Depuis vendredi dernier, trois influenceurs franco-algériens ont été arrêtés pour avoir incité à la haine et à la violence sur TikTok. Tous proviennent de la région lyonnaise.
Il est arrivé au tribunal de Grenoble en portant son bébé dans les bras. Lors de son audience devant les juges, un des influenceurs algériens a revêtu le rôle de bon père de famille. Il faisait face à des accusations de provocation à un acte de terrorisme en raison d'une vidéo dans laquelle il appelle à la commission de crimes en France. Son procès est reporté au 5 mars, et l'individu a été placé en détention provisoire.
Un autre influenceur algérien est également sous surveillance des autorités françaises. Deux autres arrestations ont eu lieu ce même vendredi, résultant d'appels à la haine sur les réseaux sociaux, notamment un homme qui a réalisé un mime de fusillade. Actuellement, il est également en détention provisoire. Ces influenceurs s'expriment en dialecte algérien, et certains d'entre eux font l'objet d'expulsions possibles du territoire français.
Une campagne de déstabilisation est suggérée par Chawki Benzehra, un militant critiquant le régime algérien : "Il me semble qu'il existe une volonté d'exporter une certaine agitation en France, et qu'il y a une sorte de campagne de déstabilisation dirigée contre notre pays."
Il est arrivé au tribunal de Grenoble en portant son bébé dans les bras. Lors de son audience devant les juges, un des influenceurs algériens a revêtu le rôle de bon père de famille. Il faisait face à des accusations de provocation à un acte de terrorisme en raison d'une vidéo dans laquelle il appelle à la commission de crimes en France. Son procès est reporté au 5 mars, et l'individu a été placé en détention provisoire.
Un autre influenceur algérien est également sous surveillance des autorités françaises. Deux autres arrestations ont eu lieu ce même vendredi, résultant d'appels à la haine sur les réseaux sociaux, notamment un homme qui a réalisé un mime de fusillade. Actuellement, il est également en détention provisoire. Ces influenceurs s'expriment en dialecte algérien, et certains d'entre eux font l'objet d'expulsions possibles du territoire français.
Une campagne de déstabilisation est suggérée par Chawki Benzehra, un militant critiquant le régime algérien : "Il me semble qu'il existe une volonté d'exporter une certaine agitation en France, et qu'il y a une sorte de campagne de déstabilisation dirigée contre notre pays."
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Depuis vendredi dernier, trois influenceurs franco-algériens ont été arrêtés pour avoir incité à la haine et à la violence.
00:07Sur TikTok, tous proviennent de la région lyonnaise, il est arrivé au tribunal de Grenoble en portant son bébé dans les bras lors de son audience devant les juges.
00:16Un des influenceurs algériens a revêtu le rôle de bon père de famille, il faisait face à des accusations de provocation à un acte de terrorisme en raison d'une vidéo danse,
00:25laquelle il appelle à la commission de crime en France, son procès est reporté au 5 mars et l'individu a été placé en détention provisoire.
00:32Un autre influenceur algérien est également sous surveillance des autorités françaises, deux autres arrestations ont eu lieu ce même vendredi,
00:40résultant d'appels à la haine sur les réseaux sociaux. Notamment un homme qui a réalisé un mine de fusillade, actuellement il est également en détention provisoire.
00:48Ces influenceurs s'expriment en dialecte algérien, et certains d'entre eux font l'objet d'expulsions possibles du territoire français.
00:55Une campagne de déstabilisation est suggérée par Ocky Bonzora, un militant critiquant le régime algérien,
01:01il me semble qu'il existe une volonté d'exporter une certaine agitation en France, et qu'il y ait une sorte de campagne de déstabilisation dirigée contre notre pays.