Karima Brikh : «On sait que sur le sol français, il y a cette menace terroriste. [...] Quand la France essaie de se défendre par des moyens de l'État de droit, on en vient à la traiter d'islamophobe.»
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00:00Est-ce que c'est lié, en fait, au sujet de comment la France peut se défendre face
00:04aux différentes menaces? On sait qu'on a souligné les dix ans de Charlie Hebdo. On
00:09sait que sur le sol français, il y a ces menaces terroristes. Il y a des prêcheurs
00:14de haine. Il y a des gens qui incitent, justement, à commettre des viols. On l'a vu avec certains
00:19de ses influenceurs haineux. Il y avait des appels pour des viols, pour des meurtres.
00:24Dans le cas de Doualem, c'était pour s'en prendre à quelqu'un physiquement, quelqu'un
00:29finalement opposant du régime algérien. Donc, on voit qu'on est devant des prêcheurs
00:34de haine et on voit que quand la France essaie de se défendre par des moyens de l'État
00:38de droit, je suis désolée, mais on respecte l'État de droit encore aujourd'hui dans
00:43ce pays, finalement, on en vient à faire, encore une fois, des insultes, traiter la
00:48France finalement d'islamophobe quand elle essaie de se défendre. Moi, je reviens sur
00:52les propos de Mme Tondeli. Est-ce qu'elle se préoccupe, effectivement, d'un écrivain
00:56comme Doualem Sansal qui est dans les jôles en ce moment, qui est malade, un écrivain
01:00parce que… Non, ils ne sont pas à la pointe de la mobilisation,
01:02ça c'est le moins qu'on puisse dire. Est-ce qu'on s'inquiète aussi de certains
01:04militants kabiles en Algérie, de la cause kabile, qui se retrouvent emprisonnés aussi?