Les ouvriers peignent encore les bacs à fleurs, leurs collègues les remplissent de terre, un autre frotte à l'éponge les immenses bâches qui chapeautent la très large façade de ce qui devrait devenir le fleuron du cours d'Estienne d'Orves alors que la douzaine d'échoppiers cuisinent pour la première fois dans cet antre qui fut un Buffalo Grill.
Le mobilier extérieur donne des airs de plage privée à la terrasse de 400 places, concoctée avec des matériaux de qualité, confortables et très "instagrammables". "Ils font tous les 3/8 depuis plusieurs jours, franchement c'est le feu", admet une communicante. "Et après deux ans et demi de sprint, on commence à faiblir donc on est ému de voir nos partenaires commencer à cuisiner !", sourit Julien Fabre, l'un des trois fondateurs des Halles du Vieux-Port, devant un parterre de journalistes locaux et parisiens, invités hier midi à découvrir le lieu et goûter quelques mets. "On est très fiers d'avoir repris ce bastion, et d'en faire un endroit fait par des Marseillais pour les Marseillais".
7 millions d'euros d'investissement
À l'intérieur de l'établissement - qui proposera 12 échoppes aux saveurs méditerranéennes - du vin au prix des domaines et des cocktails fabriqués par des mixologues niveau "ligue des champions", les artisans sont au taquet. "On a voulu créer un micro-quartier dans le quartier, avec par exemple un sol pavé comme dans un petit village et des échoppes où vous pourrez déguster votre commande ou bien la prendre et vous installer dehors", vantait le patron de l'agence de communication Sunmade, associé - depuis un apéro chargé en plein confinement ! - dans cette aventure à Laurent Battisti, "l'homme de l'art qui a monté la moitié des établissements du Cours" et Reza Zographos, "un promoteurqui sait, avec son épouse Olympe, l'architecte de talent qui a imaginé le lieu, piloter de grands chantiers".
Romain Larrieu, fils et petit-fils de restaurateurs marseillais longtemps installés à l'Estaque, sera le directeur du lieu, celui qui fera tourner cette grosse machine ouverte de 8 h à 2 h du matin, toute l'année, et qui a nécessité 7 millions d'euros d'investissement. Comme leur slogan l'indique : les larrons sont de grandes gueules mais de fines bouches qui proposeront "des bons produits à tous les prix". "Le but c'est d'être populaire mais qualitatif et qu'une personne qui voudrait venir régulièrement connaisse différentes expériences : le déjeuner pro, l'afterwork entre potes, le brunch en famille etc.", détaillait Julien Fabre.
Alors que le marché, installé dans les 1100 m² de l'ancienne maison de l'Artisanat, sera lancé à l'automne, le vaisseau amiral ouvrira fin de semaine prochaine, "si tout va bien, prévenait Laurent Battisti. Un léger report d'ouverture tout le monde l'oublie, mais une mauvaise ouverture tu mets un an à t'en remettre !"
Le mobilier extérieur donne des airs de plage privée à la terrasse de 400 places, concoctée avec des matériaux de qualité, confortables et très "instagrammables". "Ils font tous les 3/8 depuis plusieurs jours, franchement c'est le feu", admet une communicante. "Et après deux ans et demi de sprint, on commence à faiblir donc on est ému de voir nos partenaires commencer à cuisiner !", sourit Julien Fabre, l'un des trois fondateurs des Halles du Vieux-Port, devant un parterre de journalistes locaux et parisiens, invités hier midi à découvrir le lieu et goûter quelques mets. "On est très fiers d'avoir repris ce bastion, et d'en faire un endroit fait par des Marseillais pour les Marseillais".
7 millions d'euros d'investissement
À l'intérieur de l'établissement - qui proposera 12 échoppes aux saveurs méditerranéennes - du vin au prix des domaines et des cocktails fabriqués par des mixologues niveau "ligue des champions", les artisans sont au taquet. "On a voulu créer un micro-quartier dans le quartier, avec par exemple un sol pavé comme dans un petit village et des échoppes où vous pourrez déguster votre commande ou bien la prendre et vous installer dehors", vantait le patron de l'agence de communication Sunmade, associé - depuis un apéro chargé en plein confinement ! - dans cette aventure à Laurent Battisti, "l'homme de l'art qui a monté la moitié des établissements du Cours" et Reza Zographos, "un promoteurqui sait, avec son épouse Olympe, l'architecte de talent qui a imaginé le lieu, piloter de grands chantiers".
Romain Larrieu, fils et petit-fils de restaurateurs marseillais longtemps installés à l'Estaque, sera le directeur du lieu, celui qui fera tourner cette grosse machine ouverte de 8 h à 2 h du matin, toute l'année, et qui a nécessité 7 millions d'euros d'investissement. Comme leur slogan l'indique : les larrons sont de grandes gueules mais de fines bouches qui proposeront "des bons produits à tous les prix". "Le but c'est d'être populaire mais qualitatif et qu'une personne qui voudrait venir régulièrement connaisse différentes expériences : le déjeuner pro, l'afterwork entre potes, le brunch en famille etc.", détaillait Julien Fabre.
Alors que le marché, installé dans les 1100 m² de l'ancienne maison de l'Artisanat, sera lancé à l'automne, le vaisseau amiral ouvrira fin de semaine prochaine, "si tout va bien, prévenait Laurent Battisti. Un léger report d'ouverture tout le monde l'oublie, mais une mauvaise ouverture tu mets un an à t'en remettre !"
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