Marion Maréchal, eurodéputée : «Il ne s'agit plus de savoir si on est pour ou contre l'Algérie française mais si on est pour ou contre la France algérienne».
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00:00Oui, j'ai un peu la même analyse. Je pense que meurt avec lui l'ultime survivance de clivage qui ont structuré la vie politique française pendant des années, notamment à droite.
00:10Puisqu'en effet, Jean-Marie Le Pen, c'était le dernier survivant du gaullisme et de l'antigaullisme, donc de la guerre Chirac-Le Pen, qui a structuré pendant très longtemps la vie politique française.
00:24Je dirais même la fin de ce clivage aussi pro-Algérie française ou anti-Algérie française qui, à certains égards, a muté aujourd'hui puisqu'il ne s'agit plus de savoir si on est pour ou contre l'Algérie française mais pour ou contre la France algérienne.
00:37C'est ça aujourd'hui le débat avec l'émergence d'un certain nombre de ce que j'appellerais agents de l'étranger, en l'occurrence agents algériens, à travers la figure de Jean-Luc Mélenchon et de son parti la France insoumise,
00:45qui aujourd'hui prennent fait et cause dans ce qui nous oppose à l'Algérie pour un régime dictatorial qui opprime ces minorités en Kabylie, qui ferme des églises, qui met en prison des intellectuels.
00:55Et je serais même encore plus dure.
00:57Votre référence à Boilem Sansalle.
00:59Évidemment, évidemment. Et je dirais même, je serais peut-être encore plus dure quand je vois qu'ils prennent fait et cause pour un régime aujourd'hui qui refuse de récupérer des ressortissants algériens,
01:08en l'occurrence des influenceurs, comme on dit, qui appellent à s'en prendre à la France et aux Français. J'appelle même ça de l'intelligence avec l'ennemi.