Sandrine Rousseau, députée Les Écologistes de Paris, était l'invitée de Matthieu Croissandeau dans BFM Politique ce dimanche 5 janvier.
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00:00La crise écologique n'a jamais été aussi présente. Incroyable. Là, on prévoit une augmentation si on ne fait rien de plus de 3 degrés.
00:07La crise écologique, c'est réponse que vous apportez.
00:09Je vais vous en parler. Je pense que sur la crise de l'écologie politique, déjà, je ne partage pas complètement votre avis sur le fait qu'elle est complètement en crise.
00:20Je pense qu'en effet, sur les européennes, il y a eu un échec, mais c'est la ligne que j'essaye de porter au sein des écologistes,
00:27de dire qu'on ne doit pas changer de position d'élection en élection.
00:32On doit avoir une ligne claire et d'alliance à gauche pour faire en sorte qu'il y ait une force et une alternative de gauche et écologiste qui s'inscrivent dans le temps
00:42et qui, petit à petit, marquent la possibilité pour les citoyens et citoyennes d'être un véritable changement politique qui change leur vie concrètement.
00:52D'ailleurs, ça s'est vu, puisque aux dernières législatives, nous sommes arrivés en tête, ce qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas reconnu.
00:58Bref, je ferme la parenthèse.
00:59Oui, nous avons une responsabilité là-dedans dans le fait que nous faisons élection par élection des alliances différentes qui sont, à mon avis, assez incomprises
01:08et que nous n'arrivons pas à porter une autre vision de la société et de la faire entendre.
01:15Moi, ce que je dis, c'est que l'écologie protège, protège profondément.