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Le programme d’éducation à la vie affective relationnelle et à la sexualité, dit EVARS, a été remanié avec l'arrivée de la nouvelle ministre Élisabeth Borne. Il doit être évoqué le 29 janvier prochain au Conseil supérieur de l'éducation.

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Transcription
00:00Alors c'est un texte qu'elle a trouvé Elisabeth Borne en arrivant à son bureau donc il y aura sans doute encore des retouches, il sera présenté en Conseil supérieur de l'éducation la semaine prochaine.
00:10Il y a des retouches par exemple qui visent les parents qui étaient inquiets justement de leur rôle et il est bien précisé que ces cours sont obligatoires de la maternelle à la terminale dans le public comme dans le privé
00:22mais ce programme ne prévoit pas de se substituer au rôle des parents et des familles des élèves.
00:29Autre élément par exemple, il y a des corrections un peu partout, avant 4 ans il était question de présenter tous les types de familles aux enfants,
00:38désormais on partira plutôt de ce que les élèves connaissent dans leur entourage, les familles qui correspondent aux enfants qui sont dans la classe.
00:49Il y a des notions qui ont disparu du programme, par exemple l'asexualité et puis on n'évoque plus l'existence des personnes intersexes.
00:57On n'évoque plus l'existence des personnes intersexes en CM2, c'était trop tôt, désormais c'est abordé en classe de seconde et puis il y a la notion qui crispait beaucoup de familles, l'identité de genre.
01:09Alors ce terme qui figure dans le code pénal, il est évoqué 7 fois au lieu de 17 fois, c'est moins mais on va quand même voir la question des stéréotypes de genre à partir de CE1.
01:19Les élèves vont être amenés à se poser des questions sur la place de certains jeux dans la classe, les catalogues de jeux, les représentations, les maths et le français par exemple, les garçons, les filles.
01:29Il faut vraiment adapter à l'âge en fait.
01:30Absolument, il faut vraiment comprendre qu'on a de l'éducation à la vie affective et relationnelle à l'école primaire, élémentaire, maternelle et la vie affective et à la sexualité au collège, lycée.
01:42Absolument, c'est très important et cette notion de consentement, elle démarre très petit, c'est-à-dire qu'on va expliquer aux enfants qu'on doit parfois demander à son camarade si on veut le toucher.
01:52Et donc très progressivement, on arrive en classe de première à des affirmations beaucoup plus claires sur le consentement, c'est-à-dire que si un consentement, s'il y a hésitation, ça veut dire qu'il n'y a pas de consentement qui est accordé dans une relation sexuelle.
02:07L'enjeu c'est vraiment de protéger et là vraiment c'est un programme qui est foisonnant pour protéger la santé des élèves.
02:13La question des réseaux sociaux est également largement abordée.
02:16On va éventuellement parler d'homophobie, de pornographie dès le CM2 et ça répond vraiment aux demandes des syndicats parce que les cas sont là.
02:27On a un tiers des enfants de moins de 12 ans, je le rappelle, qui ont déjà eu accès à des images pornographiques.
02:32En un mot, est-ce que c'est le dernier texte ? Non, c'est la ministre qui a la main de toute façon.
02:35C'est la ministre qui a la main. Elle va présenter son texte. Les syndicats, la semaine prochaine, mercredi prochain, vont l'amender.
02:43Elle aura le dernier mot. L'enjeu c'est d'aller vite pour former les personnels puis aussi pouvoir davantage les protéger.
02:50On se souvient de l'affaire d'une infirmière scolaire qui avait été accusée de prononcer certains mots alors que c'était les enfants qui l'avaient prononcé.
02:56Donc il va falloir sécuriser les équipes.

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