[#Reportage] Gabon : Les agents de Gabon Télévision sollicitent l'appui du Gén. Oligui Nguema
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00:00Ce matin, c'est un lundi particulier, c'est un lundi de 2025.
00:04J'ai bien dit que 2025, ce ne serait pas possible comme 2024, que Dieu nous accompagne.
00:09Mais le président de la République, nous avons fond à lui, il a délivré ce pays.
00:12C'est-à-dire qu'avant télévision, on a l'impression qu'on marche sur la tête, il manque du tout.
00:17Depuis 5 ans que l'ancien directoire est là, vous avez, mais mathématiquement,
00:22vous avez des directeurs qui ont engrangé près de 60 millions de francs CFA devant des agents.
00:30Monsieur, bonjour, quels sont les problèmes auxquels vous êtes confronté ici à Gabon Télévisions ?
00:43Vous savez, Gabon Télévisions, qui était d'abord RTJ, change de statut.
00:48Et dans ce changement de statut, nous avons comme une administration à deux vitesses,
00:53entre les chefs qui ont un statut clair, qui sont pris en compte par l'entité, c'est-à-dire Gabon Télévisions,
01:00et les agents qui travaillent au quotidien, qui ne sont malheureusement pas pris en compte
01:04dans la nouvelle vision des autorités par rapport à Gabon Télévisions, puisque nous sommes devenus l'EPIC.
01:10Malheureusement, les chefs sont bien traités dans ce statut-là,
01:14mais les agents, malheureusement, sont là depuis plus de 10 ans, ils ne tournent en rond,
01:20ils n'ont même pas de primes, contrairement à d'autres structures de notre genre,
01:23si je vais prendre l'exemple de l'AGP, là-bas, ils ont quand même des primes.
01:27Mais vous êtes ici, vous travaillez tous les jours, les jours fériés, vous travaillez les week-ends,
01:33vous n'avez pas de repos, vous travaillez 24 heures sur 24, vous n'avez pas de primes,
01:39contrairement aux chefs qui ont, j'ai envie de dire, le salaire, puisqu'ils ont leur salaire,
01:43leur traitement de la fonction publique et le traitement particulier qu'ils ont ici à Gabon Télévisions.
01:48Donc, je pense qu'il est temps que la situation des agents soit clairement définie,
01:55pour que les agents jouissent également de ce qu'on peut considérer comme ce qu'ils doivent avoir en tant qu'EPIC.
02:03Gabon Télévisions, aujourd'hui, c'est régrettable de constater qu'après autant d'années,
02:24nos anciens qui sont partis ont parlé de ces choses-là.
02:28Aujourd'hui, on revient aussi à notre génération, 20 ans, 30 ans après, à discuter des mêmes problèmes.
02:37Les ministres s'en vont, viennent, s'en vont, viennent.
02:41Actuellement, je ne parle pas du nouveau département, mais il est difficile d'ignorer cela.
02:49On voit les allées et venues de notre administration.
02:52On allait où ? Primes, rien. Les conditions, rien.
02:57On est un directoire qui est vraiment libre, qui est libre de tout mouvement, qui fait ce qu'il veut.
03:05Les agents sont là, on souffre. Voilà.
03:07Les vrais problèmes ne sont pas posés.
03:09Le matériel, comment on peut avoir une direction générale pendant un an, même pas acheter un câble de 10 mètres ?
03:14Il y a un problème. Il y a de l'enrougement illicite.
03:17Quand nous, on dénonce sur les réseaux sociaux, on vient, on dit non.
03:20Pourquoi vous avez parlé ?
03:21Mais Gabon Télévisions souffre avec des recettes de plus d'un milliard.
03:26Le statut particulier, on en est où ?
03:27Hier, on a suivi le Conseil des ministres.
03:29Les officiers généraux ont obtenu un statut particulier.
03:33Nous, les communicateurs, on attend.
03:34On nous a dit janvier. Nous sommes en janvier.
03:37Nous sommes en train d'aller au milieu de janvier.
03:39Qu'est-ce qu'on va nous dire après demain ?
03:41Madame le ministre ne nous rencontre même pas.
03:43On est là, on attend. Elle ne veut pas nous écouter.
03:46Qu'est-ce qu'on dit ?
03:47Le directeur général paraît muet dans son coin, après ses réunions sectorielles.
03:52On ne sait même pas à quoi ça peut accoucher.
03:54On est là. Cinq mois, bidon.
03:57Pas de frais de reproduction, rien.
03:59Les revenus, rien.
04:01Qu'est-ce qu'on fait avec de tels dirigeants aujourd'hui ?
04:05C'est quoi ce genre de dirigeants que nous avons ?
04:08Ça ne sert plus à rien.
04:09Dans le management, on dit à court et moyen terme.
04:12Trois ans après, on a la visibilité sur le projet.
04:16Cinq ans, on a atteint le projet.
04:17Si au bout de cinq ans, on n'a pas atteint ça,
04:20c'est qu'il y a un problème, on n'a pas besoin d'aller à l'université pour ça.
04:23Le management des hommes, c'est des hommes qui sont dans cette maison.
04:26Moi, ma chaise est cassée, c'est vrai qu'on l'a changée.
04:28Mais moi, je fais quoi ?
04:30Après ça, qu'est-ce que je fais chez moi ?
04:32Je nourris mes enfants, comment ?
04:34Six, cinq mois, je n'ai même pas pris une prison, un million, deux millions.
04:37Le directeur général a peut-être même cinq millions, il paraît-il.
04:39On a une directrice administrative financière qui est carrément,
04:42elle est tout puissante, elle est la dieu de cette maison.
04:45On ne peut pas parler parce que c'est l'OMERTA ici.
04:48On ne peut pas continuer comme ça.
04:49Ce n'est pas possible, la vie continue.
04:51Ce matin, c'est un lundi particulier.
04:54C'est un lundi de 2025.
04:55J'ai bien dit que 2025, ce ne serait pas possible comme 2024.
05:00Que la direction, que Dieu nous écoute, que Dieu nous accompagne.
05:03Mais le président de la République, nous avons faim à lui.
05:05Il a délivré ce pays.
05:22Monsieur, bonjour.
05:23Bonjour.
05:24Dites-donc qu'il y a beaucoup de postes vacants ici.
05:27Est-ce que cette situation pénalise beaucoup la maison
05:29et le fonctionnement de l'administration ?
05:31Mais naturellement, ça pénalise beaucoup le fonctionnement.
05:34Une télévision sans directeur de programme, c'est inconcevable.
05:40Dans la stratification administrative, en général, il y a des postes,
05:45comment dirais-je, il y a des postes clés.
05:47Et le directeur de programme, c'est fondamental
05:50qu'on en ait dans une télévision.
05:52Un chef des services d'exploitation, qui gère le journal ?
05:55Qui gère les techniciens ?
05:57Un directeur adjoint des programmes, il n'y en a pas.
06:01Un directeur de l'information de la télévision nationale,
06:04ça fait combien d'années qu'on n'en a pas ?
06:07C'est-à-dire qu'avant la télévision, on a l'impression qu'on marche sur la tête.
06:10Il manque du tout.
06:11Comment comprendre que des agents soient là,
06:14emballés dans une histoire de réformes depuis des années ?
06:16Je vous prends un exemple simple.
06:18Depuis cinq ans que l'ancien directoire est là,
06:21vous avez, mais mathématiquement,
06:23vous avez des directeurs qui ont engrangé
06:25près de 60 millions de fonds CFA devant des agents.
06:29Près de 60 millions.
06:31Les derniers directeurs ont été nommés le 20 juillet 2019.
06:37Cinq ans après, c'est les mêmes directeurs qui sont là.
06:39Les agents n'ont réussi rien.
06:41Mathématiquement, ça vous fait 60 millions.
06:43Plus de 60 millions que les directeurs.
06:45C'est une injustice.
06:48Les chefs des services ont engrangé minimum 30 millions.
06:52C'est aberrant.
06:54Vous êtes à l'aise ?
06:56On remarque que les gens sont assis, les uns sur les autres.
06:58Je parle sur le contrôle du magasinier.
07:01Une télévision nationale, on a six caméras.
07:05Imaginez, quand on a des urgences constitutionnelles,
07:08s'il y a une qui doit partir à l'Assemblée Nationale,
07:11une doit partir au Sénat, le Journal Indirect,
07:13une autre qui doit partir à la Cour Constitutionnelle,
07:15une autre qui doit partir à la Présidence,
07:17après, quand il y a un incident,
07:19on ne peut pas partir, on dit que la télévision est nulle.
07:22Quand il y a un accident à Venevois,
07:25on ne peut pas partir, on dit que la télévision est nulle.
07:27Mais on a quel matériel ?
07:29Une télévision nationale, on fonctionne avec six caméras.
07:32Mais on n'a pas de moyens pour travailler.
07:35On n'a que notre volonté.
07:37Je vous disais qu'il manque du tout.
07:40Comment comprendre que la télévision nationale,
07:43les voitures de reportage,
07:47on a un bus, un minibus,
07:50et un coaster qui fonctionne de manière séquentielle.
07:53Comment faire pour faire des reportages
07:56dans le grand Libreville, comme ils disent eux-mêmes,
07:59ou avec un demi-bus, qui n'a souvent pas d'assurance,
08:02pas de frein,
08:05qui n'a pas de phare ?
08:08Mais tous les jours, c'est un moratoire,
08:11c'est un corbillard, on risque nos vies tous les jours
08:14dans les véhicules de Gabon Télévisions.
08:34De la RTG à Gabon Télévisions,
08:37comment une entité comme Gabon Télévisions
08:40doit faire travailler les agents
08:43depuis des années, des années, des années ?
08:46On n'a jamais bénéficié d'une médaille.
08:49Il y a des gens qui vont ici, qui ont fait 30 ans, 35 ans,
08:52ils quittent Gabon Télévisions,
08:55même pas une petite médaille sur la poitrine.
08:58Nous avons des directeurs qui ne suivent pas.
09:01Il n'y a jamais eu dans Gabon Télévisions
09:04ou dans l'ancienne RTG une décoration spéciale
09:08avec le personnel de l'entité.
09:11Si on décore une personne,
09:14c'est peut-être deux agents,
09:17décoration hors maison.
09:20Alors qu'ici, nous travaillons de lundi à dimanche,
09:23nous n'avons pas de vie de famille ici.
09:26Mais comment on peut travailler dans une maison
09:29où les gens ne peuvent pas reconnaître
09:32les services rendus des agents,
09:35jamais, jamais, jamais,
09:38il n'y a eu une cérémonie spéciale
09:41dite décoration dans la maison.
09:44Ce n'est pas possible.
09:47Ça veut dire que nous sommes là,
09:50utilisés comme les oranges.
09:53Après, quand on a fini de nous presser,
09:56on prend les machins, on jette.
09:59C'est ce que nous voyons.
10:03Qu'est-ce qui a dit qu'il n'y a qu'un journaliste
10:06pour être directeur général à Gabon Télévisions ?
10:09Aujourd'hui, à l'OCTRI, on peut nous envoyer
10:12un directeur militaire.