"Les stars habitent Marseille, Aix-en-Provence ou Cassis mais c'est à Aubagne qu'elles viennent s'acheter à manger", se réjouit Myriam Ziani. Derrière le comptoir de la boucherie des Coquières, la jeune gérante des lieux veille au grain. Sur les photos accrochées derrière elle, entre les côtelettes d'agneau et la caisse, Jul puis Zidane s'affichent aux côtés des vendeurs, sac de victuailles à la main. Des clients de passage devenus des fidèles que la maison aubagnaise continue de servir, avec davantage de discrétion. "Une confiance qui est la plus belle de mes réussites", souffle la trentenaire alors que la boucherie compte parmi ses clients aussi bien des joueurs de l'OM et des rappeurs de la région que les Aubagnais du centre-ville.
La recette de ce succès ? Une histoire familiale qui s'écrit depuis 36 ans dans le centre-ville d'Aubagne et "une qualité irréprochable" avec des viandes halal françaises mais aussi des charcuteries, foie gras, magret de canard et autres spécialités faites maison. Un savoir-faire qui a fait sa notoriété et qui se transmet depuis de génération en génération. "Mon père ne voulait pas que je reprenne la boutique, il disait que c'était un métier d'homme. Mais j'ai insisté car je ne voulais pas qu'il vende la boucherie : j'ai grandi dedans, j'ai mangé sur le comptoir, fait mes devoirs dans l'arrière-boutique… car c'était le seul moyen de voir mes parents. Cette boucherie a été une porte de secours", souffle Myriam Ziani, sous le coup de l'émotion.
De la Commanderie aux loges du Vélodrome
Depuis, sa reprise en 2015, la boucherie est passée de deux à 15 salariés tandis que le chiffre d'affaires a été multiplié par dix. De quoi rendre fière celle qui a conscience d'évoluer dans un milieu qui ne laisse que trop rarement de place aux femmes. "Il y a quelques jours je suis allée me former à l'École nationale supérieure des métiers de la viande et c'était la première fois de la carrière de mon formateur qu'il enseignait à une femme, raconte la trentenaire. C'est important de montrer aux petites filles qu'une femme ne doit pas rester à la maison faire la popote : elle peut-être cheffe d'entreprise, diriger des gens et s'épanouir."
La recette de ce succès ? Une histoire familiale qui s'écrit depuis 36 ans dans le centre-ville d'Aubagne et "une qualité irréprochable" avec des viandes halal françaises mais aussi des charcuteries, foie gras, magret de canard et autres spécialités faites maison. Un savoir-faire qui a fait sa notoriété et qui se transmet depuis de génération en génération. "Mon père ne voulait pas que je reprenne la boutique, il disait que c'était un métier d'homme. Mais j'ai insisté car je ne voulais pas qu'il vende la boucherie : j'ai grandi dedans, j'ai mangé sur le comptoir, fait mes devoirs dans l'arrière-boutique… car c'était le seul moyen de voir mes parents. Cette boucherie a été une porte de secours", souffle Myriam Ziani, sous le coup de l'émotion.
De la Commanderie aux loges du Vélodrome
Depuis, sa reprise en 2015, la boucherie est passée de deux à 15 salariés tandis que le chiffre d'affaires a été multiplié par dix. De quoi rendre fière celle qui a conscience d'évoluer dans un milieu qui ne laisse que trop rarement de place aux femmes. "Il y a quelques jours je suis allée me former à l'École nationale supérieure des métiers de la viande et c'était la première fois de la carrière de mon formateur qu'il enseignait à une femme, raconte la trentenaire. C'est important de montrer aux petites filles qu'une femme ne doit pas rester à la maison faire la popote : elle peut-être cheffe d'entreprise, diriger des gens et s'épanouir."
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00:00Et bonjour, bienvenue à la boucherie des coquillères 1.
00:08Si c'est vrai comme ça, si je t'explique là, c'est parce que...
00:11Jul, Alonzo, SCH, Jinedine Zidane, des stars de télé-réalité et bien d'autres se servent
00:17à la boucherie des coquillères.
00:18Une notoriété acquise ces 10 dernières années, notamment grâce à Myriam, la fille
00:23du fondateur de l'établissement.
00:24C'est vrai qu'on a des stars telles que Jul et des footballeurs qui viennent de manière
00:30très régulière.
00:31C'est vrai qu'on a des clients particuliers qui nous suivent depuis des années et merci,
00:37merci, merci.
00:38Et c'est grâce à eux que j'en suis là aujourd'hui.
00:40Et c'est vrai qu'on a aussi des stars, quelques stars qui viennent chez nous.
00:46Et si Myriam ne se penche pas trop sur le sujet, c'est que pour elle, ce sont un peu
00:50des clients comme les autres.
00:51Une façon de penser qui a fait la réussite de cette jeune chef d'entreprise, dont le
00:54papa ne lui laissait pas un an avant de couler, lorsqu'elle a repris l'entreprise familiale
00:59à 25 ans.
01:00En fait, au début, il m'a dit, tu es une femme, tu n'es pas du métier, tout ça.
01:03Donc je lui ai dit que non, moi, je suis née dans cette boucherie puisque ma mère, en
01:071988, quand elle a ouvert cette boucherie, elle était enceinte de moi.
01:10Et c'est vrai que ça peut faire peur, mais je pense que j'ai fait mes preuves depuis
01:1310 ans.
01:14J'ai voulu apporter plus de peps, de féminité et surtout monter en gamme.
01:20Voilà, je voulais faire que de la viande à 100% qualitative.
01:25Du coup, en 10 ans, cette boucherie est devenue une institution, toujours en avance sur son
01:30temps, capable de servir des produits de qualité exceptionnel qui ont séduit jusqu'à l'Olympique
01:35de Marseille, qui se sert désormais là bas.
01:37Alors, quand on demande quel est le péché mignon des stars qui se rendent aux coquillères,
01:42la réponse est simple.
01:43Moi, mes clients, c'est mes bébés, c'est ma vie et pour moi, c'est un peu mon jardin
01:48secret et le leurre que je respecte.
01:50Une discrétion qui révèle en fait la réponse à ce succès, un esprit de famille et de
01:55confiance qui font la réussite de cette boucherie depuis 1988.