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Un témoignage révèle l'horreur des prisons russes, où la torture et l'incertitude règnent. Oleksander, échangé après 188 jours de captivité, évoque la torture subie par les détenus, civils et militaires.

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Transcription
00:00J'ai vu des gens mourir en captivité. Parfois leur maladie chronique s'aggravait,
00:09et il n'y avait pas de médicaments, ni de soins. Les russes n'avaient aucune envie de nous soigner.
00:17Puis il y a ceux qui ne supportent pas la torture. D'autres étaient tués dès leur arrivée.
00:24991 jours de captivité, 8 prisons différentes, une même horreur. Désormais libre,
00:32Oleksandr veut faire reconnaître les crimes russes.
00:35Quand tu t'endors, quand tu te réveilles, quand tu manges, tu entends les hurlements des gens
00:41qui se font torturer à côté. Dans certaines prisons où j'ai été, on recevait des coups
00:47tous les jours. Des coups de bâton, du courant électrique, des gaz lacrymogènes,
00:51et les menaces constantes, des insultes, des humiliations. Le plus difficile là-bas,
00:59c'est peut-être l'incertitude. L'incertitude de ton avenir. Parce que chaque jour se ressemble,
01:06mais tu ne sais pas ce qui peut t'arriver. En plus des militaires, il y avait aussi des
01:12civils en captivité. Ils sont détenus dans les mêmes conditions, torturés,
01:18de la même manière que les autres. Le 28 décembre dernier, Oleksandr est sommé
01:25de réunir ses affaires. Comme 188 autres soldats, il va être échangé contre des prisonniers russes.
01:31Le trajet était difficile, mais c'était très joyeux quand même. On réalisait qu'on entrait
01:38chez nous pour de bon. Je crois que je ne réalise pas encore vraiment que je suis libre.

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