Les soignants s'interrogent sur le pic épidémique, qui varie selon les régions. Un relâchement des gestes barrières et une vaccination insuffisante aggravent la situation. Les médecins appellent à la prudence, notamment en portant un masque dans les transports en commun.
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00:00Les soignants espéraient un pic, la semaine dernière est-il passé ce pic ?
00:04Ça dépend des régions, la progression est très différente.
00:08L'Île-de-France a été plutôt avec 15 jours d'avance, donc on espère le pic en cours.
00:14On voit qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, on est en plateau, c'est très hétérogène en fonction des régions,
00:20mais on s'achemine vers globalement un pic d'ici une dizaine de jours.
00:24D'ici une dizaine de jours, comment expliquer la virulence que les médecins constatent cette année ?
00:31Je crois qu'il y a un relâchement global des gestes barrières,
00:35ça paraît un peu stupide de dire ça, mais c'est quand même le cas.
00:39N'oublions pas toute la période Covid où on n'avait pas de gastroentérite,
00:43on n'avait pas de grippe parce qu'on se lavait les mains,
00:45parce qu'on toussait dans son coude, on mettait un masque.
00:48Je crois que collectivement, ça s'est relâché.
00:51La première des choses, c'est que vous puissiez aider les médias à réexpliquer
00:55que quand on a de la température, quand on a des symptômes,
00:58on met un masque, notamment dans les transports en commun,
01:00pour protéger notamment les plus faibles.