiscount, était l'invité de BFM Jusqu'à Minuit ce mardi 4 février sur BFMTV.
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00:00Tout à l'heure, vous parliez de négociations. Hier soir, on parlait sur le même plateau de Timu et de Chine.
00:04Comment vous pouvez négocier quand on voit la puissance de ces géants chinois ?
00:10Quel est, vous, votre marge de manœuvre, votre poids véritablement ?
00:13Est-ce que ce sont vos concurrents et est-ce que vous arrivez à vous faire attendre ?
00:16On n'est pas sur le même marché réellement parce qu'aujourd'hui, nous, on va être sur des biens d'équipement
00:20sur lesquels la confiance avec les consommateurs est quand même un élément absolument essentiel.
00:26Aujourd'hui, on n'est pas sur de la chinoiserie à quelques euros.
00:31Ce ne sont pas des concurrents qu'on voit frontalement.
00:33Par contre, ça doit quand même tous nous interroger sur les questions autour de la souveraineté économique, technologique.
00:40On le sait parce qu'on parle d'un tiers de nos vendeurs qui sont des vendeurs chinois.
00:43On a quand même un lien étroit avec ces pays-là.
00:46C'est aujourd'hui des subventions massives à l'exportation de la part de la Chine,
00:51des subventions sur les expéditions de colis.
00:53Je disais qu'on faisait de la logistique pour nos vendeurs.
00:55Nos vendeurs nous disent que ça leur coûte moins cher d'expédier un colis par avion directement depuis la Chine
00:59que ce qu'on leur facture pour expédier un colis de nos entrepôts à Bordeaux, par exemple, pour le livrer à Paris.
01:03Parce qu'en fait, il y a des subventions massives.
01:05Et aujourd'hui, clairement, on a des nouveaux entrants qui ne respectent quand même pas grand-chose en termes de loi,
01:10en termes de pratiques commerciales, qui sont subventionnés par la Chine.
01:13Donc, je pense qu'il ne faut pas être naïf là-dessus.
01:14Et il y a un vrai enjeu pour le coup sur l'action notamment de la Commission européenne.