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Les trois mots dans l'actu avec Albin Teixeira.

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Transcription
00:00Les vrais voici de radio, les trois bonnes actus, bonsoir Alba Teixeira, merci d'être avec nous et pour cette gentillesse de remplacer Félix Mathieu, qu'on embrasse qui est en vacances, trois mots dans l'actu qui sont Mayotte, gouvernement et Trump.
00:16Un hommage national observé aujourd'hui en France en hommage aux victimes de la catastrophe à Mayotte, drapeaux en berne et minutes de silence au programme.
00:24Le gouvernement Bayrou devrait être annoncé dans la soirée d'après l'Elysée, le premier ministre doit trouver le bon équilibre afin d'éviter une nouvelle censure pour le pays.
00:33Et enfin Donald Trump qui annonce vouloir mettre un terme au mouvement transgenre dès son premier jour à la Maison Blanche, une nouvelle sortie controversée contre les personnes LGBT.
00:43Les vrais voici de radio.
00:45C'est une journée d'hommage pour les maoris, ce lundi la France observe un deuil national en solidarité avec Mayotte, frappé il y a dix jours par le cyclone Chido.
00:55La tempête a dévasté l'archipel, tué au moins 35 personnes et blessé près de 2500 autres.
01:01A 11h, une minute de silence a été observée partout dans le pays avec des drapeaux en berne.
01:06Emmanuel Macron qui avait appelé les français à y participer l'a observé depuis la cour de l'Elysée.
01:11Le président a ensuite exprimé sa solidarité sur X.
01:14Je cite les maoris sont dans le cœur de tous les français, les victimes dans nos mémoires, la nation en deuil.
01:21De son côté François Bayrou qui attend toujours de nommer son gouvernement a également participé à l'hommage depuis Matignon.
01:27Après la minute de silence, le premier ministre a exprimé son émotion devant les médias.
01:32C'est une minute de silence très émouvante, elle a le sens d'une communion dans le deuil.
01:38Elle a le sens de la solidarité pour tous ceux qui sont dans l'épreuve.
01:42Elle a le sens d'un engagement pour que la communauté nationale soit présente pour reconstruire Mayotte
01:48et faire que les maoris se sentent entourés par un pays tout entier.
01:54L'hommage a aussi eu lieu à 8000 kilomètres de la métropole directement à Mayotte.
02:00Le préfet François-Xavier Bieuville a souligné l'engagement de l'Etat.
02:04Pour rappel, Emmanuel Macron a promis une loi spéciale pour rebâtir Mayotte et mettre fin aux bidonvilles
02:10alors qu'un couvre-feu nocturne reste toujours en vigueur sur l'île.
02:14Cet hommage, Christophe Madrol, très important.
02:18C'était difficile de se dire est-ce qu'il aurait fallu garder cet hommage national
02:23sans nommer le gouvernement ce soir et garder cette journée entière ?
02:27Oui, je pense qu'effectivement c'est un moment important.
02:30En plus, il y a eu quand même des ratés vis-à-vis de la présence de la France
02:34et le discours de Macron a été quand même peu apprécié du peuple maorais.
02:38Je pense que la France est un grand pays.
02:42La France a des pays qui reflètent son histoire.
02:46Et on en parlait tout à l'heure, les territoires d'outre-mer, c'est aussi la France.
02:51Donc garder cette journée complète pour penser aux morts maorais
02:56et aux autres morts d'ailleurs qui étaient sur l'île, parce qu'il n'y avait pas que des maorais,
03:00c'était un moment important.
03:01Donc je pense qu'on peut attendre encore quelques heures avant d'avoir ce gouvernement français.
03:05Farid Temsamani ?
03:07Oui, je vais en faire notamment mon propos tout à l'heure.
03:11Mais c'est la moindre des choses effectivement, ce deuil national.
03:16Je ne suis pas certain qu'en réalité tout le monde prend la mesure de la gravité
03:22et du fait que c'est un territoire de notre pays
03:25et que le sentiment qui transperce finalement, c'est de dire,
03:31finalement c'est peut-être, je dis bien peut-être entre guillemets,
03:34par un autre pays, mais des Français de seconde zone.
03:37Et moi j'ai bien peur pour l'après.
03:39Allez, le deuxième mot, le gouvernement qui doit être annoncé dans la soirée, autour de 18h30.
03:45Oui, l'annonce imminente, imminente, 18h30.
03:48Normalement, puisqu'il y a l'hommage national à Mayotte.
03:52Mais rappelez-vous, François Bayrou avait promis un gouvernement avant Noël.
03:55Alors est-ce qu'on parlera autour du repas de famille de ce fameux gouvernement ?
03:58Peut-être. En tout cas, son futur gouvernement d'intérêt général
04:02qui excluera le Rassemblement national et la France insoumise
04:05devrait bien voir le jour.
04:07Concrètement, ce qui posait encore problème hier soir, ce sont trois points clés.
04:11Le nom du futur ministre des Affaires étrangères, celui de l'économie
04:15et surtout savoir si Xavier Bertrand, ennemi local de Marine Le Pen,
04:19fera son entrée au gouvernement. Et si oui, à quel poste ?
04:22Bref, beaucoup de décisions doivent encore être prises ce soir.
04:25Mais est-ce que le gouvernement sera bien formé pour éviter une censure de la gauche et du RN ?
04:30Écoutez Alma Dufour, députée LFI, nouveau front populaire
04:34de la quatrième circonscription de Seine-Maritime.
04:36Elle était invitée ce matin sur Sud Radio dans la matinale
04:39et elle votera la censure sans hésiter.
04:42Moi, j'ai l'impression que c'est un gouvernement barnier,
04:44mais version Gorafi, je ne sais pas si vous connaissez ce site,
04:47mais c'est le gouvernement barnier le ridicule en plus.
04:50Comme ça a été dit par Madame Morin, il n'y a absolument aucune proposition faite sur la gauche.
04:57Vous l'aurez compris, Emmanuel Macron et François Bayrou doivent faire les bons choix.
05:01Surtout si le maire de Pauve veut rester plus longtemps que son prédécesseur Amatignon,
05:05soit plus de combien de jours les vrais voix ?
05:0890.
05:0990 jours exactement.
05:11Loïc Leflocq présent.
05:14Le problème, c'est de savoir quelles politiques on fait,
05:16ce n'est pas quels sont les gens du gouvernement.
05:19Moi, je ne comprends rien à la politique qui va être menée,
05:22donc comme on dit au poker, je passe.
05:26Tant qu'on n'a pas le discours de politique générale, c'est ça ?
05:28Il y a quand même, Loïc, à mon avis, aujourd'hui,
05:30et on en parlera assez, la politique ça s'incarne de plus en plus.
05:34On est dans une époque qui n'est plus l'époque de Pompidou
05:37et aujourd'hui, moi j'ai envie de voir des nouveaux visages,
05:40j'ai envie de voir des personnes qui renversent la table.
05:44Vous avez raison, il y a l'axe politique, mais aussi ceux qui portent la politique.
05:48Et toute une génération, je parlais avec ma fille qui a 20 ans,
05:51qui est pourtant politisée,
05:53elle me dit, moi ça ne m'intéresse pas de voir les noms qui sont avancés aujourd'hui,
05:57voir revenir Elisabeth Borne et d'autres, c'est pas mon truc.
06:00Ils nous ont amenés à l'échec.
06:03Toute une génération a envie de gens qui représentent la France,
06:05mais une nouvelle génération qui se lève d'hommes et de femmes politiques
06:08et moi je suis de la vieille génération.
06:10Je suis encore plus vieux que vous, n'est-ce pas,
06:13et moi j'attends que ce soit les jeunes ou des vieux
06:17qui me disent, voilà ce que je vais faire,
06:19et voilà les moyens que je vais me faire.
06:21Or, ce n'est pas ça qui est fait.
06:23Moi ce qui me choque le plus, c'est qu'on parle de gouvernement d'intérêt général.
06:27Or, on s'aperçoit que le Président de la République ne veut pas lâcher.
06:30Finalement, que ce soit Barnier ou que ce soit Bayrou aujourd'hui,
06:34parce qu'un des ministères qui pose problème est en réalité
06:37le ministère de l'économie, ou en réalité,
06:39qui est complètement phagocyté par les proches du Président de la République,
06:42qui ne veut absolument pas lâcher.
06:44Et moi ça me pose un vrai problème démocratique.
06:46Troisième mot dans l'actu,
06:48Trump et une nouvelle sortie politique à un peu moins d'un mois de sa prise de fonction.
06:52C'est devant une foule de jeunes militants conservateurs de Phoenix en Arizona
06:56que Donald Trump a annoncé hier vouloir arrêter le délire transgenre.
07:00Ce sont ces mots dès son premier jour à la Maison Blanche le mois prochain.
07:05Un simple trait de plume.
07:06Dès le premier jour, nous mettrons un terme à la folie transgenre.
07:17Je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants
07:21pour exclure les transgenres de l'armée et de nos écoles.
07:28Des mots forts, le futur Président des Etats-Unis a martelé
07:32doit s'arrêter tout en insistant que le 20 janvier prochain,
07:35jour de son investiture, sera le véritable jour de la libération en Amérique.
07:39En novembre dernier déjà, l'agence Associated Press
07:44soulignait que le retour au pouvoir de Donald Trump
07:47représentait l'un des principaux revers de l'histoire du mouvement
07:50de défense des droits LGBT plus aux Etats-Unis.
07:53Mais si la communauté LGBT s'inquiète de la future politique du successeur de Joe Biden,
07:58elle se dit aussi mieux préparée qu'il y a huit ans lors de son premier mandat.
08:01Sur une radio américaine, Sacha Buhrert, avocate principale dans l'affaire Karnosky contre Trump,
08:07cette affaire qui contestait l'interdiction faite aux personnes transgenres
08:10de servir dans l'armée par Donald Trump,
08:13s'est exprimée sur les politiques anti-transgenres envisagées par le futur Président des Etats-Unis.
08:18Elle anticipe une vague de poursuites judiciaires contre ces futures mesures.
08:23Selon elle, les personnes transgenres sont protégées par la loi sur les droits civils
08:27modifiée en 2020 pour les inclure.
08:30Un argument clé dans la lutte juridique à venir.

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