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La mère d'Amandine, morte de faim à 13 ans, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de vingt ans de sûreté pour "actes de torture ou actes de barbarie ayant entraîné la mort". Le beau-père de la jeune fille a pour sa part été condamné à vingt années de prison.

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Transcription
00:00Le verdict à chaud, c'est toujours difficile d'avoir une réaction.
00:04Sur l'éventualité d'un appel, on va en discuter avec notre client.
00:08On imagine qu'il y a des choses qu'on a exposées, qui ont été entendues,
00:11probablement pas toutes, compte tenu de la décision.
00:13Maintenant, il faut qu'on en discute avec notre client.
00:16Le fait que la peine soit alourdie, par rapport à ce que vous avez dit ?
00:19C'était des réquisitions qui étaient, on peut dire, équilibrées.
00:23Cette éventualité, on s'y attendait, à ce que ça soit alourdie.
00:26On retient qu'il n'y a pas de période de sûreté.
00:29On retient que, compte tenu de la personnalité de notre client,
00:31il y a des perspectives pour lui.
00:33Et c'est de ça dont on va discuter avec lui.
00:34Est-ce que vous vous changez le mot collabo ?
00:36Quelqu'un employé le mot collabo, en général, vous en dites quoi ?
00:38Les outrances, il y en a eu beaucoup depuis 3 ans et demi.
00:40Il y en a eu beaucoup trop.
00:42Ces termes-là, pour nous, c'est insupportable.
00:45Ça fait 3 ans et demi que ça dure, donc on s'y était malheureusement un peu habitués.
00:48Vous avez pu échanger avec le client ?
00:50Très rapidement, mais il faut qu'on aille le voir en détention pour en discuter.

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