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00:00Depuis la fin de la guerre en 1962, Alexie, jamais les relations diplomatiques n'avaient été si tendues entre Paris et Alger.
00:07Oui, ça monte crescendo ces derniers mois. Malgré les nombreuses mains tendues d'Emmanuel Macron, l'Algérie multiplie les provocations.
00:15Il y a eu l'arrestation de Boilem Sansal mi-novembre, puis l'affront de Trot est arrivé avec ce refus de la part des autorités algériennes de reprendre un influenceur qui appelait à la violence sur ses réseaux sociaux.
00:27Bruno Rotaillot a dénoncé hier une humiliation à l'égard de la France. Le ministre de l'Intérieur a clairement, Antoine Bienveau, haussé le ton.
00:35Oui, Bruno Rotaillot ne compte pas rester sans réaction face à ce qu'il considère comme un manque de respect de la part du gouvernement algérien.
00:42Car comme le rappelle le géopolitologue Alexandre Delval, la France est bel et bien en position de force dans ce conflit qui l'oppose à Alger.
00:49Ce n'est quand même pas la France qui est plus faible que l'Algérie. On a quand même une capacité de nuisance qui nous permet de faire revenir à la raison un État qui viole notre souveraineté.
00:59Et à un moment, il faut dire stop.
01:00Pour mettre la pression sur Alger, la France pourrait par exemple revenir sur les accords de 68 qui facilitent l'accès à l'Hexagone pour les citoyens algériens.
01:08Mais d'autres mesures sont également envisageables, selon Alexandre Delval.
01:12Une grande partie de l'élite corrompue algérienne a des biens mal acquis. Les biens mal acquis pourraient être gelés.
01:18On pourrait aussi empêcher l'élite corrompue de venir se faire soigner, parfois gratuitement en France.
01:23Puis on pourrait même diversifier nos importations de gaz. On est à un point de quasi non-retour. Il va falloir utiliser un certain nombre de pressions.
01:30Le ministre des Affaires étrangères a de son côté évoqué hier soir la possibilité de réduire le nombre de visas accordés aux demandeurs algériens.
01:37Antoine Bienveau.