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00:0020h, 21h, Les Informés, Aurélie Herbemont, Augustin Arrivet.
00:05Les Informés, comme tous les soirs, bienvenue donc sur France Info Radio et à la télévision sur le canal 27.
00:12Toute l'actualité à analyser et débattue comme chaque soir avec à mes côtés Aurélie Herbemont. Bonsoir.
00:19Bonsoir Augustin, bonsoir à tous.
00:21De quoi va-t-on parler ce soir ?
00:23Les sportifs vont debout contre les coupes budgétaires qui visent le ministère des Sports.
00:27Tailler dans ce budget est-il légitime quand on a 32 milliards d'économies à faire ?
00:32Ou impossible après des Jeux Olympiques censés faire de la France une nation sportive ?
00:37Mais où faire des économies et trouver des recettes pour un État qui est dans le rouge ?
00:41C'est un peu la foire aux idées en ce moment.
00:43Taxer les retraités, faire travailler les Français gratuitement pendant 7h par an,
00:47couper à la tronçonneuse dans les dépenses publiques, quelle est la bonne stratégie ?
00:51Et puis le Premier Ministre fâche les partisans de l'aide à mourir
00:55en voulant scinder en deux le texte sur la fin de vie avec d'un côté les soins palliatifs,
01:00de l'autre le suicide assisté.
01:02Est-ce une façon de procrastiner ou un moyen d'amadouer l'Assemblée ?
01:06Enfin on parlera de Donald Trump qui veut taxer les produits européens.
01:10Est-ce le début d'une guerre commerciale ou des menaces en l'air du président américain ?
01:14Nos informés ce soir pour parler de tout ça.
01:17Bonsoir Henri Vernet.
01:18Bonsoir.
01:19Lecteur en chef adjoint aux Parisiens aujourd'hui en France face à vous.
01:23Elisabeth Pinault, bonsoir.
01:24Bonsoir.
01:25Correspondante de l'agence Reuters pour l'exécutif Matignon et l'Elysée à vos côtés.
01:30Sylvain Courage, bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:32Directeur adjoint de la rédaction de l'Obs et pour compléter le plateau ce soir,
01:36bonsoir Anne de Guinée.
01:38Bonsoir Augustin.
01:39Journaliste économique au Figaro, nous sommes ensemble pour une heure.
01:44Le budget de l'État doit être voté demain au Sénat et qui dit économie à faire,
01:49dit forcément mécontents.
01:51Avec des mécontents qui se font entendre, notamment les sportifs.
01:54Le budget dédié à ce ministère est raboté de 100 millions d'euros.
01:58Le gouvernement a même tenté de supprimer 34 millions supplémentaires,
02:02ce qui ferait une baisse de 33% des crédits pour le sport.
02:06Aujourd'hui, 425 sportifs signent donc une tribune dans l'équipe
02:10pour dénoncer un sabotage du vivre ensemble.
02:13Parmi eux, les très connus Teddy Riner, Léon Marchand
02:16ou encore l'escrimeuse Cécilia Berder au micro de France Info.
02:21On est tous très déçus parce qu'on a rêvé,
02:23parce qu'on a cru que c'était possible pendant les Jeux,
02:25mais même avant les Jeux.
02:26On a vu que les gens avaient envie de faire du sport,
02:28les gens avaient envie de se déplacer dans les stades,
02:30les gens avaient envie d'être ensemble,
02:31et donc on y a vraiment cru à cette nation sportive.
02:33Et là, évidemment, c'est la douche froide.
02:35Je m'inquiète pour l'avenir du sport français,
02:37mais même pour l'avenir de tout le monde qui veut faire du sport au quotidien,
02:39dans les écoles, dans les clubs.
02:41C'est pas forcément vraiment,
02:42faut comprendre que c'est pas qu'une inquiétude sur le sport de haut niveau,
02:44c'est vraiment pour le sport pour tous.
02:46Des sportifs qui se font entendre
02:48et qui ont obtenu un soutien de poids,
02:50celui d'Emmanuel Macron.
02:52Le chef de l'État leur donne raison.
02:54Il estime qu'il faut tenir les engagements,
02:56mettre les moyens pour nos sportifs
02:58et pour que l'héritage des Jeux bénéficie à tous.
03:00Voilà, alors on a connu pendant le Covid
03:02la classification secteur essentiel et non essentiel.
03:06Bon là, s'il faut faire des économies
03:08face à ce déficit public grandissant,
03:11peut-être, Élisabeth Pinault,
03:13est-ce que c'est un secteur légitime,
03:15le sport, à un endroit
03:17où on peut effectivement faire des économies ?
03:20C'est toute la difficulté de faire ce budget.
03:23Il faut forcément couper dans certaines dépenses.
03:27Et le sport, la culture aussi,
03:29est visée, entre autres,
03:31nombreux autres secteurs.
03:34On en parlait ce matin avec des membres du gouvernement.
03:37C'était jour de Conseil des ministres et j'étais à l'Élysée.
03:39Et c'est sûr qu'il y a vraiment conscience
03:41dans la porte-parole du gouvernement.
03:43On disait, c'est sûr que c'est vraiment difficile.
03:45En ce moment, tous les ministères se plaignent
03:47ou essayent de sauver ce qu'ils peuvent sauver.
03:50Et les dépenses, le déficit public,
03:52c'est d'abord des dépenses sociales,
03:54les retraites, la santé.
03:56Et puis, finalement, c'est à l'État
03:58qu'on demande de faire tous les efforts,
04:00les plus gros efforts dans ce budget.
04:02Donc ça va être les ministères,
04:04c'est donc les agences de l'État dont on a parlé.
04:07Et puis tous les secteurs,
04:09la culture, le sport,
04:11ce qui semble, en effet, non essentiel.
04:14Enfin, ça dépend pour qui, évidemment.
04:16Et puis, on sait la puissance du secteur sportif.
04:20Et puis, en cette année olympique,
04:22évidemment, le sport pour tous,
04:24c'était l'un des grands leitmotifs
04:26de cette année olympique.
04:27Alors, évidemment, là, il y a énormément de déceptions.
04:30Que chacun défende son précaré,
04:32que les sportifs disent,
04:33ce n'est pas normal de faire des coupes dans le sport,
04:35où vous parliez de la culture.
04:36Il y a eu beaucoup de coupes,
04:37notamment en région Pays de la Loire,
04:39autour de la culture.
04:40Le monde de la culture s'est levé immédiatement
04:42pour dénoncer de mauvaises décisions.
04:45C'est assez logique.
04:46Mais il y a ce calendrier.
04:48On sort de ces Jeux olympiques et paralympiques
04:51dont on a parlé énormément,
04:54peut-être plus que de bien d'autres sujets.
04:56Et puis, voilà, cette idée qui survient aujourd'hui.
05:01Sylvain Courage, c'est peut-être en ça
05:03que ça surprend une coupe dans le sport.
05:05Bien sûr.
05:06Quand vous avez des ambassadeurs
05:07qui sont des médailles d'or
05:08et qui prennent la parole,
05:09pour le gouvernement,
05:10c'est tétanisant d'avoir toute cette puissance
05:13de communication contre vous.
05:15Et Emmanuel Macron l'a bien compris,
05:17puisque lui, il a tout de suite fait écause
05:20pour les sportifs.
05:21Si le budget a été attaqué,
05:22c'est parce qu'il l'avait augmenté avant.
05:24Alors, c'est un petit budget dans les dépenses de l'État,
05:27mais il l'avait augmenté avant les Jeux.
05:29Donc, peut-être que ceux qui ont eu cette idée
05:31se sont dit, bon, voilà, les Jeux sont passés.
05:33Maintenant, on peut peut-être revenir un peu en arrière
05:35sur le budget du sport.
05:36C'est là où ils se sont un peu fourvoyés.
05:39Ça va être quand même très, très compliqué
05:40de trouver des économies,
05:41parce que si à chaque fois que le gouvernement avance,
05:45il recule, forcément, ça ne va pas aller très loin.
05:48Anne de Guigny, on avait parlé d'une parenthèse enchantée
05:51l'été dernier, pendant Paris 2024.
05:53Alors, est-ce qu'on peut vraiment se dire,
05:55bon, ça y est, maintenant, c'est du passé,
05:57on est en 2025 et ça ne va pas se voir
05:59qu'on fait des coupes dans le sport ?
06:01Mais surtout que le budget en 2021,
06:03qu'il y a aussi des parts de financement,
06:05justement, autour des JO,
06:07donc baisser le budget l'année suivante,
06:09on peut rêver d'un monde idéal
06:11où on dépense absolument autant qu'on voudrait
06:13pour tous les ministères,
06:14mais ça me semble évident
06:15qu'on va baisser le budget du sport
06:16après l'année des JO.
06:18Et d'ailleurs, c'est très emblématique
06:19ce qui se passe là,
06:20parce qu'on voit qu'on ne peut jamais, en France,
06:22baisser un budget.
06:23En fait, c'est très étonnant.
06:24Vous voyez, pendant le Covid,
06:25vous saviez, il y a un pic du transport sanitaire.
06:29Il est resté au même niveau maintenant.
06:31Alors, on se dit, mais ce n'est pas possible,
06:32il y a quand même le Covid maintenant.
06:33Et en fait, c'est très spécifique à la France.
06:35Les autres pays n'ont pas ce problème.
06:36Il y a des ministères qui voient leur budget évoluer à la baisse.
06:39Vous avez beaucoup berci,
06:40comme c'est eux qui sont à la main,
06:43ils veulent toujours montrer l'exemple.
06:44Et puis, il y a eu les grandes réformes,
06:46évidemment, informatiques du fisc.
06:48Donc, il y a beaucoup berci,
06:50a beaucoup baissé son budget.
06:51Mais en fait, il y a vraiment un sujet de mission
06:54et c'est très compliqué.
06:55C'est très compliqué dans le pays.
06:56Une fois que vous avez un niveau de dépense,
06:59de le baisser, de dire c'était exceptionnel,
07:01il y a eu tel ou tel événement.
07:02Donc, l'année suivante, ça va baisser.
07:06Moi, ça me semble complètement logique.
07:08Évidemment, je comprends le Président,
07:09c'est de la politique.
07:10Mais il n'aide pas son Premier ministre.
07:12On est quand même dans un moment très difficile
07:14d'un point de vue budgétaire.
07:15Les marchés financiers regardent de très près.
07:17Tous les ministères sont légitimes pour être aidés.
07:21Le sport, c'est essentiel.
07:22L'éducation nationale, évidemment.
07:24Mais c'est vrai que je trouvais qu'elle nous parlait
07:26de vivre ensemble.
07:27La sportive qu'on écoutait, le vivre ensemble,
07:29c'est aussi d'être responsable
07:30et de penser aux enfants qui paieront eux
07:33toute cette dette.
07:34Donc, c'est assez égoïste quand même,
07:35je trouve, comme réaction.
07:36– Henri Vernet, c'est vraiment compliqué
07:37de baisser le budget du sport ?
07:38– Oui, c'est compliqué.
07:39C'est compliqué de baisser la dépense publique.
07:41En France, c'est un pays qui a drogué
07:42à la dépense publique depuis si longtemps,
07:43depuis 1945 en gros.
07:44C'est vraiment…
07:45On a un État comme ça qui est assez social,
07:47quoi qu'on en dise.
07:48Mais alors, en revanche, que ce soit égoïste,
07:51non, je ne suis pas si sûr que ça.
07:52Parce que bien sûr qu'on peut trouver partout
07:54et que légitimement, ce secteur comme les autres
07:56doit faire un effort.
07:57C'est assez évident, cela dit,
07:58on part déjà quand même de très haut.
07:59En fait, c'est vrai, l'année olympique,
08:01il y avait un budget de 900 millions.
08:02Là, on arrive à 600 millions.
08:04Et la goutte d'eau qui a un peu fait déborder le vase
08:06et qui a provoqué cette colère,
08:07cette éruption de la part des sportifs,
08:09c'est ce fameux amendement
08:10qui réduit encore la réduction.
08:12C'est-à-dire qu'on rajoutait à une baisse
08:14encore une petite baisse de 34 millions.
08:16Et c'est là que vraiment ça a réagi.
08:17C'est vrai qu'il y a eu un côté,
08:18c'est moins l'expression,
08:19mais en effet, de qui se moque-t-on ?
08:22On vient d'avoir cette année olympique.
08:23Il y a tout ce qui a été mis ensemble.
08:24Alors, malgré tout, le vivre ensemble,
08:25c'est quand même quelque chose qui existe.
08:27C'est aussi un investissement.
08:28La politique sportive,
08:29c'est un investissement sur la santé publique.
08:31Donc, c'est vrai que c'est une façon
08:32aussi de mettre en effet des gens ensemble.
08:34On voit bien, par exemple,
08:35dans les efforts d'intégration,
08:36à quel point ça peut compter.
08:38Donc ça, ça peut se justifier.
08:40De toute façon, la baisse, elle est là.
08:42Bien évidemment que ce budget
08:43ne sera pas celui de 2024 année olympique.
08:46Mais malgré tout, il faut...
08:47En plus, c'est un investissement.
08:48Donc là, je parle vraiment du sport
08:50de manière générale.
08:51On l'a dit, les associations, etc.
08:52Mais également sur le sport de très haut niveau.
08:55C'est un investissement.
08:56On a vu à quel point la France
08:57a quand même été sur la jante.
08:58Les résultats ont été étonnamment bons.
09:01Mais tant mieux avec un pays
09:03qui était quand même en préparation
09:04un petit peu à la ramasse
09:05par rapport aux grandes nations sportives.
09:07Donc, il s'agit d'avoir une politique
09:09plus constante en matière de sport.
09:11C'est vrai.
09:12Après, que Macron fasse de la politique,
09:13oui, ça, c'est bien évident.
09:14Pour une petite histoire,
09:15il a quand même prévenu Matignon
09:16qu'il allait faire sa sortie dans l'équipe.
09:18Il n'a pas fait ça en douce.
09:19Il n'a pas fait ça en douce.
09:20Mais c'est vrai que...
09:21– Combien de temps à l'avance ?
09:22– Non, mais pas à l'avance.
09:23Mais attendez, mais Macron...
09:24– Est-ce que ça change, en fait ?
09:25– Ça change que
09:26il n'y a pas le côté totalement pot-de-banane.
09:28Mais c'est vrai que c'est désagréable.
09:30C'est en effet un gouvernement
09:31qui va un peu à hue à dia.
09:33Mais Macron, depuis les JO,
09:35à chaque discours,
09:36quel que soit le sujet,
09:37à chaque discours,
09:38il vous place les JO
09:39et Notre-Dame de Paris.
09:40Donc, je vais vous dire,
09:41c'était assez évident
09:42qu'il allait se manifester là-dessus.
09:44Et en plus, il y a la fête.
09:46Il y a une nouveauté.
09:47Désormais, c'est la fête des sports
09:49qui se déroulera
09:50un peu comme la fête de la musique.
09:51Ce sera en septembre.
09:52Donc voilà, il y a cette idée
09:53de montrer que, sur un terrain au moins,
09:55il y a un peu de constance.
09:56On ne parle pas de dizaines de millions.
09:58Il y a encore moins de milliards.
10:00Peut-être qu'en effet,
10:02c'est quand même un sujet
10:03sur lequel on peut gratter
10:04un tout petit peu.
10:05– Aurélie Herbemont,
10:06c'est vrai que c'est intéressant
10:07ce soutien, ensuite,
10:08d'Emmanuel Macron,
10:09cet exécutif qui paraît divisé.
10:11Ça dit aussi,
10:12comme c'est délicat, ce sujet.
10:13– Ça dit d'abord
10:16que c'est un marqueur
10:17pour Emmanuel Macron, le sport.
10:18Ce que ça dit aussi,
10:19c'est qu'on a changé d'époque.
10:21Pendant des années,
10:22le budget était fait à Bercy,
10:24mais beaucoup décidés à l'Élysée.
10:27Emmanuel Macron avait un peu la main
10:29sur tout ce qui se passait.
10:30Là, il ne se serait jamais permis
10:31de critiquer le budget
10:32puisque le budget,
10:33il avait la main dessus.
10:34Là, on voit que le pouvoir
10:35n'est plus totalement à l'Élysée.
10:37Que Bercy,
10:38ils sont devant une copie horrible
10:40avec des ronds à rentrer dans des carrés.
10:42Et vraiment, c'est très compliqué.
10:44Ils se sont dit,
10:45bon, on va peut-être rajouter un peu plus.
10:47Allez, 34 millions en plus pour le sport,
10:48ça ne va pas se voir.
10:49Donc, ce qui va se passer là,
10:51c'est qu'on va voir justement
10:52quelle équipe,
10:53puisqu'on est dans le domaine sportif,
10:54va avoir le fin mot de l'histoire
10:56puisqu'il va falloir que les députés
10:57et les sénateurs
10:58se mettent d'accord
10:59sur une copie de budget
11:00la semaine prochaine.
11:01Les 34 millions de coupes supplémentaires,
11:03le Sénat ne l'a pas validé cette semaine.
11:05On verra ce qui se passe
11:06la prochaine fois avec les parlementaires.
11:08Est-ce que c'est l'équipe des sportifs
11:10et Macron versus l'équipe
11:12qui veut tenir les cordons de la Bourse
11:14et qui va l'emporter
11:15suite au prochain épisode ?
11:16Elisabeth Pinault,
11:17je ne sais pas s'il y a de l'égoïsme
11:18dans les attitudes de chacun
11:20pour reprendre le mot d'Anne de Guigny,
11:22mais en tout cas,
11:23est-ce qu'Emmanuel Macron
11:24essaie de se donner le beau rôle
11:25dans cette histoire
11:26en défendant un sujet
11:28qui a eu une forte popularité cette année,
11:30qui l'est d'ailleurs populaire tout le temps ?
11:33Bien sûr,
11:34Emmanuel Macron est le garant
11:35des fiertés françaises.
11:36C'était le leitmotiv de l'année 2024.
11:39C'était Notre-Dame de Paris,
11:40c'était l'anniversaire du débarquement,
11:43c'était les Jeux Olympiques.
11:45Bien entendu,
11:46il est allé à tous les événements.
11:48Il s'est porté garant
11:51de ces Jeux qui se sont très bien passés.
11:53Et voilà,
11:54maintenant,
11:55il a beau jeu de dire
11:56qu'il ne faut pas réduire ce budget.
11:59Et évidemment,
12:00l'opposition lui répond
12:03que qui a créé cette situation difficile
12:06et qui a grévé les finances publiques,
12:08c'est quelqu'un à la barre
12:11depuis sept ans.
12:12Voilà.
12:13Bon,
12:14on en est là.
12:15Mais en attendant,
12:16Emmanuel Macron a dit ce qu'il souhaitait.
12:18Mais enfin,
12:19ce n'est pas lui qui décide.
12:20C'est le Parlement,
12:21c'est le gouvernement.
12:22Donc,
12:23ce n'est pas lui qui a le dernier mot
12:24sur ce point-là.
12:25En tout cas,
12:26sur ces questions budgétaires,
12:27c'est un peu le concours des bonnes idées.
12:29En ce moment,
12:30on va voir quelles pistes autres
12:32sont proposées par certains ministres,
12:34même si ce n'est pas toujours
12:36la parole officielle du gouvernement.
12:38On voit ça après le Fil info.
12:40Il est 20h15.
12:41Stéphane Milhomme.
12:43Le ministre de l'Economie,
12:45Eric Lombard,
12:46entend mettre fin à la polémique
12:48sur le projet de taxation
12:50de certains retraités
12:51avancés par sa collègue
12:52en charge du travail.
12:53Il n'y aura pas de nouveaux impôts
12:55sur les ménages dans le budget,
12:56il le déclare ce soir
12:57dans une interview aux Echos.
12:59Félix Bengui,
13:00le chef présumé du clan
13:01de narcotraficants marseillais,
13:02Yoda,
13:03est désormais entre les mains
13:04de la justice française,
13:05extradé du Maroc.
13:06Satisfaction sur France Info
13:08du sénateur Étienne Blanc,
13:10co-rapporteur d'une commission d'enquête
13:12sur le narcotrafic.
13:13C'est la preuve, dit-il,
13:14que quand la diplomatie française veut,
13:16elle y parvient.
13:17Donald Trump se montre
13:18déjà plus insistant
13:19vis-à-vis de Vladimir Poutine.
13:21Le président américain
13:22menace la Russie
13:23de nouvelles sanctions économiques
13:24si elle ne trouve pas un accord
13:26maintenant avec l'Ukraine
13:27et après trois ans de conflits.
13:29Et puis la suite
13:30de la septième journée
13:31de ligue de champions de football.
13:33Les Brestois se font dominer
13:34pour l'instant 2 à 0
13:35face aux Ukrainiens
13:36du Shakhtar Donetsk.
13:37Nous sommes toujours
13:38dans la seconde mi-temps.
13:39Et puis à 21h,
13:40le PSG affrontera
13:41sur son terrain
13:42les Anglais de Manchester City.
13:54Et toujours ce soir
13:55avec Sylvain Courage
13:56du Nouvel Obs,
13:57Elisabeth Pinault
13:58de l'agence Reuters,
14:00Henri Vernet du Parisien
14:01aujourd'hui en France
14:02et Anne de Guigny,
14:03journaliste économique au Figaro.
14:05Et on continue
14:06de parler d'économie,
14:07de cette recherche
14:08d'économie obligatoire
14:09pour le gouvernement.
14:10Alors peut-être pas
14:11dans le sport,
14:12nous verrons,
14:13mais il faut en faire
14:14des économies.
14:15Il y a beaucoup d'idées
14:16dans le débat, Aurélie.
14:17Ah oui, ça foisonne
14:18pour financer
14:19la protection sociale.
14:20Par exemple,
14:21la ministre des Solidarités,
14:22Catherine Vautrin,
14:23remet sur la table
14:24l'idée des sept heures
14:25de travail gratuit
14:26supplémentaire par an.
14:27Mais ça n'est
14:28qu'une idée comme ça
14:29à sur la porte-parole
14:30du gouvernement,
14:31Sophie Primat.
14:32Pour laissons
14:33la question du temps
14:34pour la suite
14:35de l'élection,
14:37Pour l'instant,
14:38la question du temps de travail
14:39est un vrai sujet
14:40qu'il faudra aborder
14:41puisque nous sommes
14:42dans un pays qui travaille
14:43le moins de tous
14:44les pays européens.
14:45Donc, moins de travail,
14:46moins de création de richesse,
14:47plus de déficit,
14:48moins de partage
14:49de la valeur.
14:50Tout ça est un cercle
14:51qui mérite
14:52qu'on s'y attarde.
14:53Pour l'instant,
14:54ce n'est pas
14:55la position officielle
14:56du gouvernement.
14:57On verra
14:58dans les discussions
14:59parlementaires
15:00ce qu'il en sera
15:01sur ces sept heures.
15:02Et ça n'est aussi
15:03qu'une idée individuelle
15:04de ministre,
15:06quand la ministre du Travail,
15:07Astrid Panossian,
15:08suggère de taxer
15:09les retraités
15:10à partir de 2 000,
15:112 500 euros
15:12de pension.
15:13D'ailleurs,
15:14ce soir,
15:15le ministre de l'économie
15:16est formel dans les échos.
15:17Pas de nouveaux impôts
15:18sur les ménages.
15:19Bref,
15:20des idées sont lancées
15:21un peu comme ça
15:22et parfois retombent
15:23aussi vite
15:24qu'elles sont arrivées.
15:25Alors, Anne de Guigny,
15:26puisque c'est égoïste
15:27de refuser
15:28de toucher au budget du sport,
15:29j'en déduis donc
15:31que ça peut être
15:32une piste tout à fait valable
15:34de toucher aux retraités.
15:36Oui.
15:37De toute façon,
15:38un des grands problèmes
15:39en France,
15:40on voit bien,
15:41c'est que le travail
15:42ne paie pas assez.
15:43Vous savez,
15:44il y a beaucoup de commissions
15:45sur le sujet,
15:46que vous commencez
15:47à un niveau de salaire
15:48et en fait,
15:49vous allez très peu évoluer
15:50au fil des années.
15:51Pourquoi ?
15:52Parce que le financement
15:53de la protection sociale,
15:54qui est gigantesque en France,
15:55est très fortement
15:56sur les actifs.
15:57Voilà,
15:58c'est l'équation.
15:59Et donc,
16:00tout le monde tourne autour
16:01de l'idée de dire
16:02qu'il faudrait
16:03qu'on participe davantage.
16:04Et c'est vrai
16:05qu'il y a énormément
16:06de propositions
16:07sur le sujet
16:08et la taxe,
16:09c'est la dernière idée.
16:10Moi,
16:11je préfère largement
16:12une désindexation
16:13par rapport à l'inflation,
16:14qui était l'idée
16:15du gouvernement Barnier.
16:16C'est vrai que l'idée
16:17en France,
16:18où il y a déjà
16:19tant d'impôts et de taxes,
16:20remettre une taxe
16:21et il y a beaucoup
16:22d'autres moyens,
16:23vous pouvez...
16:24Donc,
16:25vous savez,
16:26la désindexation
16:27par rapport à l'inflation.
16:28Vous avez aussi le fait
16:29que les retraités
16:30enlèvent 10 %
16:31de frais professionnels
16:32sur leur retraite.
16:33Les frais professionnels,
16:34évidemment,
16:35par définition,
16:36ils ne travaillent plus.
16:37Les retraités aisés,
16:38parce que ceux qui payent
16:39des impôts et des impôts
16:40sur le revenu,
16:41ce sont les retraités aisés.
16:42Donc, il y a aussi une réflexion
16:43sur le fait éventuellement
16:44de revenir là-dessus.
16:45Donc, je pense que
16:46le fait de mieux répartir
16:47la facture
16:48de la protection sociale
16:49sur toute la population,
16:50c'est-à-dire
16:51sur les retraités,
16:52ça me semble
16:53presque une évidence
16:54vu notre démographie
16:55et vu nos problèmes
16:56de rémunération du travail.
16:57Y aller comme ça
16:58avec une taxe en plus,
16:59là, je pense que
17:00c'était sans doute
17:01un ballon d'essai
17:02peut-être pour ensuite
17:03pouvoir repasser
17:04sur la désindexation
17:05pour autre chose.
17:06Mais c'est sûr que la taxe
17:07telle qu'elle,
17:08ça paraît...
17:09Non, je comprends
17:10que le ministre
17:11ait immédiatement
17:12rétropédalé.
17:13Bon, sur la méthode,
17:14il y a effectivement
17:15plusieurs idées comme ça
17:16lancées en l'air.
17:17Et puis finalement,
17:18elles ne sont pas vraiment
17:19désavouées,
17:20mais en tout cas,
17:21elles ne sont pas confirmées.
17:22On tâte le terrain.
17:23C'est un peu l'impression
17:24qu'on a.
17:25Oui, la thèse du ballon d'essai
17:26me paraît la plus plausible
17:27pour rouvrir le sujet.
17:29Mais sur le fond,
17:30cette idée des retraites,
17:31par exemple ?
17:32Oui, ça a été bien exposé.
17:33C'est-à-dire qu'on sait
17:34que les retraités,
17:35d'abord,
17:36ils ont quand même
17:37une situation
17:38assez favorable
17:39pour certains d'entre eux
17:40et donc...
17:41Oui, ça dépend lesquels.
17:42Voilà, c'est très inégal,
17:43mais il y a quand même
17:44une partie des retraités
17:45qui sont plutôt aisés
17:46et donc les associer
17:47à un effort
17:48de solidarité
17:49pour financer
17:50la protection sociale,
17:51c'est dans toutes les têtes.
17:52Mais c'est un sujet tabou
17:53parce que
17:54c'est pas l'idée
17:55qu'on se fait de la retraite
17:57quand on prend
17:58sa retraite en France
17:59et puis surtout,
18:00c'est une population
18:01qui vote.
18:02On l'a bien vu.
18:03Et donc,
18:04c'est très compliqué
18:05d'aller leur soutirer
18:06de l'argent
18:07pour financer
18:08les déficits.
18:09Henri Vernet,
18:10il y a toutes sortes
18:11de situations
18:12chez les retraités en plus.
18:13Est-ce que là,
18:14on parle du montant
18:15de la pension ?
18:16Enfin, si on est dépendant
18:17ou pas,
18:18si on est propriétaire
18:19ou pas,
18:20ça change tout aussi.
18:21Exactement.
18:22C'est une catégorie
18:23qui est très hétérogène,
18:24les retraités.
18:25On voit bien que là,
18:26maintenant,
18:27on va un petit peu
18:28opposer les actifs
18:29et les retraités
18:30comme en son temps,
18:31on avait opposé
18:32les fonctionnaires
18:33et les salariés du privé,
18:34etc.
18:35Il y a toujours un petit peu
18:36cette tentation
18:37de jouer les uns
18:38contre les autres.
18:39Néanmoins, là,
18:40c'est quand même un débat
18:41qui est intéressant.
18:42Bien sûr qu'il est légitime,
18:43ça, c'est très clair.
18:44Oui, les retraités
18:45sont aujourd'hui
18:46bénéficiaient d'avantages
18:47qui ne sont pas tous
18:48totalement légitimes
18:49et donc,
18:50on peut réfléchir là-dessus.
18:51Alors la désindexation,
18:52pourquoi pas ?
18:53C'est en effet ce qui paraissait
18:54le plus doux,
18:55mais en tout cas,
18:56peut-être le moins ardu,
18:57mais attention,
18:58il ne faut pas oublier
18:59que c'est exactement là-dessus
19:00qu'a chuté,
19:01notamment,
19:02le gouvernement Barnier.
19:03C'est ce qui l'a fait tomber.
19:04Donc, je pense que
19:05le prochain gouvernement
19:06et Bayrou,
19:07qui est quand même
19:08très attentif à tout cela,
19:09il fera très attention.
19:10Mais oui,
19:11il y a beaucoup de possibilités
19:12de toute façon,
19:13dans ce pays,
19:14dès qu'il s'agit
19:15de trouver des nouvelles taxes,
19:16je veux dire,
19:17l'imagination est sans limite.
19:18À la limite,
19:19si on gagnait des points de PIB
19:20à chaque fois
19:21qu'on avait l'idée
19:22d'une nouvelle taxe,
19:23c'est ce que dit
19:24d'ailleurs la ministre Abbanosian,
19:25c'est que,
19:26où sera,
19:27où fixer le curseur ?
19:28Parce qu'en effet,
19:29elle parle de 1 000,
19:30de 2 500,
19:31mais elle-même
19:32disant que tout cela
19:33mériterait d'être affiné,
19:34il faut tout simplement savoir,
19:35enfin se rappeler,
19:36qu'il ne serait-ce qu'une place
19:37en EHPAD,
19:38c'est de l'ordre,
19:39très souvent,
19:40de 2 000 euros par mois.
19:41Donc, ça voudrait dire
19:42que ces gens-là,
19:43est-ce qu'on est riche
19:44quand tout son,
19:45comment dire,
19:46quand toute sa retraite,
19:47toute sa pension
19:48va dans une telle dépense ?
19:49Donc, fixer le curseur
19:51En plus,
19:52il y a aussi les disparités
19:53entre les villes,
19:54le pouvoir d'achat
19:55selon l'endroit où vous vous trouvez,
19:56bref,
19:57c'est une idée qui est intéressante
19:58et c'est vrai que,
19:59comme le disait Sylvain Courage,
20:00non seulement c'est une population
20:01qui vote,
20:02mais c'est un électorat
20:03qui vote,
20:04c'est l'électorat,
20:05en quelque sorte,
20:06s'il reste quelque part
20:07dans ce pays
20:08des électeurs de Macron,
20:09il n'y en a pas beaucoup,
20:10mais il serait,
20:11et donc d'un potentiel
20:12ou d'une potentielle
20:13d'enfants endophines par la suite,
20:14ils sont justement
20:15dans cette catégorie
20:16des retraités
20:17et plutôt des retraités aisées.
20:18Donc, c'est vrai que,
20:19aujourd'hui,
20:20sortir,
20:21lancer ce débat-là,
20:22c'est intéressant.
20:23C'est politiquement explosif.
20:24C'est politiquement explosif,
20:25on le voit bien d'ailleurs.
20:26Oui, mais c'est intéressant
20:27parce qu'en effet,
20:28notre pays doit se poser
20:29ses questions.
20:30Oui, bien sûr.
20:31Alors, il y a ces possibilités
20:32de taxes
20:33et puis il y a cette autre idée
20:34qui n'est pas à proprement parler
20:35une taxe,
20:36Élisabeth Pinault,
20:37cette idée
20:38de 7 heures de travail
20:39une journée par an supplémentaire
20:41qui serait là, du coup,
20:43totalement gratuite,
20:44bénévole
20:45de la part
20:46de l'employé
20:47pour, là encore,
20:48trouver des économies.
20:50Ça ne fait pas l'unanimité non plus,
20:52mais bon,
20:53est-ce que ça peut être une idée ?
20:54Ça ne fait pas l'unanimité non plus,
20:55mais ce matin,
20:56dans les couloirs du pouvoir,
20:58c'était une idée
20:59qui était plutôt avancée.
21:01On m'a dit
21:02que ça avait plutôt
21:03de bonnes chances
21:04d'être appliquée,
21:05cette idée des 7 heures par an.
21:07Voilà, ça avait l'air
21:08à peu près acquis.
21:09On verra
21:10qui l'annonce in fine.
21:11Et que celle
21:13de taxer les retraités
21:15aisées
21:16s'était laissée
21:17au bon vouloir
21:18des parlementaires,
21:19mais qu'il fallait absolument
21:20à ce débat,
21:21c'était nécessaire,
21:22le débat du grand âge,
21:23financer le grand âge.
21:24Ça, c'est vraiment...
21:25Le gouvernement veut mettre
21:26le débat tout de suite,
21:28veut que les Français
21:30s'en saisissent,
21:31les parlementaires
21:32s'en saisissent.
21:33Et c'est vrai
21:34que les études montrent,
21:35on l'a dit,
21:36que les retraités
21:37les plus aisés,
21:38bien sûr,
21:39parce qu'il y a des petites retraites,
21:40il y a différents cas de figure,
21:41ce sont ceux
21:42qui sont à 75%
21:43propriétaires de leur logement,
21:44qui épargnent beaucoup
21:45et qui ont un meilleur
21:46niveau de vie
21:47que bien des actifs.
21:48Voilà,
21:49les études le montrent.
21:50Vous avez peut-être des choses
21:51à ajouter à ce sujet.
21:53En tout cas, voilà,
21:54il faut réfléchir
21:55à cette question.
21:56Et vous l'avez dit,
21:57c'est extrêmement dangereux
21:58électoralement
21:59avec l'Assemblée actuelle.
22:01Il ne faut vexer personne,
22:02à commencer par
22:03le Rassemblement national
22:04qui est vent debout
22:05contre tout ce
22:06qui pourrait toucher
22:07les retraités.
22:08Et puis, en effet,
22:09c'est un électorat important
22:10du camp macroniste.
22:13Donc c'est compliqué.
22:14Mais le gouvernement de Bayrou,
22:16qui reste flou,
22:18qui ne veut fâcher personne,
22:19ça reste la ligne,
22:21veut quand même
22:22que ces débats aient lieu.
22:24Ce n'est pas de la cacophonie,
22:25c'est de la polyphonie.
22:26Absolument.
22:27On m'a même dit
22:28la polyphonie Corse
22:29est très jolie.
22:30Voilà,
22:31n'hésitons pas.
22:32Anne de Guinée ?
22:33Oui, juste pour rajouter
22:34un point,
22:35c'est vrai que vous avez raison,
22:36il ne faut pas opposer les actifs.
22:37Dès qu'on oppose
22:38le pays en deux,
22:39ce n'est jamais
22:40la bonne solution.
22:41Mais il y a vraiment
22:42un sujet démographique
22:43et de justice
22:44entre les générations.
22:45Parce que selon
22:46le Conseil d'Orientation
22:47des Retraites,
22:48vous savez,
22:49le fameux COR,
22:50les retraités actuels,
22:51ils ont un rendement,
22:52c'est un peu technique,
22:53un rendement sur leur cotisation.
22:54Enfin, on comprend bien
22:55l'idée, vous cotisez
22:56pendant votre vie active
22:57et leur retraite,
22:58le rendement est entre
22:591,5 et 2 %.
23:00Donc ils reçoivent
23:01des retraites supérieures
23:02à leur cotisation.
23:03Et les jeunes
23:04qui sont nés
23:05à partir des années 90
23:06auraient un rendement
23:07de 0,4 %
23:08sur leur cotisation.
23:09C'est juste
23:10la pyramide des âges
23:11qui l'explique.
23:12Évidemment, quand vous êtes
23:13beaucoup moins d'actifs,
23:14financés beaucoup plus
23:15de retraités,
23:16vous avez des cotisations
23:17énormes en face
23:18des petites retraites.
23:19Donc il y a
23:20un vrai sujet.
23:21Les retraités actuels
23:22sont peut-être
23:23la dernière génération
23:24qui seront bien traités.
23:25Et justement,
23:26arrivent en plus
23:27tous ces débats
23:28sur la dépendance.
23:29Donc il y a
23:30un sujet vraiment
23:31aussi d'équité
23:32entre les générations.
23:33Parce que pour
23:34les jeunes gens,
23:35un rendement,
23:360,4 %
23:37de leur cotisation,
23:38c'est pas
23:39des retraites.
23:40Le débat
23:41sur la dépendance
23:42n'a pas grand-chose
23:43à voir,
23:44ceci dit,
23:45avec ça.
23:46C'est aussi
23:47lié à la démographie.
23:48Il faudra faire
23:49de la pédagogie.
23:50C'est bien le problème.
23:51Pour que les gens
23:52ne prennent pas
23:53les choses,
23:54ne s'énervent pas
23:55face aux efforts
23:56à faire,
23:57il faut faire
23:58de la pédagogie.
23:59C'est ce qui a beaucoup
24:00manqué ces dernières années.
24:01On a beaucoup
24:02reproché ça
24:03à tous les gouvernements
24:04de l'ère Macron
24:05et on l'a reproché
24:06aussi à Michel Barnier
24:07qui détaillait tout
24:08avant même que les choses
24:09soient discutées
24:10même si c'était
24:11défendable.
24:12Tout était vécu
24:13de façon brutale
24:14et agressive.
24:15C'est ce qu'il faut
24:16vraiment éviter.
24:17C'est ce qu'il cherche
24:18vraiment à éviter
24:19cette fois.
24:20Faire de la pédagogie
24:21et expliquer...
24:22Le gouvernement a trois jours
24:23pour trouver les économiques.
24:24Il manque de temps.
24:25Ça va être compliqué
24:26pour la pédagogie.
24:27C'est une autre partie
24:28de l'équation.
24:29Aurélie Herbemont,
24:30c'est intéressant
24:31politiquement.
24:32Ça doit se confirmer
24:33que le gouvernement
24:34semble plutôt vouloir
24:35ménager les retraités
24:36et que cette idée
24:37de faire travailler
24:38les travailleurs
24:39une journée par an,
24:40là par contre,
24:41il y a un peu moins
24:42de problèmes.
24:43Ce qui est intéressant,
24:44c'est que cette proposition
24:45des 7 heures,
24:46elle vient d'un groupe
24:47parlementaire
24:48qui soutient le gouvernement.
24:49Ce sont les centristes
24:50de l'UDI
24:51d'Hervé Marseille
24:52au Sénat.
24:53C'est eux
24:54qui ont mis
24:55ce sujet
24:56sur la table
24:57au Sénat
24:58et qui ne lâchent pas l'affaire
24:59et qui continuent à trouver
25:00que c'est une bonne idée.
25:01Vous savez,
25:02on avait déjà eu
25:03une journée de solidarité
25:04donc le fameux
25:05lundi de Pentecôte
25:06c'est un peu sur le même principe
25:07parce qu'après,
25:08on ne sait pas très bien
25:09comment serait répartie
25:10cette 7 heures
25:11mais en gros,
25:12c'est une journée de travail
25:13donc ce serait une nouvelle journée
25:14pour aider pour la solidarité
25:15sauf que,
25:16vous savez bien
25:17que le gros problème
25:18pour la journée de Pentecôte
25:19c'était que,
25:20par exemple,
25:21les écoles sont fermées
25:22donc il y avait un côté
25:23organisationnel
25:24qui ne fonctionnait pas
25:25mais en tout cas,
25:26c'est vrai qu'il y a
25:27des réflexions globalement
25:28de toute façon
25:29que ce soit
25:30chez les macronistes
25:31ou chez LR,
25:32on trouve que les Français
25:33ne travaillent pas assez.
25:34Que ce soit
25:35chez les macronistes
25:36ou chez LR
25:37c'est pas vraiment
25:38le sujet
25:39qui est adoré
25:40par les macronistes.
25:41On a quand même entendu
25:42Gérald Darmanin
25:43il y a quelques mois
25:44dire qu'il fallait carrément
25:45supprimer les 35 heures
25:46même s'il y a déjà
25:47beaucoup d'entorses
25:48aux 35 heures
25:49et puis le travail
25:50tout au long de la vie
25:51cette question des retraites
25:52il y a aussi ça
25:53donc il y a de toute façon
25:54une petite ambiance
25:55il faudrait que les Français
25:56travaillent plus
25:57de toute façon ça
25:58c'est dans le fond du décor
25:59mais c'est sûr
26:00que ce n'est pas très populaire
26:01jamais.
26:02Henri Vernet,
26:03c'est vrai qu'il y a eu
26:04l'accident précédent
26:05de la tournée de Pentecôte
26:06Oui c'est Jean-Pierre Infarin
26:07si je me souviens bien
26:08tout à fait Jean-Pierre Infarin
26:09après la canicule de 2003
26:10ça aide peut-être
26:11à l'acceptabilité
26:12de ce type de mesures
26:13si elle doit survenir
26:14le fait qu'il y ait déjà eu
26:15quelque chose de similaire
26:16par le passé.
26:17Oui enfin avec les freins
26:18que vous avez décrits
26:19à l'instant
26:20c'est-à-dire la difficulté
26:21pour les gens de s'organiser
26:22le fait que ça a vraiment
26:23été vécu
26:24comme une journée
26:25de solidarité
26:26c'est ça qui est important aussi
26:27quand Elisabeth Pinot
26:28parle depuis
26:29c'est vrai que c'est important
26:35il faut bien comprendre
26:36que tout cela doit servir
26:37à quelque chose
26:38que c'est un effort collectif
26:39que c'est un effort aussi
26:40qui est pensé
26:41qui est concerté
26:42là quand je parlais tout à l'heure
26:43de curseurs
26:44si jamais on revient en retraite
26:45moi je ne pense pas
26:46et bien sûr il y a
26:47les déclarations de Lombard
26:48ce soir
26:49mais ce n'est pas pour autant
26:50que cette piste est totalement écartée
26:51parce qu'on voit bien
26:52que dans l'espèce de
26:53à la fois de foisonnement actuel
26:54mais quand même
26:55le déficit budgétaire
26:56il est toujours là
26:57les agences de notation
26:58des marchés
26:59qui surveillent les marchés
27:00elles sont toujours là
27:01et l'Union Européenne
27:02quand même qui en a un peu assez
27:04qui certes parfois
27:05au bout de longtemps
27:06lance des réformes
27:07mais après rétropédale
27:08et revient sans ces réformes
27:09bon tout ça ça existe aussi
27:10donc il ne faut pas du tout
27:11écarter que les retraites
27:12c'est quand même un gisement
27:13et que ce soit touché
27:14donc oui tout cela
27:15c'est vraiment
27:16cet effort de pédagogie
27:17donc revenir en effet
27:18se servir
27:19de la journée de solidarité
27:20pourquoi pas les 7 heures
27:21mais là encore
27:22s'il n'y a que les 7 heures
27:23clairement on va venir
27:24sur une opposition active
27:25c'est toujours nous
27:26qui sommes frappés
27:27contre retraités
27:28qui pour l'instant
27:29ont l'indexation
27:30puisque le budget
27:31de Marnier
27:32n'avait pas été voté
27:33donc ils ont leur indexation
27:34On continue cette discussion
27:35bien sûr
27:36dans les prochaines minutes
27:37sur France Info
27:38en attendant de savoir
27:39quelle sera l'idée de demain
27:40pour faire des économies
27:42il est 20h30
27:43sur France Info
27:51Et l'information
27:52c'est avec Sophie Hachen
27:53Oui la campagne
27:54de vaccination
27:55contre la grippe
27:56est prolongée d'un mois
27:57jusqu'au 28 février
27:58car l'épidémie
27:59est toujours très intense
28:00selon le bulletin hebdomadaire
28:01de Santé publique France
28:02publié ce soir
28:03le niveau de décès
28:04reste exceptionnellement élevé
28:06le virus est responsable
28:07de près de 7%
28:08des morts enregistrées
28:09la semaine dernière
28:10La France Insoumise
28:11pose un ultimatum
28:12au parti socialiste
28:13qui n'a pas voté
28:14la motion de censure
28:15déposée par LFI
28:16la semaine dernière
28:17contre le gouvernement
28:18de François Bayrou
28:19si des députés PS
28:20devaient à nouveau
28:21refuser de censurer
28:22ce gouvernement
28:23lors de l'examen du budget
28:24ils rompraient
28:25définitivement
28:26avec le nouveau front populaire
28:27prévient le parti
28:28de Jean-Luc Mélenchon
28:29C'était l'une des
28:30informations
28:32C'était l'une de ses
28:33nombreuses promesses
28:34de campagne
28:35mettre un terme
28:36à la guerre
28:37entre la Russie
28:38et l'Ukraine
28:39en 24h
28:40puis en 6 mois
28:41au troisième jour
28:42de son mandat
28:43Donald Trump
28:44menace Moscou
28:45de sanctions
28:46si elle ne trouve pas
28:47d'accord maintenant
28:48avec Kiev
28:49autrement dit
28:50le président américain
28:51il n'y aurait pas
28:52d'autre choix
28:53que d'imposer
28:54de hauts niveaux
28:55de taxes
28:56et des droits
28:57de douane
28:58à la Russie
28:59En Allemagne
29:00l'homme a été arrêté
29:01par la police
29:02le chancelier Olaf Scholz
29:03exige de savoir
29:04pourquoi cet homme
29:05était encore en Allemagne
29:06selon les autorités
29:07il avait déjà été
29:08signalé au moins
29:09trois fois
29:10pour des faits de violence
29:11et hospitalisé
29:12en psychiatrie
29:13à chaque fois
29:14France Info
29:1520h
29:1621h
29:17Les informés
29:18Aurélie Herbemont
29:19Augustin Arrivé
29:20Et ce mercredi
29:21nous sommes avec
29:22Anne de Guigny
29:23du Figaro Sylvain
29:24Courage
29:25du Nouvelle Ops
29:26Elisabeth Pinault
29:27de l'agence Reuters
29:28et Henri Vernet
29:29rédacteur en chef
29:30adjoint
29:31aux Parisiens
29:32Aujourd'hui en France
29:33on parle de cette
29:34recherche compliquée
29:35d'économies
29:36pour boucler
29:37le budget
29:38et Aurélie Herbemont
29:39il y a dans ce débat
29:40nombre de politiques
29:41qui montent au créneau
29:42pour faire chacun
29:43dans leur coin
29:44des économies
29:45Oui il y a ceux
29:46qui veulent vraiment
29:47avant d'envisager
29:48de faire
29:49de nouvelles recettes
29:50de baisser les dépenses
29:51les sénateurs LR
29:52par exemple
29:53lancent la semaine prochaine
29:54une commission
29:55de réduction
29:56des dépenses
29:57pour les pays
29:58il y a une commission
29:59d'enquête
30:00pour faire le ménage
30:01dans les agences
30:02opérateurs
30:03et différents organismes
30:04de l'Etat
30:05ça c'est un cheval
30:06de bataille de la droite
30:07depuis des années
30:08qui veut partir
30:09en croisade
30:10contre ce qu'on a
30:11coutume d'appeler
30:12tous les comités
30:13théodules
30:14et autres instances
30:15dans ce genre
30:16et puis vous avez
30:17dans l'opposition
30:18quelqu'un comme Eric Ciotti
30:19qui est désormais
30:20allié de Marine Le Pen
30:21qui est très inspiré
30:22par Elon Musk
30:23aux Etats-Unis
30:24et par l'argentin
30:25Ravier Millet
30:26qui veut couper
30:27les dépenses
30:28limitant par exemple
30:29à deux niveaux
30:30de collectivité
30:31la commune
30:32et la province
30:33histoire de supprimer
30:34régions
30:35et départements
30:36bref vous voyez
30:37chacun il va de son idée
30:38aussi pour tailler
30:39dans les dépenses
30:40Sylvain Courage
30:41c'est le grand concours
30:42l'épine
30:43des idées pour faire
30:44des économies
30:45en ce moment
30:46oui les politiciens
30:47sont d'autant plus
30:48créatifs
30:49qu'ils ne sont pas
30:50titulaires d'un budget
30:51responsable
30:52d'un domaine financier
30:53donc en général
30:54ils ont des idées
30:55pour les autres
30:56ils ne seront pas sanctionnés
30:57voilà
30:58si on dit
30:59aux élus LR
31:00que ça va être
31:01les collectivités locales
31:02par exemple
31:03qui vont faire l'effort
31:04vous allez les entendre
31:05mais dans un autre sens
31:06ils vont protester
31:07contre les coupes
31:08donc c'est un petit peu
31:09ça qui est agaçant
31:10dans ce débat
31:11c'est qu'en fait
31:12effectivement
31:13tout le monde
31:14fait semblant
31:15de s'en préoccuper
31:16mais le partage
31:17de la responsabilité
31:18en revanche
31:19est très déficient
31:20bon ceci dit
31:21les sénateurs LR
31:22il y a des élus
31:23les républicains
31:24au sein du gouvernement
31:25ils ne sont pas
31:26que les oppositions
31:27oui bien sûr
31:28mais après
31:29on cherche
31:30des coupables idéaux
31:31typiquement
31:32les comités Théodule
31:33le préjugé du fonctionnaire
31:34qui est là
31:35qui est improductif
31:36enfin
31:37ce n'est pas forcément
31:38très sérieux non plus
31:39on s'attaque à l'ADEME
31:40par exemple
31:41qui est quand même
31:42une agence essentielle
31:43il y a eu un rapport
31:44de l'inspection générale
31:45des finances
31:46qui a montré
31:47à quel point c'était utile
31:48et qu'il faudrait au contraire
31:49renforcer son rôle
31:50donc voilà
31:51chaque proposition
31:52doit être décodée
31:53il y a beaucoup
31:54il y a beaucoup
31:55d'arrière-pensée
31:56je pense que l'idée
31:57n'est pas de dire
31:58que c'est inutile
31:59mais que peut-être
32:00ça peut fonctionner
32:01différemment
32:02je ne sais pas
32:03Anne de Guigny
32:04est-ce qu'il y a du gras
32:05dans ces agences ?
32:06est-ce qu'on peut faire
32:07des économies
32:08par exemple
32:09sur ces structures-là ?
32:10oui je crois
32:11qu'il y a un peu de gras
32:12ils visent 3 milliards
32:13d'économies
32:14je crois que
32:15Michel Barnier
32:16c'était 1,5 milliard
32:17et là
32:18François Bayrou
32:19est monté
32:20à 3 milliards
32:21évidemment dans les agences
32:22vous avez aussi
32:23Sciences
32:24vous avez même
32:25Sciences Po
32:26donc vous voyez bien
32:27qu'il y a des sujets
32:28vraiment
32:29il y a des sujets
32:30massifs
32:31donc après
32:32ce qui
32:33moi ce qui m'interpelle
32:34en tant que citoyenne
32:35c'est
32:36les agences
32:37qui viennent agir
32:38sur les sujets
32:39des ministères
32:40moi je trouve
32:41et ça c'est très français
32:42il y a aussi
32:43un système
32:44de déresponsabilisation
32:45des ministères
32:46mais par exemple
32:47même récemment
32:48Emmanuel Macron
32:49annonçait
32:50ce n'était pas
32:51une agence
32:52on a quand même
32:53des ministres
32:54de la jeunesse
32:55éducation nationale
32:56ça j'avoue
32:57j'ai du mal à comprendre
32:58la nécessité de recréer
32:59à côté des ministères
33:00l'ADEME par exemple
33:01c'est parce qu'il n'y avait pas
33:02en l'occurrence
33:03de ministres
33:04vraiment chargés de l'enfance
33:05les prérogatives
33:06sont largement
33:07distribuées
33:08au ministère des solidarités
33:09et là
33:10par exemple
33:11la Cour des comptes
33:12pointait
33:13l'agence nationale
33:14pour la cohésion
33:15du territoire
33:16vous avez vraiment
33:17un ministère
33:18qui est en charge
33:19du même sujet
33:20et même
33:21ça fait des années
33:22qu'on dit
33:23on va trouver
33:24des milliards
33:25dans les agences
33:26et en fait
33:27tous ces comités
33:28la plupart du temps
33:29il y a trois réunions
33:30cinq personnes
33:31donc c'est
33:32les gros comités
33:33qui dépensent beaucoup
33:34c'est très compliqué
33:35d'y toucher
33:36il n'y a pas
33:37un gisement d'économie
33:38mais par contre
33:39je pense
33:40qu'il y a beaucoup
33:41d'inefficacité
33:42de décision publique
33:43Henri Vernet
33:44on parlait tout à l'heure
33:45de la division
33:46retraités actifs
33:47dans l'autre débat
33:48là c'est quoi
33:49c'est public-privé
33:50c'est pas toujours
33:51très utile
33:52très efficace
33:53néanmoins parmi les agences
33:54qui ont été citées
33:55avec raison
33:56vous vous rappelez
33:57qu'il y en a
33:58qui sont tout à fait
33:59qui font un travail réel
34:00et qui sont indispensables
34:01c'est vrai que
34:02l'ADEME
34:03pourquoi pas même
34:04Business France
34:05etc.
34:06il y a quand même
34:07des impulsions
34:08du travail
34:09qui est fait
34:10maintenant c'est vrai
34:11qu'on a fait un papier
34:12là-dessus dans le Parisien
34:13tout récemment
34:14il y en a environ
34:151200 de ces agences
34:16et alors ce qui est frappant
34:17c'est vrai qu'on revient
34:18dans ce travers français
34:19qui est quand même
34:20l'une des dernières
34:21par sa puissance
34:22qui rappelle l'ancien monde
34:23avec énormément
34:24de doublons
34:25avec parfois
34:26parce que
34:27c'est assez régulier
34:28ça fait quand même
34:29depuis une quinzaine d'années
34:30désormais
34:31que la chasse est faite
34:32à ces doublons
34:33à ces agences parfois
34:34inutiles
34:35et bien par exemple
34:36dans cet article
34:37on mentionnait
34:38parce que déjà
34:39des fusions
34:40ont été recommandées
34:41on mentionnait l'exemple
34:42du centre national
34:43de la musique
34:44qui lui-même
34:45regroupait
34:46tout un tas
34:47d'agences disparates
34:48donc c'était une bonne chose
34:49ça avait été regroupé
34:50en un centre
34:51donc a priori
34:52pour faire des économies
34:53sauf que en l'occurrence
34:54son budget
34:55avait quasiment triplé
34:56par rapport
34:57au total
34:58des agences
34:59qui existaient auparavant
35:00et c'est vrai
35:01qu'il y a toujours
35:02cette tendance
35:03en effet
35:04dans notre pays
35:05dès que vous avez
35:06un fromage
35:07quelque part
35:08et bien
35:09comment dire
35:10d'en profiter
35:11jusqu'au bout
35:12il faut dire aussi
35:13que
35:14c'est un peu comme le curseur
35:15tout à l'heure
35:16pour les retraites
35:17il y en a de près
35:18sur les 1 200
35:19il y en a des utiles
35:20il y en a d'autres
35:21pour lesquelles
35:22c'est plus douteux
35:23et pour par exemple
35:24vous mentionniez
35:25l'instant
35:26Météo France
35:27Météo France
35:28la cour des comptes
35:29a repéré
35:30aujourd'hui
35:31des emplois
35:32qui ne sont plus
35:33forcément adaptés
35:34à la numérisation
35:35à l'évolution technologique
35:36etc
35:37donc bien sûr
35:38qu'il y a des économies
35:39à aller chercher un peu partout
35:40on parle quand même
35:41de plusieurs centaines
35:42de millions
35:43donc c'est vrai
35:44que ce n'est pas négligeable
35:45mais c'est vrai aussi
35:47juste un dernier point
35:48quand même
35:49moi je suis toujours étonné
35:50c'est vrai que Ciotti
35:51qui arrive avec sa tronçonneuse
35:52etc
35:53je suis un peu étonné
35:54parce qu'on n'est pas en Argentine
35:55on n'est pas aux Etats-Unis
35:56et à chaque fois
35:57qu'un politique en France
35:58écoutez
35:59Chirac
36:00alors c'est peut-être
36:01pour les plus anciens d'entre nous
36:02donc je fais malheureusement partie
36:03dans les années 80
36:04il était obsédé
36:05par Ronald Reagan
36:06lointain prédécesseur
36:07de Trump
36:08et il avait son Elon Musk
36:09enfin en moins
36:10comment dire
36:11en moins homme d'affaires
36:12qui était un théoricien économique
36:13qui avait inventé une cour
36:14bon bref
36:15il fallait tout supprimer
36:16tout mettre le public
36:17l'Etat c'était l'ennemi
36:18bon
36:19ben Chirac
36:20ça ne lui a vraiment pas porté des chances
36:21en France ça n'a pas du tout marché
36:22donc l'importation
36:23des recettes américaines
36:25ou argentines
36:26d'un libéralisme
36:27quand même vraiment débridé
36:28comme un ex-ministre
36:29qui avait tweeté
36:30oui vive Elon Musk
36:31hâte de travailler
36:32l'ancien ministre de la fonction publique
36:33Guillaume Cazemarian
36:34absolument
36:35ben non
36:36à l'usage
36:37ils verront qu'en France
36:38c'est un peu délicat
36:39et le retour de bâton
36:40peut-être
36:41peut-être parfois douloureux
36:42et Henri Vernet
36:43très fromage
36:44donc moi j'aurais
36:45le budget
36:46une pâtisserie
36:47mais voilà
36:48chacun son truc
36:49et le budget
36:50qui n'est pas évidemment
36:51le seul dossier
36:52sur le bureau
36:53de François Bayrou
36:54il y a celui
36:55de la fin de vie
36:56alors veut-il
36:57véritablement
36:58l'aborder
36:59en tout cas
37:00il semble
37:01le premier ministre
37:02vouloir scinder
37:03le projet de loi
37:04sur la fin de vie
37:05en deux textes
37:06distincts
37:07oui c'est un nouveau
37:08remondissement
37:09dans le parcours
37:10pour le moins sinueux
37:11de ce projet de loi
37:12le premier ministre
37:13a coupé le texte
37:14en deux
37:15un premier volet
37:16sur les soins palliatifs
37:17qui fait relativement
37:18consensus
37:19un second volet
37:20sur l'aide active
37:21à mourir
37:22oui les questions
37:23de suicide assisté
37:24voire d'euthanasie
37:25et là ça crispe davantage
37:26un nouvel épisode
37:27qui irrite très fortement
37:28la présidente de l'Assemblée
37:29Yael Brone-Pivet
37:30elle fait part
37:31de son mécontentement
37:32hier
37:33sur France 5
37:34chez C'est à vous
37:35Je suis opposée
37:36à cette scission
37:37nous sommes en janvier
37:382025
37:39nous n'avons toujours
37:40pas repris
37:41les débats
37:42sur ce sujet
37:43et ce sont
37:44des débats
37:45qu'il faut mener
37:46tranquillement
37:47sereinement
37:48et donc
37:49si nous voulons
37:50terminer
37:51l'examen de ce texte
37:52avant la fin du quinquennat
37:53c'est aujourd'hui
37:54qu'il faut commencer
37:55et donc
37:56moi je crois
37:57et j'attends
37:58que le gouvernement
37:59et que le premier ministre
38:00réinscrivent ce texte
38:01dans son ensemble
38:02à l'Assemblée nationale
38:03alors le gouvernement
38:04cherche à rassurer
38:05pas question
38:06d'abandonner
38:07le sujet aide à mourir
38:08ni de renvoyer
38:09ce volet au calendre grec
38:10alors si ce n'est pas
38:11pour l'abandonner
38:12ou le renvoyer
38:13au calendre grec
38:14Elisabeth Pinault
38:15pourquoi scinder
38:16ce texte en deux ?
38:17Bien sûr c'est un texte
38:18c'est un sujet
38:19extrêmement
38:20clivant
38:21et intime
38:22pour de nombreux aspects
38:23mais il y a donc
38:24cet aspect
38:25quasiment
38:26budgétaire
38:27qui est celui
38:28des soins palliatifs
38:29l'idée
38:30est de donner
38:31à chaque département
38:32chaque hôpital
38:33les moyens
38:34d'avoir
38:35des soins palliatifs
38:36suffisants
38:37et ça
38:38c'est un sujet
38:39extrêmement
38:40budgétaire
38:41et ça
38:42c'est une question
38:43purement budgétaire
38:44donc le gouvernement
38:45explique que ça
38:46ce sont des chiffres
38:47ça fait l'unanimité
38:48alors que l'autre volet
38:49de la fin de vie
38:50stricto sensu
38:51du suicide assisté
38:52
38:53il faut permettre
38:54à chaque député
38:55de n'importe quel camp
38:56de voter
38:57avec son intime conviction
38:58en laissant
38:59de côté
39:00peut-être même
39:01le parti politique
39:02au cas où
39:03il n'y a pas
39:04d'assisté
39:05il faut
39:06permettre
39:07à chaque député
39:08de voter
39:09avec son intime conviction
39:10en laissant
39:11de côté
39:12le parti politique
39:13auquel il appartient
39:14donc ce sont
39:15du point de vue
39:16du gouvernement
39:17deux choses
39:18parfaitement distinctes
39:19et qu'il faut traiter
39:20distinctement
39:21voilà
39:22Yael Brounepive
39:23n'est pas d'accord
39:24avec cela
39:25il est vrai
39:26que François Bayrou
39:27qui est croyant
39:28a sans doute
39:29peut-être
39:30des réserves
39:31sur la question
39:32de la fin de vie
39:33comme de nombreux
39:34parlementaires
39:35mais
39:36je voyais
39:37l'épouse
39:38du président
39:39Valéry Giscard d'Estaing
39:40Anémone Giscard d'Estaing
39:41qui disait que
39:42au moment du vote
39:43de la loi Veil
39:44Valéry Giscard d'Estaing
39:45sur l'interruption
39:46volontaire de grossesse
39:47en 1974
39:48Valéry Giscard d'Estaing
39:49avait dit
39:50qu'il mettait
39:51de côté
39:52ses convictions
39:53religieuses
39:54et qu'il laissait
39:55cela de côté
39:56pour
39:57sur ce sujet
39:58donc c'est peut-être
39:59un moyen
40:00d'aborder
40:01les choses
40:02mais là
40:03visiblement
40:04François Bayrou
40:05n'est pas à l'aise
40:06avec ce sujet
40:07peut-être par
40:08ses croyances personnelles
40:09mais aussi
40:10au regard
40:11de la composition
40:12de l'Assemblée
40:13et de
40:14la délicatesse
40:15du sujet
40:16donc la partie
40:17sur l'aide à mourir
40:18ce serait une sorte
40:19de cheval de Troie
40:20en le liant
40:21à un autre texte
40:22qu'on pourrait
40:23plus difficilement
40:24refuser
40:25alors sur la forme
40:26je ne sais pas
40:27on peut aussi
40:28parfois c'est annoncé
40:29comme un sujet
40:30de consultation
40:31des français
40:32que pourrait choisir
40:33Emmanuel Macron
40:34je ne sais pas
40:35si c'est possible
40:36certains l'appellent
40:37de leur vœu
40:38je ne suis pas sûre
40:39que ce soit
40:40la solution
40:41mais en tout cas
40:42je ne sais pas
40:43sur la forme
40:44je pense que
40:45ce n'est pas
40:46encore décidé
40:47Sylvain Courage
40:48ce serait plus lisible
40:49en deux textes ?
40:50C'est ce que vient
40:51d'exposer Elisabeth
40:52ça c'est la logique
40:53du gouvernement
40:54mais les partisans
40:55d'une liberté de choix
40:56au contraire
40:57ils avaient lié
40:58les deux sujets
40:59parce qu'il n'y a pas
41:00de choix possible
41:01s'il n'y a pas
41:02d'un côté des spontanatifs
41:03et de l'autre
41:04une aide active
41:05au contraire
41:06ils tenaient absolument
41:07à lier les deux
41:08leur crainte
41:09c'est que
41:10effectivement
41:11il soit plus simple
41:12d'adopter
41:13l'extension
41:14des soins palliatifs
41:15puisque ça
41:16évidemment
41:17c'est un service
41:18qu'on veut rendre
41:19à toute la population
41:20et que du coup
41:21ça rend le débat
41:22plus difficile
41:23sur la question
41:24philosophique
41:25éthique
41:26de l'aide à mourir
41:27et de l'euthanasie
41:28qui sont des questions
41:29très difficiles
41:30On peut voir qu'il n'y a pas
41:31de débat du tout
41:32Henri Vernet
41:33c'est ça la crainte
41:34sur ce sujet-là ?
41:35Oui la crainte
41:36c'est qu'en effet
41:37la partie aide à mourir
41:38ce texte-là
41:39soit en fait enterré
41:40sans macabre jeu de mots
41:41c'est parce qu'en effet
41:42sur la partie
41:43comment dire
41:44soins palliatifs
41:45bon bah d'abord
41:46est-ce que ça nécessite
41:47réellement une loi
41:48parce qu'il s'agit de quoi ?
41:49Il s'agit d'avoir
41:50une meilleure formation
41:51une meilleure allocation
41:52des moyens
41:53selon les régions
41:54mais tout cela
41:55je veux dire
41:56ça se réglemente
41:57en quelque sorte
41:58donc oui
41:59il y a cette crainte
42:00légitime de leur part
42:01si vous voulez
42:02ce qui est un peu frustrant
42:03parce que je dis vraiment
42:04frustrant de leur point de vue
42:05à dessein
42:06parce que c'est réellement
42:07ça qu'ils ressentent
42:08c'est que le débat
42:09était quand même tout proche
42:10d'aboutir
42:11il faut se souvenir
42:12que cette loi
42:13elle aurait dû être votée
42:14le 18 juin
42:15c'est-à-dire
42:16dix jours après
42:17l'expérimentation
42:18hasardeuse
42:19de la dissolution
42:20et ce qui fait
42:21que tout cela
42:22a été remis
42:23enfin voilà
42:24ça revient aujourd'hui
42:25d'abord assez tard
42:26parce que c'est vrai
42:27qu'il y a Elbron Pivet
42:28donc la présidente de l'Assemblée
42:29aurait voulu
42:30que ce soit vraiment
42:31en haut de la pile
42:32parce que quand vous faites
42:33deux textes
42:34ça veut dire qu'à priori
42:35tout cela
42:36est peut-être à vérifier
42:37mais à priori
42:38il faut refaire le circuit
42:39or
42:40les débats
42:41ils ont largement eu lieu
42:42que ce soit les débats
42:43dans la société
42:44avec la consultation
42:45des citoyens
42:46par la convention
42:47citoyenne
42:48et qu'il y a réellement
42:49un travail
42:50qui a été
42:51fructueux
42:52avec énormément
42:53d'auditions
42:54y compris d'ailleurs
42:55des représentants
42:56des cultes
42:57des différentes religions
42:58il y a vraiment
42:59c'était un débat
43:00qui a été riche
43:01à l'Assemblée
43:02ça a même été
43:03à un moment
43:04ça a presque été
43:05une parenthèse
43:06bien particulière
43:07dans un chaudron
43:08tel qu'il était
43:09depuis 2022
43:10c'est la fois
43:11où en quelque sorte
43:12les parlementaires
43:13les députés
43:14se sont écoutés
43:15ça a été vraiment
43:16dans ces débats-là
43:17oui c'était vraiment
43:18digne et respectueux
43:19ces débats-là
43:20c'était pas du tout
43:21on a pu voir
43:22il y avait une majorité
43:23pour l'adoption
43:24il y avait une majorité
43:25pour l'adoption
43:26allez on retrouve
43:27ces discussions
43:28ces informés
43:29juste après le fil info
43:30de Stéphane Milhomme
43:31La circulation des trains
43:33est interrompue
43:34entre Paris
43:35et la Normandie
43:36La SNCF espère
43:37une reprise
43:38de son trafic
43:39vers 23h
43:40Une panne
43:41a été détectée
43:42et perturbe la ligne
43:43Paris-Camps-Cherbourg
43:44et Paris-Rouen-Le Havre
43:45Emmanuel Macron
43:46présidera le sommet
43:47pour l'action
43:48sur l'intelligence artificielle
43:49ce sera les 10 et 11 février
43:51à Paris au Grand Palais
43:52le président de la République
43:53entend réunir
43:54les chefs d'état
43:55autant que des professionnels
43:57de ce secteur
43:58qui se développent
43:59dans le domaine
44:00de la lumière
44:01Donald Trump
44:02annoncé hier
44:03mettre sur la table
44:04500 milliards de dollars
44:05pour les 3 géants
44:06de l'IA
44:07à travers le projet
44:08Stargate
44:09Le chancelier Olaf Scholz
44:10veut savoir
44:11pourquoi le suspect afghan
44:12était encore en Allemagne
44:13la police continue
44:14d'interroger cet homme
44:15interpellé après
44:16l'attaque ce midi
44:17au couteau
44:18à Auschofenbourg
44:19deux morts
44:20dont un enfant
44:21et également deux blessés
44:22Les footballeurs de Brest
44:23battus à l'instant
44:24par les Ukrainiens
44:25du Shakhtar Donetsk
44:262-0
44:27ils voient la qualification
44:29La suite de la 7ème journée
44:30de la Ligue des champions
44:31c'est à 21h
44:32le PSG accueille
44:33Manchester City
44:44Et à nos côtés ce soir
44:45Henri Vernet
44:46du Parisien
44:47aujourd'hui en France
44:48Elisabeth Pinaud
44:49de l'agence Reuters
44:50Sylvain Courage
44:51du Nouvel Obs
44:52et Anne de Guigny
44:53terminons ce tour de table
44:54avec vous
44:55du Figaro
44:56ce sujet
44:57sur la fin de vie
44:58l'opinion publique
44:59plutôt favorable
45:00à cette liberté
45:01de choisir sa mort
45:02et pourtant
45:03il y a ce débat
45:04qui semble décidément
45:05si compliqué
45:06Oui c'est sûr
45:07que c'est un sujet
45:08extrêmement sensible
45:09et pour revenir
45:10sur la politique
45:11on reconnaît
45:12on découvre la patte
45:13de François Bayrou
45:14c'est un peu comme
45:15pour la réforme des retraites
45:16il aborde les sujets
45:17par des angles
45:18qu'on n'avait pas prévus
45:19et il a surpris
45:20son monde
45:21et c'est assez habile
45:22en effet
45:23et après sur le fond
45:24moi je trouve
45:25d'un point de vue
45:26philosophique
45:27très légitime
45:28de commencer à proposer
45:29à tout le monde
45:30des leçons en palliatif
45:31avant de proposer
45:32un sujet d'assisté
45:33ça me semble assez logique
45:34donc le fait
45:35de scinder les deux
45:36de commencer par l'un
45:37à titre personnel
45:38me semble très logique
45:39On s'éloigne
45:40de ces débats
45:41franco-français
45:42maintenant
45:43on retrouve
45:44l'éléphant au milieu
45:45de la pièce
45:46cette semaine
45:47c'est Donald Trump
45:48qui est en réalité
45:49de toutes les discussions
45:50même si
45:51depuis le début
45:52de cet épisode
45:53désinformé
45:54on n'a pas encore
45:55prononcé son nom
45:56L'Europe
45:57Aurélie Herbemont
45:58doit-elle s'inquiéter
45:59des menaces économiques
46:00du président américain ?
46:01En tout cas
46:02le nouveau président
46:03des Etats-Unis
46:04agite la menace
46:05de droit de douane
46:06sur les produits européens
46:07mais sans calendrier
46:08sans chiffre
46:09à ce stade
46:10impossible
46:11donc de savoir
46:12s'il s'agit
46:13de menaces
46:14pour négocier
46:15ou d'une vraie volonté
46:16de se lancer
46:17dans une guerre commerciale
46:18avec l'Europe
46:19toujours est-il
46:20que réuni à Paris
46:21aujourd'hui
46:22le chancelier allemand
46:23Olaf Scholz
46:24et le président français
46:25Emmanuel Macron
46:26répondent à Donald Trump
46:27par une nécessité
46:28d'unité
46:29de l'Union Européenne
46:32Après l'entrée en fonction
46:33de la nouvelle administration
46:34aux Etats-Unis
46:35il appartient plus que jamais
46:36aux Européens
46:37et donc
46:38à nos deux pays
46:39de jouer tout leur rôle
46:40pour consolider
46:41une Europe
46:42unie
46:43forte
46:44et souveraine
46:46Président Trump
46:47va,
46:48c'est bien clair
46:49être une
46:51défi
46:53La présidence Trump
46:54sera un défi
46:55l'Europe
46:56et les Etats-Unis
46:57sont unis
46:58par un partenariat
46:59de longue date
47:00et c'est sur cette base
47:01que nous voulons continuer
47:02de construire ensemble
47:03Une unité européenne
47:04pas gagnée
47:05puisque Donald Trump
47:06a quelques amis
47:07en Europe
47:08Et notamment
47:09en Hongrie
47:10mais donc Paris
47:11et Berlin
47:12pour ce qui est
47:13de nos deux pays
47:14eux font bloc
47:15au cas où
47:16au cas où
47:17c'est une menace
47:18vraiment
47:19certaine
47:20celle de Donald Trump
47:21Qu'est-ce que vous en pensez
47:22Elisabeth Pinot ?
47:23J'étais dans la salle
47:24avec les deux dirigeants
47:25Je pense que
47:26ce déjeuner de travail
47:27à l'Elysée
47:28deux jours
47:29après l'investiture
47:30de Donald Trump
47:31était quand même nécessaire
47:32même si
47:33ces deux dirigeants
47:34sont affaiblis
47:35On sait qu'Olaf Schoss
47:36ne survivra peut-être pas
47:37aux élections
47:38en Allemagne
47:39le mois prochain
47:40et Emmanuel Macron
47:41a eu quatre premiers ministres
47:42l'année dernière
47:43et sa situation
47:44est également affaiblie
47:45y compris
47:46sur le plan européen
47:47parce qu'on sait
47:48que le couple
47:49franco-allemand
47:50est le moteur
47:51de l'Europe
47:52c'est encore valable
47:53aujourd'hui
47:54ce sont les deux grandes économies
47:55du continent
47:56et
47:57voilà
47:58on parle du réveil de l'Europe
47:59depuis l'élection
48:00de Donald Trump
48:01aujourd'hui
48:02les deux dirigeants
48:03ont quand même
48:04affiché leur unité
48:05ils ont vraiment réfléchi
48:06ils ont parlé
48:07économie
48:08défense
48:09Ukraine
48:10lors de leur
48:11rencontre
48:12lors de leur entretien
48:13qui a duré
48:14à peu près deux heures
48:15en effet
48:16il va falloir
48:17réagir
48:18vite
48:20et bien
48:21aux menaces
48:22de Donald Trump
48:23s'il les met à exécution
48:24évidemment
48:25il y a différentes
48:26possibilités
48:27mais là quand même
48:28la plupart des observateurs
48:29disent que c'est vrai
48:30que la dernière fois
48:31il avait menacé
48:32de beaucoup de choses
48:33lors de son premier mandat
48:34et que c'était davantage
48:35pour engager
48:36un rapport de force
48:37pour mieux négocier
48:38quitte à ne pas mettre
48:39ces menaces à exécution
48:40même s'il l'a fait
48:41en partie
48:42la dernière fois
48:43mais cette fois-là
48:44on ne le sent plus disposé
48:45à le faire
48:46une position intéressante
48:47enfin
48:48ce qu'a dit
48:49la porte-parole du gouvernement
48:50était intéressante
48:51elle disait
48:52personne n'a intérêt
48:53à
48:54ni l'Europe
48:55ni les Etats-Unis
48:56n'ont intérêt
48:57à engager comme ça
48:58une guerre
48:59commerciale
49:00parce que
49:01si les Etats-Unis
49:02nous attaquent
49:03on peut aussi
49:04les attaquer
49:05mais c'est un fait
49:06pour l'instant
49:07et Donald Trump
49:08le rappelle sans cesse
49:09que la balance commerciale
49:10est en faveur
49:11de l'Europe
49:12actuellement
49:13il dit voilà
49:14les Européens
49:15n'achètent pas suffisamment
49:16de produits américains
49:17et on sait que
49:18bon après
49:19les secteurs
49:20qui sont menacés
49:21c'est
49:22les vins espiritueux
49:23c'est le luxe
49:24la cosmétique
49:25l'automobile
49:26essentiellement
49:27les secteurs
49:28qui s'inquiètent
49:29d'ores et déjà
49:30Henri Vernet
49:31peut-être un peu moins de bluff
49:32cette fois-ci
49:33de la part de Donald Trump
49:34je ne pense pas
49:35qu'il y ait tellement de bluff
49:36c'est vrai qu'il va
49:37d'abord en général
49:38ce qui s'est passé
49:39dans son premier mandat
49:40c'est que tout ce qu'il a dit
49:41il a essayé de le faire
49:42et que ça n'a pas toujours marché
49:43là il revient
49:44quatre ans plus tard
49:45plus fort
49:46il a un bloc autour de lui
49:47qui est plus conséquent
49:48il a davantage
49:49de moyens d'agir
49:50je veux dire
49:51dans son propre pays
49:52de manière un peu étonnante
49:53mais enfin
49:54les américains ont l'air
49:55de mettre un peu de côté
49:56leurs convictions démocratiques
49:57vieillissent quand même
49:58de 200 ans
49:59mais bon
50:00et donc il a cette puissance
50:01donc il va le faire
50:02c'est vrai qu'il ne supporte pas
50:03l'ampleur du déficit chinois
50:04qui est le premier
50:05donc là clairement
50:06les barrières douanières
50:07vont être élaborées
50:08l'Europe est donc son deuxième
50:10gros déficit commercial
50:11pour lui c'est injuste
50:12mais là où c'est dangereux
50:13vous disiez
50:14les deux font bloc
50:15c'est Donald
50:16c'est Macron
50:17personnellement
50:18je n'en suis pas sûr du tout
50:19regardez
50:20les deux qu'on voit aujourd'hui
50:21ils ne sont déjà pas d'accord
50:22sur le Mercosur
50:23le traité qui nous occupe actuellement
50:24il y a la position allemande
50:25parce que les allemands
50:26veulent en caricature
50:27en simplifiant les choses
50:28vendre des voitures
50:29à l'Amérique latine
50:30voilà
50:31et les français veulent protéger
50:32leur agriculture
50:33en gros
50:34n'empêche qu'ils ne sont pas d'accord
50:35et l'Europe
50:36va être divisée
50:37parce que maintenant
50:38il faut le ratifier
50:39ce traité là va être divisé
50:40donc imaginez ce que ça va être
50:41avec Trump
50:42parce que Trump
50:43il peut très bien mettre
50:44des voitures françaises
50:45des voitures allemandes
50:46etc.
50:47mais pourquoi pas
50:48être moins regardant
50:49parce qu'il fait du deal
50:50au jour le jour
50:51en quelque sorte
50:52moins regardant
50:53pendant un temps
50:54sur en effet
50:55les alcools etc.
50:56le bon
50:57bref
50:58et puis renverser les choses
50:59il avait déjà surtaxé nos vins
51:00la dernière fois
51:01il l'avait déjà fait
51:02mais qui dit qu'il refera
51:03enfin
51:04il peut avoir une politique différenciée
51:05parce que c'est ça son jeu à Trump
51:06c'est vraiment de faire des deals
51:07un peu avec chacun
51:08justement pour diviser
51:09et c'est vrai que la division
51:10elle a déjà pas mal commencé
51:11parce que Mélanie
51:12Georgia Mélanie
51:13elle joue maintenant
51:14sur elle
51:15il joue sur les dirigeants
51:16un peu populistes
51:17en comment dire
51:18en Europe
51:19et surtout
51:20il essaie de diviser l'Europe
51:21quand il dit voilà
51:22l'OTAN ne protègera pas
51:23ce qu'il n'y pense pas assez
51:24pour leur défense
51:25mais déjà ça
51:26ça fait également des différences
51:27entre les pays européens
51:28donc l'Europe unie
51:29attention
51:30c'est vraiment
51:31ça reste à vérifier
51:32Anne de Guigny
51:33il a un boulevard
51:34pour poser ses pions
51:35Donald Trump
51:36face à ses deux dirigeants
51:37franco-allemand
51:38un peu affaibli
51:39c'est sûr que l'image
51:40est un peu cruelle pour nous
51:41parce que les deux dirigeants
51:42on suit Emmanuel Macron en France
51:43on voit bien qu'il en est
51:44à contredire son premier ministre
51:45sur le budget du sport
51:46comme on le disait tout à l'heure
51:47et Olaf Scholz
51:48est dans un état encore plus fragile
51:49donc la question plutôt
51:50selon les sondages
51:51ce serait Friedrich Merz
51:52l'homme fort de la CDU
51:53qui passerait
51:54dans les élections
51:55dans la droite allemande
51:56dans les élections allemandes
51:57en février
51:58que va faire Merz
51:59parce qu'évidemment
52:00comme disait Henri Vernet
52:01Donald Trump
52:02il va rentrer
52:03dans des transactions bilatérales
52:04il va faire exploser
52:05la solidarité européenne
52:06et nous sommes tous
52:07très différents
52:08dans chaque pays
52:09l'Allemagne
52:10a un excellent
52:11l'Allemagne
52:12a un excédent
52:13d'un peu moins
52:14de 100 milliards de dollars
52:1585 je crois
52:16avec les Etats-Unis
52:17en France
52:18on est légèrement déficitaire
52:19donc ce ne sont pas du tout
52:20les mêmes enjeux
52:21et évidemment
52:22que l'Allemagne
52:23il y a beaucoup
52:24beaucoup plus à perdre
52:25sur des...
52:26nous on parle
52:27de nos secteurs exportateurs
52:28mais l'Allemagne
52:29en termes de choc économique
52:30c'est beaucoup plus difficile
52:31donc il va falloir
52:32essayer de garder
52:33si c'est lui
52:34qui gagne les élections
52:35le Friedrich Merz
52:36ça va être compliqué
52:37les Allemands
52:38peuvent perdre beaucoup
52:39Sylvain Courage
52:40est-ce qu'il y a
52:41une réponse
52:42européenne
52:43d'une ampleur
52:44similaire
52:45à celle
52:46que souhaite
52:47nous imposer
52:48Donald Trump ?
52:49Peut-être
52:50mais ce qui est frappant
52:51c'est à quel point
52:52Trump prend la main
52:53c'est-à-dire
52:54qu'il l'a décrit
52:55dans l'Art of Deal
52:56son livre en 87
52:57il dit
52:58quand je négocie
52:59je mets la barre très haut
53:00et ensuite
53:01je pousse
53:02je pousse
53:03je pousse
53:04donc là il a mis la barre
53:05très très haut
53:06et il va pousser
53:07il va pousser
53:08et on est en réaction
53:09parce que c'est une négociation
53:10elle est très mal engagée
53:11parce que Trump
53:12a pris l'avantage
53:13dès le départ
53:14en menaçant
53:15de mettre
53:1610-20% de taxes
53:17sur des produits
53:18et que l'Europe
53:19n'est pas préparée
53:20et l'Europe n'est pas préparée
53:21en plus elle ne parle pas
53:22d'une même voix
53:23on vient de le dire
53:24donc c'est ça
53:25qui fait craindre
53:26des difficultés
53:27c'est qu'en fait
53:28on est quand même
53:29dans une négociation
53:30où on est en position
53:31de faiblesse
53:32par la structure
53:33même du jeu
53:34qui est instaurée
53:35par Trump
53:36alors il ne peut pas aller
53:37jusqu'à la guerre commerciale
53:39notamment
53:40parce que ce serait
53:41assez destructeur aussi
53:42pour les américains
53:43et ça déstabiliserait
53:44quand même
53:45beaucoup de choses
53:46au delà du commerce
53:47d'ailleurs une petite remarque
53:48en France
53:49on a beaucoup protesté
53:50contre le libre-échange
53:51on va découvrir
53:52ce que c'est que
53:53l'envers du libre-échange
53:54c'est-à-dire la guerre
53:55tarifaire
53:56c'est pire
53:57dont on a déjà eu
53:58un petit avant-goût
53:59avec la Chine
54:00sur les importations
54:01de véhicules
54:02avec des conséquences
54:03au niveau des viticulteurs
54:04qui ont beaucoup
54:05d'impact
54:06sur la production
54:07qui ont beaucoup
54:08dit leur mécontentement
54:09et la Chine a essayé
54:10de profiter aussi
54:11de ce rapport de force
54:12parce que là on voit
54:13qu'effectivement
54:14Trump qui fait
54:15son entrée en matière
54:16son ouverture
54:17les européens qui subissent
54:18et les chinois qui regardent
54:19et qui sont toujours prêts
54:20à intervenir aussi
54:21dans cette bagarre
54:22On arrive au terme
54:23de cet épisode
54:24désinformé
54:25pour ce mercredi
54:26Sylvain Courage
54:27vous avez la parole
54:28qu'est-ce qu'on trouvera
54:29en une
54:30du Nouvelle Obs ?
54:31Qui a peur de Parcoursup
54:32un dossier complet
54:33pour tous ceux
54:34qui doivent affronter
54:35l'épreuve de l'orientation
54:36d'un rédacteur en chef
54:37adjoint au Parisien
54:38aujourd'hui en France
54:39la une du Parisien
54:40aujourd'hui en France
54:41On dévoile
54:42un rapport confidentiel
54:43sur les difficultés financières
54:44du Louvre
54:45et puis à Anne de Guigny
54:46au Figaro
54:47quelle une ?
54:48C'est un sujet
54:49que nous avons traité
54:50fin de vie
54:51la priorité aux soins palliatifs
54:52Merci enfin
54:53à Elisabeth Pinault
54:54correspondante de l'agence
54:55Reuters avec nous
54:56ce soir
54:57merci à tous les 4
54:58merci aussi
54:59Aurélie Herbemont
55:00d'avoir été avec nous
55:01pour ce numéro
55:02désinformé
55:03les informés
55:04qui reviennent
55:05ce matin
55:069h
55:07Renaud Delis
55:08Saliha Brachlia
55:09merci d'écouter France Info

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