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Près d'une heure et demie pour convaincre. Le Premier ministre, François Bayrou, a prononcé sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale ce mardi 14 janvier. Un discours aux lourds enjeux: le précédent gouvernement, mené par Michel Barnier, a été renversé en décembre par une motion de censure votée par la gauche et le RN. Or, l'équipe menée par le président du Modem ne dispose toujours pas d'une majorité absolue dans l'hémicycle.

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Transcription
00:00Aux questions simples, vous censurez ou pas ?
00:02Réponse simple, la réponse de François Bayrou n'est pas à la hauteur de ce que nous attendions.
00:07Donc mon président de groupe, Boris Vallaud, a posé un certain nombre de questions complémentaires
00:11parce que le compte n'y est pas aujourd'hui par rapport aux échanges qu'on avait pu avoir dans les jours qui précédaient
00:17et puis par rapport surtout à la différence entre ce qui nous était promis et ce que l'on voit aujourd'hui.
00:22Franchement, je dois vous l'avouer, je reste vraiment sur ma faim, voire déçu par ce discours qui n'était manifestement pas à la hauteur.
00:29Donc vous pourriez censurer ?
00:31Ça fait partie des hypothèses, mais nous avons demandé à François Bayrou ce soir d'être plus clair sur un certain nombre de choses.
00:38Par exemple sur l'école, est-ce qu'il y a 4000 postes de supprimés ou non ?
00:42Sinon, combien ? Est-ce qu'il y a la suppression des jours de carence alors que c'était envisagé ou non ?
00:49Voilà, sur ces sujets-là et un certain nombre d'autres qui ont été listés par mon président de groupe tout à l'heure dans l'hémicycle,
00:55nous restons en attente de réponses précises parce que ce qu'a dit le Premier ministre reste extrêmement flou.
01:00Et même si on prend la question des retraites par exemple, qui nous a beaucoup occupé ces derniers jours,
01:05on doit considérer que ce qui est annoncé par le Premier ministre n'est pas à la hauteur de ce que nous attendions.
01:10Vous voyez bien qu'il commence d'abord par annoncer une espèce de mission flage et floue de la Cour des comptes
01:14avant de dire qu'il y aura du dialogue social, ce que nous souhaitons ardemment,
01:18mais de dire aussi que si ce dialogue social n'aboutit pas, alors ça ne sera pas un retour au Parlement,
01:23mais ça sera un retour à la réforme borne, c'est-à-dire à la plus injuste des réformes.
01:28Ce n'est pas ce que nous demandions.

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