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00:00C'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c'est pas grave, c
00:30Le président a longtemps dit que le Sénégal a un problème essentiel dans son sous-développement.
00:39Il dit qu'il n'y a pas de richesses, il n'y a pas de ressources, il dit que c'est un mécanisme et un système de corruption généralisé.
00:48On va en parler plus tard.
00:50Maintenant, quand le président est arrivé, par rapport à notre histoire récente,
00:54On a vu tous les rapports, et personne ne pose ce genre de questions, malheureusement.
01:05Depuis il y a deux ans, on n'a publié que les rapports courts des comptes.
01:08Parce que le président ne les a pas publiés.
01:11C'est ça, même dans d'autres pays, mais c'est une autre raison.
01:18Il y a des rapports courts des comptes, sans obstacle, vous décidez de ne pas les publier.
01:25Volontairement, naturellement, normalement, le Sénégal va les publier.
01:28Publier ne veut pas dire qu'il n'y a pas de poursuites.
01:31Est-ce que tu comprends?
01:32C'est ça, il n'y a qu'une limite sur les courts des comptes.
01:37IGE, le président a le droit de vie et de mort.
01:43Parce que l'IGE, son rapport est destiné à qui?
01:46Au président de la République.
01:48C'est ce que je veux savoir dans ce rapport, qui a-t-il voté?
01:52Est-ce que ça a changé?
01:53Non, parce que la réforme a été annoncée.
01:56Je vais vous faire un diagnostic pour savoir si il y a eu un problème.
02:01Tout ce qui s'est passé, malgré tout ce qui s'est passé,
02:04Une fois qu'on le sait, le procureur n'a pas le droit de saisir le juge d'instruction.
02:09Le procureur est le seul à le saisir.
02:12Quand on a vu l'affaire au Côte-de-Bienne,
02:16On s'est dit qu'il n'y avait pas d'inquiétude dans l'enquête.
02:22Parce qu'on a entendu le principal concerné.
02:25Je vous le dis.
02:27En violation de la loi, parce qu'il y a une inquiétude dans l'enquête.
02:32L'enquête est éteinte, personne ne peut l'oublier.
02:37Il a décidé de le transmettre.
02:44Le président a dit qu'il ne le transmettrait pas.
02:46Il a dit qu'il était prêt à le transmettre.
02:49Il a tout cela en manque.
02:52Le président a dit qu'il n'y avait pas de justice dans tous les domaines.
02:58Sur le plan politique, l'exécution des différents opposants.
03:04Sur le plan économique, aucune investigation sérieuse pour protéger les déniers publics.
03:10On a besoin de deux rivalités au Sénégal.
03:12Sur le plan politique, l'exécution des différents opposants.
03:16Sur le plan économique, la justice pour couvrir les détournements des déniers publics.
03:21Corruption à conquistion.
03:23Ce n'est pas normal.
03:25Le président a dit qu'il allait prendre les assises de la justice.
03:30Dans quel but?
03:32La vengeance n'est pas là.
03:34Il n'y a pas de chasse à l'homme ici.
03:36Qu'est-ce qu'il était le but?
03:38Qu'est-ce qui est important dans tout ce qui se passe?
03:40Les mécanismes.
03:42Dans une organisation judiciaire,
03:44le président de la république utilisait tellement son pouvoir pour bloquer des rapports.
03:50Sur le plan économique, il n'y a pas eu de fait de corruption.
03:58De l'autre côté, il utilise la justice pour anéantir les opposants.
04:02La justice est un pilier fondamental de notre développement.
04:08C'est ce qu'il faut comprendre.
04:10Je pense que si vous avez fait votre ajournement,
04:14aucun magistrat n'aurait été obligé d'exécuter des commandes politiques.
04:18Aucun magistrat au Sénégal n'aurait été obligé.
04:22Les hommes politiques passent,
04:24mais l'histoire retiendra.
04:26Les hommes politiques n'ont pas passé à discuter.
04:28Leur nom,
04:30il y en a qui l'ont mis là-bas,
04:32qui n'ont pas laissé leur nom rester.
04:34Il y en a qui,
04:36comme le président de la cour suprême l'a dit,
04:38on n'a jamais été en mesure
04:42de s'opposer à ce qui se passait.
04:44Au Sénégal.
04:48N'oubliez pas qu'en réalité, nous n'avons pas de pouvoir.
04:53Nous avons le pouvoir,
04:55mais nous n'avons pas le pouvoir d'agir.
04:57Parce que le ministre de la justice,
04:59c'est la clé de vote.
05:01Ils ont le droit de vie et de mort sur les magistrats.
05:05Sur leur carrière.
05:07Sur leur carrière.
05:09Sur leur carrière.
05:11Pas dans les dossiers.
05:13Même dans les dossiers.
05:15Le procureur de la république,
05:17le procureur sénégalien,
05:19a le droit.
05:21Mais ça n'a pas changé.
05:23Mais on vous a pas dit d'accord.
05:25Mais ça n'a pas changé.
05:27Vous ne jouez pas ce rôle.
05:29Ça n'a pas changé, ce n'est pas une histoire de rôle.
05:31Ça n'a pas encore changé.
05:33Mais c'est des vœux pires pour l'instant.
05:35Non, ne me dites pas que c'est des vœux pires.
05:37Mais ça c'est des vœux pires.
05:39Il y a une commission
05:41qui prend les conclusions des assises.
05:43On les travaille,
05:45ils font des décrets pour changer la constitution.
05:47Ce n'est pas un processus enfantin.
05:50Ce n'est pas un processus enfantin.
05:52Ce que je vous dis,
05:54c'est qu'on s'exécute.
05:56Que cela s'exécute.
05:58On s'exécute.
06:00On s'exécute.
06:02Avec le respect que je vous donne,
06:04on s'exécute.
06:06On s'exécute.
06:08On s'exécute.
06:10On s'exécute.
06:12On s'exécute.
06:14On s'exécute.
06:16On s'exécute.
06:18C'est ça.
06:20Ah, ça c'est la mère qui a été
06:22détournée sur l'essentiel.
06:24Qu'elle soit là ou en ce moment,
06:26je veux qu'on sache ce qui est important
06:28dans cette situation.
06:30Voici le rapport de la justice.
06:32Il y a des choses qui se passent.
06:36Le procureur de la République
06:38s'inscrit dans les cabinets de juridiction
06:40malgré l'avis du président
06:42qui a posé,
06:44avec le dossier.
06:46C'est pour ça qu'il faut qu'on se balance contre le procureur.
06:49Le plus important, c'est d'avoir un magistrat du siège.
06:57C'est ce qu'un gouvernement ne peut pas avoir.
07:01C'est ce qu'ils doivent avoir.
07:03Si le procureur n'a pas de liberté, on peut changer les textes
07:08pour qu'il puisse transmettre tout ce qu'il veut tout de suite.
07:14Automatiquement, on peut pousser plus loin.
07:17Si le procureur veut qu'on arrête l'enquête, on l'arrête.
07:23On l'arrête pour qu'il dégage ses responsabilités.
07:30Si on le fait, on le traduit en haute cour de justice.
07:37Car si on veut le dire, on le fait.
07:43Il y a tellement de réformes importantes
07:46que le président de la république ne peut pas le faire.
07:51Ce qui est important, c'est que les textes de loi ne changent pas.
07:56Les magistrats ne changent pas tant que le système ne le change pas.
08:01Même si on veut le faire, on ne peut pas.
08:03Si on a un magistrat du siège, on est officiellement inamovible.
08:09Mais si on a une nécessité de service, on ne peut pas le faire.
08:12C'est pour ça qu'on a arrêté l'enquête.
08:17La lutte contre la corruption, ce n'est pas la lutte contre les opposants.
08:21C'est la lutte contre l'irresponsable.
08:26C'est ce qu'on a dit au Sénégal.
08:30Le niveau de corruption, d'évasion, de contrats...
08:35C'est la lutte contre nos ressources.
08:38On ne sait même pas qui est le titulaire de ce marché.
08:42Si on le fait, on verra pourquoi notre déficit budgétaire est si élevé.
08:50On ne peut pas laisser les ressources qu'on a pour les collecter.
08:54C'est pour ça qu'on est en train de le dire.
08:58Ce qui est en train de se passer, c'est important.
09:01On parle de texte sur l'immunité flagrant délégué.
09:08Je t'ai dit que c'est un conseil congénial.
09:11Est-ce qu'il y a un article dans le règlement intérieur?
09:14Non, il n'y en a pas un.
09:17Si c'est un texte, il n'y en a pas un.
09:20Mais si tu l'as lu, tu comprends que le député flagrant délégué
09:25n'est pas en matière criminelle, surtout pas flagrant délégué.
09:29C'est ce qu'il y a dans le site.
09:31Ce conseil congénial, je prends le risque en tant que conseil
09:37de faire ce texte en fonction des révisions.
09:41Je n'ai pas le droit, mais si je le fais, personne ne comprend la révision.
09:44Tout ça est un travail législatif parlementaire qu'on doit faire
09:49parce que seule la justice, le mandat des institutions
09:53pour récupérer le pouvoir entre le président et le premier ministre
09:58ce n'est pas de la justice.
10:00C'est un mandat des institutions.
10:02Créer des institutions suffisamment fortes et indépendantes
10:06pour garantir la transparence et la sécurité des députés.
10:11Si c'est le cas, qu'est-ce qui l'a inspiré comme commentaire?
10:17Ça a fait beaucoup de débats.
10:19Qu'est-ce qui l'a inspiré comme commentaire?
10:21La réforme du conseil congénial sur le cours constitutionnel.
10:26Dans le fond, qu'est-ce qui a changé?
10:30D'abord sur la photo et dans le fond réformer.
10:33Comme il y en aura d'autres, ce qui m'inspire le plus
10:37c'est la justice des vainqueurs et la vengeance amoureuse.
10:42Parce qu'on ne l'a pas.
10:44La photo, on ne l'a pas.
10:47Parce que le conseil congénial a éliminé Ousmane Sonko.
10:51Sa candidature.
10:53Dans les conditions que l'on connait.
10:55Le régime a mis des bracelets.
10:58Mais si on se retrouve dans cette salle, les magistrats
11:02qui sont là-bas
11:05on dirait que les intérêts supérieurs du Sénégal sont là-bas.
11:08Mais pas des vainqueurs.
11:10On va couper la tête du président du conseil congénial.
11:14Il faut qu'on lui donne des conseils.
11:17Le régime nous a mis beaucoup dans nos prédictions.
11:21On ne sait pas ce qu'il va nous donner.
11:24C'est des faux alliés.
11:28Tout le temps, c'est ça.
11:30Ce qu'on dit à la France Infra, c'est bon.
11:33Mais si on doit l'exécuter, on doit suivre Eomoa pas à pas.
11:39Parce qu'on ne crée pas de syndromes économiques.
11:42La base militaire, c'est ce qu'on dit.
11:45Mais on ne fait pas des annonces non-nutrientes.
11:49C'est un régime très responsable.
11:51C'est extrêmement important.
11:54C'est une autre question.
11:56Il faut éviter des réformes cosmétiques.
11:59Ce n'est pas parce qu'on passe d'un conseil à un cours qu'il y a de l'argent.
12:03C'est là que le rôle du parlement est important.
12:05Il y a un autre cours congénial.
12:08Le Guinée cours congénial.
12:10Ce n'est pas le sens là.
12:12C'est l'étendue des compétences.
12:14La modernisation des modes de désignation.
12:18C'est ce qu'on fait.
12:20Si on veut faire un cours congénial, le chef de l'opposition doit être déterminé parmi nous.
12:26Parce qu'un cours, c'est des magistrats en principe.
12:30La différence avec le conseil, c'est que théoriquement, on peut prendre le conseil pour le magistrat.
12:35Comme des professeurs d'université.
12:37Même les anciens présidents de l'Université d'Ottawa.
12:40C'est des mamours de droit.
12:43Mais on peut prendre les artistes.
12:45Pour le cours congénial, on ne peut pas l'appuyer sur un code.
12:50Mais on peut voir l'évolution.
12:52Si on l'applique, on peut prendre des références sur tout.
12:57Sur l'évolution, le temps, le benchmarking, les droits comparés...
13:01Mais on ne peut pas l'appuyer sur des E.R.
13:04Parce qu'il y a des lois fixes.
13:06Pour le conseil, je suis un régulateur.
13:08Très bien.
13:10Bon.
13:12Pour les cours, c'est souvent des magistrats.
13:14Les magistrats, on les regarde.
13:16On les connait.
13:17Ils nous suivent, etc.
13:18Donc, il faut que ce soit des discussions très utiles.
13:22Comme on peut avoir...
13:24Quand les magistrats vont à l'université,
13:26au conseil supérieur de magistrature, à des non-magistrats,
13:28le président dit qu'il faut éviter l'entoursoir.
13:31L'entoursoir.
13:33Parce que l'entoursoir, c'est tout entre les magistrats.
13:36C'est ce qu'on doit faire.
13:38Il l'a dit.
13:39C'est la République des juges.
13:42C'est là qu'il faut focaliser cet entoursoir.
13:45C'est ce qu'on doit éviter.
13:46Les magistrats expriment ce qu'ils veulent.
13:48Le conseil supérieur ne l'évite pas.
13:50À des non-magistrats.
13:51Si vous allez en France, les 15 membres du conseil,
13:548 sont des non-magistrats.
13:56Et pourtant,
13:58les magistrats ne veulent pas qu'on sienne indépendant.
14:00S'ils veulent juste créer de la liberté de la détention,
14:04pourquoi c'est important pour les députés?
14:06S'ils veulent qu'on s'unisse.
14:09Comme c'est un magistrat,
14:12ils réfléchissent comment?
14:14C'est un magistrat.
14:17C'est un magistrat de la GLD de la France.
14:20Il gère une affaire, il fait la couture, etc.
14:25Moi et mes collègues de formation,
14:27quand on s'unit,
14:29on s'unit.
14:30Est-ce qu'on va l'oublier?
14:32Parce qu'on fait du benchmark, du droit comparé.
14:34On est des défenseurs des droits.
14:38Ce n'est pas un magistrat.
14:41C'est une évolution, une réflexion.
14:43Pour moi,
14:45c'est le mandat des institutions.
14:47Il y a quelque chose qu'il faut apprendre.
14:49Il faut s'approfondir.
14:52Si on s'unit,
14:54un état peut libérer totalement la justice.
14:56Ce n'est pas possible.
14:58C'est la république des juges.
15:00Qui déclenche la politique pénale?
15:05C'est le code pénal.
15:07Le ministre de la justice.
15:09Le procureur applique la politique pénale définie par l'exécutif.
15:13Si le président veut faire un mandat,
15:16c'est à lui de le faire.
15:18On laisse la liberté au procureur.
15:21Si on a l'indépendance de la justice,
15:23l'indépendance du procureur n'existe plus.
15:25Je suis le procureur.
15:27Je suis le trafiquant, je ne suis pas le consommateur.
15:30C'est comme ça.
15:33Si je lutte contre la corruption,
15:35je ne suis pas le procureur.
15:37C'est pourquoi l'exécutif n'empêche pas que les magistrats soient indépendants.
15:43Tout cela doit être vérifié,
15:46sans qu'il y ait de réanimation.
15:49Si le président veut sortir du conseil,
15:51les magistrats ne le feront pas.
15:53S'il se trouve qu'il y a des problèmes,
15:55il n'y a pas de solution.
15:58Si le président veut se bloquer,
16:00on ne sait plus quoi faire.
16:02On n'a plus d'arbitre.
16:05Et le président qui est au sommet des institutions,
16:08est le régulateur.
16:10Ce sont tous des débats en cours.
16:13Il y a une chose, on est dans la politique.
16:16Comme je l'ai dit dans la photo,
16:19nous n'avons pas l'esprit de vengeance.
16:21Nous avons l'esprit de dépassement.
16:23Cela n'empêche pas la reddition des comptes.
16:26Mais ce qui est plus important,
16:28au lieu de la chasse à l'opposant,
16:30nous voyons les mécanismes qui ont permis le contournement
16:34de notre arsenal législatif et de nos institutions
16:36pour installer un chaos économique et politique dans le pays.