Olivier Dartigolles sur les propos de François Bayrou qui a évoqué une «submersion» migratoire : «La faute du Premier ministre est d'avoir utilisé le terme de sentiment», sur CNEWS
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00:00La faute du Premier ministre est d'avoir utilisé le terme de sentiment, comme on le fait parfois sur la question de l'insécurité.
00:08Première observation, la situation en métropole n'est pas comparable à la situation à Mayotte.
00:14Il ne parle pas de Mayotte, en fait. Il en a parlé à l'Assemblée nationale, mais il n'en a pas parlé.
00:24Dévié sur Mayotte, il ne parlait pas de Mayotte, parce qu'il ne parle pas de Mayotte.
00:30Mais non, pas de digression.
00:32J'étais simplement en train de dire, et ça ne va pas prendre beaucoup de temps, que sur le plan des flux migratoires,
00:39la situation en métropole n'est pas comparable à Mayotte, il va s'en dire.
00:44Il y a dans certains quartiers, aujourd'hui, en métropole, le sentiment, plus que le sentiment, la réalité,
00:52que le mode de vie a changé et qu'il y a donc une désappropriation culturelle, que ça ne fonctionne plus comme ça devrait fonctionner.
01:01Oui, là où le Premier ministre, d'après moi, se met à la faute, c'est qu'en utilisant ce terme de submersion, qu'on le regrette ou pas,
01:09il met l'incendie dans l'ensemble de la classe politique, y compris au Rassemblement national, qui lui reproche d'avoir dit sentiment.
01:16Donc personne n'est satisfait ce soir.