Ils n’étaient pas encore rentrés que d’autres avaient déjà pris le relais. Les neuf sapeurs-pompiers azuréens dépêchés à Mayotte ont atterri à Nice, dimanche, après une quinzaine éprouvante sur l’île dévastée par Chido. Huit camarades du SDIS 06 leur ont succédé. Ils ne seront pas de trop pour aider les Mahorais à se relever.
"J’étais habitué aux cyclones. Mais là, la violence était quand même significative!, confie le capitaine Vincent Manuel, chef du détachement des Alpes-Maritimes. Nous avons traversé des paysages lunaires. Les arbres étaient déracinés à la base. Plus une feuille sur les branches. Des containers déplacés de plusieurs mètres. On a retrouvé des bateaux dans les terres, les mangroves..."
"J’étais habitué aux cyclones. Mais là, la violence était quand même significative!, confie le capitaine Vincent Manuel, chef du détachement des Alpes-Maritimes. Nous avons traversé des paysages lunaires. Les arbres étaient déracinés à la base. Plus une feuille sur les branches. Des containers déplacés de plusieurs mètres. On a retrouvé des bateaux dans les terres, les mangroves..."
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00:00Les arbres ont été déracinés, les containers ont été bougés,
00:02plus qu'une feuille sur un arbre.
00:05Nous, en tout cas, quand on est arrivé sur les lieux,
00:07on a bien senti la violence du cyclone.
00:11Au début, la population était un peu méfiante de nous,
00:13mais notamment quand on avait été dans les missions d'Allez-Vers,
00:17où on était chargé d'investir les bidonvilles,
00:21et elle comprenait qu'on était là pour elle, pour les aider,
00:24et les soigner, penser leurs blessures si besoin,
00:28et aider à reconstruire leurs écoles,
00:30leurs lycées, leurs collèges, des établissements, leurs mairies.
00:33Le bilan de notre mission, c'est 14 établissements remis en condition,
00:37plus de 1000 m2 de bâchage.
00:39C'est l'objectif numéro un, de remettre en état les établissements scolaires,
00:42de manière à pouvoir accueillir, dès la rentrée prochaine, les écoliers.
00:45Au-delà de ça, on a pu également voir 2000 personnes,
00:49et en soigner plus de 500.
00:51Ils ont subi de gros dommages, de grosses blessures,
00:55mais 48 heures après, ils se sont retroussés les manches,
00:57pour les santé d'attaque, à reconstruire leur village.
01:00Ils se réunissaient entre eux pour reconstruire le village, nettoyer les routes.
01:04Les conditions de travail étaient quand même très dures,
01:09beaucoup de chaleur, beaucoup d'humidité.
01:11Il a fallu quand même freiner et tempérer certains ardeurs,
01:13parce qu'ils voulaient absolument finir,
01:15et certains ne se voyaient pas aller se reposer,
01:17pendant que d'autres dormaient encore sous des toits.