Un nouveau programme éducatif sur la vie affective et relationnelle sera mis en place à l'école, abordant la sexualité de manière progressive. Les thèmes de consentement et de prévention des violences sont notamment renforcés.
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00:00Sur le bureau d'Elisabeth Borne, un programme allégé, clarifié, pour éduquer à la vie affective et relationnelle à l'école,
00:06puis à la sexualité pour le collège et le lycée de manière progressive.
00:10Avec quelques signaux d'apaisement, il est obligatoire dans le public comme le privé,
00:14mais sans se substituer au rôle des parents et des familles des élèves.
00:18Autre attention, le terme « identité de genre » qui crispait certains parents n'est plus cité que sept fois au lieu de dix-sept,
00:25même si le genre est abordé au travers de la lutte contre les stéréotypes entre filles et garçons dès la maternelle.
00:30En cinquième, les élèves sont aussi invités à réfléchir aux discriminations de sexe, de genre et d'orientation sexuelle,
00:37mais cela ne convainc pas les opposants.
00:39On essaie de faire penser les enfants et les parents à travers leurs enfants selon une espèce d'orthodoxie.
00:46C'est un programme archi comportemental, archi moraliste et moralisant.
00:50Autre correction, le programme ne mentionne plus la question de la sexualité.
00:54Quant à la notion de « personne intersexe », elle n'est plus abordée en CM2 mais en seconde.
00:59Pour le reste, la philosophie reste la même.
01:01Elle est même plus affirmée encore sur l'apprentissage du consentement
01:04et dans la prévention des violences sexistes et sexuelles, des risques des réseaux sociaux et de l'inceste.
01:09On a deux à trois enfants par classe qui ont été victimes d'inceste,
01:13donc il faut qu'on puisse apprendre aux élèves à nommer leur corps et donc à se protéger, à pouvoir dire non.
01:19Il faut très vite que ce programme aboutisse.
01:21Après quelques retouches, le texte sera présenté mercredi prochain
01:24aux syndicats et aux associations de parents.
01:26Elisabeth Borne aura le dernier mot.